Dimanche dernier, j'ai fait mon Kéké en accompagnant Béatrice sur son premier marathon. Comme tout bon coach, je me suis fait reluire l'Ego : remerciements, embrassades, félicitations. Je suis génial ! J'ai presque oublié que je ne suis qu'une serpillière au mental de yaourt...
C'est comme dans un rêve, vous savez que vous allez vers des problèmes mais vous y allez quand même...
Quand je me suis inscrit à la Saintélyon, je savais que ça ne le ferait pas après le marathon de La Rochelle mais je me suis cependant inscrit car j'avais dit au Mustang que je l'accompagnerai cette année.
Fidélité ou bêtise ?
La Saintélyon
Course nocturne de 68 km (Gasp !)
Quand le Mustang lance une invitation pour traverser la France, il y a toujours des Trailers d'Ecouves qui répondent. En ce début décembre, nous sommes neuf :
L'Essuin, Ricounette, Thierry, Sébastien, Ricounet
Vomito, Mustang, Le Lutin, Le Fox
Grâce à Kikouroù, certains d'entre nous (inscrits sur le site) vont bénéficier d'un régime spécial dans une salle proche du marché aux bestiaux où sont entassés les autres coureurs : ambiance feutrée, serveuses topless, larbins obséquieux, champagne, foie gras ; vraiment Mathias et l'association avaient bien fait les choses.
Le Boss de Kikouroù a même eu la gentillesse de poser à côté de moi pour montrer que je ne suis pas si petit :
Pas facile de tenir longtemps sur des talons aiguille
Donc, pendant que nos quatre autres malheureux amis gelaient dans un hangar bruyant et mal chauffé, régulièrement importunés par des rustres locaux qui les molestaient pour leur voler leurs maigres rations alimentaires, la bande du Seigneur Mustang se détendait sur la moquette du Flore, notre club VIP :
Dans cette vidéo, Mustang fait allusion à Fulgurex qui vient à ce moment de terminer la Lyonsainté avant de repartir avec nous dans l'autre sens, bouclant ainsi les 136 km de l'aller-retour. Le Fulgu, un peu poutré nous a averti des conditions plutôt rudes dues au climat et au terrain.
A ce moment, je me dis que j'ai des chances de faire jeu égal avec ce champion du Bas-Dijon au pinceau aussi alerte que les jambons.
Je ne suis finalement pas trop stressé car je suis persuadé qu'après tout, cette course ne fait que 68 km, que la neige m'est un terrain plutôt favorable et qu'avec un peu de chance, je vais faire pleurer le Mustang en lui mettant une bonne heure comme cela m'est déjà arrivé lors de certains périples hivernaux.
Et puis, il y a mon Sébastien. Il a encore le Grand Trail du Nord (154 km) dans les pattes et il fait 90 bons kilos. Je ne me gêne pas pour le brocarder et lui faire remarquer que la barrière horaire est de 15 heures. Sébastien, le prend bien grâce à son humour aussi ravageur qu'inextinguible. Sébastien, c'est mon assurance de ne pas finir dernier du groupe.
Donc, tout va bien pour moi....
La course
Départ de Saint-Etienne
Les sept premiers kilomètres se font sur une route assez large pour s'exprimer mais je fais l'effort de ne pas partir trop vite. A ce moment, je crois tous mes camarades devant moi et espère bien en doubler quelques-uns en ricanant.
Mais quelque chose cloche : j'ai trop chaud. Je m'apprête à retirer mon superbe coupe-vent Lidl à douze euros quand j'avise l'affichage lumineux d'une entreprise : il annonce moins 9 degrés. Bon, finalement, je vais rester comme ça... Et puis... et puis je sens mes jambes. D'habitude, j'ai mal plus tard, mon point d'explosion se situe normalement vers les 40 bornes.
Serait-ce ce satané marathon de dimanche dernier ? Y aurait-il un rapport de cause à effet ? Mustang aurait-il raison en me disant que j'allais me planter en cumulant ainsi les compétitions ? Serais-je une daube inconsciente doublée d'un exhibitionniste à l'Ego boursoufflé ?
La montée vers Sorbiers se fait sur une route très enneigée qui finit en chemin, nous dominons Saint-Etienne et la vue est superbe :
Malgré des muscles qui s'expriment prématurément, je suis aux anges car la neige me convient parfaitement. Dès que je le peux, je double, je double et je redouble, pestant après ces locaux qui ne savent pas descendre. A ce moment, je pense que tout le terrain est ainsi. Grave erreur !
St Christo
Dès Saint Christo, les choses se gâtent. D'abord, je suis rejoint par Ricounet et Ricounette que je croyais devant. J'ai beau m'échapper dans une descente, ils me rattraperont plus tard...
Il y en a un autre qui ne va pas tarder à me rattraper, c'est le Mustang ! Zutre de zutre ! D'habitude le cheval n'aime pas la neige !
Je finis par arriver à Sainte Catherine avec des envies d'abandon. Je ne me sens pas au mieux et je commence à dérailler un peu...
Ce que je ne sais pas, c'est que ça va sérieusement se gâter : le terrain se modifie, la couche de neige devient de plus en plus fine découvrant ce qui va être mon cauchemar durant les huit prochaines heures :
En effet, la douce neige disparaît de plus en plus pour révéler de traîtreuses plaques de glace aux lèvres gercées relevées sur les dents givrées du sourire sardonique d'un hiver dont le glas sonne aux oreilles frigorifiées de ses futures victimes. En résumé, va y'avoir de la viande d'étalée !
Première chute entre Sainte Catherine et Saint Genoux. Les descentes deviennent de plus en plus dangereuses. Une ou deux fois, je me fais rattraper par un coureur qui me tire par la veste. Les uns les autres, on s'avertit des difficultés, on se soutient et on retombe les uns après les autres.
Pendant ce temps-là, les premiers relayeurs nous passent à toute berzingue sans même toucher le sol. Et nous qui progressons comme des vieillards cacochymes essayant de préserver l'intégrité de notre col du fémur...
Avant St Genoux, ça se calme un peu. Je commence à voir l'agglomération lyonnaise si loin et si proche... Nous sommes au milieu de l'épreuve.
C'est ensuite au tour du Fulgurex de me passer. Il doit déjà avoir atteint les cent bornes et il galope, il galope ! En me doublant, il s'adresse à moi : "Tu m'excuseras, je ne m'arrête pas, là j'suis bien, j'continue..."
Il est bien... il est bien ! Et moi alors ! A force de me contracter pour ne pas tomber, j'ai les carters qui cèdent, le pot d'échappement en vrac et le joint de culasse qui fuit.
Marre de cette P... de campagne, vivement la route. Tiens, v'là justement la route, et elle descend la route. J'vais pouvoir rouler un peu, tiens.
Schlack ! C'est comme le bruit d'un battoir sur un quartier de viande, et la viande, c'est moi ! Cette b... de m... de route, c'est une patinoire. Je gueule un coup et je repars. J'ai, en bon judoka, assuré une chute latérale droite. Résultat : j'ai l'avant-bras droit qui se met à gonfler sur une vingtaine de centimètres de long et quelques centimètres d'épaisseur. Je m'inquiète un peu et tire sur le membre pour voir s'il n'est pas cassé.
Ben non, ça ferait crier sinon...
Je passe les 42 km en six heures. Record battu sur marathon ! Manquerait plus que le Sébastien me rattrape, tiens !
A Soucieu, je dois m'arrêter un moment pour récupérer un peu. J'éprouve à nouveau la solidarité des trailers quand un petit groupe me fait une place sur son banc.
J'ai vu des tas de types à la dérive enroulés dans leurs couvertures de survie qui cherchaient après un point de rapatriement. Je pense à nouveau à l'abandon puis je me dis qu'à 23 bornes de l'arrivée, c'est ballot !
Je repars donc en grinçant et claudiquant. Et sur qui il tombe le Lutin quasi décédé ? Sur le Sébastien !
La bête est blessée mais encore vivante. Il crampe comme un vieux parapluie rouillé mais il avance. Et il m'appelle "mon Lutin" et ça... Il suffit qu'on soit affectueux avec moi et j'arrive en remuant la queue.
Plus question de courir hormis en descente, et ce n'est pas par plaisir car descendre, ça fait très mal quand on a les guiboles en chêne mais il faut bien courir un peu pour maintenir une moyenne de 7 km /h.
"Ça va nous faire 3h00 pour les 21 km, mon Lutin, me dit le Sébastien, on sera à l'heure pour notre train !"
Entre les râles, je raconte ma course au Seb et je lui explique comme je suis tombé et... schlack ! Je me viande à nouveau comme une vieille pelure. Là, c'est la hanche qui a pris et je suis sonné. Mais je repars.
Incompréhensible. Je ne sais plus pourquoi je progresse. En temps normal, je me serais arrêté mais je continue comme un lemming se jette vers sa perte.
Ce doit être le choc... ou plutôt Sébastien. Le mastard dégage une quantité peu commune de chaleur humaine et j'y suis très sensible.
Il y a encore un mont à grimper après Chaponost et c'est raide de chez raide ! Il va falloir assurer une bonne moyenne pour arriver en moins de onze heures.
Après Beaunant, le Seb met sa viande en position tracteur et se lance à sept à l'heure sur le plat, vitesse que je suis incapable de suivre en marchant.
Et c'est ainsi que je vais le suivre, mi-trottinant, mi marchant, me faisant distancer régulièrement.
Lyon, la capitale des Gaules et moi qui suis loin de l'avoir. Tiens, au fait, ça me fait quand même encore un truc souple !
En fait de Lyon, c'est Sainte Foy et sa montée. Mais c'est des dahuts dans ce pays !
Deux kilomètres de mur pour basculer enfin vers Lyon. Le Sébastien colle au bitume comme le morbaque s'accroche au poil pubien, il grimpe nettement plus vite que moi et je vais suer sang et eau pour le rattraper en trottinant comme un mouton qui se serait échappé du méchoui, la broche encore dans le rectum.
Eh bien, nos malheurs ne sont pas terminés. Les employés municipaux ne nous ont pas balayé les trottoirs et c'est cinq bornes de glace qui nous attendent ensuite.
Je marche sur des oeufs. Comme fait exprès, le vent se lève. Un joli vent bien glacial qui va finir par nous hurler aux oreilles. Je suis poutré de chez poutré. J'ai mal, je me sens nul, j'en ai marre, et je dois encore courir car Seb ne peut plus s'arrêter pour m'attendre, cela lui ferait trop mal pour repartir. Il marche si vite que je le perds plusieurs fois de vue.
C'est moche, c'est long, c'est glissant et pourtant ce n'est pas dans mon futal : c'est le chemin du canal juste avant Gerland. Et en plus, le vent s'en donne à coeur joie. C'est bon de souffrir !
Je tourne enfin à gauche et je retrouve mon balèze. Il a encore assez d'énergie pour me sourire. Cette fois-ci, je l'accroche comme la patelle suce son rocher. Cette soixante-huitième borne est le plus long kilomètre de ma vie.
Pour l'honneur, nous courons les cent derniers mètres :
10h23 minutes
Je finis dans les bras de mon compagnon ; sur le coup, j'ai envie de pleurer. Je ne sais si c'est par fatigue ou affection.
Il ne nous reste plus qu'à rejoindre nos compagnons. Ils ont tous bien marché, surtout Thierry qui a mis 8h15. Quant au Mustang, avec ses neuf heures de course, j'ai calculé qu'il me faudra entre 40 et 60 cross pour rattraper le retard accumulé ce jour-là.
Le bilan de cette nuit d'errance : un joli avant-bras violet qui tourne en ce moment au noir, un T-shirt finisher que je devrais encadrer et encore un peu plus de respect pour mon cheval ainsi que pour le Sébastien qui m'a donné une leçon de camaraderie et d'opiniâtreté.
38 commentaires
Commentaire de frankek posté le 09-12-2010 à 14:24:00
Pas facile ce trail dans ces conditions:) j'étais là en tant que supporter et je dois dire que je n'ai aucun regret d'être resté de l'autre coté de la barrière...bravo et pense à récupérer un peu:)
Commentaire de robin posté le 09-12-2010 à 14:27:00
Mon pauvre Lutin, quelle idée de s'échapper dans ces contrées hostiles !
Bon l'avantage c'est qu'on se marre bien à lire ton CR !
"pour le rattraper en trottinant comme un mouton qui se serait échappé du méchoui, la broche encore dans le rectum", y'a pas à dire c'eest imagé !
Retapes-toi bien !
Commentaire de CROCS-MAN posté le 09-12-2010 à 14:56:00
Il est trop fort notre Lutin...TROP TROP FORT
Commentaire de Klem posté le 09-12-2010 à 15:09:00
Pauvre lutin
Fais ta coupure d'hiver de 5 semaines , et reviens les narguer, tu en a les capacités.
Bonne récup à bientôt
Commentaire de Mamanpat posté le 09-12-2010 à 15:23:00
BO... de ME... quel PU... de CR !
Bravo le Lutin !
Pour info, moi j'en ai encore plein le rectum de cette course... ouille...
Commentaire de eric41 posté le 09-12-2010 à 15:24:00
Merci Thierry,tes malheurs m'ont bien fait rire.
Bravo pour ta saison.
Eric
Commentaire de totoro posté le 09-12-2010 à 16:40:00
'tain ! tu es allé au bout de toi et de la course ! Bravo à toi et va chez le médecin pour ton bras !
Commentaire de Baobab posté le 09-12-2010 à 16:43:00
Et tout ça deux semaines après un marathon...pfiouuuu il faut d'urgence faire marche arrière : la retraite du coureur, c'est 45 ans, grand max!!!
Bon, et bien, bravo tu as tenu le coup. Je n'ai pas eu ton cran en 2008 en abandonnant à Soucieu sans raisons plus évidentes que celles qui étaient les tiennes. Oui, un mouton échappé d'un méchoui, c'est à peu près ça.
Petite précision technique : il ne s'agit pas après le pont Rambaud (sic) d'un canal, mais de la bonne vieille Saöne, juste avant qu'elle ne même ses eaux grasses dans le Rhône.
Commentaire de ganzer posté le 09-12-2010 à 17:11:00
Magnifique !!!
Un récit très ... "charcutier" !!!
:):)
Et bravo d'avoir réussi à amener la bête à l'arrivée !!
Commentaire de Françoise 84 posté le 09-12-2010 à 18:26:00
Bon, tu arrêtes d'écouter ton bourrin favori et l'an prochain tu viens faire le hamster avec nous à Marignane, au moins, on ne s'abîme pas!! Et puis, on pourra te donner les mêmes conseils qu'à Petit Franck: repos!!!Allez, bisous et bonne récup!
Commentaire de kkris posté le 09-12-2010 à 18:52:00
bravo d'être allé au bout dans ces conditions.
merci pour ce récit et ton style inimitable.
Commentaire de jeanpierre59223 posté le 09-12-2010 à 19:38:00
Merci le Lutin pour ce très vivant cr
Soigne toi bien et à un de ses jours sur les chemins (verglacés ?!) de France
Commentaire de Marco47 posté le 09-12-2010 à 19:49:00
Bravo Lutin et merci pour ce CR glacé.
Marco
Commentaire de Pegase posté le 09-12-2010 à 19:56:00
Bravo l'ancien. Poutré par Mustang et Fulgurex tout de même, ça craint pur ta réputation.
Pour ton bras, mets-y un peu de glace ;-))
Commentaire de taz28 posté le 09-12-2010 à 20:48:00
L'âge de glace version Lutinesque, désolée, mais...
J'adore !!!
J'ai souri à tes malheurs de patineur en herbe !!
Mon pauvre petit Thierry, l'hiver ne te va pas au teint finalement, l'hypothermie au raid 28, les glissades à la Sainté, mais au moins, là, tu en as terminé avec panache !!!
Bravo pour cette course difficile, et merci pour ces lignes typiquement made in Ecouvia !
Taz
Commentaire de francois 91410 posté le 09-12-2010 à 21:37:00
J'admire ton adaptation au terrain ... Après Findus, on a le droit à une Quenelle surgelée, raide comme une trique ... Mais j'admire surtout que tu aies trouvé les ressources pour finir. Je comprends mieux pourquoi tu n'iras pas courir après les Dindes samedi ! Bonne récup
Commentaire de JLW posté le 09-12-2010 à 23:12:00
Content de t'avoir croisé dans le hall B.
Ravi de lire ton super récit.
Emu de voir la video de ton arrivée (qui ressemble fichtrement à la mienne ..!)
Grand regret de ne pas avoir trouvé plus de temps pour discuter.
Image fugitive quand je t'ai dépassé dans la première montée en train de ......
Espérant te recroiser à une petite coursette ici ou ailleurs.
Merci le Lutin.
Commentaire de fulgurex posté le 09-12-2010 à 23:26:00
je tiens à démentir les propos de Mustang. Je n'étais absolument pas fatigué. Je me forçais à faire semblant d'avoir de petits yeux. Nous nous étions entendu pour vous ficher la trouille, vous faire croire que le terrain était difficile, que c'était long, qu'il faisait froid, que ça glissait, que vous alliez tomber... Et ça a marché, tu l'as cru. C'est dingue la puissance de l'esprit sur le corps.
En vrai, il faisait jour et très chaud!
Commentaire de RogerRunner13 posté le 09-12-2010 à 23:57:00
Et voilà! le Lutin quand il n'est plus dans sa forêt d'Ecouves, il glisse.... il dérape.... il patine..... bref il nest plus dans son milieu naturel.
Commentaire de JiBe06 posté le 10-12-2010 à 00:26:00
Bravo.
Je sentais pas que tu allais autant galérer quand je t'ai vu a l'AAB.
Et encore un joli CR ;-)
Commentaire de béné38 posté le 10-12-2010 à 09:23:00
Super récit !!! je m'y retrouve complètement !! ce fût un plaisir de dîner en votre compagnie,et puisque tu aimes la neige et la glace, vient donc par chez nous glisser dessus avec des planches !
Bises
Commentaire de gdraid posté le 10-12-2010 à 10:53:00
Thierry, plus c'est tragique, plus tu excelles dans l'art du récit à se tordre de rire.
Bravo, pour ton exploit sur du long, dans un milieu si hostile !
Finisher, c'est la récompense la plus belle, après de telles souffrances.
JC
Commentaire de Skoub posté le 10-12-2010 à 14:22:00
Chapeau Lutin !
Une semaine après La Rochelle, quel exploit et quel récit !
En guise de décrassage, demain il y a un Ultra-trail de 100km à Moyogalpa (Nicaragua)...
Commentaire de Fredy posté le 10-12-2010 à 14:32:00
He bien mon pauvre Lutin, tu vas faire pleurer dans les chaumières avec un récit comme çà. Pleurer de rire bien sûr. Soignes bien ta vielle carcasse, tu vas tous les poutrer au procahin cross.
Commentaire de ema posté le 10-12-2010 à 15:20:00
bennnn bravo mon lutin.. "maman" et fière de toi!!!!! comme tu dis quand le corps ne veut plus.. il faut quand meme avancer.. que de souvenirs.. lol.. encore un petit peu de boulot, et on peut refaire d'equipe "findus"..LOLLLLL...
tu as bien gerer, en plus juste apres le marathon.. respect...
bisousssssss
Commentaire de BENIBENI posté le 10-12-2010 à 16:55:00
Bravo MON LUTIN ! Alors avec ton bras en vrac, c'est Mme Qui te porte ?
Commentaire de vial posté le 10-12-2010 à 19:01:00
alors le lutin a pu donner libre court à ses facéties, tant sur le terrain que sur le récit..
bon, Arfeuilles génial non : j’ai toujours cru que les lutins adoraient courir dans les bois !!
au regret de n’avoir pu te rencontrer, te féliciter et te rapiécé !!, mais en indisposition médicale et pas le droit de me déplacer..ce sera pour une autre fois
encore bravo pour toi FINISHER
michel
au fait que penserais tu d'un nouveau sponsor pour la stélyon: GRAND FRAIS par exemple!!
Commentaire de Byzance posté le 10-12-2010 à 19:29:00
Tu as raison, l'humour aide à tout endurer !!!
L'an prochain, zappe la Rochelle ...
Commentaire de foxtrot posté le 10-12-2010 à 20:54:00
en te lisant ,je vois que coté recit ,j'ai encore des choses a apprendre, on s'y revoit completement. chapeau
Commentaire de Mustang posté le 10-12-2010 à 22:41:00
Oups, j'ai lu et relu ton récit en oubliant un commentaire....
Y a pas à dire, ça a saigné à la Sainté!! mais tu en es sorti! Bravo!
Au fait, ya le Glazig en février
y a la Bouillonnante en avril
Roscoff en mai..
..............
Commentaire de ThomasL posté le 11-12-2010 à 10:54:00
le CR de l'année! Très fort le second degré pour masquer un véritable exploit sportif! Le week end précédent un gros rdv, repos obligatoire? Encore une histoire qui va me faire relativiser le stress pré course. Bravo!
Commentaire de Gibus posté le 11-12-2010 à 19:14:00
Vraiment sympa de voir tt ça en vidéo
Commentaire de DROP posté le 11-12-2010 à 22:52:00
Ton humour rend ton récit encore plus émouvant.
En tout cas bravo pour cette course.
Commentaire de caro.s91 posté le 11-12-2010 à 23:07:00
Thierry,
Vraiment tu as un don pour nous raconter des histoires, qui, même quand tu souffres, nous donne envie de rire.
Visiblement tu en as chié, mais tu es allé jusqu'au bout, et cela aussi c'est très respectable.
Bises,
Caro
Commentaire de tidgi posté le 12-12-2010 à 09:19:00
Ah, c'est toi qui nous a tiré le portrait en arrivant avec fulgu à l'AAB !
Dommage de n'avoir pas pu échanger qques mots avec LE lutin.
Bravo à toi et merci pour ton récit.
Commentaire de Jerome_I posté le 12-12-2010 à 21:48:00
Content que tu sois descendu en capitale des Gaules (pour une fois...) Bravo pour ta course et ton récit. Dommage qu'on ne se soit croisé ca sera pour une prochaine fois. Content tout de même de t'avoir poutré ;-)
Commentaire de Rag' posté le 13-12-2010 à 10:56:00
Trop modeste. Tu finis. Là est l'essentiel. Devant, derrière, peu importe.
Bravo.
Commentaire de fulgurex posté le 13-12-2010 à 13:35:00
"devant, derrière, peu importe" :shock: je ne suis pas sur que notre Lutin soit aussi ouvert que ça sexuellement ...
mince, je viens de lui rajouter un commentaire :re-shock:
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