L'auteur : Jihem
La course : Saintélyon
Date : 7/12/2008
Lieu : St étienne (Loire)
Affichage : 4740 vues
Distance : 69km
Objectif : Pas d'objectif
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Ma SaintéLyon
Deuxième grosse étape du parcours que je me suis défini et qui j’espère m’emmènera autour du Mont-Blanc. Un parcours patient, avec des marches pas trop hautes à franchir. Ca limite les risques de se casser la gueule. C’est ainsi que j’ai pensé ma participation à la SaintéLyon. Et bien oui, Jihem, il n’a pas de plan tiré à la règle, mais quand même des petites choses écrites dans sa petite cervelle. Même si j’avoue, j’ai souvent du mal à me relire.
Première donnée de cette course, c’est la première fois que Epitaphe, Grandware et moi nous voyons ensemble. Il ne manquait que le 4e larron, l’ami Shunga pour que les 4 turbulents du printemps soient regroupés en un même lieu. Tout le monde aura bien remarqué depuis que s’il y a eu turbulence c’est que nous n’avons pas envoyé les vagues dans le même sens. J’aime bien cette dernière phrase, parce qu’elle va occuper Epi un bout de temps. Mais qu’est-ce que Jihem veut bien dire par là ? En fait rien, je dis ça c’est tout. Un polytechnicien aurait ajouté : Ca a du sens. Si si, je vous assure, les polytechniciens disent « Ca a du sens ». Ils ont plein d’autres phrases comme cela quand ils veulent mobiliser la conversation. Je le sais, je les note. Ami lecteur tu es polytechnicien ? Tu as fait le plus dur, ensuite, je ne parlerais plus de toi. Promis. Tout ça c’est de la faute à Epi.
Cette course de nuit, parce que pour ceux qui ne le sauraient pas, la « Sainté » se court de nuit, je l’abordais avec deux objectifs : le premier était de finir, ce qui n’est jamais une évidence dans ce genre d’épreuve. Le second de faire un temps. Ce qui est bien avec la course à pied, c’est qu’il est toujours possible de faire un temps. Il suffit de choisir le bon. Moi j’avais choisi 8 heures. Ca me semblait raisonnable. Pourquoi ? J’ai commencé à m’y intéresser l’avant veille, vite fait bien fait. J’ai pris les temps de passage de 2005, repéré ceux qui correspondait au classement des 25 premiers % et sélectionné 2 ou 3 coureurs ayant eu une évolution au classement régulière. 25% c’est moins bien que mes derniers résultats, mais je dois tenir compte de mon inexpérience sur ce type d’épreuve. Hormis ma préparation physique que j’ai calée sur celle du 100 bornes en remplaçant le plat par des répétitions de bosses routes et chemins, j’accorde pas mal de place au travail mental en essayant de développer confiance, sérénité et humilité devant l’épreuve. J’espère que j’arriverais à conserver cet état d’esprit lorsque je m’attaquerai à plus long, car il m’est essentiel pour vivre ma course de façon harmonieuse et non brutale. Ceux qui s’ennuient, je vous autorise à arrêter ici la lecture, je ne vous en voudrais pas. Comme je vous comprends. Moi je serais vous, je n’aurais pas eu le courage de lire jusqu’ici. Surtout si vous êtes polytechnicien. Mince, j’avais dit qu’on ne parlerait pas de toi. Désolé. Vraiment. Quand même, un récit de course c’est ennuyeux, mais imaginez un peu un récit de course fait par un polytechnicien : « Nous avions décidé, Grandware, Cht’Grincheux et Epitaphe, de courir en synergie, courir en synergie ». La répétition n’est pas une faute de frappe. Parce que les polytechniciens, ils répètent les mots, pour que les cons comprennent alors que souvent, il n’y a rien à comprendre. Si, si, j’ai les preuves. Arnaud, m’en veut pas, j’ai mis le polytechnicien à ta place. Mais ça peut se jouer à tour de rôle. Quoique le grincheux en technocrate, vous avouerez qu'il y a du boulot ! Tiens, pour revenir à Arnaud : trop marrant le gars, il fait de l'eudême technique, j'entends par là qu'il part avec un camion citerne sur le dos façon chameau. Dans le vélo, on appelle ça un grégario.
Je rembobine. Cette course était une super occasion de retrouver en famille mon copain Xavier et néanmoins lyonnais, que j’avais perdu de vue depuis 10 ans et que je retrouvais la veille. Certes, un coucher plus tard que raisonnable vers 2 heures et demi du mat, un dîner antillais pas vraiment dans le registre pâtes, mais du grand bonheur de retrouver un sacré bonhomme et un copain qui compte. Vous me direz qu’un copain compte nécessairement. C’est vrai. Mais moi j’ai envie de dire un copain qui compte. C’est comme ça que ça vous plaise ou pas. Et puis si vous me coupez à chaque fois, on va pas y arriver. La prochaine fois c’est simple, j’arrête de suite.
Nous voilà donc au moment du départ depuis la Croix Rousse qui a marqué mon enfance pour avoir lu toute la série des « 6 compagnons ». L’ami Xavier s’est proposé de m’accompagner à la gare où je devais retrouver Epi, son amie, et le Grandware qu’on surnomme également DeLuxe. Comme d’habitude, j’avais soigneusement préparé mon sac, en accordant une importance particulière à l’essentiel : les chaussures, les chaussettes, la première couche de vêtement, etc… Comme d’habitude, maniaquement, je vérifiais encore le contenu à l’approche de la gare. Et là, j’ai senti la couleur rouge me monter au visage. « Xavier, je me suis trompé de chaussures, je ne peux pas courir avec celles-là ». J’avais mis dans le sac mes très moches et très jaunes chaussures de route. Faut dire que j’avais préparé mon sac dans une pièce peu éclairée. Sur ce coup, Xavier, qui a du me maudire, a été adorable. Retour à la case départ. Tant pis, je raterai l’AG des kikous. Mais je suis surtout emmerdé pour Xavier. J’aurais certainement pu avoir le train au sprint, mais Epi, avec sa compagne, et DeLuxe que je retrouvais enfin semblaient avoir adopté le rythme suisse. Ne vous trompez pas, ce n’est pas parce que Epitaphe était au tempo hélvète que le gars n’est pas stressé. Il était inquiet !!!! Pour la suite, il faut que tu travailles ça mon bonhomme. La prochaine course, tu sais que tu peux la finir, donc zen. Je sais tu vas me dire… Les deux me disent qu’on a le temps, qu’il y a des trains pour Saint-Etienne toutes les 20 minutes. Mon œil. Nous repasserons par Perrache en TGV pour arriver à Saint-Etienne vers 19h20. Dans le train, j'aurais eu le plaisir de me faire lomotobomiser, je sais plus comment on dit, lomotagraphier donc, par épi. Merci Epi, regarde comment tu m'as fait beau !!! Et puis aussi, un petit mot de soutien de Monster, pardon de Domi78 et Taz qu'on appellera surement bientôt crêpière28. A la sortie de la gare, je savais tout. Marion m’avait tout indiqué. Elle me dit d’arriver vite fait, sinon elle gardera pas la place. Elle est comme ça Marion. Les autres veulent s’occuper des dossards avant. Je les suis, puis nous retrouvons la bande à kikous au resto. L’occasion pour moi de rencontrer furtivement Golum. Il a l’air sympa le gars. Ceci dit ça reste entre nous, je vous fais confiance. En plus il a vachement bien organisé la chose. Une queue vite fait bien fait pour remplir son assiette et ouste, à table. Ma place est toujours réservée à côté de celle qui va être mon coach pendant toute la course. Ouf ! Je passe sur les rencontres, les serrages de pognes, tout ça est très intéressant, mais ça prend un temps fou à raconter et j’ai pas envie d’y passer la nuit. Passé le repas, les kikoureurs sérieux vont roupiller un peu dans la pièce d’à côté. Il faut leur marcher dessus pour atteindre mon sac. Moi je suis plutôt tendance marsupilami à ce moment là. Pas vraiment envie de m’allonger. Les pensées vont vers le départ. Marion m’oblige pourtant à m’allonger. Bien coach. C’est fou ce que je peux être obéissant. Parfois…
Le temps de repos obligatoire passé, nous nous dirigeons vers le hall du départ. Il y a du monde !!!. Nous restons un temps certain à attendre, puis l’heure venue, je quitte le groupe pour me rendre sur la ligne de départ. Il ne fait pas froid, et surtout il ne pleut pas. Il est tombé beaucoup d’eau les jours précédents. Pas trop loin de la tête de la course mais pas trop près quand même, je me retrouve avec jepipote que je ne connaissais pas de visu. Il est très ému le gars lors de la minute de silence rendant hommage à Lolo. Lolo, je ne te connaissais pas, mais qu’est-ce que j’ai entendu parler de toi. Ce saut de ligne est pour toi. Il représente mon silence et celui du lecteur.
Merci.
C’est le départ. Un départ de fous furieux. Les premiers kilomètres courus sur le plat et le bitume me permettent d’observer la détermination de tous ces coureurs qui me dépassent. Je pense alors qu’ils doivent être plus de mille devant. Pourtant, je sens bien que je vais beaucoup plus vite que prévu, mais pas assez pour ne pas me faire massivement dépasser. Sont motivés les gars. Je bougonne un peu. « Il y en a pas mal qu’on reverra avant l’arrivée… ». Première petite observation : ce gobelet qu’on m’a donné et que je n’ai pas pris faute de n’avoir rien su de son utilisation, je suis bien heureux de n’avoir pas à le trainer. J’en vois quelques uns avec ce hochet accroché à la ceinture : daling daling. 7 ou 8 heures à supporter ça me semble inconcevable.
Enfin, la route s’élève. Enfin je cesse de me faire dépasser. Quelques centaines de mètres plus loin, nous abordons les chemins. Je rencontre Vial, un kikourou que je ne connaissais pas. Je lui demande le temps qu’il vise. 7 heures me dit-il. Ca me conforte dans l’idée que je suis parti vite. Comme je savais aussi que je m’étais accordé un peu de marge, je décide de poursuivre à cette allure, histoire de ne pas être trop embêté par la foule. Je passe au ravitaillement de Saint Christo en Jarez en 1h31, soit un quart d’heure plus tôt que prévu. Tout va bien, je décide de ne pas trainer. Histoire de ne pas me refroidir et de garder le moral au beau fixe. Je préfère marcher et rester ainsi en mouvement. Un petit texto à MarionCoach qui est en train de courir son relai parti une heure derrière et je relance.
Encore quelques temps de grimpette et c'est parti pour la descente. Boueuse à l'image de la montée. Je découvre avec bonheur l'utilité de mon arme magique acquise deux jours plus tôt. Une petite lampe à main avec un puissant faisceau. Trop lourd m'a-t-on dit. En fait non. Elle me sert dans toutes les descentes techniques à m'éclairer là où je souhaite poser les pieds. Elle m'apporte plus de sécurité et me permet de doubler beaucoup dans ces portions. Bientôt, c'et le téléphone qui sonne. C'est la coach qui est arrivée à Saint Christophe, lieu de son passage de témoin. Elle est un peu dessus par son temps et s'inquiète de savoir comment elle va maintenant quitter ce lieu au milieu de nulle part. Et elle vient biensur vérifier que je ne m'endors pas en route. Marion m'encourage. Et elle va beaucoup m'encourager. Seulement, pas toujours possible de répondre lorsque l'on descend dans la boue et dans le noir !
Je ne sais plus à quel moment j'appelle la bande au Grincheux. Le ware a mal au bide. Arnaud se serrait tourné la cheville. Ca me fout un peu les boules. J'ai vraiment envie qu'on y arrive tous.
J'arrive au ravito de Sainte Catherine environ une demi-heure sur l'horaire prévu en 2h45. Les ressources sont bien entamées, mais ça va, le moral est excellent. Au cas où je ne tiendrais pas le rythme, je pense que je pourrais finir à l'arrache. Et je sais pour l'avoir lu que les kilomètres les plus difficiles sont passés. Il reste juste une sévère montée avant de rebasculer de nouveau. J'ai évité de boire chaud sur les ravitos parce que très chaud et très froid ne me semblaient pas un bon mélange. Côté digestion tout se passe bien. Je pense à boire et à manger au rythme de chaque demi-heure.Le ravito suivant est celui de Saint Genoux. Je ne sais pas si c'est celui-ci qui se passe dans une étable façon crèche avec la paille au sol. En tout cas, comme pour le divin enfant, il n'y a qu'à suivre les lumières pour y arriver. C'est pas le tout, mais il faut repartir. Je passe Soucieu en 4h30. Je cours au rythme des encouragements de Marion. Je me requinque très bien dans les descentes route, preuve que ma préparation où j'ai répété les côtes jusqu'à plus soif est assez adaptée. Pourtant, à quinze kilomètre de l'arrivée, je sens les jambes qui ne répondent plus, la tête qui tourne un peu en arrivant en haut d'une côte. Coup de fringale. Heureusement, j'étais déjà en train de m'alimenter. Un peu de marche pour finir l'ascension et c'est reparti. Je sais que je peux maintenant viser les 7 heures et le coach me le fait comprendre. « Je te cause plus si... » Ca sent la petite vengeance… Avant le ravito de Bonnant, je me fais rattraper par Yannick74. Je le perds sur le ravitaillement d'où je repars rapidement le pensant devant. On ne se reverra pas et pourtant nous finirons quasiment dans le même temps. Je fais la dernière montée les mains dans le dos et je dois dépasser environ 15 personnes sur ce tronçon. J'ai le gros moral et je n'ai plus qu'à gérer. La descente dans les faubourgs de Lyon, puis les quais. Une petite frustration à l'arrivée, le dernier kilomètre n'est pas indiqué et c'est un moment que j'apprécie particulièrement et où j'ai pris l'habitude de tout lâcher. Tant pis, je me contente de quelques centaines de mètres, le temps de grignoter encore 3 ou 4 places.
Dans le palais des sports, je suis applaudi par Bagdone et Vial que je viens saluer. Puis je vois le grand maître Mathias, la tête déjà chez les kangourous. Juste à côté, Marion me prends dans ses bras. C'est la surprise. Je n'ai pas lu ses derniers textos et je ne savais pas qu'elle serait avant moi à l'arrivée. Gros moment d’émotion. Merci coach !
Après c'est les douches, le kiné que j'attendrais, en vain. Je découvre un mot de soutien d'Ema qui vient de remporter un 24 heures. Sympa. Puis les retrouvailles avec la bande à kikous. J'aimerais voir la bande des joyeux lurons avant que mon pôte Xavier ne vienne me chercher. Parce que maintenant c’est sur : Arnaud, le Grincheux, Epitaphe et le Ware vont arriver ensemble au palais des sports sous les hourras des kikous déchaînés. Au moment où je quitte le lieu, ils arrivent. C'est génial. Je m'en vais les saluer. Bravo les potos.
Le bilan perso est excellent. J’ai fait un parcours on ne peut plus régulier et, passés les 10 premiers kilomètres, j’ai repris des coureurs sur tous les tronçons. C’est important pour le moral. Mon année est terminée. J’ai déjà la tête au raid 28. Mais ceci est une autre histoire…
23 commentaires
Commentaire de Rag' posté le 09-01-2009 à 00:31:00
Bravo pour la perf' ainsi que pour le CR. Ça donne envie d'y être, d'en être. Un jour, qui sait?
Commentaire de ampoule31 posté le 09-01-2009 à 05:05:00
Bravo Jihem, comme Rag senior, ton récit donne vraiment envie d'y aller ! T'es sur la bonne route pour l'Utmb.
Commentaire de fanfan59 posté le 09-01-2009 à 08:04:00
Vu ta performance, tu es prêt pour l'UTMB, y'a pas de doute là-dessus ! BRAVO Jihem !
Commentaire de domdom g posté le 09-01-2009 à 08:20:00
bravo jihem pour ta course et cette belle perf..et aussi pour ce CR bien sympatique a lire.
Commentaire de Epytafe posté le 09-01-2009 à 08:22:00
Ben t'en as mis le temps à nous pondre ce texte...
Tu as eu raison, c'est un beau texte, riche, bien écrit, très bien écrit, dense. Tu as eu raison de le laisser mijoter bien au chaud... Je me réjouis du Raid28! Non... Pas pour participer, pour lire un autre beau texte !
Commentaire de L'Castor Junior posté le 09-01-2009 à 09:02:00
Merci pour ce joli récit qui aurait pu être classé X (ça relève presque de la psychanalyse, ça...).
Et bravo une fois de plus pour ta perf'. Le Raid 28 et l'UTMB seront de nouvelles premières expériences intéressantes...
Commentaire de taz28 posté le 09-01-2009 à 10:41:00
Superbe récit tout en émotions et en humilité...Bravo Jihem pour ces mots, pour ta course, et pour ta super coach Marioune !!!
La bande des 4 peut être fière !!!
Taz
Commentaire de shunga posté le 09-01-2009 à 12:49:00
c'est clair que les vagues allaient pas dans le même sens vu que je me suis retrouvé tout seul comme un clandé dans l'aveyron alors que la fête était 1 mois plus tard à lyon. Comme'hab tu me diras, complètement à l'ouest.
Chouette récit. 1 mois et demi de délai c'est un peu long ceci dit :p Et vu que vous m'avez tous planté pour faire le raid 28 en mode dispersion plutôt que cohésion, je vous féliciterai pas.
Y aura vengeance ! Les belvèsiens n'auront qu'à bien se tenir cette année
Commentaire de grandware posté le 09-01-2009 à 15:12:00
Eh ben y a pas que moi qui fait des fautes... casse couille !
Commentaire de Sac d'os posté le 09-01-2009 à 16:04:00
C’est vrai, pondu un peu tard mais ça valait le coup d’attendre. Il n’y paraît rien, mais c’est une sacrée performance sportive. Pour moi, c’est surhumain ce type d’effort. Vous êtes des extraterrestres ou des ultrafélés ou peut-être le 2 à la fois ? En tous cas merci pour ce récit savoureux. Je vous avais repérés Jihem et Epi. Au fait, j’ai parmi mes connaissances un polytechnicien. C’est pas vrai ce que tu dis…
Commentaire de sarajevo posté le 09-01-2009 à 17:56:00
super récit ...bien écris, bien drôle ...
etc ...
moi perso je vais porter plainte contre X .....
en tout cas ...chapeau pour ta perf et pour ta verve concernant les polytechnicien ou polytraumatisés ....
a+
pierre
Commentaire de chtigrincheux posté le 09-01-2009 à 19:45:00
Pas une photo, pas une image, tu es casse burnes
Epi est’ il poly ?
« Confiance, sérénité et humilité » pense tu que les mamies vont le laisser leurs livret A histoire que tu aille retirer un peu de fraiche au guichet .Tout ce que tu voulais c’était que le castor matte tes fesses qu’en tu l’enrhumeras avec un déplacement d’air dont tu as le secret.
Le technocrate te dit « mate mon boule couilles molle »
Dixit toi : « Une queue vite fait bien fait pour remplir son assiette…….Moi je suis plutôt tendance marsupilami à ce moment là ».
Elle est trop courte la tienne ?
PAUSE::::: je terminerai le succulent récit 2mains:::::
Commentaire de chtigrincheux posté le 09-01-2009 à 19:56:00
Merci.
.
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 09-01-2009 à 20:14:00
T'as ressenti quoi dans les bras de Marioune ? Du sens ?
Commentaire de chris78 posté le 09-01-2009 à 21:54:00
Oulala !! Au début la quantité fait peur !! Puis une fois plongé dans le récit... eh ben c'est super !!! Bravo, belle course et beau CR !
J'ai hâte de lire celui du raid28
Commentaire de JLW posté le 09-01-2009 à 21:59:00
T'as une dent contre les X ... ?
En tout cas belle perf sur ce Sainté et nul doute que ton récit autour du Mont Blanc est plus qu'attendu.
Commentaire de LtBlueb posté le 09-01-2009 à 23:32:00
Oui c'est clair que le Jihem il a un don et pas que pour la course ; pour l'écriture aussi , c'est dense, alerte et il y a toujours un truc au hasard d'une phrase pour attirer l'attention, nous tenir en éveil . Bravo tout simplement ! Désolé si tu n'aimes pas les compliments, mais tu les mérites :))
Commentaire de jepipote posté le 10-01-2009 à 09:33:00
j'suis bien content d'avoir pu participé un peu à ta course... ok c'était sur la ligne de départ...
en tout cas j'ai rencontré un gars vraiment sympa.
ton CR j'ai mis un peu de temps à le lire, comme dit grincheux, ça manque d'image, et moi je suis plus BD^^
je te souhaite une bonne année de course, en enchainant les perf et les récit.
PS: moi marioune elle m'a pas pris dans ses bras, peut être a-t-elle eu peur que je lui fasse dessus^^
Commentaire de _azerty posté le 10-01-2009 à 10:34:00
je me suis arrêté de lire dès que tu l'as écrit ...
Je ne sais toujours pas si tu as fini la course et si tu as fait un temps ??
un temps canon ?? un temps de chien ?? un "temps" soit peu ??
Commentaire de BENIBENI posté le 11-01-2009 à 15:13:00
Bravo et belle perf ! Au faite c'est qui Jihem ?
Commentaire de l'ourson posté le 11-01-2009 à 22:29:00
Ah !!!... t'as vu çà !!! La Sainté c'est pas de la course de taffiole du genre semi-marathon de St Hilaire de Riez ;-)) Là-bas c'est moins plat qu'en vendée !!! Merci pour ce beau CR aussi suculent à lire qu'une douzaine d'huîtres à déguster :-))
L'Ourson_ki_espère_bien_te_revoir_en_vendée_en_2009_mais_ki_te_retrouvera_avant_au_Raid28_:-)
Commentaire de ArnaudP59 posté le 14-01-2009 à 13:48:00
Merci Jihem pour ce superbe CR et ce clin d'oeil à notre bande des 4.
Toujours égal à toi même dans tes résultats comme dans tes vers.
Vivement tes prochains CR qui à chaque fois me réjouissent.
Bonne chance pour le Raid28, je boirai un coup à votre santé à tous.
Commentaire de marioune posté le 03-02-2009 à 00:00:00
Je l'aime bien ce récit, des fois je n'aime pas tes messages, ils ne te correspondent pas vraiment je trouve, mais dans les récits tu prends le temps d'être toi meme. Mais pourquoi n'ai je pas encore commenté ton récit?
D'abord, parce que tu me donnes un rôle de coach que je ne mérite pas. Si coacher c'est envoyer des sms à un ami cher, en lui disant "allez allez" car on pense qu'il se sous estime, alors oui je suis un coach, même si ce mot ne me plait pas...
Et puis aussi, dire "un ami cher", ça veut dire que je vais forcément recevoir des mp, me demandant "et lui jihem, tu lui trouves quoi?" ou "quelles sont tes relations avec lui..?". Alors tant pis, je commente quand meme: bravo pour ta course mon ami cher. J'espère que tu feras un bon 100k à belves, sans moi, mais avec un coach plus pro!!
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