Récit de la course : Courmayeur - Champex - Chamonix 2008, par Zorglub74

L'auteur : Zorglub74

La course : Courmayeur - Champex - Chamonix

Date : 29/8/2008

Lieu : Courmayeur (Italie)

Affichage : 1609 vues

Distance : 97km

Objectif : Pas d'objectif

20 commentaires

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Le récit

Une course magnifique !

Après le stress de l'inscription, le plantage de la ligne internet, les longues minutes à essayer de joindre la hot line par téléphone pour obtenir le fameux numéro que je n'avais pas noté et le téléphone enfin en pleine nuit pour pouvoir s'inscrire, c'est enfin le grand jour.

 Dommage mon beau-frère qui devait m'accompagné c'est choppé une grosse douleur au genou (kyste sous rotulien ?) lors de notre dernier entrainement autour des Dents Blanches.

 Jeudi soir je conduis donc toute la petite famille endormie à l'arrière du camping-car jusqu'à Chamonix après une semaine plutôt chargée côté boulot, ce n'est pas le top au niveau de la fatigue accumulée, mais bon cela reste un loisir et tout le monde à ses obligations...

 Arrivée donc vers 23h00 sur "notre" terrain de camping attitré à côté de la patinoire pour une courte nuit. Toujuors la même place pour le marathon ou la CCC. Je règle le réveille à 6h00.

Le matin je déjeune comme d'habitude un bol de thé au muesli sucré au miel puis je vais chercher mon dossard avec contrôle du sac et récupère un Tshirt pour ma femme (il n'y avait plus de S homme ;-)). Puis je retourne prendre un deuxième bol de thé avec ma femme qui se réveille et m'accompagne au bus. Cette année c'est la classe, pas de stress comme l'année dernière, les horaires sont donnés à l'avance et surtout on a déjà tous notre dossar, en plus j'apparais sur le film en train de monter dans le bus, super...

 A Courmayeur je fais vite la connaissance de Charogne01 et d'un autre kikoureur de la région parisienne (désolé j'ai oublié le pseudo) avec qui on patiente tranquillement au soleil matinal. De bons moments qui permettent de gérer l'attente sans stress inutile. Peu avant le départ je fais connaissance avec quelques autres kikoureur dont Mailys74 qui est la seule représente avec moi de l'équipe kikourou dans le pré avec Lolo sur la CCC. Au vu du temps qu'elle avait fait l'année dernière (quelques minutes derrière moi) je me dit que serai bien que je parte avec elle surtout qu'il me faudrait quelqu'un avec qui discuter un peu pour ne pas me griller. Dommage je l'ai perdu de vue un peu avant le départ. GrosNec a pris une photo avant le départ (cf. page 8 du live).

Au départ je suis équipé comme l'année dernière, asics et mini-guêtres, chaussettes mi-longues bien enduites de crème Nok, corsaire (j'ai longtemps hésité à le mettre dans le sac et partir en short, Tshirt et casquette).

 L'attente sur la ligne de départ est moins longue que l'année dernière mais il fait plus chaud, avec les hymnes nationaux et les orateurs qui se succèdent au micro, avec la quantité de coureurs rassemblée ici pour le même but l'émotion est au plus haut, c'est vraiment des instants particuliers. Je ne sais pas si les autres coureurs ressentent la même chose mais à chaque fois je suis super ému. Ensuite pendant la course, avec la solitude je ne ressens pas la même chose. J'appelle mon beau-frère pour qui cela doit être dur de ne pas participer après tous ces mois d'entrainements...

 11h00 départ, je commence en petites fouléées dans les rues bondées de Courmayeur. Un premier virage et cette fois c'est parti en direction du haut de la vallée. Je pars quand même un peu fort ne voulant pas être dans d'éventuels bouchons sur le chemin étroit qui surplombe la route. Un premier bassin où je trempe ma casquette kikourou et on attaque la montée vers Entrêve puis le Val Ferret italien. J'ai un bon rythme et me permet de relancer en courant quand la montée est moins importante. Cette année en plus du camel back avec 1.5 k de boisson isotonique j'ai un bidon d'eau sur la bretelle du sac (merci à mon amour pour la couture). Je pourrai donc boire plus souvent de l'eau surtout par cette chaleur. Sauf que dans cette première montée je ne bois pas assez, le bidon est encore presque plein quand au détour du chemin on tombe sur le refuge de Bertone en croisant au passage ceux qui repartent déjà. Grosse grosse erreur du début de course je n'ai pas assez bu et me suis déjà déshydraté.

Bertone atteint en 1h34, je ne regarde même pas le plan de route préparé sur des bases très optimistes (15, 16 et 17 heures) mais j'ai le net sentiment d'être parti trop vite. En fait je suis en plein sur la base des 16h... comme quoi le logiciel de Rémi ne fait pas tout...En quittant le refuge je ne suis pas à l'aise dans les premières rampes très raides. Les deux hélicoptères sont juste au-dessus de l'arête de chaque côté filmant les coureurs qui se détachent sur le ciel, les images doivent être magnifiques. Au loins on voit très rapidement le sommet de la Tête de la Tronche. Mon dernier survol de la zone avec google earth m'avait rassurer sur la pente dans cette portion du parcours qui paraissait aussi raide que la montée sous Bertone sur le profil officiel. En fait je peux relancer sur les petits faux-plats mais je reste tout de même un peu dubitatif sur ma faible vitesse ascensionnelle après si peu de km parcourus.

Enfin de sommet, je refixe rapidement mes batons sur le sac et attaque la descente raide et très poussiéreuse en avalant mon premier cachet de sporténine. Les sensations ne sont pas là, la foulée n'est pas aérienne, loins s'en faut et ce n'est que la première descente...

Je commence même à interrompre la course par quelques passages en marchant pour relâcher un peu. S'ensuit la traversée jusqu'à Bonatti avec le petit raidillon final dans lequel je ne suis déjà pas très bien. Mais qu'est-ce qu'il fait chaud!!!

La suite va être terrible, sachant que l'année dernière j'avais eu un super coup de moins bien après Arnuva, je décide à ralentir vraiment et faire cette descente vraiment en dedans pour préserver un peu les cuisses. Je ne cherche donc pas à emboiter le pas de ceux qui me doublent. Je fin mon bidon d'eau.

A Arnuva il y a  vraiment beaucoup de monde pour les encouragements et on les entend de loins, c'est super. Je n'a pas prévu de m'arrêter longtemps, j'avale vite une poignée de raisins secs, hésite sur les bananes et prends plutôt une barre, je remplis mon bidon, bois encore un fond de coca et repars en mâchant ma barre, avec ça dans la bouche, je ne peux pas courir, tant pis de toute façon la pente n'est pas loins.

Et là comme l'année dernière les premières centaines de mètre jusqu'au premier replat se font  dans l'expectative, l'impression de ne pas pouvoir avancer, des impressions de débuts de crampes aux abducteurs.. déjà?? Et pourtant l'altimètre indique entre 10 et 13 m/mn, je me dis que ce n'est pas si mal et me conforte sur le fait qu'à l'entrainement en-dessous de 14 m/mn je suis en endurance fondamentale. Au-dessus du replas ça repart, je double du monde et c'est bon pour le moral, un gard devant moi s'arrête et vomi, dur dur pour lui. Le sommet du col est enfin là, les sensations commencent à revenir, cela fait déjà plus de 5h de course.

Contrairement à l'année dernière les sensation dans la descente sont meilleures mais ce n'est pas la grande forme, la moindre petite montée et c'est le blocage immédiat. Après la Peule je ralentis de nouveau franchement et au moins 3 féminines me dépassent rapidement. J'essaye de mettre en pratique 30 seconde à 1 mn de marche pour 7 à 9 mn de course pour essayer de récupérer et en profiter pour bien boire et cela réussi plutôt bien. La deuxième partie de la descente en balcon depuis la Peule est une nouveauté bienvenue que je préfère largement aux kilomètres de routes beaucoup moins beaux.

 La Fouly enfin, la traversée du village est toujours un supplice, malgré les encouragements, j'ai l'impression de ne pas avancer et ce ravitaillement situé à la sortie du village et qui se fait attendre, c'est terrible. ça y est j'y suis, un petit gymcana sympatique dans une salle bien rafraichissante, je m'alimente un peu, bois beaucoup et hésite un moment devant la soupe au vermicelle en me disant qu'il fait vraiment trop chaud pour cela. Finalement je retourne à l'intérieur et commence mon régime salé (soupe, fromage et un verre de coca). C'est trop bon. L'organisation est au top, les bénévoles aux petits soins. Je rempli de nouveau mon bidon, ça au moins c'est plus pratique que de sortir le camel back... Je remercie tout le monde et je n'arrive plus à courir, je me donne jusqu'après le pont qui franchit le torrent après le talus de la route et c'est bon je peux trottiner de nouveau. Tant mieux car je ne me voyais pas marcher dans cette très très longue vallée.

 Le soleil est enfin passé derrière les montagnes, la chaleur n'est plus présente et je trottine, tout baigne...les fontaines rencontrées le long de la route sont les bienvenues pour tremper la casquette et se rafraichir un peu. Enfin voici la sortie des Issert, avec à droit un café bondé de spectateurs, sympa.

 Je retrouve un peu la forme dans la montée à Champex dans laquelle je double une équipe de la petite trotte à Léon que j'encourage au passage, bravo à eux. Un peu avant Champex j'appelle ma femme qui vient de redescendre du vallon de Tré les Eaux avec les filles et deux petits seaux de myrtilles. Elles vont monter au col de la Forclaz pour manger puis m'attendre. Arrivée à Champex, je force pour arriver avant 19h30, mais cela ne passe pas. Selon le tableau de Rémi (que je ne consulte toujours pas) je suis encore sur la base des 17h00. Ici cette année personne pour m'encourager personnellement, ce n'est pas grave, un bol de soupe avec mille merci aux bénévoles, des morceaux de fromage et je déballe mon sac pour pouvoir retirer le camel back (quasiment vide). Je remet un peu plus d'1 litre avec un peu de poudre, replace la gore tex (pas très utile il est vrai, j'avais hésité avec un simple kway de running mais m'étais dit que ce serait insuffisant vis-à-vis du règlement...). Et puis je me change,Tshirt léger Odlo sec et sweet de finisher de l'année dernière, je remplace la casquette que je remplace par le buff kikourou. Je repars environ 15 mn après être arrivé, tout comme prévu, mais que le temps passe vite quand on est dans ces endroits agréables et plein de monde.

  A la sortie la moiteur de la tente fait place à un bon petit coup de froid, je claque des dents puis me réchauffe vite tandis que je recommence à courir le long du lac accompagné par un lyonnais avec qui on va se croisé régulièrement sur cette dernière partie du parcours. Un peu en-dessous du lac on se trompe de chemin et on se fait rappeler à l'ordre (juste +10 m de dénivelé).La descente vers Champex le bas semble toujours aussi longue, enfin cela commence à remonter, je suis tout juste un peu plus tard que l'année dernière au même point, il va falloir sortir la frontale avant la montée de Bovine cette fois. J'attends un peu mon collègue lyonnais sur la piste forestière le temps qu'il retire son Kway puis nous entamons la montée, après les deux ruisseaux franchis la forme revient, on double du monde puis j'accélère franchement. Cette montée n'est pas si terrible, les pas sont juste irréguliers à cause des nombreux cailloux. Enfin le grand plat avant Bovine que l'on atteint à 4 ou 5 en marchant à la queue leu leu, j'en profite pour avertir ma femme sur ma progression. La vue plongeante sur Martigny et la vallée du Rhône toute illuminée est féérique.

 A Bovine de nouveau une soupe chaude mais je ne m'attarde pas et repars très vite tout seul (sans dire merci aux bénévolex, c'est pô bien...) je sens que je serai moins bien dans la descente et compte prendre le train de ceux que j'ai laissé au passage. En fait je fais quasiment toute la descente tout seul en trottinant à ma grande surprise. A la fin les jambes commencent à être plus lourdes.

 

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Enfin le col de la Forclaz, toute la famille est là ainsi que ma soeur, mon beau-frère et mon père, cela fait chaud au coeur de les voirs là pour m'encourager. Après avoir discuté un peu je repars tranquillement en trottinant accompagné de mon beau-frère et des enfants (je sais c'est pas bien c'était en dehors des zones officielles, je devrais être déclassé pour cela....mais c'était sympa et cela fait des souvenirs pour les enfants). Je redoute cette descente très raide sur Trient, l'année dernière c'est là que ça commençait à ne plus aller. Mais cette année bizarement j'arrive à courir sauf dans les portions les plus raides, bien sûr la rotule gauche commence à se réveiller(syndrôme fémoro machin..) mais tient. J'arrive au ravitaillement de Trient accompagné des enfants, sous les flash de la famille, ce sont des petits instants magiques... 

 

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De nouveau soupe, fromage et coca, je remplie mon bidon et repars après quelque minutes en direction de Catogne en sachant que je serai attendu de l'autre côté.

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Je suis de nouveau seul dans l'attaque de cette montée que j'aime bien, c'est raide mais régulier, il n'y a pas de piège et le rythme est bon 13-14 m/mn parfois 15, la top forme quoi, je double du monde, dont une féminine avec quelques mots d'eoncouragement à chaque fois mais ne me fais pas rattraper, tout baigne pour le moral. Vers le point de contrôle je double deux personnes que j'encourage à me suivre pour ne pas être seul à la descente mais assez vite je les distance avant Catogne. Petit contrôle au coin du feu, on me propse à boire mais j'ai largement ce qu'il faut, j'attaque donc la descente en courant. A cet endroit les jambes me font moins mal que l'année dernière, je commence à être un peu plus serein pour le final. Je fais une première glissade sur les fesses sur la piste forestière, sans mal heureusement. Seule la dernière partie dans les bois est de nouveau pénible, je butte sur quelques cailloux et racineset ne réussi pas à accrocher les deux coureurs qui me dépassent alors. Un petit coup de fil à la famille avant de rejoindre Vallorcine et ils sont de nouveau tous là à m'encourager et me regarder boire ma soupe au fromage. De nouveau des bénévoles aux petits soins. Ma soeur m'annonce que je suis 102°, c'est super mais je sais que la dernière descente va être très dure et que je peu perdre énormément de temps si je marche au lieu de courir. Donc à ce stade je me moque un peu du classement.

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 Il est un peu plus d'une heure lorsque je quitte Vallorcine de nouveau seul, je double deux coureurs dont un en train de téléphoner et qui va rapidemen me redoubler avec un troisième laron. Contrairement aux premiers, je n'arrive pas à courir dans cette portion du parcours et avec mes petites pattes je n'ai pas l'allonge des grands je les laisses donc partir devant à l'approche du col des Montets et retrouve pour la dernière fois avant l'arrivée la petite famille. Au niveau forme, c'est le top ou presque, je sens une ampoule poindre au talon droit mais en montée cela ne me gêne pas. Et cette dernière montée je la connais bien, alors comme me dit ma soeur c'est un plus non négligeable. Parce que quand on lève la tête et qu'on voit les petites lucioles tout là-haut c'est impressionnant, on dirait un mur. J'attaque donc cette dernière difficulté remonté à bloc, de nouveau je suis entre 13 et 15 m/mn, je double de nouveau du monde sans me faire rattraper, les bâtons sont forts utiles car les cuisses commencent à demander grâces surtout dans les zones avec les marches (de géant pour mon mètre 63). Dans les dernières pentes avant la Tête au Vent je rejoins une équipe de la petite Trotte qui se réjouit d'avance du sommeil réparateur qu'ils vont pouvoir trouver à Chamonix. Encore une fois bravo à eux, c'est sympas d'avoir fait un final commun.

3h du matin ça y est la dernière descente est devant moi, nous sommes 4, dont un gars et une fille qui ont eu un gros coup de moins bien dans cette dernière montée, ils étaient 25 mn avant moi à Vallorcine. On marche donc tous les quatre jusqu'à la Flégère où je reprends une dernière soupe et rempli de nouveau mon bidon.

Ensuite tout le monde repars au petit trot, sauf moi, il me faut quelques dizaines de mètres pour relancer la machine, le miracle opère de nouveau les jambes veulent bien tourner un peu plus vite qu'elles le voudraient, je me motive pour faire au moins les 400 premières mètres de descente en trottinantet puis encore 100, aller il reste 300 m et le sentier est en balcon, ça descent moins raide il faut courir encore pour ne pas perdrede temps inutilement. Plus que 200 m de dénivelé, je me fais doubler plusieurs fois mais ce n'est pas grave j'avance encore bien. Je vois deux lampes devant moi, aller je les rattrape et après promis je m'arrête de courir. Il reste 100 m de dénivelé à l'alti, qu'elle est longue cette descente, mais les lumières de la ville se rapprochent et déjà on voit quelques bâtiments, le sentier se fait piste et je rattrape enfin mes deux lampes. Je retrouve Sabine et Alexandre dont j'étais si heureux de suivre les pas avant la Flégère je décide donc rester avec eux. Quelques personnes nous doublent dont certains quasiment au sprint. On se remet à trottiner sur la route descendant sur Chamonix, je profitte de ces dernières minutes, je suis heureux de n'être ni blessé, ni complètement HS, les rues sont vides à cette heure mais déjà il y a l'odeur des croissants qui flotte. Je crains un moment que l'on ait à faire tous les zig-zag autour de l'Arve mais non on va directement vers la place de l'amitié. Arrivé à proximité je retrouve ma famille et la plus grande de mes deux filles fait la dernière petite boucle pour finir avec moi, moment magique. Je suis félicité à l'arrivée par Mme Poletti toujours et encore sur le pont.

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Merci, merci et encore merci à tous les bénévoles présents sur cette course magnifique. Merci à mon petit team de supporters de m'avoir accompagné de col en col.

 Je fini en 18h51 soit quasiment 3 h de plus que l'année dernière en passant de 129° à la 107°, je suis super content compte tenu de mon entrainement que je trouve toujours insuffisant (contrairement à ma femme...;-)).

Contrairement à l'année dernière j'ai beaucoup mieux terminé (en courant) et plus apprécié cette dernière descente que l'interminable plat depuis Argentière.

Tout le monde étant fatigué, nous ne nous sommes pas trop attardé sur la ligne d'arrivée et c'est en remontant les rues de Chamonix que j'ai reconnu au dernier moment Maïlys que j'ai juste eu le temps d'encourager. Bravo à elle et une super performance puisqu'elle arrive de nouveau très peu de temps après moi, avec un petit regret de n'avoir pas fait une partie de la course avec elle...

Après une douche rapide, la nuit s'est terminée dans le balancement du camping-car conduit par ma chère et tendre que je remercie encore pour sa patience tout au long de la préparation à cette course (et aux autres...).

Dans mon sac j'avais :

une gore-tex, inutile pour cette course ce week-end mais qu'en aurait-il été si je m'étais blessé quelques parts en altitude ? polémique polémique sur ce qui est nécessaire..

un Tshirt sec et un sweet léger, biens agréables pour la deuxième partie de nuit

le matériel obligatoire dont une deuxième frontale (tika non utilisée) j'avais une blackdiamond

6 pâtes de fruits et des tablettes de dextroses auquels je n'ai pas touché (trop sucré ???, pas envie)

les téléphone, le MP3 (non utilisé pour la deuxième année, vraiment un poids inutile), des tablettes de Sporténines et de l'arnica que j'ai pris régulièrement mais la douleur au genou était quand même là.

Deux sachets de poudre utilisé à Champex pour le camel back, le bidon extérieur vraiment utile pour avoir de l'eau non sucrée à volonté

Une casquette et un buff, des batons monobrins extrêmement bénéfiques à la montée et un peu moins utiles que l'année dernière à la descente..

 Voilà donc pour mon récit, désolé si c'est un peu long mais cela laisse une trace et permettra de me relire pour une prochaine...

Une dernière conclusion pour l'avenir : la CCC encore une fois oui sans hésiter mais j'aimerai y aller en étant encore mieu préparé surtout en descente, me sentir vraiment en pleine possession de mes moyens (pas de mal au genou ou autre petite douleur gênante).

L'UTMB ? pas à court terme, je ne sais pas si c'est être présomptueux de ma part mais je n'ai pas envie d'aller sur cette course juste pour finir "à tout prix" je voudrais y aller avec un entrainement suffisant pour non pas forcément faire un temps mais en tout cas courir très longtemps. Or les contraintes actuelles (famille boulot, autres centres d'intérêts...) font que je n'ai pas envie actuellement de consacrer une année au moins à me consacrer à un objectif.

Voilà cette fois c'est la fin, bravo à tous les kikoureurs qui ont couru durant ce magnifique week-end autour d'un massif superbe.

20 commentaires

Commentaire de Mustang posté le 31-08-2008 à 17:48:00

merci pour ce récit très détaillé!! bravo pour cette belle aventure!

Commentaire de eric74 posté le 31-08-2008 à 18:25:00

t inquiete on est nombreux à avoir fait de 2h30 à 3h30 de plus que l'année dernière ...

super récit .... je suis d'accord avec toi sur l'UTMB .... mais j'ai un peu évolué depuis l'arrivée .....

Commentaire de Epytafe posté le 31-08-2008 à 19:07:00

Beau récit, merci!

Commentaire de Cybert74 posté le 31-08-2008 à 19:30:00

Bravo à toi...
Quand tu dis: "je n'ai pas envie d'aller sur cette course juste pour finir "à tout prix" je voudrais y aller avec un entrainement suffisant pour non pas forcément faire un temps mais en tout cas courir très longtemps" je suis 100% dans la même optique que toi... Cette CCC est formatrice...

Commentaire de ALBANAIS posté le 31-08-2008 à 20:27:00

magnifique récit que le tien, avec beaucoup de lucidité, de précisions, bel exemple d'humilité
tu peux être content
félicitations
eric

Commentaire de shunga posté le 31-08-2008 à 20:54:00

BRavo !

Commentaire de titifb posté le 31-08-2008 à 21:01:00

Quelle rapidité pour rédiger ton CR ! A peine arrivé, tu t'es jeté sur le clavier, faut l'faire...
Félicitations pour l'excellente gestion de ta course, et ton chrono est loin d'être ridicule. Vraiment, tu peux être fier de toi...Bravo !

Commentaire de GrandSteaKikour posté le 31-08-2008 à 21:43:00

Beau partage d'aventure, merci ! et belle performance !
Je te relirai avant de faire mon premier CCC ... un jour ...

Commentaire de mokujin13 posté le 01-09-2008 à 00:40:00

bravo zorglub74,belle course,les details du récit sont formateurs,à l'année prochaine alors(enfin si on a encore la chance pour l'inscription)

Commentaire de laurent05 posté le 01-09-2008 à 10:16:00

bravo pour cette belle perf
bonne recup

Commentaire de la panthère posté le 01-09-2008 à 19:37:00

merci pour ce récit détaillé, plein de renseignements précieux, et un grand bravo!!!!

Commentaire de marcoZ posté le 01-09-2008 à 20:58:00

bravo tu le mérites moi j'ai arrêté à champex félicitations bonne récup
sportivement à plus sur une autre course après récupération de mes moyens

Commentaire de hagendaz posté le 01-09-2008 à 22:30:00


bbb( bravo bravo bravo) pour ta ccc!

Commentaire de maï74 posté le 01-09-2008 à 22:54:00

Mais fallait m'le dire que tu voulais courir avec moi !!! Bravo pour ta belle course, on a tous les 2 progressé par rapport à l'an dernier... dans le top 100 en 2009 ?!!! A bientôt

Commentaire de Tercan posté le 02-09-2008 à 08:54:00

Moins de 19h !!! Pfiouuuu t'es un avion toi.
Felicitations et bravo pour ce récit

Commentaire de frankek posté le 02-09-2008 à 15:06:00

bravo pour ta course et récupère bien. encore bravo !!!

Commentaire de Bicshow posté le 03-09-2008 à 12:49:00

Bravo, époustouflant, belle course !!!!

Commentaire de canard49 posté le 03-09-2008 à 22:24:00

Salut

Je termine en 18h54, j'ai surement du te voir à l'arrivée... J'ai pris deux bières et j'étais fatigué donc je ne t'ai peut-être pas reconnu!!
Belle course, ton temps comparé à celui de l'an dernier confirme qu'ils avaient corsé l'affaire.
A bientot sur un trail.
Sportivement
canard49

Commentaire de Bicshow posté le 04-09-2008 à 11:49:00

WWWOuahhh grosse perf !!!

Commentaire de defi franck posté le 06-09-2008 à 15:07:00

Felicitations pour ta perf et bravo pour ce récit.a++

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