Récit de la course : Saintélyon 2011, par Arclusaz

L'auteur : Arclusaz

La course : Saintélyon

Date : 4/12/2011

Lieu : St étienne (Loire)

Affichage : 5340 vues

Distance : 69km

Objectif : Pas d'objectif

32 commentaires

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Nuit magique ?

 

Pour commencer ce CR, je me dois de prévenir mon habituel lectorat, qu’il ne trouvera pas ici un récit précis avec des informations sportives. C’est un truc perso, que je mets en partage, « des fois que quelqu’un s’y retrouve ». Ce n’est que le témoignage d’un amoureux de cette magnifique épreuve qui un jour s’est dit « pourquoi pas moi ? ».

Tout d’abord, un retour en arrière.

Novembre 2009 : j’apprends que je dois me faire opérer de l’épaule en janvier, opération bénigne mais qui me turlupine… J’ai besoin de me projeter dans l’avenir, je commence à penser à la SaintéLyon.

06 décembre 2009 : je participe à ma première STL ….. en VTT de Beaunant à Gerland puis de Gerland à Chaponost. Je voulais aller voir « les fous », j’ai adoré l’ambiance, j’ai vu la souffrance des derniers, j’ai vu les larmes des finishers.

Janvier 2010 : l’opération donc et pendant la semaine de convalescence, je cherche des récits de la STL sur Internet. Je tombe d’emblée sur le site d’ArthurBaldur que je dévore (le site, pas Arthur, le gars est trop sec pour moi…) et juste derrière sur kikourou . C’est sûr, la STL, je la ferai un jour.

05 décembre 2010 : je participe à la Saintexpress qu’ExtraSport a dû créer exprès pour moi (voir CR). Je suis emballé par ce galop d’essai mais mesure encore mieux l’ampleur de la tâche.

Année 2011 : la rencontre dans la vraie vie avec de nombreux kikoureurs  lyonnais. Ils ont un niveau dingue par rapport au mien, ce sont de vrais avions mais nous enchaînons les « off » (une vingtaine !). J’ai toujours du mal à comprendre le plaisir sportif qu’ils ont à courir avec un boulet comme moi, je pense que je suis une sorte de mascotte, un élément modérateur qui leur permet de faire des sorties de récup. Bref à leur très sympathique contact, j’augmente les distances, j’apprends plein de trucs et je pense que je progresse. Je participe au marathon du Mont-Blanc et à celui de Lyon : à chaque fois, tout se passe comme sur des roulettes (avec un peu de souffrance quand même, mais ça fait partie du package) et peaufine mon sens de la prédiction des temps (5 minutes de mieux que l’objectif à Chamonix et 30 secondes à Lyon !). Cf CRs.

 

04 décembre 2011 : le jour J ou plutôt la nuit N ! Tous les signaux sont au vert, je me suis bien reposé depuis une dizaine de jours, je suis dans un état de sérénité assez rare chez moi, toute la semaine j’ai été heureux de me rendre à cette grande fête. Repas chez mes beaux-parents, deux passages au Flore pour mettre des visages et des voix sur des pseudos (vraiment, très bien cette organisation !) et déjà l’heure d’aller à Geoffroy-Guichard en convoi. Il pleut mais on s’en moque !!! 2 ans que j’attends ce moment, rien ne peut m’atteindre.

Je veux juste finir avec le sourire. Bon, allez, pour faire plaisir à mes copains lyonnais, j’ai quand même annoncé un temps de 10h mais franchement c’est bien accessoire….

Un peu avant le départ, mon ami de 30 ans, F me rejoint. Super content d’être avec lui, c’est beaucoup grâce à lui si je coure.

 

Bing ou Bang ou Boung (je ne sais plus, désolé de cette coupable imprécision). On est parti, on peut courir très facilement, aucun ralentissement. Je prends bien soin de ne pas m’emballer, la course ne se joue pas ici ! On est déjà à Sorbiers. Dans la côte avant l’église, nous rattrapons Jean Michel (oui, oui, Jean Michel Touron, je connais des stars !) : il a mal au genou et prétexte (oh, le fainéant !) une balade qu’il aurait fait dans l’après midi avec des amis à lui (enfin, j’ai pas tout bien compris….). Bon, je lui pronostique qu’il me rattrapera à l’entrée de Lyon, il sourit et je le laisse. A la sortie de Sorbiers, nous faisons connaissance avec la boue qui s’avère bien présente mais peu gênante : mes Vomero s’avèrent parfaites (merci à Monsieur Nike de m’en envoyer une palette en 46 avec la pub que je lui fait !). Je suis parti habillé léger (collant + haut de sous-vetement MC + TS ML fin), le tout d’une marque de grande distribution sportive bien connue (je ne dirai la marque qu’après réception du container de marchandises offertes…). Pas chaud, pas froid, pas.rfait.

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La montée sur Saint Christo se passe parfaitement (faut dire que les chemins en côte, c’est là où je suis le plus à mon avantage). F. m’attend un peu malgré mes nombreuses injonctions lui intimant l’ordre de partir.

 

Passage à St Christo en 1h54 (2h prévu), tout va bien. Comme prévu et compte tenu du monde dans la tente, nous la contournons et nous nous alimentons dans la côte qui suit avec notre ravito perso : je pense que c’est une bonne idée qui nous a bien fait gagner 5 minutes et surtout qui nous a permis de rester dans le rythme. Un peu après, F. part, c’est bien normal. J’ai un coup de moins bien avant Le Moreau : le point d’eau  « non officiel » de ce charmant hameau me fait un bien fou. Dans les premiers hectomètres sur la crête, je me fais beaucoup doubler et puis d’un seul coup, plus personne ne me rattrape et puis je commence à doubler. Que se passe t-il ? C’est clair, ça s’appelle un état de grâce, ça m’est déjà arrivé, c’est génial mais il faut se méfier : il n'y a pas loin du Capitole à la Roche Tarpéienne ! Je vais tellement vite (bon, hein, c’est relatif quand même !) que je rattrape F : mais, à ma grande surprise, même dans la nuit noire, je vois qu’il est blanc. Il souffre du ventre. Nous sommes proches du ravito, je lui dis que je l’attends en bas.

 

Passage à Ste Catherine en 3h32 (3h45 prévu). On est bêtes des fois : nous sommes maintenant sur la partie du parcours que je connais bien (Saintexpress + recos avec les kikoureurs), j’ai donc l’impression d’être « presque » arrivé. C’est vrai quoi, il ne reste plus qu’une quarantaine de km, c’est à dire plus que je n’ai jamais couru d’une seule traite.

Beaucoup de monde au ravito, je me sers (délicieuse soupe) et comme prévu, j’attends F. Il me conforte dans mon inquiétude, le stade du « blanc » est dépassé sur son visage, je crois qu’on appelle ça livide. Du coup, je reste beaucoup plus de temps que prévu au ravito mais je ne veux pas le laisser. Nous repartons en trottinant très lentement (tant pis pour mes jambes de feu que je sens toujours là !). F n’est pas encore mort, il se rappelle en contournant St Catherine que je lui ai dit que le coin était plein de salamandres qui avaient bien fait chuter notre moyenne lors de la dernière reco : j’espère que ce soir, elle se sont prudemment rangées sur le côté…

 

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 photo : Tidgi le 19/11/2011

Nous montons tout doucement le chemin de la Madonne et sur le plat qui suit, F ne peut pas courir. Même ma « fabuleuse anecdote » sur la particularité de la commune de Riverie ne le fait pas sourire (private joke de moins en moins private), preuve qu’il est vraiment mal !

 

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Riverie (by day)

photo : Wikipédia

 

Nous sommes en plein vent, je commence à avoir froid. Au bout de quelques minutes, je me résigne et je décide de l’écouter et de le laisser là. Mais, je lui dis qu’il va se refaire en marchant un peu (il a eu une semaine très dure au niveau perso) et qu’il me rattrapera avant Lyon : il sourit, fait semblant de me croire. Moi, j’en suis sur ! A lui et à Jean Michel, ça fait déjà deux fois que je promets ça !

Je repars : mes jambes ne se sont pas envolées mais c’est clair, je suis sorti mentalement de la course. Rien de tel que le Bois d’Arfeuille pour s’y remettre. Descente prudente avec des wagons de coureurs qui me reprennent sur le bas. Comme l’année dernière, comme pendant la reco, je trouve cette partie longue (faudra quand même qu’un jour, ExtraSport arrête de dire qu’il y a 4 kilomètres entre Ste Catherine et Saint Genou, il y en a au moins 8 !).

 

Passage à St Genoux en 5h04 (5h15 prévu). Pas trop de temps de perdu finalement. En partant du ravito, en mangeant du saucisson, je sais bien que j’ai mangé mon pain blanc. A partir de là, le parcours ne m’avantage pas (descente + plat et beaucoup de bitume) : en même temps, j’étais « un peu » au courant et j’ai signé. Une pensée ultra positive pour la pause faite à un carrefour lors de la dernière reco : Lalan (qui finira 20ème !!!!!) nous avait sorti un thermos de thé et Marat des petits pains sportifs ! Que de bons souvenirs sur ce parcours ! Vraiment, les recos, c’était top, ça m’a beaucoup aidé, pour positiver tout le long. Après la dernière côte en chemin, j’attaque donc l’interminable descente sur Soucieu. C’est hallucinant le nombre de personnes qui me doublent et la vitesse à laquelle elles me déposent : j’avais bien conscience de ma nullité en la matière, mais là, s’en est presque risible ! Je perds toute mon avance dans cette partie et arrive bien entamé à Soucieu. Je me force à ne pas m’arrêter avant le ravito : j’imagine que TwoTiVal qui va me rejoindre à Beaunant va regarder sur le suivi où j’en suis avant de partir de chez lui. Je lui ai dit 6h20 à Soucieu, je dois y être ! C’est pratique de se raccrocher à ce genre de truc, ça permet d’avancer.

 

Passage à Soucieu en 6h22 (6h20 prévu). Je prends de quoi manger, rempli mon gobelet de soupe et repart en marchant pour avaler tout ça. Mais, là, la machine a du mal à se remettre en marche. La côte qui longe le cimetière (nouveauté 2011) me semble un mur (je n’avais même pas remarqué que ça montait pendant les recos !). Je trottine et commence à marcher un peu même sur le plat, j’ai les jambes lourdes et une douleur s’installe à l’extérieur du genou droit. Coup de fil : c’est Fildar qui s’est levé pour courir et propose de me rejoindre. Je lui dis que je commence à me traîner et que ça ne va pas être bien marrant pour lui ! Je suis attendu, je reprends donc mon chemin mais c’est dur ! J’attends avec impatience la remontée du Garon car en côte aucun problème : j’ai mal uniquement quand je cours. Sur le plat avant Chaponost, je perds un temps fou en alternant course très lente et marche rapide. Le jour se lève alors que je traverse le parc. J’avais prévu que ce serait un peu plus loin au sommet de la côte dans les vergers : à cet endroit, ce n’est pas le soleil qui m’y rejoint, c’est Fildar, c’est bien aussi !!!!

Son arrivée me fait du bien, nous discutons, ça passe plus vite. Nous empruntons le chemin de la Combe qui permet d’éviter le chemin du Château : l’année dernière, je m’étais permis de faire cette suggestion à Mimisoso, je ne sais pas si mon intervention a servi mais ce chemin est effectivement bien mieux ! Au bas du chemin, j’entends quelqu’un hurler mon prénom : je me retourne, c’est F !!!! Pour un peu, j’en pleurerai tellement ça me fait plaisir de le voir là : j’ai bien fait de « l’abandonner », je pensai bien qu’il allait se refaire mais bon on ne sait jamais…. Nous sommes donc maintenant trois et bientôt quatre puisque TwoTiVal nous rejoint. Il est parti du haut de la côte de Beaunant et a remonté la course jusqu’au premier chemin étroit pour ne gêner personne. Bien content de le voir aussi celui là ! Par contre, le genou, c’est de pire en pire avec une douleur qui descend jusque dans le pied puis remonte dans la hanche ; ce ne doit pas être une tendinite mais plutôt une sciatique ou un truc du genre. Bon, on va essayer de faire avec. F m’attend, ç’est à mon tour de lui dire de partir mais il reste.

 

Passage à Beaunant en 8h20’44s (8h20 prévu). Désolé pour les 44 secondes de trop, j’essaierai d’être plus précis la prochaine fois… Je fais un arrêt furtif pour prendre des victuailles (je n’ai plus rien) et mange dans la côte des aqueducs. TwoTiVal a amené du thé, j’en salive d’avance et puis on oublie (on a un truc à finir !). F s’est arrêté plus longuement au ravito, je l’ai prévenu que je ne l’attendais pas car il allait me rattraper. Bonne montée de la côte : Fildar nous quitte au sommet, merci encore (ça devient une habitude, je vais bientôt plus pouvoir me passer de toi !). En partant, il me dit que les 10h sont encore jouables : franchement, il y a bien longtemps que je pense que ce n’est plus possible. Il devrait me manquer un quart d’heure. Ah, si seulement, ce maudit genou… tiens, mais, on dirait que ça passe…attendons encore un peu pour crier victoire ! F nous a dépassé sur l’avenue Valioud qui devient l’avenue Debrousse quand on arrive dans Lyon : encore un changement par rapport au plan mis sur le site et donc par rapport à nos recos mais pas bien grave ! ça m’arrange même, les larges trottoirs sont plus agréables à courir que l’étroit chemin des Fontanières.

C’est à ce moment là, que le TGV passe, je veux dire le Touron Grande Vitesse, il me donne une grande tape amicale dans le dos, il doit être à 12-13 km/h, tout sourire, il est superbe !!! C’est vraiment un grand monsieur.

 

La descente des escaliers me recoince le genou mais un rapide calcul arrivé sur le pont Kitchener me fait penser que c’est jouable pour les 10 h : il faut que je fasse du 7-8 km/h, si mon genou me laisse en paix, ça va le faire ! Et puis, j’ai mon pacer, TwoTiVal, calme, rassurant, précis (ça fait un moment qu’il me dit qu’on est en dessous des 10h). Je lui dois beaucoup sur ce coup là, je n'oublierai pas ces longs moments passés ensemble : à charge de revanche !

 

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Le genou se fait définitivement oublier, il me semble que sur cette dernière partie de 5 km, nous aurons plus doublé qu’été doublé. Nous faisons la connaissance de Chirov grâce à son écusson « kikourou » : encore un lecteur « timide » de notre sujet « courir à Lyon », il faudra qu’on organise quelque chose à l’est de Lyon !!!! Grâce à une « cyrano » diablement efficace, il nous distancera un peu plus loin.

Le quartier de la confluence est toujours aussi « spécial » mais je maintiens que passer pile-poil au confluent de la Saône et du Rhône est tout à fait logique tant l’endroit est symbolique. Coup de fil de Fildar sur le Pont pour nous dire qu’ArthurBaldur était à une minute derrière moi au pointage des 5 derniers km : ça sent le maravage en règle, je m’attends à le voir fondre sur moi et ça me ferait plaisir ! Mais, c’est « déjà » le Parc de Gerland : TwoTiVal me prend en photo et la met immédiatement sur le live de kikourou tout en courant ! Je serai surpris par l’état de fraicheur dans lequel j’apparais sur cette photo.

 

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Photo : TwoTiVal

On tourne à gauche et je le vois !!!!! le Palais des sports de Gerland ! Dernière ligne droite, magnifique, il paraît même que j’ai accéléré ! Mon seul objectif était de finir avec le sourire, je pense que je n’ai jamais autant souri de ma vie : je crois d’ailleurs aux applaudissements reçus que les spectateurs ont vu que j’était heureux ! Je n’ai pas dit un mot pendant les 2 dernières minutes de « sprint », l’émotion était trop forte.

 

Nous franchissons la ligne bras dessus-bras dessous avec TwoTiVal et juste après la ligne, je tombe dans les bras de F. Ah, ils sont beaux ces grands dadets, qui se mettent dans des états pareils et qui pleurent comme des madeleines ! Et bien oui, j’assume tout !

 

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Peu après notre arrivée, 3 fous arrivent : Arthur, Tidgi et Biscotte, justement applaudis par tout Gerland. Bravo à tous les félés de la Lyon-Sainté-Lyon. Nous resterons de longues minutes sur la ligne d’arrivée, heureux : puis, je me rends compte qu’elle ne m’appartient pas alors nous nous éloignons un peu…. Je vais rester près de deux heures à Gerland où les rencontres s’enchaînent, « tout le monde est beau, tout le monde il est gentil », bref le monde dont je rêve et qui existe dans ce milieu de la course à pied (la plupart du temps !). Je monte notamment dans les gradins saluer avec grand plaisir Elcap, organisateur/coureur des 25 heures de Belleville pour le Téléthon qui a tenté d’enchainer la STL quelques heures après. Je le félicite d’avoir su abandonner : avec son père et ses enfants, il attend sa femme Nini qui bouclera, seule, sans son chevalier servant, sa première STL : quelle famille !

 

Ah , au fait, le temps : 9h53 et des poussières, un peu mieux que sur le plan !  J’avais donc bien anticipé ma fin chaotique. Celui qui a dit que « la course commence à Soucieu » a bien raison (dédicace à un kikoureur qui se reconnaîtra s’il passe par là).

 

Mais, le temps n’a pas d’importance, je l’ai fait, je suis capable de relier de nuit Saint Etienne à Lyon sans arriver en rampant ! Je reviendrai, c’était magique.

Au cours de cette nuit, le plus important, des liens d’amitiés se sont encore renforcés : merci F, merci Fildar, merci TwoTiVal, merci tous les autres, merci la vie.

 

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32 commentaires

Commentaire de la boulette posté le 05-12-2011 à 23:14:23

apparement j'ai rater la soupe bravo

Commentaire de jano posté le 05-12-2011 à 23:32:46

eh bien bravo pour ce CR et pour ta course !!
finalement, c'est pas si dur la saintélyon...
pour moi aussi c'était une première et ça donne envie de revenir pour faire mieux.
je pense qu'on aura l'occasion de se revoir prochainement sur un off, on a bien réussi à se croiser 4 ou 5 fois au milieu de 10000 personnes à gerland, au parc expo ou au flore.
2012 devrait être pas mal du tout je pense...

Commentaire de Mustang posté le 05-12-2011 à 23:37:07

un cr comme j'aime, que de l'émotion, du ressenti, de l'amitié, de la ténacité, et enfin cette joie sublime d'être allé au bout de soi-même, cette fin qui se dilate dans nos souvenirs; bienvenue dans ce rêve, cette conquête inutile qui est de vouloir courir, simplement courir;

Commentaire de will36 posté le 06-12-2011 à 00:14:54

ouha que d'émotion, j'ai l'impression de revoir ma course.
Des hauts, des hauts , des bas , des bas...
je crois que l'avion de chasse ma déposé dans le descente après les marches "JM TURON AIRLINE" s'est bien ça la compagnie kikourou.
bravo les mecs, je crois que vous m'avez rattrapé sur les quai... on voit l'utilité d'une reco dans les régles...
superbe CR bien huilé et léché comme on aime.
comme le dit mustang vouloir courir simplement mais qu'est qu'ils ont a courir comme ça?

Commentaire de Belet posté le 06-12-2011 à 01:05:44

Bravo garçon, des imprécisions réglées au millimètre, un succès assuré :)

Commentaire de Mamanpat posté le 06-12-2011 à 06:10:56

Bravo !
Moi j'ai refusé un p'tit pain sportif de marat pendant le parcours mais le ferrero était un délice tombé du ciel !
Ravie d'avoir mis un visage sur ton pseudo et merci pour ce CR léger qui fait oublier le mal aux jambes du lendemain !

Commentaire de lalan posté le 06-12-2011 à 06:50:33

Que d'émotions Arclusaz,j'en est des larmes aux yeux.Tous ce partage et cette amitié avec tous rend se sport encore plus beau.C'est vrai que tu l''air frait sur la photo!!!!Tu en avais sous le pied.Bonne continuation pur tes futur aventure sportive.

Commentaire de blob posté le 06-12-2011 à 08:48:56

Beau CR, belle course, ça restitue bien cette ambiance si particulière
Je crois qu'on n'a pas fini de lire des récits d'Arclusaz.
@ bientôt

Commentaire de TomTrailRunner posté le 06-12-2011 à 09:13:25

On s'est croisé au Flore, tu avais le sourie.... puis à te lire, il doit toujours être gravé en toi :)
Bravo pour ta gestion et ta perf

Commentaire de Tercan posté le 06-12-2011 à 09:51:44

Et un de plus qui à vécu sa course !!!
C'est bon hein de franchir cette ligne ???
Bravo à toi, et merci pour ce récit

Commentaire de o[Bob] posté le 06-12-2011 à 09:51:59

L'intro résume tout : "des fois que quelqu’un s’y retrouve".
C'est effectivement grâce à ce genre de CRs plein de vie que je suis moi aussi venu à la STL (et la CAP en fait).
Et que je m'y revois... déjà l'an prochain.
Merci pour tout ça

Commentaire de totoro posté le 06-12-2011 à 11:16:01

Tu es grand Laurent et pas que par la taille ! Merci pour ce récit et un grand bravo à toi !

Commentaire de TwoTiVal posté le 06-12-2011 à 11:33:31

Ralala ! Je m'en veux de ne pas t'avoir proposé une seconde fois mon thé tout chaud légèrement sucré au sirop d'agave ! Si j'avais su ....
Encore une fois bravo à toi, pas la peine d'être un avion pour se faire plaisir, c'est ce qui est beau dans ce sport !

En tout cas d'être à tes côtés, ça donne bien envie de suivre ton CV sportif ! A l'année prochaine !

Encore félicitation !

Commentaire de DROP posté le 06-12-2011 à 12:40:54

Félicitations Arclusaz. Que d'objectifs réussis cette année.
Et merci pour ce sympathique récit.

Commentaire de tidgi posté le 06-12-2011 à 12:54:11

Devant tant d'éloges, je ne vais pas (trop) en rajouter : tu vas commencer par tout prendre au sérieux !
Bravo en tout cas pour ce que tu as fait, ce que tu as vécu et fait vivre autour de toi.
Merci pour ce récit tout en émotions, batailles, victoires... et larmes ;-)
On était pas bien là, sous l'arche ?

Commentaire de ogo posté le 06-12-2011 à 15:25:49

T'en fais une belle de mascotte !! Si tu es devenu un des piliers des off lyonnais, ce n'est pas par hasard. Ton dynamisme et ton sens de l'organisation (et de l'orientation) y sont pour quelque chose mais surtout, tu incarnes à merveille les valeurs d'amitié, de générosité et de partage qui transparaissent à chaque ligne de ce CR. Alors un immense bravo pour avoir relevé avec succès ce défi qui te tenait à coeur et de l'avoir retranscrit avec autant d'émotion.

PS : il devait être vraiment à bout ton pote pour ne pas avoir souri à l'anecdote sur Riverie ;)

Commentaire de Jean-Phi posté le 06-12-2011 à 16:39:23

Une belle saison Laurent qui t'aura vu t'aligner sur de bien belles courses et toutes les réussir ! La course est aussi faite d'émotions et pas que de chiffres à aligner comme des perles. Tu nous le montres bien dans ton CR. Il m'a bien ému.
Félicitations, même si ça ne vaut pas nos offs aux petits oignons !
Bonne récup, tu l'as largement mérité !

Commentaire de franck de Brignais posté le 06-12-2011 à 17:23:13

Félicitations !! Que dire d'autre ... C'est un superbe récit qui m'a fait revenir 12 mois en arrière... et serrer la gorge au dénouement !! J'ai beaucoup pensé à toi et à vous tous qui avez relié St Etienne à Lyon cette nuit là... avec envie. C'est vrai... la course à pied encore inconnue (pour moi) il y a 3 ans... est capable de déclencher des émotions incroyables.
Et si j'ai bien compris, l'année prochaine, si je ne veux pas courir tout seul la STL, il va falloir que je reste proche de toi et de ton fan club ?!!

Commentaire de fildar posté le 06-12-2011 à 19:06:27

Bravo pour ta course, merci pour ce CR
j'espère partager encore de nombreux offs ou courses avec toi.

Commentaire de vial posté le 06-12-2011 à 19:40:07

merci pour ce récit
d'anciennes sensations reviennent en surface
au plaisir de se connaître lorsque je re-chausserais les baskets

Commentaire de bubulle posté le 06-12-2011 à 20:50:46

Que dire sinon bravo pour tout! Bravo pour ta perf, bravo pour ce compte-rendu d'un positif inégalable. Donc, je n'attends plus qu'un moment : qu'on se croise sur une course! Bon, à 500 bornes de distance, c'est pas simple, mais on y arrivera bien!

Commentaire de chirov posté le 06-12-2011 à 23:23:40

Super CR, bravo à toi et TwoTiVal. Content de vous avoir rencontré sur la fin de parcours lors de mon petit coup de mou, je pense que sans mon coéquipier je n'aurais pas pu repartir aussi vite et je vous aurais sans doute pas distancé, au plaisir de se revoir en off ou en course !

Commentaire de Nini posté le 07-12-2011 à 07:29:16

Super CR. Quel plaisir de se replonger dedans !bravO à toi, ça s'est du timing précis !
Je suis impatiente de fêter nos victoires lors d'un off !!!

Commentaire de Byzance posté le 07-12-2011 à 21:12:59

Et un objectif tombé. Sinon pour moi aussi "Chaponost - l'arrivée", c'est toujours dur.

Commentaire de Arclusaz posté le 09-12-2011 à 08:44:10

merci à tous pour vos commentaires. Content de voir que mes récits du fond du peloton puissent quand même intéresser. Mon seul objectif en les écrivant est de partager et éventuellement d'amener le petit coup de pouce qui manque pour celui qui hésite, qui croit qu'il faut être "super fort" pour s'offrir de petits délires comme celui ci. Bref, celui qui est dans la situation dans laquelle j'étais quand j'ai découvert kikourou et sa mine d'or, les récits de course !

Comme j'ai re-découvert cette année que la CAP pouvait aussi être un sport collectif, je vous fais donc une réponse... collective !
Au plaisir de se croiser sur des chemins.

Commentaire de Arclusaz posté le 09-12-2011 à 09:46:18

ah, au fait, pour "fêter" mes "plus de 300 lectures" (dingue, quand même !), je me suis fait violence et oubliant ma légendaire discrétion, j'ai mis quelques photos.....

Commentaire de gerard posté le 09-12-2011 à 11:02:59

Bravo à toi.Les photos sont un plus pour ton récit, très captivant. Plus de 300 lectures, c'est super, et mérité.
Je suis aussi membre de Kikourou sous le pseudo "gerard"
Amicalement, et récupère bien.

Commentaire de yves_cool_runner posté le 09-12-2011 à 14:52:29

Ah, que j'aime ces récits de Kikou heureux du début à la fin, et pas grincheux comme moi :-)
Félicitations joyeux finisher !

Commentaire de marat 3h00 ? posté le 14-12-2011 à 13:21:40

mais que vois-je ? tu arrive avec le sourire ? ça ne te ressemble pas ! et en plus, tu as l'air hyper facile ... t'aurai pu forcer un peu non ?
Ton cr est bien à ton image, sympa, plein d'auto-dérision et sans prise de tête. obligé de continuer maintenant !

Commentaire de RayaRun posté le 18-12-2011 à 20:58:12

Bien écrit, bien couru, bravo pour ton CR et ta course. A bientôt en Vanoise peut être !

Commentaire de arthurbaldur posté le 04-02-2012 à 12:06:24

J'ai enfin pris le temps de lire quelques CR ... Quand je pense que tu étais juste devant, si proche ... Tu as eu rudement chaud aux fesses avec 3 fous furieux derrière toi. :)))
Content que tu ais envie de remettre ça l'année prochaine. J'en serai aussi bien entendu. En attendant, à bientôt dans les Monts d'Or, t'aurais quand même pu faire le grand ... c'est plein de montées aux Cabornis, tu sais le truc que t'aimes. J'ai reçu ton courrier ce matin.

Commentaire de a_nne posté le 28-11-2012 à 14:36:10

Je lis les CR pour me mettre dans l'ambiance pour samedi prochain...
Super ton récit, beaucoup d'émotions, j'en ai les larmes aux yeux...
J'espère bien vivre une belle arrivée comme ça aussi dimanche matin !
Au plaisir !

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