Récit de la course : Maratrail de Lans en Vercors 2011, par Mustang

L'auteur : Mustang

La course : Maratrail de Lans en Vercors

Date : 12/6/2011

Lieu : Lans En Vercors (Isère)

Affichage : 2145 vues

Distance : 46km

Objectif : Pas d'objectif

19 commentaires

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Vercors

Maratrail de Lans-en-Vercors

 

 

 

 

 

 

 

 

Vercors, celui du Nord, forêts sombres de sapins,  j’y suis, ce dimanche de  juin.  La floraison alpestre est à son apogée. Et  je cours !.....et  je  marche. Je marche  plus que  je  ne cours, en vérité. Je  ne sais  pas    je vais, c’est  un comble. Je  n’ai  pas regardé le tracé de  la course, tout  juste jeté  un  œil sur  le  profil,  un M dont le deuxième jambage  est  nettement  plus  haut que  le  premier.

 

 

Nous venons de quitter le fond  de  la vallée   pour attaquer son flanc  ouest. La  majorité du  peloton est  partie comme  une volée de  moineaux ! C’est  une belle  matinée,  la  luminosité du ciel est cependant diffuse. De  l’autre côté, les sommets  ont accroché des  nuages qui s’effilochent sous  le vent. Je craignais d’avoir froid  mais finalement  les conditions atmosphériques sont excellentes,  peut-être, tout  à l’heure, quand  nous serons de  l’autre côté,  le coupe-vent devra être sorti.  Pour  l’instant,  nous progressons en silence dans cette  montée. Le silence du Vercors.  Mais,  pour  l’instant,  je  n’arrive  pas à être serein, je  ne trouve  pas  mon souffle. C’est ennuyeux. A  la fois  parce que  je suis anxieux, et aussi, depuis ma chute à  l’entraînement voilà 15 jours où je  me suis froissé  salement une  côte. Je  n’ai pas couru depuis et  là, je sens une réelle  gêne respiratoire. Mais pas de douleur avec la  dose d’anti-inflammatoires que  j'ai  ingurgitée. De toute  manière,  je n’ai  pas  le choix ou tout au  moins  je  me suis pas donné  le choix même si  j’ai songé dans  la semaine  à téléphoner  à Béné  pour qu’elle me  balance sur  le  22 km. Toujours cet  orgueil à vouloir forcer  les choses…

Voilà,  nous avons atteint le sommet du versant. Je dis « nous » car je  ne suis pas seul. Je chemine en compagnie de quelques coureurs. Certes, nous sommes  largement espacés  mais cela donne  un sens  à  notre  progression.  Nous avons obliqué vers  le  Nord ce qui  me  laisse  perplexe quant  au tracé de  la course. Après avoir emprunté  un chemin empierré, nous continuons sur un sentier qui  pourrait  être  confortable avec  l’épaisse couche d’aiguilles des résineux  mais un réseau dense de racines et des  pierres appellent toutefois  à la vigilance. Ce sentier  n’est  pas tranquille, il  serpente dans  la forêt et sournoisement prend de  l’altitude, même si, tout  à l’heure, nous avons dévalé  une  pente. Pour  l’ascension du versant,  j’avais sorti mes bâtons. Maintenant,  je  les tiens  à  la  main. Je  n’ai toujours  pas retrouvé  un souffle. Je  ne sais que faire de  mon appareil  photo. Je  l’avais  placé dans  ma  poche de  mon running mais la fermeture de celle-ci coince, alors, faute de  mieux,  je  l’ai rangé dans le petit sac  à déchet de  l’UTMB.  Devant  moi,  un coureur  progresse  mais son allure  m’intrigue. Je reviens sur lui et  je  ne sais  pourquoi, instinctivement,  je vais me  mettre dans ses  pas. Le  plus souvent,  il  marche, certes,  à bonne allure alors que  le profil semble  plat. C’est déroutant. Pourtant, il est tentant de courir et  je suppose que  les cadors de  la course  ont du  galoper tout ce qu’ils  peuvent sur ce terrain  mais je  n’ai  plus  leurs  jambes. Il  marche,  je  marche,  il court,  je cours. Comme  je  l’ai dit,  le  profil de ce sentier est  insidieux. En fait,  nous  montons ! Comme  pour se faire  pardonner de cela,  il  nous amène au bord de  la corniche qui domine  la vallée. J’aperçois soudain en contrebas Lans-en-Vercors ! La  progression maintenant en corniche continue vers  le Nord. La vue se fait de  plus en  plus spectaculaire.

 

 

Je suis  passé devant  mon compagnon de chevauchée. Je suis seul  maintenant. Seul avec  mes  pensées. Non, à vrai dire, je ne pense pas,  je  me  laisse aller aux émotions et aux sensations qu’exacerbe   mon cerveau  limbique dans ce milieu sensoriel si  luxuriant. Petit  à  petit, ce  milieu  particulièrement riche me  libère de  mes angoisses. L’odeur  de  la résine des  pins, les chants des  oiseaux, le son des clarines qui  monte de  la vallée, les  paysages  magnifiés par  la  lumière qui s’affirme en cette  matinée ensoleillée concourent  à cet enchantement. C’est  une course  mais je suis toujours  un  peu étonné de constater que  le temps s’écoule d’une  manière différente sur ces  longs  parcours. Il est  là sans  être  là. En fait, cette abolition  subliminale  du temps n’est sans doute qu’un  moyen de se  protéger de  la  longueur de  l’effort.

 

 

J’arrive  à la Molière et au  premier ravitaillement. Un vrai bon  moment de détente. A discuter,  mon stress s’éloigne. J’y suis en compagnie du  jeune Olivier dont  j’apercevais tout  à l’heure  le  maillot vert fluo parmi  les sapins, et de François, V2 de  la région. Mon coureur-marcheur de tout  à  l’heure  nous rejoint. C’est  un solide V3 de Gières, Louis ! Je  prends  le temps de  me restaurer et de  plaisanter avec  les  bénévoles du ravito. Louis est déjà reparti en compagnie de sa tendre pour quelques centaines de  mètres. Si  j’ai bien compris  le  profil,  une  longue descente  nous attend !

 J’ai enfin retrouvé  mon souffle  pour cette  descente  dans  la forêt de  sapins qui fait quelques concessions à  des clairières de  pelouses alpines où la flore est  à la fête. Je ne  me  lasse  pas d’admirer  les tapis de gentianes acaules.

 

 
 

 

Quant  à la grande gentiane, elle se réserve  pour  l’été, seules, ses tiges imposantes  se dressent au-dessus du tapis vert. Je suis  à quelques encablures Louis et Olivier. Le sentier dans ce relief  karstique n’est  pas évident. Des troncs abattus entravent quelquefois  notre  progression. Nous débouchons sur  le  plateau de Sornin qui domine Grenoble. Au  loin,  l’horizon est  barré  par  le  massif de Belledonne  aux sommets enneigés. C’est ce genre de  paysage qui comble  l’esprit par sa  puissance. Louis a  profité de  ma contemplation  pour filer devant  moi ! Bientôt, nous retrouvons  le couvert de  la forêt   où les feuillus se  mêlent aux résineux. La descente s’effectue  par  un bon sentier. Elle  me grise. Je  me  laisse aller et double Louis ! Pour  l’instant, tout va bien ! Sensation bien agréable. Je  m’aperçois que  j’ai arrêté  mon GPS. Zut ! J’’aime bien savoir  où j’en suis mais Louis  n’est  pas  loin !!!!! Il  me communique  son  kilométrage. J’ai  3,5 km environ de retard !  Nous avons repris  notre route vers  le Sud. J’arrive  à  une ferme  où se trouve  un contrôle. J’en  profite bien sûr  pour bavarder  un peu. Après  m’être fait  pointer,  je demande aux deux bénévoles    si  le sommet que  j’aperçois de  l’autre côté de  la vallée est  bien  le pic Saint-Michel. Pas du tout,  j’ai tout  faux ! Triple buse,  j’ai rien compris ! On  n’y va  pas !!!! C’est  le Moucherotte ! Le Mou… quoi ???? Moucherotte qu’on te dit ! Boudiou,  j’en tiens  une couche ! Ah,  le con ! Pas fichu de savoir  où je vais, excuse-moi Béné ! Ah,  pour découvrir,  je découvre ! ‘tain,  je ne vais  pas  me vanter de  mon  ignorance ! J’ai  honte !

 

 

 

J’arrive sur  le village d’Engins, oui Engins ! Ça aurait  pu  être  pire comme Trouillemolle-le-Coquet ! Un poste de secours est disposé sur  une  placette, une jeune fille  propose des verres d’eau avec des verres en verre ! Comme  je suis disert,  un  mot gentil  pour chacun ! Une  petite sente qui se faufile entre  les  jardins    les  propriétaires se  livrent à leurs activités dominicales,  indifférents  à  notre  passage. Enfin,  j’arrive au  km  28,  le fameux  km 28 dont  on  m’a dit qu’à partir de  là,  les choses sérieuses allaient commencer ! Je dévale  la rue qui va vers  la grande  route. Au  passage,  un petit arrêt pour admirer……….euh  observer  les sculptures de  métal d’animaux  exposé dans  un  jardin.

Voilà,  je suis au  point  le  plus  bas du  parcours. Je traverse  la route,  bien protégés par  les  bénévoles qui arrêtent  les voitures.  Je dois parcourir quelques dizaines de  mètres le  long de  la route. Je soigne  ma  foulée pour  les spectateurs  motorisés dont certains  m’encouragent bruyamment  à coup de  klaxon et de cris enthousiastes ! Je rougis !  Je  pique  à droite vers le barrage sur  le Furon qui est  bien  paisible. Un  peu de goudron et  je rejoins  Olivier en arrêt devant l’entrée du chemin dit  « Le  pas du curé ».

 

 

 

Altitude 860m ! Le  Moucherotte culmine  à 1901 m. Près de  1 100 m  à grimper en moins de  7 km ! Intéressant ! J’arrive  à  me hisser sur  le talus  et en route sur  les  pas du curé !  Faut croire que  la foi aplanit les  montagnes et ce curé devait vraiment avoir  une sacrée foi car  c’est  un  mur que  nous remontons dans cette gorge étroite. Il  m’a été raconté par  la suite que ce curé  avait  ouvert ce  passage,  pour  lui  plus court et  plus rapide que  par  la route  pour retrouver son troupeau ! Plus court certes,  mais  plus rapide ?? Ben, mon colon ! Quoiqu’il en soit, ce  passage est exceptionnel. Des câbles ont été installés  pour faciliter  la  progression dans  la  paroi de  la gorge calcaire  où l’érosion s’est  livrée à toute sa fantaisie. Je suis  un  peu empêtré avec  mes bâtons et  mon  appareil  photo.

 

 
 

 

  Le  montagnard Louis va faire  parler son expérience et s’éloigner  inexorablement ;  les bleus, comme   Olivier et  moi, restons  à  la  peine ! Enfin,  nous atteignons  un replat où le  chemin s’assagit. J’arrive au  pied d’une falaise où un panneau  nous avertit de  ne  pas stationner ! Hé, chute de  pierres ! Ensuite,  le chemin s’élève dans  la forêt. Son  profil,  parfois,  permet de trottiner. Je suis  un  peu ennuyé avec  mes bâtons dont  les dragonnes sont clipsables. Le système d’accroche  n’est  pas aisé, alors, dans ce  passage où  je  n’ai  pas besoin de beaucoup d’appui, je  les utilise librement. Etant dans  les derniers,  je  n’ai rien vu  traîner  parterre jusqu’à présent, aussi, quand je vois deux gels  sur ce  chemin,  je  me donne  la  peine de  les ramasser. Je  ne suis pas seul dans ce  lieu,  je commence  à croiser des randonneurs.  Je sors de  la forêt  pour déboucher sur  un  plateau où  les foins en andains sèchent.

 

 

 

J’atteins  le village de St-Nizier-du-Moucherotte. A  la sortie du village,  le deuxième ravitaillement  du  parcours  m’attend ! Hum,  la table est  garnie ! J’en profite !! Prendre son temps ! Le  moral est  beau fixe ! Je  me sens bien ! Un  peu de  bavardage avec  les tenanciers du ravito,  un  peu d’humour  lourdingue à propos du tire-fesse dont  nous allons remonter la  pente tout à l’heure. Ce  n’est  pas tout  ça,  mais  il reste  plus de  700 m à grimper en  moins de  4 km ! En  haut du tire-fesse,  je retrouve  une rue bordée de  pavillons, c’est  une  petite  pente,  je trottine  pour donner  le change. J’atteins  la lisière de  la forêt. Le  Moucherotte est donné en 2h15,  je vais mettre  une heure   (données GPS)!!!! Après quelques centaines de  mètres,  je rejoins  une clairière qui débouche sur  le vide. Un énorme  bâtiment  occupe  l’espace,  je  le prend d’abord  pour  une arrivée de télécabine mais  je  l’identifie comme  le tremplin de ski des  jeux de  1968 ! Je  revois cette  photo étonnante du skieur s’envolant au-dessus de Grenoble !

 

 
 

 

Maintenant le chemin  progresse à couvert dans  un entrelacs de racines,  les  pentes se redressent. Puis  la forêt s’éclaircie. Je retrouve Bertrand,  le  manceau qui s’est  un peu égaré dans  le dédale de chemins. Pourtant  le  balisage est  très correct. Je continue  mon ascension par  un bon chemin. Mais  nous ne sommes  pas    pour faire de  la randonnée, donc c’est à gauche dans  la pente !  Et quelle  pente.  Doucement,  ne  pas essayer de s’aligner sur ceux qui  me précèdent au risque de  perdre mon souffle ! Des renoncules des glaciers, des gentianes acaules tapissent  la pente relevée.

 

 

Voilà,  j’atteins enfin  la corniche qui surplombe Grenoble. En ce dimanche,  les  promeneurs sont  nombreux sur  les  pentes  du Moucherotte. La  montagne dans toute sa splendeur ! Je remonte  la crête vers  le sommet. J’échange quelques  mots avec des randonneurs qui  pique-niquent.  Je  m’emplis  les  yeux du somptueux spectacle qui s’offre  à  moi !  Un  planeur  blanc joue avec  les courants aériens.

 

 

  13h36, je suis au sommet ! Le vide est  à  mes  pieds ! Grisant  et exaltant ! Le Blueb est  là avec  un compagnon. Ils  me proposent du saucisson et de  la Chartreuse !!! Moment  intense  à savourer sans  modération.

 

 

 

 

Maintenant, ce  n’est  qu’une  longue,  très  longue descente. D’abord  dans  le  pierrier puis sur  un  long chemin. Malgré  les  nombreux marcheurs que  je croise et dont  je  me fais  un devoir  de saluer, même  les grincheux, je suis seul face  à  moi-même.  Enfin,  je quitte, ce chemin ennuyeux  pour un sentier  plus  montagnard sous  le couvert. Mes genoux commencent à grincer. Je  prends  un cachet  pour  calmer  la douleur qui va rapidement s’estomper.  Longue descente ! Tantôt aisée, tantôt  malaisée dans  les pierres et  les racines. Je  n’ai  plus d’eau !  Je vais bientôt arriver dans le fond de  la vallée quand  je suis surpris de revenir sur  trois coureurs ! Voilà  le  troisième ravito où Sophie et  mon épouse  officient. Je remplie  mon camel-back et  me goinfre de fraises Tagada ! Mon épouse  m’apprend qu’il  y a  un  petit souci avec  la voiture…. euh… ça  peut sans doute attendre, non ??  Je reprends le chemin  pour  la dernière difficulté en compagnie de Bertrand, de  Michel – celui qui a balisé cette partie- et  un troisième. Michel  nous décrit  le  parcours  à venir et ses difficultés.  Effectivement,  après  être remontés    le  long du vallon,  il nous faut  attaquer dans  la  pente.  C’est sévère mais  là encore, ne pas s’énerver. Michel,  m’ayant senti  plus frais que  lui et faisant  parler son sang de  montagnard  me sème allègrement dans la  montée.  Bertrand reste en arrière. Enfin,  j’atteins  le sommet de  la crête qui est dégagée.  Je repars en courant et rejoins Michel qui rend  les armes.  Maintenant, arrivé en haut d’une  piste de ski,  j’aperçois Lans-en-Vercors. Je dévale comme je  peux  la  pente  herbeuse pour distancer  mon  poursuivant. Me voilà  à  l’entrée du village mais le  parcours  oblique à gauche  pour passer devant le site de  L’Aigle où des  parapentes s’essaient aux  joies du vol. Il reste qu’une  petite  montée  le  long du cimetière, que  dis-je  une  montée,  un petit  faux-plat,  un  monticule, une  miette ! Et bée ! Elle  le vaut bien celle-là ! Je fais  mon entrée dans  le village, l’arche d’arrivée et tous  les amis, rouge kikou ! La chaleur de  partager,  la  joie d’accueillir celles qui se sont surpassées !

 

 

 

 

 

19 commentaires

Commentaire de JLW posté le 15-06-2011 à 22:04:00

En voilà une bien belle ballade avec une très belle photo à l'arrivée, tout cela une semaine à peine après le trail d'Ecouves, quelle santé le Mustang.

Et la bagnole, elle roule ?

Commentaire de béné38 posté le 15-06-2011 à 22:39:00

un bien beau récit plein d'émotion comme tu sais les faire. Bravo pour ta course, d'autant plus si tu n'as pas regardé le topo ! que du bonheur dans ta course, et Michel, il est aussi kikoureur, c'est Mikele sur KK. Quand à Louis, il t'a un peu "poutré" comme dirait le Lutin non ?
La bise à vous 2 !

Commentaire de samontetro posté le 15-06-2011 à 23:03:00

Il est beau ton récit Mustang! Pendant ces longues journées que j'ai passé sur le terrain à tracer ce parcours, ce sont exactement ces émotions, ces senteurs, ces instants ou le temps semble s'arrêter, que j'ai ressentis et que je voulais vous faire partager sur ces sentiers! Et tu les retranscris si bien! Ca vaut toutes les courbatures du monde!

Commentaire de jepipote posté le 16-06-2011 à 06:54:00

une bien belle lecture matinale.... merci.

Commentaire de rapace74 posté le 16-06-2011 à 07:19:00

tres beau recit mustang et bravo pour cette belle course que tu as réalisé, j'ai bien vu a chaque ravito que tu prennais vraiment tu plaisir a etre la!!!

manu

Commentaire de tounik posté le 16-06-2011 à 11:40:00

Samontetro connait bien sa vallée. Il en profite pour nous faire découvrir les plus beaux coins.

Tu avais quelques doutes au départ ... Je suis heureux de voir qu'ils se sont dissipés.

Commentaire de martinev posté le 16-06-2011 à 13:50:00

superbe ton récit, on se régale en le lisant. J'ai l'impression de refaire ma course une 2e fois. Tu as pris beaucoup de plaisir et ce n'est que du bonheur. Bravo

Commentaire de totoro posté le 16-06-2011 à 15:21:00

Quelle belle balade, quel beau récit et quelle belle photo de "famille" ! Merci pour ce récit plein de fraicheur montagnarde !

Commentaire de Françoise 84 posté le 16-06-2011 à 17:02:00

C'était un plaisir de lire ton récit, merci, Philippe! Bisous à vous deux!

Commentaire de millénium posté le 16-06-2011 à 19:44:00

tu es vraiment un sacré gars !bravo , merci.
Je t'embrasse

Commentaire de Byzance posté le 16-06-2011 à 21:13:00

Bravo pour ta course et re-bravo pour ton style de conteur.

Commentaire de robin posté le 16-06-2011 à 22:00:00

Belle brochette de kikou à l'arrivée !

Une nouvelle fois , le conteur mustang nous a fait découvrir une superbe course. merci

Bonne récup

Commentaire de kkris posté le 16-06-2011 à 22:43:00

merci pour ce beau récit!

Commentaire de Astro(phytum) posté le 16-06-2011 à 22:52:00

Quand le plaisir est là ,tout va !!!
Bien content de vous avoir revu ;-)

Commentaire de Goldenick posté le 17-06-2011 à 10:44:00

Superbe récit comme d'habitude plein d'émotions. Bravo pour ta belle course!

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 17-06-2011 à 13:02:00

Superbe trail et belle ambiance Kikou. J'enrage de n'avoir pu être là...

C'est à la Pentecôte l'année prochaine ?





T'as vu, j'fais un com' sur ton CR !

Commentaire de chrystellem posté le 19-06-2011 à 18:12:00

Que du bonheur , ta course et ton récit . C'est vrai que ça vaut vraiment le coup de souffrir un peu .
A bientôt ,

Commentaire de maï74 posté le 21-06-2011 à 09:14:00

wahooou, il est géant ton récit ! Les photos sont superbes, mises en valeur par une plume talentueuse, un vrai régal... Bravo pour tout ! bises

Commentaire de Minette posté le 28-06-2011 à 16:02:00

C'est un récit magnifique qui donne vraiment envie de faire le parcours... ! Merci de nous l'avoir fait partager.
marie

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