le travail du mental à l'entraînement

Discussions sur des sujets "sérieux" en rapport avec la course à pied.
Entrainement, physiologie, nutrition, blessures, gestion de course, ...

Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 04 Mai 2010, 16:13

Peut être y a t'il un post sur le forum mais je n'ai pas trouvé. :oops:
Une petite question me taraude : Comment travailler le mental lors des entraînements ? Existe-t'il une, des technique(s) ? Personnellement, je suis assez anxieux et sur certaines courses (ou entrainements), le mental ne suit pas toujours pour peu que je ne sois pas bien avant pour x ou y raison. Bien sûr, lorsque je fractionne et que c'est difficile, je m'encourage du style "allez, il en reste 2, c'est tout" ou bien lorsque la sortie longue est difficile je me persuade que c'est pour mes futures compéts que je suis en train de travailler mais...
D'une manière générale, quels sont vos trucs et astuces pour booster votre mental ?
J'avoue que j'aimerais arriver sur les lignes de départ serein, confiant. Pas faute d'essayer pourtant... :roll:

Messagepar Tercan » sa fiche K
» 04 Mai 2010, 16:23

Pas de tuyaux a te filer, sorry.
Mais ce que je peux te dire de ma petite expérience, c'est que le stress part petit à petit, au fil des dossards :)
J'étais vraiment super stressé lors de mes premieres course en 2008... et maintenant, même si j'ai un gros objectif en tête, j'arrive complètement zen sur les lignes de départ.

Après si tu parles aussi du coté 'se foutre un coup de pied au cul' quand ça va pas en course... pas vraiment de potion magique je pense.
Pour ma part, je débranche le cerveau et j'avance... ne surtout pas réflechir quand on est pas bien... on a trop de mauvaise idée :)

Messagepar Elcap » sa fiche K
» 04 Mai 2010, 16:24

je pense "positif". c'est tout bête et ça marche....
penser aux efforts fournis pour être là au départ, penser aux sacrifices des proches pour nos activités égoistes... je pense au cul aussi, ça me motive (il parait que ça se soigne mais j'ai pas envie).

et puis autre astuce : je m'inscrit pour des courses où mon niveau est trop limite, comme ça pas le choix : faut se booster sinon je déplace toute la famille pour venir me voir pour rien, et ça il n'en est pas question

:wink:

Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 04 Mai 2010, 16:29

Je commence pourtant à aligner pas mal de dossards au compteur mais il y a des jours (comme dimanche au nivolet) où la tête n'y est pas. Et c'est vrai que c'est exactement cela que je voudrais arriver à bosser à l'entraînement. Le reste, j'ai la caisse et le foncier (enfin à mon humble petit niveau). Mais parfois ça coince et après analyse, je me dis que j'ai déconné (comme dimanche). C'est peut être ce qui me manque d'ailleurs, le mental, pour être mieux classé. Je sais pas.
En avoir conscience c'est un pas, le régler c'est encore mieux ;)

PS : Je note pour le cul :shock: . Pourquoi pas, je n'y avais jamais songé en course !
jeaphi_ki_se_doc_pour_sa_prochaine_course :lol:

Messagepar Tofkikour » sa fiche K
» 04 Mai 2010, 17:07

Dans la série "je théorise mon activité préférée", il y a aussi le Chi Runnig, concept associant une certaine façon de courir (tout dans les abdos :oops: ) et une façon de se concentrer.

Les idées citées correspondent d'ailleurs à ça : se focaliser sur un seul truc même s'il est déconnecté du départ de la course (je pense au cul :))

Messagepar Elcap » sa fiche K
» 04 Mai 2010, 17:14

j'attend ton cr pour en dire plus :d :D

Messagepar fulgurex » sa fiche K
» 04 Mai 2010, 17:27

jeanphi69 a écrit:J'avoue que j'aimerais arriver sur les lignes de départ serein, confiant. Pas faute d'essayer pourtant... :roll:


pour le départ, j'écoute le Dalaï Lama:
"Si un problème a une solution, s'inquiéter ne sert à rien et si un problème n'a pas de solutions il ne sert à rien de s'inquiéter."
Comme de toute façon, je ne vise pas de place, il n'y a pas de problème. J'arrive zen.

ensuite, en course, quelque fois, j'en ai marre. Alors, je pense à autre chose (par exemple, la bière qui m'attend à l'arrivée...) et je laisse mes jambes courir toutes seules. Au bout d'un moment, je réintégre mon corps et je reviens dans la course tout surpris d'avoir avancé.
Autre solution de bavard, je taille la bavette avec mon voisin, et là, je suis nettement plus fort, je peux même parler des heures tout seul :lol: (et je travaille aussi cette partie discution à l'entrainement :wink: )

Messagepar filipe68 » sa fiche K
» 04 Mai 2010, 17:44

Tu dis que tu as aligné pas mal de dossards deja, peut etre donc que ce manque de mental vient de là, d'un manque de motivation du à une certaine "usure"..
je prends mon cas en exemple, à mon tout petit niveau, j'ai réellement débuté la course à pied en compétition l'année passée, j'ai aligné une bonne vingtaine de courses, petites et grandes, j'étais super motivé et je ralais de ne pouvoir participer à toutes les courses régionales qui me bottaient et bien cette année je ressens beaucoup moins de motivation pour les courses, certes j'aimerais faire celles que je n'ai pu courir l'année passée mais ma motivation n'est vraiment plus la meme..et ce n'est pas pour autant que je ne prends pas de plaisir à courir quand je le fais, mais cette année j'ai decidé de courir moins en compétition et plus pour le plaisir et je suis sur que les courses auquelles je vais participer seront bien plus motivantes...sachant que mon objectif principal est avant tout de finir et non de faire un classement..ca met un peu moins la pression :wink:

Messagepar the dude » sa fiche K
» 04 Mai 2010, 19:03

jeanphi69 a écrit:Je commence pourtant à aligner pas mal de dossards au compteur mais il y a des jours (comme dimanche au nivolet) où la tête n'y est pas. Et c'est vrai que c'est exactement cela que je voudrais arriver à bosser à l'entraînement. Le reste, j'ai la caisse et le foncier (enfin à mon humble petit niveau). Mais parfois ça coince et après analyse, je me dis que j'ai déconné (comme dimanche). C'est peut être ce qui me manque d'ailleurs, le mental, pour être mieux classé. Je sais pas.
En avoir conscience c'est un pas, le régler c'est encore mieux ;)

PS : Je note pour le cul :shock: . Pourquoi pas, je n'y avais jamais songé en course !
jeaphi_ki_se_doc_pour_sa_prochaine_course :lol:



Fais quand même gaffe si tu cours en cuissard :roll:

Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 10:21

MDR :lol:
Je crois que je vais surtout repasser par une phase de reprise de confiance et d'intérêt. J'avoue qu'en ce moment (est-ce le temps, le boulot ?) l'envie est plutôt dans les chaussettes. Pour courir, pas simple. J'espérais toute fois qu'il existe des techniques de travail du mental. :roll:
yaka faut qu'on... sera ma prochaine devise ;)
Merci pour vos réponses.

Messagepar Elcap » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 10:26

je puise aussi une partie de ma motivation (grosse partie) à m'entrainer dans ma famille : maintenant ils aiment bien venir me supporter dans les courses. apparemment ils ne s'ennuient pas (ce que je craignait au début) et du coup je sais qu'il faut que mes entrainements soient réguliers, bien faits, etc... pour que je puisse assurer durant ces courses.

Messagepar Tercan » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 10:43

jeanphi69 a écrit:MDR :lol:
Je crois que je vais surtout repasser par une phase de reprise de confiance et d'intérêt. J'avoue qu'en ce moment (est-ce le temps, le boulot ?) l'envie est plutôt dans les chaussettes. Pour courir, pas simple. J'espérais toute fois qu'il existe des techniques de travail du mental. :roll:
yaka faut qu'on... sera ma prochaine devise ;)
Merci pour vos réponses.


Je m'autorise une monstreuse pizza bien riche en tout ce qui est pas bon pour tout bon sportif qui se repecte après chaque sortie difficile (compet ou pas)... ça motive à fond à faire des sortie difficile :)

Tercan_prochaine_pizza_samedi :)

Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 11:40

classe comme idée la pizza super riche, je vais y penser. Motivation externe d'après course, c'est souvent la bonne bière qui m'attend. Je vais faire pareil après les grosses sorties : une bonne bouffe.
Merci du tuyau. ;)
Ma famille vient me voir de temps à autre (Ventoux par ex pour cette année). Mais c'est vrai que gérer les 3 mômes pour ma femme c'est pas de tout repos. Du coup pour la CCC je pars seul ! Là, le mental devra être à bloc !

Messagepar Elcap » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 11:44

jeanphi69 a écrit:classe comme idée la pizza super riche, je vais y penser. Motivation externe d'après course, c'est souvent la bonne bière qui m'attend. Je vais faire pareil après les grosses sorties : une bonne bouffe.
Merci du tuyau. ;)
Ma famille vient me voir de temps à autre (Ventoux par ex pour cette année). Mais c'est vrai que gérer les 3 mômes pour ma femme c'est pas de tout repos. Du coup pour la CCC je pars seul ! Là, le mental devra être à bloc !


motive-la : la mienne emporte aussi les 3 gosses sur les courses (5, 7 et 9 ans). ils participent à l'assistance : mon fils fait les 200/300 derniers mètres avant les ravitos avec moi, les filles font le remplissage bidons, bouffe, etc... ma femme fait les photos :D :D

pour la CCC tu ne seras pas seul : on sera tous là, les kikous !

Messagepar Tercan » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 13:42

jeanphi69 a écrit: Du coup pour la CCC je pars seul ! Là, le mental devra être à bloc !


Une autre chose que tu peux faire pour 'travailler' le mental, c'est une chose que j'ai bc fait pour ma CCC en 2008.
C'était ma première année de trail et franchement, je n'avais aucune certitude sur mon aptitude à finir ce truc de furieux. Durant toute l'année de préparation je me suis convaincu que l'abandon pour lassitude "n'existait pas", je me forçait à intégrer le fait de ne jamais abandonner sauf en cas de blessure ou de risque pour ma santé.
Quelque part, je me suis convaincu que si je ne finissais pas la CCC c'était soit :
* les barrières horaires qui me sortaient
* blessure ou soucis de santé
Mais qu'il n'y avait pas d'autre possibilité

Du coup, dans les coup de moins bien, je me contentais d'avancer en espèrant que la barriére horaire me rattrape et me permettre d'arrêter... ça n'est jamais arriver et du coup j'ai fini.

Te convaincre qu'il n'y a que 3 issue possible : (finisher OU elimination barriére OU abandon blessure) ça permet de jamais penser à l'abandon...
Un peu comme si dans un QCM tu as 3 réponses possibles : A - B - C... si tu coince sur la questions et que tu ne sait pas que mettre, une chose est sûr : il ne te viendra pas à l'idée de mettre D

Tercan_de_la_drogue_moi ????

Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 14:32

J'avais eu un peu cette attitude aux Templiers 2008 dans le sens où bien qu'ayant très mal aux adducteurs (en réalité, j'avais une inflammation aigüe mais je ne l'ai su qu'après consultation) je m'étais dit que ce serait idiot d'arrêter après être venu ici et fait autant de sacrifices. Le fait de fixer des objectifs pour ne pas arrêter par lassitude est une bonne idée. Je la garde en réserve.
Est-ce que l'on pourrait convertir cette idée à l'entraînement par : Je suis fatigué mais pas blessé donc je ne m'arrête pas tant que je n'ai pas bouclé l'intégralité de ma séance ?
J'essaie aussi de formaliser positivement mes souhaits. Avant, ne me connaissant pas je me disais je veux finir. Aujourd'hui, je sais que je suis capable de finir, y compris un ultra (sauf accident bien entendu). Je vise donc plus "la perf" (bon faut relativiser aussi, hein !). Il faudrait peut être arriver à le formuler ainsi : Je pars pour terminer dans telle portion du peloton. Ca devrait aider non ?
Sinon c'est vrai que la famille aide bien aussi. Mais ce n'est pas toujours aussi simple...

Messagepar Elcap » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 14:44

tu vois... j'en suis à la phase "finir" pour le long (CCC). pas encore testé, donc j'ens uis là.

sur certaines distance (autour de 50 disons) je sais maintenant que je peux finir. du coup je me fixe des objectifs que je ne peux réaliser là tout de suite. par contre, ce sont des objectifs que je pourrai réaliser le jour J à conditions que j'ai suivi l'entrainement prévu...

et ça marche. pour le camp de césar, quand je me suis inscris, je ne pouvais faire moins de 6h. donc je me suis entrainé pour ça. sinon je ne ferai pas l'objectif. le jour J j'étais près. et bien que blessé j'ai été au bout.... en plus de 6h, du coup.

mais l'objectif inatteignable sans entrainement (et non inatteignable tout court) me parait une bonne solution à la motivation à l'entrainement.

Messagepar Murwar » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 15:23

la musique m'aide beaucoup, avant le départ à ralentir le rythme cardiaque, et en course pour penser à autre choses.

Messagepar patrick31 » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 15:26

Attention avec "je suis fatigué mais pas blessé donc je continue"...

La fatigue physique ou mentale peut aussi être un signal d'alerte, qui indique qu'on a besoin de prendre du champ par rapport à une pratique qui sur le moment ne nous apporte plus de plaisir mais plutôt de la lassitude. En cela, elle est peut être à prendre en compte, justement pour éviter la blessure qui pourrait suivre.

C'est une idée comme ça, personnellement je me suis toujours blessé avant d'être fatigué !
Votre corps vous parle, écoutez-le.

Patrick

Messagepar tidgi » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 19:16

Murwar a écrit:la musique m'aide beaucoup, avant le départ à ralentir le rythme cardiaque, et en course pour penser à autre choses.


+1 pour la musique dans les oreilles en course
J'ai lu qque part qu'on appelait çà la dissociation :roll:

Messagepar paulo74 » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 19:31

Tercan a écrit:Mais ce que je peux te dire de ma petite expérience, c'est que le stress part petit à petit, au fil des dossards :)
J'étais vraiment super stressé lors de mes premieres course en 2008... et maintenant, même si j'ai un gros objectif en tête, j'arrive complètement zen sur les lignes de départ.


Pareil (sauf peut-être pour l'UTMB à cause de cette satanée musique sur la ligne de départ :wink: )

Sinon le sujet "baisse de moral" est vaste surtout qu'il est aussi important que l'entraînement physique sur du long.

Une toute petite astuce parmi un tas d'autres: à l'entraînement, ne pas hésiter à faire de grosses sorties même si il pleut des cordes et qu'on sait que le lendemain il fait soleil: ça paraît maso mais c'est une vrai satisfaction morale à la fin de la séance...

Paulo-qui-pense-que-le-moral-aussi-ça-se-travaille!

Messagepar domi81 » sa fiche K
» 05 Mai 2010, 20:18

Paulo74 :
Sinon le sujet "baisse de moral" est vaste ....

il est possible aussi que ce soit extra sportif: stress,fatigue à cause du boulot, soucis familial, financier,etc.. qui se répercutent sur ta préparation !

Une toute petite astuce parmi un tas d'autres: à l'entraînement, ne pas hésiter à faire de grosses sorties même si il pleut des cordes et qu'on sait que le lendemain il fait soleil: ça paraît maso mais c'est une vrai satisfaction morale à la fin de la séance...

hé oui, il faut penser qu'entre l'envoi de l'inscription et le jour de la course, le temps peut changer ! s'il pleut le moment du départ, tu n'y vas pas... :roll:


sinon pour retrouver le moral, change de sport quelques jours histoire que la CAP te manque. :wink:

Messagepar Tercan » sa fiche K
» 06 Mai 2010, 08:33

Elcap a écrit:tu vois... j'en suis à la phase "finir" pour le long (CCC). pas encore testé, donc j'ens uis là.

sur certaines distance (autour de 50 disons) je sais maintenant que je peux finir. du coup je me fixe des objectifs que je ne peux réaliser là tout de suite. par contre, ce sont des objectifs que je pourrai réaliser le jour J à conditions que j'ai suivi l'entrainement prévu...

et ça marche. pour le camp de césar, quand je me suis inscris, je ne pouvais faire moins de 6h. donc je me suis entrainé pour ça. sinon je ne ferai pas l'objectif. le jour J j'étais près. et bien que blessé j'ai été au bout.... en plus de 6h, du coup.

mais l'objectif inatteignable sans entrainement (et non inatteignable tout court) me parait une bonne solution à la motivation à l'entrainement.


Tout pareil :)
Je sais maintenant que je peux finir une SaintéLyon par exemple... alors du quand j'y vais je me fixe un objectif complètement farfelu pour mon niveau (en 2009, c'était de choppé la STL de bronze... alors que je savais pertinament que ce serait très très dur voir limite pas trop possible). Du coup ça m'a bien motiver à suivre un entrainement assez 'sérieux'.

Tout cela à prendre, bien évidement, avec la relativité nécessaire pour mon niveau (si Kilian va à la STL avec comme objectif le bronze... il risque de se faie chier :))

Messagepar Elcap » sa fiche K
» 06 Mai 2010, 09:07

Tercan a écrit:Tout pareil :)
Je sais maintenant que je peux finir une SaintéLyon par exemple... alors du quand j'y vais je me fixe un objectif complètement farfelu pour mon niveau (en 2009, c'était de choppé la STL de bronze... alors que je savais pertinament que ce serait très très dur voir limite pas trop possible). Du coup ça m'a bien motiver à suivre un entrainement assez 'sérieux'.

Tout cela à prendre, bien évidement, avec la relativité nécessaire pour mon niveau (si Kilian va à la STL avec comme objectif le bronze... il risque de se faie chier :))


Je suis sur tes traces dis-donc !!!! STL de bronze... l'objectif de fin 2010 pour le elcap !

Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 06 Mai 2010, 10:09

Concernant le temps qu'il va faire, j'ai toujours couru par tous les temps. Ca ça ne me fait pas peur du tout (si peur il y avait ;)).
En revanche une forme de lassitude s'est installée. C'est vrai que c'est aussi dû à une vie plutôt dense par ailleurs. Du coup les entraînements sont plutôt vécus comme un surcroît que comme un bienfait. La clé est peut être là. Pour avoir un vrai mental en course il faut aussi arriver frais et dispos le jour de la course.
J'ai pour objectif le grand duc et la 3C cette année. Je sais que ce n'est pas anodin et générateur de fatigue. Mais curieusement, je suis excité à l'idée de réaliser cet enchaînement. Et ça, ça me motive. :D

Messagepar Eric Kikour Roux » sa fiche K
» 06 Mai 2010, 10:13

2 petits trucs qui me font avancer lors des séances longues, roulantes et monotones:

- penser qu'en chier aujourd'hui évitera un peu d'en chier le jour J;
- penser à untel qui arrive à en aligner 3 fois plus à l'entraînement sans grimacer, et avec de bien meilleurs résultats.

Enfin, prendre le départ en se disant que l'abandon n'est pas possible, "et pis c'est tout!"...

Eric 0_abandon!

Messagepar randoaski » sa fiche K
» 06 Mai 2010, 10:53

jeanphi69 a écrit:En revanche une forme de lassitude s'est installée. C'est vrai que c'est aussi dû à une vie plutôt dense par ailleurs. Du coup les entraînements sont plutôt vécus comme un surcroît que comme un bienfait.

A lire çà, on a plutôt l'impression que tu subis un gros coup de fatigue en ce moment plutôt qu'une perte de motivation.
Dans ces cas là, et plus généralement j'ai plutôt tendance à varier les sports: ski de rando en hiver, vélo route en été. Ainsi l'année dernière je n'ai pas couru du tout pendant 4 semaines et fait que du vélo route. On se trouve de nouvelles envies: tiens un beau col, tiens une belle course hivernale. On apprends à gérer de nouvelles douleurs (marre de la selle, mal au dos...) Après mes 4 semaines, je suis allé sur le marathon du Mont Blanc avec une grosse envie même si j'ai été un peu moins performant que d'habitude. De m^me après un hiver sans quasiment courir je suis super heureux sur les Trails du Printemps et ai envie d'en découvrir des tas de nouveau.
Je pense aussi qu'il vaut mieux se limiter à 2 ou 3 beaux objectifs et de prendre d'autres courses plutot en mode ballade ou préparation pour justement éviter la lassitude.
Maintenant pour ce qui est de la gestion en course, je mêle un peu tout ce qui a déjà été dit: positive attitude (en pensant aux sacrifices, à la famille, à l'impossibilité d'abandonner, la musique, en admirant le paysage...) et à l'entrainement: de belles rando course par tous les temps, en prenant le temps de se faire plaisir sans trop souffrir...
Pour la souffrance et le physique, le fractionné et les petites courses intermédiaires suffisent largement...
Bref à mon avis le principal moteur est le plaisir m^me dans le souffrance...

Messagepar gj4807 » sa fiche K
» 06 Mai 2010, 13:52

Allez, je me lance dans un commentaire qui relève de la psychiatrie lourde. Je n'ose pas imaginer avouer ça dans un dîner en ville... mais sur kikourou je suis tranquille, je me sens entrouré d'autres malades très atteints!

Bon, une fois de temps en temps, je démarre une séance et je me sens pas du tout dans le coup. Je transpire comme une bête au bout de 10 minutes, j'ai les pulsations trop élevées. Bref, pas la forme. Ca ne m'arrive pas si souvent, mais quand même 1 fois toutes les 4 ou 6 semaines (je ne sais pas pourquoi! ça va souvent mieux dès le lendemain). Avec le temps, j'ai appris que ces séances étaient très précieuses pour travailler le moral. Je me force à allonger la séance (même à un rythme plus réduit), par ex 1h20 au lieu d'1h prévue, je me force à ne pas ralentir dans les montées, bref je ne lâche rien jusqu'à ce que ça aille mieux... et ça revient toujours!

Après pendant les compétitions, je fais appel à mes souvenirs de ces séances, et ça m'aide à me convaincre qu'on peut surpasser n'importe quel coup de mou.

Autre truc utile, je m'informe toujours sur la montée comportant le plus de D+ dans ma compétition suivante. Et j'essaye de faire une séance avec une côte encore plus longue dans les semaines ou mois précédents (même à un rythme plus cool). Là aussi, ça m'aide à partir convaincu que j'ai l'ensemble des difficultés "dans la jambes", et du coup je les ai aussi "dans la tête"!

Bon courage,

Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 06 Mai 2010, 14:53

Aujourd'hui, volontairement, je me suis astreint à une séance avec pas mal de D+ et du rythme (autour de 13-14 km/h malgré la fatigue ressentie. Les premiers kilos ont été délicats à négocier mais j'ai tenu bon et, miracle, c'est revenu tout seul ! Je cavalais comme si je n'avais pas couru depuis je ne sais combien de temps ! Comme quoi, les ressentis en début de sortie (course) sont des pièges à éviter. ;) Je me souviendrai de ce type de séance. En plus ça remplace (presque) une séance au seuil. Efficace.

Messagepar flo063 » sa fiche K
» 16 Mai 2010, 14:28

J'ai trouvé un bouquin pas mal à mon gout concernant la prépa mentale justement aux éditions amphora. A toi de trouver au fil des mois les petits trucs qui vont à ta personne.

Messagepar jsp75 » sa fiche K
» 17 Mai 2010, 14:04

J'ai un truc pas mal pour le mental:
J'ai pas de neurone.
Je débranche avant, je rebranche après.
:lol: Vu que c'est le défouloir, c'est à propos!

Bon en même temps, j'ai une assez bonne capacité à ne pas réfléchir, une certaine pré-disposition qui fait parfois peur à mes proches. :cry: :arrow:


Messagepar Jean-Phi » sa fiche K
» 17 Mai 2010, 17:17

Merci pour vos tuyaux et liens (flo 063, suis intéresé par les réf de ton bouquin si tu les as ;) )
Ce qui s'apparentait comme un gros coup de mou s'est confirmé comme une bonne fatigue en effet. Reprise de l'entraînement intensif avec pas moins de 6 sorties la semaine dernière comme si de rien n'était et avec pour objo toujours le grand duc et la CCC, en rampant s'il le faut (mais je préfèrerais plutôt en courant... :lol:)
Quant au neurone à débrancher, c'est pas un mal de temps en temps de ne pas trop réfléchir sur quoi on s'engage il me semble sinon on ne s'inscrirait sur rien. C'est vrai que les proches ont du mal avec ça. Par ex, en en parlant avec de la famille l'autre jour, je leur disais qu'en dessous de 40 bornes aujourdhui je ne regardais même plus, je m'inscrivais si ça me faisait plaisir. J'ai vu des têtes pour le moins ahuries :lol:

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