Récit de la course : Les Aventuriers du Bout de Drome - 100 km 2009, par Mustang

L'auteur : Mustang

La course : Les Aventuriers du Bout de Drome - 100 km

Date : 9/5/2009

Lieu : Crest (Drôme)

Affichage : 5203 vues

Distance : 100km

Objectif : Pas d'objectif

31 commentaires

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LE CERCLE

Le cercle

 

Il est  un peu  plus de 23h32, ce samedi 9 mai lorsque je pénètre dans  l’espace Soubeyran en compagnie de  mon pacer de  luxe Badgone, de Ricounet, compagnon d’Ecouvie et d’un quatrième coureur. Les amis sont    pour  nous accueillir, les  kikous, Taz28 avec son sourire à réchauffer  une  planète entière ! Voilà, le cercle qui s’était ouvert  un an  plus tôt au  même endroit vient de se refermer.

Je suis arrivé le  jeudi soir à Crest avec les amis alençonnais. Après  une bonne  nuit, je prends  la direction de Beauchastel où l’ami Khanardo a  préparé  un barbecue  pour la tribu kikourienne. La  journée  passe vite, c’est  mieux ainsi, cependant je commence à m’isoler  mentalement. Le repas pris en commun le soir est  une vraie fête. Puis c’est  la direction du  gymnase  pour  une tentative de sommeil. Nous sommes quelques uns  à effectuer ce choix : Françoise 84, Xavhië, Khanardo et d’autres. Nous  nous affairons dans  la préparation de  l’équipement  pour  le  lendemain. Badgone vient nous prévenir que Nico est  là. Françoise va  lui dire quelques  mots cependant je me sens   incapable d’aller le trouver, je  le regrette sincèrement. Je  n’ai pas  pu, complètement  bloqué dans  mon processus  mental.

La  nuit est agitée et  brève. J’ai eu beau ranger  mes affaires soigneusement, je suis  obligé de fouiller dans mes sacs à la recherche de tout et rien à la fois.  Pour  le  petit déjeuner, je  me force  à avaler  une tartine avec de  la confiture. Le café passe  mieux. Dans  la salle, cela s’agite beaucoup. Je  fais  contrôler  mon sac  par Maria. C’est  bientôt  le départ. Jack donne  les dernières consignes. Les copains alençonnais arrivent enfin ! Il est 4h30, c’est  le départ !

Je pars assez anxieux, je sais que cela  va  être très difficile, ma  préparation est  limite. Certes, il y a eu les trails des  mois  précédents  mais ça va être  juste !

Le départ est tranquille dans  les rues étroites et pavées de Crest. Puis, nous sommes dans le vif du sujet. Nous cheminons dans  un chemin monotrace sur la crête  à la  lumière de  nos frontales.  Très vite, je suis  obligé de  m’arrêter. Mes bâtons fixés sur  mon sac se  prennent dans  les branches. Je m’arrête pour les  prendre  à la main.  

Il est  6h45 quand  j’arrive au  premier ravitaillement de  la Baume situé au  km 14,6. Le ciel est  bleu. Je reconnais  l’endroit pour  y être  passé  l’an dernier  lors du semi-marathon.  Je mange  un morceau de  banane  et bois du coca.  Je repars  tranquillement  mais la  boisson gazeuse  ne  passe  pas !  J’appelle –loulou- pour  lui donner de  mes  nouvelles. Les chemins sont  le  plus souvent  monotraces. Les  pentes sont raides dans  les  buis et  les genévriers, les senteurs fortes. Heureusement que  j’ai  les  bâtons ! Sur  les crêtes, les  paysages sont  à couper  le souffle.

 

 

Sur la droite,  nous dominons  la vallée rhodanienne bordée par les  monts ardéchois. Je chemine depuis quelques temps avec Xavhië et OJ. Au loin, sur une crête calcaire, se dresse le Pylône, le  point haut de cette  première partie. Au loin, si loin, si impressionnants, les Trois Becs !

 

 photo de Xavhië ( Je trouve cette  photo absolument superbe, non pas que  j'y suis mais  pour  ce qu'elle représente!)

 

J’arrive  au Pylône, km 33,6. La chaleur commence à se faire sentir. Cependant, un léger vent rafraichit l’atmosphère. Je pensais y voir du monde ! Personne mais le  lieu ne s’y prêtait pas ! Je n’arrive  pas  à manger, l’estomac bloqué et nauséeux. Je pense  à mon cercle. J’ai  pris  un peu d’avance sur mes compagnons.  Quelques centaines de  mètres après, un petit ravitaillement en eau me  permet de remplir  ma poche  à eau. Mon esprit s’allège un peu à évoluer dans  ce cadre  magnifique.  J’arrive  à Cobonne au km 40 après 6 heures de course. Des figures familières sont    pour  nous accueillir !

 

 

J’aperçois Christian au bout de  la rue  pavée de ce  petit village ! Il est cassé ! Désespéré. Je  prends  le temps de  boire  mais  là encore  j’arrive tout  juste  à avaler  un bout de  banane  et quelques chips  pour  le salé ! J’aurais préféré des Tuc, ça  passe  mieux ! J’ai quand  même  pu avaler de  la crème de  marron ! Je repars et rejoins assez rapidement le copain alençonnais. Christian souffre, il ne sait  pas encore s’il  pourra rejoindre Saillans, distant encore de  plus de 22 km ! Il arrêtera avant.  Je donne des  nouvelles au  Lutin, resté sagement en Normandie. Je continue seul dans  les  petits chemins étroits de la  garrigue. Ils s’élargissent dans  les zones cultivées. Les coteaux sont  plantés bien sûr de vignes ! Je traverse des fermes. La chaleur commence à être forte, l’air est  lourd. Je  passe  devant  un panneau  annonçant  « eau à 30m » placé  à l’entrée d’une  ferme. Je  pense  à tort  avoir assez d’eau  pour  rejoindre  le prochain ravitaillement. Je bois  très fréquemment mais  n’avale rien de solide ! Je  n’ai  plus d’eau ! Au niveau des sensations, cela semble aller. Je trottine  à un petit rythme. Pas de  douleur aux articulations, pas d’échauffement aux  pieds !  A un carrefour, j’avise un groupe de personnes qui attendent des concurrents pour leur demander  de  l’eau. Une femme remplit ma réserve avec une eau  minérale  bien  fraîche qui me fait  un bien fou ! Je remercie  la dame  par  un bisou ! Je repars dans  la campagne drômoise.  Sur  un monticule, j’aperçois  une tour ruinée. C’est Mirabel au km 54. Le ravitaillement est conséquent. L’accueil est  toujours chaleureux ! Je donne  mon Camel-back pour refaire  le  plein. Je grignote  un bout de  pain d’épice. J’aperçois Béatrice et Véronique. Je suis  très  heureux de  les voir ! Elles vont courir  le  marathon demain. Voilà Bin qui déboule ensuite ! C’est sa façon de s’entraîner  pour la course  jeunes  de  l’après-midi qu’il va remporter !! Je repars en ayant hâte de rejoindre Saillans. 

La  piste qui y  mène est  loin d’être de tout repos. Nous avons changé de  vallée, il s’agit de celle de  la Drôme. Les Trois  Becs se dessinent  bien dans  le ciel comme  une sorte d’étendard  à conquérir !

 

 

La  piste ondule dans  les chênes  verts avec parfois des  pentes  plutôt raides. Ma tendre épouse  m'envoie des  messages que j'ai du  mal  à  lire sans  lunettes!!! La  lassitude  me gagne, je sens  la fatigue venir !  Je  préfère marcher  sur le  plat et  même dans  la descente vers le village pour me  préserver  un peu dans  la  mesure du  possible ! Cependant  le doute  m’envahit: vais-je continuer après Saillans ? Khanardo, puis Xavhië et OJ m’ont  passé à ce  moment  là ! J’arrive enfin à Saillans; à l’entrée du  pont, Christian est    pour  m’accueillir. Il est  plein d’entrain pour  moi. Il semble avoir  pris son  partie de sa déconvenue. Il  m’accompagne  jusqu’au  poste de  ravitaillement qui se situe dans  une  pièce. Je  me fais  pointer  mais  préfère ressortir  afin d ‘être  à l’air  libre pour  mieux respirer.  Je  m’assois sur  le bord du trottoir. Christian est aux  petits soins  pour  moi. Il récupère  mon sac. J’effectue  juste  un changement de chaussettes et met  une  protection  pour  un  début d’échauffement au pied. Cette halte  me fait grand  bien. Je retourne dans  la  pièce  pour  boire  et  manger  du  pain d’épice.  J’avise  le toublb  pour  lui montrer  mes  bras et mes cuisses car, auparavant, dans  la végétation de  la garrigue, je  me suis  frotté à des plantes au passage et  j’ai fait  une allergie cutanée : plein de  petits  boutons  rouges sur  la  peau !  Mais il  n’a rien  à me donner. Je  me  prépare  à repartir.

L’organisation a  prévu des accompagnateurs pour  les derniers  36 km ! Ce sera  Badgone, mon pacer ! Xavhië et un autre complèteront  notre  groupe. Nous quittons  d’un bon pas  notre refuge  pour traverser  le village. Un grand salut  à Taz qui pointe ceux qui s’arrêtent  là ! Et c’est parti ! Revoir des têtes connues  m’a fait du bien ! Le fait d’être accompagné à la fois  me rassure  mais aussi me trouble. Enfin 1209 m de  dénivelé à accomplir en 8 km, soit  un petit 15 % de  pente ! 

 

 
photo X

 

Assez rapidement, le chemin s’élève. Nous coupons  à  plusieurs  reprises  la route du  mène au col de  la Chaudière. Je commence  à  peiner ! Je  laisse  partir Xavhië et son compagnon. Badgone, fidèle  à sa  mission reste avec  moi et  m’encourage !  J’en ai bien besoin. Mon  moral baisse en  proportion inverse de  la  pente que  je gravis. Je trouve  le  moyen quand  même de  montrer  des gentianes de Kock à mon guide.  Dans  notre  montée, nous passons quelques coureurs. Mon pacer s’inquiète de  leur état. J’arrive enfin sur  la  petite esplanade  où, l’an dernier, nous avions rejoint Khanardo pour effectuer  la  montée avec lui. Là,  je vais  être beaucoup  moins fringant ! La  pente  passe  à 32% sur 1,5 km, une paille ! Je  la connais donc  pour l’avoir  monté deux fois  l’an dernier. Je  monte  lentement, très  lentement ! Cela  me  rappelle la  montée  aux Tseppes. J’effectue  des  pauses. Les alençonnais Mireille et Eric  nous rejoignent. Mama Gramoune est rageuse comme  à  l’habitude ! Elle en veut ! Ricounet a  l’air bien défait mais  il la suit dans ses  pas.  Mètre par  mètre, mon ascension se  poursuit.  Nous croisons des randonneurs qui redescendent! Curieuse sensation avec cette situation inversée par rapport  à celle de l’an dernier. C’est vraiment troublant. Du rouge soudain, ce sont Mathias et  l’Castor junior tout guillerets qui viennent  à notre rencontre ! Et  ils repartent aussitôt vers la Pas de  la Motte. Je  lève  les  yeux de  temps en temps guettant l’éclaircie dans  le feuillage annonçant  la  fin de  la  montée.  Je sais que Mathieu est  là-haut. Je  n’ai  jamais eu autant  hâte de  le voir !  Son humour est toujours aussi anglais. Voilà, j’atteins le Pas de  la Motte en 13h. Quelques  instants de répits puis nous repartons. La grimpette  n’est  pas encore finie, il faut encore s’élever de  près de 300m. Quand j’avais vu  des concurrents bien entamés au même endroit  l’an dernier, je ne  me doutais  pas que je serais dans ce  même état ! La  patience de Badgone m’est rassurante. Je suis  un peu gêné cependant  de  lui  exposer ainsi ma détresse. Mais  le paysage est tellement sublime. Va  pour quelques  photos.

 

 
photo Badgone

 

Enfin, j’arrive  à la laveuse. Supersteph nous accueille en compagnie de Mathias et du Castor. Pendant que Badgone  va faire du  tourisme, je me retape. Enfin, j’y suis ! C’est un réel accomplissement. Je  mange les  Tuc que Supersteph  m’offre. J’en ai bien besoin. Les  photos de  moi montrent que  j’ai perdu beaucoup de sels minéraux, mon maillot et  mon short en étaient  blancs ! Il va  falloir combattre cela.

 

 
Supersteph, Mathias et l'Castor junior

 

Nous repartons  par  une  piste forestière en ayant revêtu nous blousons car  le  vent est froid.  La descente va  être  longue.  Un peu  plus  loin, nous trouvons deux 4x4 avec  un jerrycan d’eau. De  mauvaise grâce, ils nous en passent de quoi refaire  le  plein. Maintenant, nous  nous engageons dans  la combe du Saou. C’est  impressionnant ! C’est  une gorge envahit de  pierres, un vrai casse-cheville. La descente est  prudente mais elle  n’en finit  pas. Parfois,  il faut enjamber des troncs en travers. Beaucoup de  prudence  pour  prévenir  les crampes. Les parois sont  parfois verticales. Nous avons  ôté nos blousons, finalement car  il fait suffisamment  bon !  Dès que  le profil et  l’état du chemin, j’essaie de trottiner.  Nous arrivons  à  l’auberge des Dauphins ! C’est  un ravitaillement ! J’y retrouve Ricounet, l’air  un peu décalqué comme dira Mathias ! Il boit  une bière ! Et bien, je  le suis ! Plus  un peu de  banane, d’abricots secs et du pain d’épice. Je  peux enfin manger quelque chose, il est temps ! Je  bois  bien de  l’eau  minéralisée.  Nous  prenons  notre temps. Nous repartons en  marche rapide. Le terrain est  plat mais  plus  la force de courir. -loulou me rappelle puis c’est le tour du Lutin. Mais  notre allure marche est tout de  même  à près de 7 à l’heure ! Ouahou, quelle vitesse !! Je suis  heureux d’être avec Ricounet. Badgone, fidèle à sa  mission, est resté en arrière avec  un autre concurrent plus en difficulté. Il reste  encore  un col à passer à la Chapelle Saint-Médard. Deux coureurs cheminent devant  nous. Nous atteignons enfin la dernière grosse difficulté du parcours. Finalement, cela se passe bien,  il ya bien quelques passages bien relevés mais nous atteignons enfin le sommet. Peu avant, nous avons replacé nos frontales sur les têtes car la nuit tombe. La descente est très casse-gueule. L’air est doux. Le terrain est  loin d’être  plat ce qui me fait  un peu  râler. Mais c’est  juste  pour  la forme.  Voilà que  nous arrivons au centre  hippique. Un jeune  garçon à vélo nous conduit au dernier ravitaillement.  Nous sommes détendus, voilà, nous allons finir, c’est  une certitude. Surprise, Béatrice et son Bin sont  là ! Ils  nous donnent des  nouvelles de chacun ! Ricounette est à la recherche de son mari.

 Dernière étape. La  piste est assez hasardeuse. Le balisage est très  léger, pour  ne pas dire inexistant. Seuls, quelques  bandes de rubalise ont  parfois un patch  fluo ! Nous avançons avec prudence dans  les  près. Le parcours est  bien vallonné. Une dernière  barrière  à franchir me provoque  une  crampe fulgurante  mais bien vite dissipée. Cela sera  bien la seule ! Quelques coureurs  pressés d’en finir  nous dépassent.  Dans  une côte, sur  une  petite route après  une ferme, une voiture un peu  brinquebalante  nous dépasse et s’arrête devant nous. A bord, quatre  jeunes qui nous questionnent sur  notre  présence  ici. Nous leur expliquons que  nous venons de Crest et que  nous rejoignons Crest après 100km ! Ils sont stupéfaits, réellement stupéfaits. Le cœur s’allège. La dernière colline  à gravir et enfin Crest avec sa tour illuminée s’offre  à nous. Cette vue est radieuse. La route est en  pente douce. Une voiture vient  à notre rencontre : c’est Christian qui la conduit. Il fait demi-tour et nous  ouvre  la route  pour  les dernières centaines de  mètres. Nous empruntons  le passage sous-terrain pour franchir  la voie rapide et voilà  l’espace Soubeyran qui se dresse devant  nous. Bien sûr que  nous courons. Badgone et son compagnon nous  ont rejoints et c’est tous  les quatre que  nous faisons  notre entrée. Nous sommes dans  les derniers et vu l’heure tardive, il  ne reste  plus grand  monde  à nous accueillir sauf les amis ! Quelle  joie de les voir ! 19h 02 de course et  nous grimpons sur  le  podium ! Taz  illumine  notre arrivée.

 

 
photo x

 

Le cercle est refermé.

 

un grand  merci à mon épouse qui m'a laissé  partir!!! et à tous  mes amis alençonnais et les  Kikous qui  m'ont aidé et soutenu dans cette aventure.

31 commentaires

Commentaire de taz28 posté le 12-05-2009 à 23:00:00

Quel bonheur de lire ce beau récit de grand Finisher Philippe !!
Je retiendrai deux choses, ton passage à Saillans où tu étais radieux et en pleine forme, et ton arrivée sur ce podium au début de la nuit, tu étais heureux d'en finir, et cela t'allait si bien !!

(Petite parenthèse, j'ai adoré t'offrir mon sourire durant cette course difficile...)

Remets toi bien,
Bisous

Taz

Commentaire de Sanggi posté le 12-05-2009 à 23:02:00

Quelle belle aventure et d'émotions si bien racontée...
au plaisir de te revoir Mustang,bonne récup' et bonjour à la famille Fontaine que je n'avais pas vu depuis...17 ans.

Commentaire de béné38 posté le 12-05-2009 à 23:08:00

Un très beau récit Philippe. Une très belle expérience pour nous tous.
Reposes-toi bien maintenant.
Bises

Commentaire de Stéphanos posté le 12-05-2009 à 23:15:00

Bravo Philippe, merci pour ton récit!
c'est une merveilleuse satisfaction de boucler un tel circuit, je suis sur que tu garderas cette aventure en mémoire. à bientot

Commentaire de jack26 posté le 12-05-2009 à 23:20:00

Un mot !!
BRAVO !!

Je parle même pas de la frayeur :)
Amitiés
et respect !! super cr et super finisher

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 12-05-2009 à 23:23:00

Damned ! La photo de l'arrivée, c'est la nuit des morts vivants !
Quel récit Mustang ! Je suis un peu jaloux de n'avoir pu profiter de cette chaleur humaine mais j'espère que tu nous en as rapporté un bout en Ecouves...

Commentaire de Astro(phytum) posté le 12-05-2009 à 23:45:00


Merci de nous faire partager cette belle course avec les paysages de la drôme que j'adore .
Quel beau week end avec tous les kikous ça fait envie .
Et sur la dernière photo tu as l'air si heureux .

encore bravo

Commentaire de Le Bagnard posté le 13-05-2009 à 00:28:00

C'est un CR qui donne envie ça !!!! merci Philippe comme l(impression de l'avoir véçu avec toi ..

encore Bravo et à bientot
laurent

Commentaire de hagendaz posté le 13-05-2009 à 04:13:00

le sourir de la fin nous résume le tout! bravo

Commentaire de millénium posté le 13-05-2009 à 06:52:00

ce fut un réel plaisir de partager ces moments . Conformément aux instructions d'hémérodrome , j'ai essayé de parler (ça j'y arrive bien !).Après 7H ensemble , tu m'as dit :
"tu sais , je suis un solitaire"...(lol).
Je me servirai de l'expérience que tu m'as fait vivre pour mes courses futures.
Respect MONSIEUR Mustang

Commentaire de philtraverses posté le 13-05-2009 à 07:26:00

bravo

quel beau récit si plein d'humanité et de suspense. La dernière photo est une carte qui résume ton itinéraire sur cette course, souffrance, joie, entremêlés et formant un tout qui transcende ton humanité qui se dévoile à la face du monde. Comment ne pas être admiratif ?

Commentaire de francois 91410 posté le 13-05-2009 à 08:05:00

C'est un récit et une aventure sublimes. Merci.

Comment ne pas être admiratif de ta volonté de refermer ce cercle pour de bon ...

A bientôt en Ecouvie
François

Commentaire de jepipote posté le 13-05-2009 à 09:12:00

chapeau bas MR Mustang!!

bonne récup à toi.

Commentaire de samontetro posté le 13-05-2009 à 09:27:00

Bravo Mustang pour cette course, merci pour ce récit plein d'émotions qui reflète si bien ce qu'est cette course hors du commun.
Finalement tu as eu de la chance de tomber sur Badgone, moi je suis encore plus bavard que lui ;-)

Commentaire de phildeval posté le 13-05-2009 à 10:02:00

Du courage, de l'émotion, de la peur... tu fais partie de la sélection officielle du festival de Crest 2009

Commentaire de robin posté le 13-05-2009 à 11:09:00

Bravo Philippe ! Chapeau Bas !

Merci pour le compte-rendu. C'est une rude et belle épreuve que tu as finie. Qu'il est bref le moment de franchir la ligne d'arrivée, Que c'est long avant d'y arriver mais tu as vaincu toutes les difficultés, tous ces moments de moins bien ! encore bravo !

Commentaire de la panthère posté le 13-05-2009 à 13:12:00

bravo!!!!!!!!!!!!!!!
c'est qu'il galope, notre mustang......
encore une fois ravie de voir ton grand sourire sur les photos, bon, c'est vrai, surtout celle de la fin!
et à très bientôt!
ça me donne des fourmis dans les jambes ton récit...

Commentaire de Françoise 84 posté le 13-05-2009 à 15:47:00

Merci de nous avoir offert un si beau récit!!! Bravo à toi pour cette réussite, repose toi bien maintenant!! Gros bisous!

Commentaire de CROCS-MAN posté le 13-05-2009 à 18:30:00

La grande CLASSE MONSIEUR, quelle santé. Magnifique récit dans lequel tu nous as embarqué, on courrait tous à tes côtés tel un Solitaire bien accompagné.
Bonne récup.

Commentaire de ptijean posté le 13-05-2009 à 20:02:00

Felicitation Mustang pour ta couse et un grand bravo au photographe qui en une photo, resume parfaitement ton recit...Quel sourir.
A bientôt j'éspère Ptijean

Commentaire de Francki 07 posté le 13-05-2009 à 20:42:00

Beau CR Mustang et belle course
c'est avec plaisir que j'ai fais t'a connaissance et partagé le repas du vendredi soir
a plus pour de nouvelles aventure

Commentaire de Xavhië posté le 13-05-2009 à 22:42:00

Ton récit fait resurgir plein d'images et d'émotions, un 100km comme ça c'est bien plus qu'une course... On a encore la tête là-bas longtemps après l'arrivée...
J'ai été content de courir quelques bouts de chemins avec toi, même si nous t'avons lâchement abandonné aux bons soins de Badgone dans un moment difficile. Ton sourire à l'arrivée fait vraiment plaisir à voir. Bravo à toi

Commentaire de TomTrailRunner posté le 13-05-2009 à 22:55:00

Quelle histoire à lire...
Quelle histoire ce doit être à courir...
A très bientôt pour l'entendre..
Tom

Commentaire de eric41 posté le 14-05-2009 à 12:04:00

Cà c'est de l'aventure bien négociée,bravo Philippe et merci pour le CR.
Eric

Commentaire de _azerty posté le 14-05-2009 à 14:34:00

Quand je t'ai vu aux soins dimanche matin, je n'étais pas tranquille, mais je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ce que tu m'avais dit la veille à propos du lutin.

Vous êtes des sacrés "Monstres" et je m'y connais un peu dans ce domaine .

A bientôt

Commentaire de hellaumax posté le 15-05-2009 à 17:43:00

Très très beau récit Philippe! je suis vraiment admiratif.

Commentaire de Farfadet78 posté le 15-05-2009 à 21:46:00

Un grand "Bravo" !

Commentaire de L'Castor Junior posté le 16-05-2009 à 18:20:00

Malgré la peine infligée par cette satanée montée du Pas de la Motte et sa fichue congénère de la Laveuse, tu gardais le sourire, toujours. Presqu'aussi vaillant qu'à l'arrivée !
Heureux que ton escapade du dimanche matin ait été de courte durée.
Merci en tout cas pour ce très chouette CR.

Commentaire de -loulou- posté le 16-05-2009 à 19:38:00

BRAVOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO! MUSTANG

à dimanche dans la forêt du lutin

Commentaire de martinev posté le 17-05-2009 à 21:30:00

Que rajouter de plus, sinon CHAPEAU BAS

Quelle volonté tu démontres là. BRAVO, BRAVO, BRAVO

Commentaire de ema posté le 19-05-2009 à 08:30:00

chapeau bas... monsieur mustang...
tu as réussi une superbe course... que dire que les autres n'ont pas encore dit??....
bienvenue chez les cenbornards....

bisous - maria

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