Echappée Belle 2019-parce qu'on <3 les cailloux tout doux

Moi aussi, j'ai fait l'exercice du CR express.
Sûrement que je ne ferai pas plus (voir celui de 2017 plus complet, j'ai quasi tout fait pareil niveau matos et bouffe)

De mon côté donc, j'avais comme idée de reproduire ma gestion 2017, à défaut d'avoir la même préparation et la même forme.
J'ai même vaguement hésité à venir, fatigué par un utb raté, un déménagement et une dernière ligne droite en vacances pas très EB-compatible.
Vik m'a alors botté les fesses et à fait le tour operator pour me motiver.
Après un périple du fin fond de la Bretagne, j'étais donc au départ, fatigué mais bien content, surtout des bonnes conditions météo prévues.
Départ assez tranquille, doublé de toutes part alors qu'il y avait au moins 200 personnes devant...
Montée avec xsbgv, bipbip73, albacor, le keke, peno38.
Je commence à sentir une gêne au tibia dès la 1ere heure.
Passage à 4 secondes près comme en 2017 au 1er ravito et une 343eme place qui me réjouit à nouveau (voir récit 2017).
La suite, c'est un pit-stop de 1'30 et du pacman jusqu'à la croix, après avoir abandonné xsbgv sur un nouveau arrêt express à la pra.
Gros plaisir dans la montée à belledonne, j'ai l'impression d'être le seul.
Dans la descente vers freydanne, je discute Bretagne avec Pierre Leboucher, skipper.
Passage à Jean collet avec le plaisir de croiser et retrouver fildar et arclusaz au niveau du lac blanc.
Je sens de plus en plus mon tibia douloureux mais la douleur ne me freine pas encore trop.
Léger coup de mou à la mine de fer suite à un ravito de Jean collet bâclé du fait de sa petitesse par rapport au monde présent.
Je temporise car je sais que de la brèche de la roche fendu jusqu'au col de la vache, faut pas se rater sinon c'est terrible.
Je prends le temps au habert d'aiguebelle et consulte l'équipe médicale pour la 1ere fois.
J'ai le tibia rouge sur quelques centimètres et ça semble une periostite(Pas eu depuis l'adolescence).
Le gars de medic émet l'hypothèse du manchon baissé sur le tibia qui aurait fait un point de compression...ça se tient.
Un doliprane et je repars, j'avance bien dans aigleton et la vache mais la descente devient pénible et douloureuse.
Au PM du cul de la vieille, j ai droit à un profenid même si ni moi ni les docs ne sont trop pour.
J'arrive au pleynet en bonne forme mais inquiet par la douleur.
J'y croise fred_1_1 qui attend les coureurs au bout du rouleau pour les rebooster.
Moi ça va, je me change, supprime les manchons, passe en hoka pour amortir dans les descentes puis je mange et repars.
J'avais prévu de dormir au pleynet mais 21h c'est vraiment trop tôt.
Gros coup de fatigue dans la montée de la valloire, je me retiens de mettre le clignotant pour dormir dans le ravin et j'arrive à la valloire où coup de chance, la cabane est dispo.
1h de dodo coupé par le froid, le clairon à chaque arrivée et la frontale dans la figure par ceux qui rentrent.
Je repars bien mieux direction gleysin.
J'enchaîne la montée au moretan en cueillant des framboises mais nouveau coup de fatigue avant l'oule. J'obtiens le droit de dormir 30 minutes au refuge et ça va mieux à nouveau ensuite.
La descente du moretan est horrible alors que je l'adore habituellement.
Sur la moraine, j'ai l'impression que mon tibia va se casser à chaque pas puis je suis pas hyper rapide dans les blocs avant le lac.
Grosse remise à niveau à perioule pour le top des ravitos...patates chaudes, nouilles chinoises et fromage.
Jusqu'à super collet, ça va pas trop mal sauf la descente dans la forêt et surtout la crête avant la BV, je sers les dents mais j'ai mal.
J'ai prévu d'être rapide au ravito, ce que je suis sauf que je passe voir les podologues et j'ai droit à analyse + pose de K-tape et même photo du tibia tellement ça devient rouge et gonflé. On reste sur l'hypothèse periostite. Le doc me demande si je veux continuer...plutôt même si je me pose des questions en réfléchissant à ce qu'il reste (et toutes les descentes).
Je repars en digestion puis après 1 kg de myrtilles dans la descente de claran, ça va mieux et je gère sur une jambe et 1/2 et le tape déjà décollé.
Je prends un éclat en fin de montée au refuge des ferices, je fais un arrêt manger et boire bénéfique au seul passage à l'ombre avant d'arriver sur la crête, j'ai le privilège d'avoir une dose de potion magique( bière bretonne) au PM d'arpingon et après une descente sur les bâtons et une jolie relance sur les faux plats avant Val pelouse.
C'est rageant d'ailleurs car moi qui descend pas mal et qui ne sait pas courir en général, c'est l'inverse...
Val pelouse, super équipe de bénévoles et 2 petites dames qui me bichonnent entre la soupe et surtout les bouts de melon.
J'étais en super forme en 2017 en repartant, là j'ai trop chaud et du mal dans la montée. Et c'est rien par rapport à la descente au gargotton où je rattrape pourtant vince88 pour un petit passage ensemble.
La montée au grand chat ne me transcende pas plus que la fois précédente à part la satisfaction de se rapprocher du but.
Le début de descente est catastrophique, je me vois parti pour 8h de rando.
Je retente un doliprane sans conviction mais au bout de 15-20 minutes, je peux trottiner à 6km/h au lieu de marcher à 4.
Belle relance en bas au pontet, c'est quand même dommage car les jambes vont super bien, 0 douleur.
Arrêt rapide au dernier ravito puis montée assez rapide(moins qu'en 2017) avant l'horrible dernière descente que j'aurais voulu attaquer vues mes jambes (en 2017, les ampoules m'avaient empêché de le faire).
Donc je trottine et j'ai vu sur le live que vik était peut être pas loin devant(sauf si il est en pause au pontet). Je le rattrape et il reprend à courir avec moi. Finalement, c'est lui qui m'attend dès que ça descend trop vite.
Ça fait quand même du bien de discuter, ça passe plus vite et on arrive finalement à aiguebelle en passant tout juste sous les 40h.
Après discussion sur la ligne avec juCB, vik et phil, passage chez le kiné pour vik, et avant de manger, je vais vais voir le docteur car le tibia est vraiment gonflé, rouge aux 2/3 et ça commence à faire le tour.
Finalement, changement de diagnostic, ça ne fait plus inflammation mais infection et le doc penche pour un erysipèle et 10 jours d'antibiotiques.
Après quelques heures de sommeil dans le gymnase, vik m'emmène à albertville a la pharmacie de garde puis on revient profiter de l'ambiance du dimanche matin avec les dernières arrivées, les bénévoles de retour de leur poste.
Merci à tous pour les transports, la gestion de l'hébergement, les moments passés ensemble, c'était un chouette we mais toujours trop court.
Comme le dit vik, s'organiser à plusieurs pour la logistique c'est le top.
Aujourd'hui, c'est un peu soupe à la grimace avec la jambe gonflée et douloureuse et je ne sais pas si je dois regretter d'avoir forcé un peu dessus.
Mais l'échappée belle est une course à part, très rude mais magnifique. Dommage les 20 derniers km qui gâchent un peu les 130 premiers.

Sinon, petite ressemblance

Jano 2017

Screenshot_20190826-141849_Chrome-01.jpeg (98 Kio) Consulté 1621 fois

Jano 2019

Screenshot_20190826-141639_Chrome-01.jpeg (108.09 Kio) Consulté 1621 fois

et globalement très bien toute la journée de jeudi,

Un manque de lucidité à maindonné peut-être ?!

si quelqu'un à une idée, je suis preneur. (autre que "parti trop vite" et "une bonne gestion c'est seulement gagner des places", on a compris)

De loin, j'ai une analyse un peu iconoclaste : plus ça va, plus quand tu pars vite (pas "trop vite", mais dans les allures rapides de la tête de course) plus tu as l'organisme qui se rebelle tard. En gros, c'est tout con, mais pour moi, tu progresses. Tu n'as pas encore la caisse de tenir une course (de cette longueur) à ce rythme, mais ça, c'est parce qu'il y a encore du potentiel à faire sortir.

Donc, je dirais tout connement : ne gamberge pas trop, reste sur ce type de trajectoire, continue à mener ta vie sportive comme tu le fais, et peu à peu, le moment o ça marche moins bien se décalera vers la fin des courses.

UN peu bourrin comme analyse, mais c'est à peu près ce que je me suis dit tout le week-end.

N'empêche que ça donne quand même bien envie, entre les messages ici, les photos, les vidéos, et puis avoir été plus de 10h sur le parcours... Surtout que je les ai passées en compagnie d'une personne assez hors du commun, une sorte de Vik au carré (bon on se connait pas en vrai, mais d'après les messages sur le forum) et en version femme. Sauf que je suis absolument pas capable de faire 140 km moi! Alors l'année prochaine le 85 ce serait déjà un gros défi, mais la partie nord du parcours reste quand même un peu moins belle et spectaculaire que le sud...

En 2020, le plus dur va être de réussir à s'inscrire on dirait...

si quelqu'un à une idée, je suis preneur. (autre que "parti trop vite" et "une bonne gestion c'est seulement gagner des places", on a compris)

Faut pas t'attacher à cela, de l'autre côté du bouzin, on fait vite des misfit....et mieux vaut une gentille_critique__à_la_va_vite_qui_te_saoule_aussi_vite que des messages qui t'envisage blessé
Don't care

Donc, je dirais tout connement : ne gamberge pas trop, reste sur ce type de trajectoire, continue à mener ta vie sportive comme tu le fais, et peu à peu, le moment o ça marche moins bien se décalera vers la fin des courses...

+1 et je rejoins le propos de l'aigles des Bauges : "être en prise permanente à la limite du flow, ça épuise plus vite que cueillir des framboises"

Fil toujours aussi sympa à relire post course. MERCI

Je confirme... avec la charge supplémentaire de l'avoir vécu de l'intérieur...

@ xsbgv : avec 2 semaines de prépa, tu es finisher. Avec 52 semaines, tu vises le podium ?
Et les péages, bien passés ?

A ta première question: bien sûr!
A ta seconde question: bien sûr! (vu le premier... )...
pour plus d'explication: ce pu... de badge télépéage qui ne bipe pas en quittant Aiguebelle... no panic: quand tu as passé 51h à traverser Belledonne tu n'es pas à 10 secondes... mais derrière j'entends klaxonner et jurer... et qu'est-ce que je vois dans le rétro?... le même chapeau orange qui trônait sur le podium quelques heures avant avec dessous un JuCB hilare de me voir galérer et balancer le bras dans tous les sens...

On a géré trop prudemment, on est parti trop doucement. Aigleton / Vache de nuit c'est le pire truc pour nous. Quand on reviendra on passera ça de jour on avancera un peu plus vite et surtout moralement ce sera tellement mieux ! Après Pleynet c'est tellement moins technique (à part le Moretan mais qu'on fera de jour de toute façon). Pleynet - Gleysin c'est pas technique.

Passer La Vache de jour c'est plus vraiment une table de marche JALBHAC, et c'est possible que ça soit plus trop gestion-gestion-gestion comme plan fin de peloton
Et puis la difficulté n'est pas à voir par tronçon, mais dans leurs enchaînement, personnellement le plus dur c'était après le Grand Chat en 2017 & repartir du Pleynet en 2018
En tout cas je rejoins Arclusaz : tu es dur avec toi, ta frustration est compréhensible, mais on est tous bien démuni lorsque le moral chute…

Vik [...] des fois tu me fais des p#+@!n de sueurs froides

tu penses à quoi ?

Avec le seul suivi Live trail… quand j'ai vu que tu n'arrivais pas au rdv j'ai eu peur de la blessure sérieuse…

…donc je suis un peu déçu de la tournure de la chose, et je suis en phase de reflexion. si quelqu'un à une idée, je suis preneur. (autre que "parti trop vite" et "une bonne gestion c'est seulement gagner des places", on a compris)

Ah finalement t'es peut être en train de tourner la page anticonformiste…

Plus sérieusement tout ce que je peu dire c'est que toi et Jano vous me faites bien halluciner : sub 40 signé avec vos kilos de myrtilles/framboises et vos pépins physiques… Pour ma prochaine je vais peut être garder mon allure et je me contenterai des pieds gonflé et de la fatigue extrême

un peu déçu de la tournure de la chose, et je suis en phase de reflexion.

si quelqu'un à une idée, je suis preneur.

Yo, Pele mêle ce qui me vient en-tête et puisque je peine à dormir ( pléonasme)
-Trop entraîné, manque évident de fraîcheur
- Pression = trop concentré= manque de plaisir
- 4iem EB ... ( enfin d apres le zouave caviste ) , trouve toi 1 autre challenge !! Ou alors ty viens en mode deconne effectivement, belledonnes tu connais trop bien, ya plus d inconnue , ...
- Dans ta bulle , hermétique aux autres ... on la bien vu qd tu nous a littéralement déposé.. moi j aurai bien taillé la bavette av toi qq min et ca t aurais pas fait plonger dramatiquement ta moyenne horaire
- vu tes objectifs, 1 coach ou 1 personne rationnelle serait la bienvenue pr te poisson- piloter et t aider a ne pas tout gérer tout seul sur 1 tel run
- vu le chantier et son étalement dans le tps , c est obligé d avoir des merdes , cf loi de murphy mais dc , il faudrait ty préparer 1 chouille ( ya des exceptions genre Franch ou autre mais qd mm , c balo de le squizzer vu toute l energie que tu mets dans tes prepas)
- travaille ton mental bordel !!! Cest pas tout d avoir la caisse , faut choper l'armure de warrior surtout pr surpasser 1 couille ds le pâté, et retomber ds la spirale positive
- apprends à te " rentrer dedans" , lis le récit de Benjamin David sur son utmb ( son premier, pas celui ou il score ) .. sortit de sa zone de confort cest la base si tu aspires à te surpasser
Vla
A chaud
Jpensai que tu nous reprendrai rapido , certes ds féroces t etais juste derrière nous , bon ok yavait Franck et ses binouz mais qd mm !

Bref
A +++ et vu mon pg allégé en sept , vais ptetre enfin réussir à venir gambader ds ton jardin
Yalaaa !!

++
Manu

J'étais plus parti sur un problème de circulation comme pour moi.

Franch est en club : il sera certainement de bon conseil. Je rejoins Manu sur la diff entre vous 2 sur l'aspect partage en course. Maintenant, difficile de t'aider sur ce point, avec un dossard, je suis un co....ard. (même si ça s'arrange un peu en duo)

De retour dans ma Normandie. Ça fait bizarre de ne plus voir les montagnes au réveil après 10 jours de vacances dans les Alpes.
Dire que j’ai mis plus de 20 ans avant d’y revenir...

Bref, j’ai pas encore enlevé mon bracelet vert. Je suis toujours là bas !
Encore bravo à tous, finisher ou pas, bénévoles ou juste spectateurs.
Merci à tous les Kikous rencontrés, même si on a échangé que 10s (j’ai pas été très causant avec Albacor et je l’ai vite largué dans la montée après Super Collet.

Bref, j’ai pas encore enlevé mon bracelet vert. Je suis toujours là bas !

Je me doutais que je n'étais pas le seul à avoir du mal à me résoudre à retirer mon ruban

Sinon de beaux troubles du sommeil, des absences et l'impression qu'on m'a broyé les os des pieds.
A part ça tout va bien...

J'espère que tout va rentrer dans l'ordre rapidement

si quelqu'un à une idée, je suis preneur. (autre que "parti trop vite" et "une bonne gestion c'est seulement gagner des places", on a compris)

A ta place je consulterai un angiologue, qui pourra te dire si tu as un problème au niveau du retour du sang dans les veines des jambes. C'est ce qui pourrai expliquer tes problèmes.

On en a parlé rapidement, au Pleynet quand tu mangeais avec les pieds en l'air. Bon, normalement la solution c'est les bas de contention type BV sport ... faut oublier les a priori sur cet accessoire

si quelqu'un à une idée, je suis preneur. (autre que "parti trop vite" et "une bonne gestion c'est seulement gagner des places", on a compris)

A ta place je consulterai un angiologue, qui pourra te dire si tu as un problème au niveau du retour du sang dans les veines des jambes. C'est ce qui pourrai expliquer tes problèmes.

Est-ce systématique ou juste sur cette course ?

si quelqu'un à une idée, je suis preneur. (autre que "parti trop vite" et "une bonne gestion c'est seulement gagner des places", on a compris)

A ta place je consulterai un angiologue, qui pourra te dire si tu as un problème au niveau du retour du sang dans les veines des jambes. C'est ce qui pourrai expliquer tes problèmes.

Est-ce systématique ou juste sur cette course ?

d'avoir les chevilles qui enflent ?

pardon....

Est-ce systématique ou juste sur cette course ?

d'avoir les chevilles qui enflent ?

pardon....

Les chevilles qui enflent ? systématique
Mais normal avec ce qu'on leur met, entre les torsions, les cailloux, les chocs.
Mais peut être je fais hors sujet Arclusaz ? Tu voulais peut être dire autre chose, mais je ne vois pas

Je me doutais que je n'étais pas le seul à avoir du mal à me résoudre à retirer mon ruban

Moi de même, alors que je suis le premier à avoir abandonné, c'est un genre de méthode Coué pour m'obliger à revenir l'an prochain, j'en suis même à me demander si je ne vais pas attendre qu'il tombe tout seul d'ici quelques semaines/mois...

A nouveau, bravo pour ta course Alba. et bonne récupération !

A ta place je consulterai un angiologue, qui pourra te dire si tu as un problème au niveau du retour du sang dans les veines des jambes. C'est ce qui pourrai expliquer tes problèmes.

Est-ce systématique ou juste sur cette course ?

@Fred: en effet, sans me la jouer effet doctissimo ou autodiagnostic à tout va, je cherche du côté circulatoire (syndrome des loges "léger" aussi je sais pas si c'est possible... la douleur est pas importante mais l'effet "à l'étroit" est vraiment là).

@ejouvin: régulièrement présent après une très longue distance, empiré par temps chaud.

et je dirais également empiré par la nature peu roulante du terrain, qui fait que la marche s'installe sur une longue durée et la course, qui permettrait peut être de faire circuler, devient intolérable après avoir été impossible trop longtemps.

Ex +++: montagnard: ultra + chaleur + dénivelé; EB: ultra + chaleur + dénivelé + technicité
Ex +: no finish line, ultra + chaleur la journée, mais la nuit j'ai couru comme un lapin
Ex -: tour du queyras en solo, température raisonnable la journée et la nuit a été fraîche. de la fatigue générale mais pas cette perte des membres inférieurs seuls avec impression de lourdeur et de gonflement

On fait le concours de celui qui enlève son ruban le dernier

J'ai vu le tour du Queyras que tu t'es enfilé, mais tu ne l'as certainement pas fait ni avec la même intensité, ni avec la même pression que l'EB. Donc les effets ne sont pas comparables.

Pour le reste, même en ayant l'impression de bien gérer le début de course, la première partie (jusqu'à Pleynet) est très exigeante et c'est normal que ça laisse des traces pour la suite. Tu manques peut être simplement encore de caisse pour encaisser ce genre d'effort à cette intensité sur cette durée (plus un éventuel manque de fraîcheur). La réponse est peut être autant à chercher du côté physio que, même si ça va te faire râler, gestion de la course.

Déjà de retour de cette belle (et dure) échappée.
Que dire... C'était dure mais tellement beau. Je ne pense pas avoir pu admirer comme je voulais cette immensité. D'abord parce que j'ai pas été assez rapide. Ces deux nuits m'ont empêché d'admirer le paysage traversé
Mais les cailloux m'ont obligé à rester concentrer sur le moindre pas posé pour avancer. Il faudra que je songe à y retourner.
En tout cas, j'ai essayé d'appliquer le simple briefing d'avant course (gestion 3x). Sans avoir jamais mis les pieds là bas avant ce week end, les conseils, les comptes rendus, les vidéos m'ont malgré tout permis d'appréhender la course.
J'en retiens la bonne humeur, l’accueil, l'attention et les encouragements des bénévoles. Je pense surtout à ceux qui étaient sur le parcours pour nous pointer et nous booster avec cris et cloches au sommet des nombreux cols.
La complicité et l'entraide entre coureurs. Des morceaux de cols montés à des trains d'enfer pour ne pas lâcher, les encouragements, les moments de délire. Mais aussi les regards parfois livides d'autres coureurs blessés, malades.

Et la communauté Kikourou qui est unique. Comme une grande famille avec des cousins éloignés que l’on voit que de temps en temps mais avec qui on reprends une conversation interrompue l’année précédente, des pièces rapportées qui sont intégrées avec joie. J’espère que cela donne envie !

Hello!! Je n’ai pas trop intéragi avec les kikous (trop concentré par le gros morceau qui m’attendait!). Merci pour ce super forum, les discussions riches, je reviendrai de l’autre côté du rideau l’an prochain!!
Voici le récit

Je connaissais Belledonne en ski de rando, en escalade et alpinisme mais très peu en trail/rando longue durée ! Eh bien, c’est difficile pour le physique et le mental
On commence à 6h par 2h45 de forêt humide et insipide, pour arriver sur le paradis de ski de fond de Chamrousse : l’Arcelle. Ensuite tout déroule dans un monde minéral et magnifique composé de lacs, sources, vieux glaciers, parois rocheuses et éboulis (beaucoup). La Croix de Belledonne en promontoire tourné vers le ciel au bout de l’arête des 3 pics (à faire l’an prochain avec Aurélien!!).
Les myrtilles ont atténué le piquant du col de la Vache (que je surnomme « la décharge d’electroménager car on doit choisir si on pose le pied sur un grille-pain, un four ou un frigo, mais pas de piano quand même, c’est réservé à Chamonix!).

Bénévoles et supporters incroyables de ferveur et de dévouement tout du long. L’an prochain, je serai de l’autre côté du décor.

Je mets le rythme pour un couple de Dijonnais qui avancent bien mais ensuite je m’arrête à une source au-dessus des magnifiques 7 Laux (lacs) et finis le trajet jusqu’à la base vie du Pleynet avec Robin (après un petit intermède en anglais avec un Slovaque). 14h de course, juste dans mon timing, la fin étant une interminable traversée en montagnes russes pour contourner une vallée profonde. Pause pas trop longue de 25min le temps de recharger la montre (je surveille encore le cardio dans les montées pour ne pas aller dans le rouge) et manger la moitié de mon riz-Colin-pesto-cajou : miam!
Départ avec un petit coup de fil à ma famille : tous les voyants sont encore au vert (un à l’orange en fait De nombreux messages des amis qui motivent aussi!
C’est glauque : l’orga a ajouté 4km de traversée moche dans une forêt pour voir une cascade (point de vue réservé aux 30 premiers...). Ensuite montée sordide dans buissons et caillasses vers les alpages de la grande Valloire et Tigneux. Je suis assez content de passer ces moments seul, mais je sais que je vais rapidement me remette en groupe pour la suite. La voie Lactée est magnifique et le café servit auprès des feux de camp est génial: merci l’orga!!
On descend à Gleyzin par des routes forestières assez moches et on enchaine avec la fameux col Morétan, long à souhait. La montée au refuge de l’Oule est comme la précédente : buissons et humidité. La fin est raide mais paraît rando par rapport au col de la Vache.
Accueil sérieux au sommet, le dernier quartier de Lune est là. La descente : névé avec une corde qui descend bien, puis surtout cette (!!) moraine (crête abrupte après retrait du glacier) avec une corde fixée aux rochers. J’utilise uniquement mes bâtons. J’imagine quand c’est plus dense en coureurs... limite pour une compet au niveau de la sécu. Je suis depuis 2h avec les 2 Nicolas, on s’entend bien pour finir la nuit ensemble, c’est sympa! Alpage de Périoule, on traine au ravito : café, feu sur une bûche norvégienne, ambiance de partage. Il faut repartir. Effectivement mon serrage de lacet droit a été trop fort dans une remontée : début de tendinite à calmer. Les prochaines montées se feront avec la chaussure droite desserrée sur le coup de pied. J’ai le moral : il reste de gros morceaux mais techniquement le plus dur est passé, Belledonne Nord est très belle et ma famille sera au dernier ravito et à l’arrivée!
Longue crête pour arriver à la station de Super Collet pour le petit dej, on repart séparés mais on se rejoint avec les 2 Nico, après une pause commission pour moi et un petit somme sur les genoux de sa copine pour Nico1. Il prend d’ailleurs le large, et ensuite je me retrouve à nouveau seul quelques heures, ce que j’aime bien aussi quand même. Les concurrents du 85km nous rattrapent et je joue le jeu de les laisser passer. J’arrive dans des coins familiers après notre traversée de Belledonne Nord par les arêtes avec Aurélien en juillet. Ça sent le bon bout!

Niveau chaleur, ça repart et c’est le four! Val Pelouse nous accueille avec un groupe de musique qui chante en direct. Beaucoup de monde, ça change du refuge de l’Oule! Je fais un bout avec un mec un peu cool, Quentin, qui lance une mine jute avant le dernier col (2h sans eau... et finira 40’ avant moi). La descente sur le dernier ravito du Pontet fait 1000m et est très longue! La forêt est assez humide et chaude, c’est dur pour le mental. 10 minutes en famille et je repars pour arriver sous les 40h. Ma tendinite en herbe a dû me faire perdre au moins 2h mais un ultratrail est toujours l’occasion d’apprendre, et les 38h planifiées sur le papier étaient une partition à dérouler mais avec une part d’improvisation bien entendu (je n’avais pas prévu le ravito « myrtilles » ni le café de la grande Valloire
Et là le miracle : Glenn, un type super, me rattrape et tape la causette peu causante mais efficace, genre on bourride, on relance sur les faux plats, et on torche ces 14km. Je m’accroche, je tire sur les bâtons alors que mon pied reste désespérément à angle droit (angle aigu interdit!). Et ça passe ces 400m de dénivelé!! Je me sens même pousser des ailes dan la descente et le dépasse à 5km de l’arrivée (adrénaline...). On finit par des rampes sableuses en forêt qui vont très vite puis par 5km de bitume (ayant fait mon premier marathon à Paris cette année, le mental a tenu!!!). 39h55, un sac léger en cadeau, la famille, la bière, l’ambiance...

Un super souvenir même si je préfère aller vers les courses plus roulantes, ou bien en montagne avec des copains pour escalade/alpinisme, sacré challenge cette orga car c’est quand même du terrain dangereux (Sébastien Chaigneau a chuté sur le crâne et fini en hélico).

Déçu pour Christophe qui n’a pas vaincu le démon de l’hydratation/nutrition.
L’an prochain je conseillerai/assisterai ou serai bénévole à coup sûr!!

un peu déçu de la tournure de la chose, et je suis en phase de reflexion.

si quelqu'un à une idée, je suis preneur.

Yo, Pele mêle ce qui me vient en-tête et puisque je peine à dormir ( pléonasme)
-Trop entraîné, manque évident de fraîcheur
- Pression = trop concentré= manque de plaisir
- 4iem EB ... ( enfin d apres le zouave caviste ) , trouve toi 1 autre challenge !! Ou alors ty viens en mode deconne effectivement, belledonnes tu connais trop bien, ya plus d inconnue , ...
- Dans ta bulle , hermétique aux autres ... on la bien vu qd tu nous a littéralement déposé.. moi j aurai bien taillé la bavette av toi qq min et ca t aurais pas fait plonger dramatiquement ta moyenne horaire
- vu tes objectifs, 1 coach ou 1 personne rationnelle serait la bienvenue pr te poisson- piloter et t aider a ne pas tout gérer tout seul sur 1 tel run
- vu le chantier et son étalement dans le tps , c est obligé d avoir des merdes , cf loi de murphy mais dc , il faudrait ty préparer 1 chouille ( ya des exceptions genre Franch ou autre mais qd mm , c balo de le squizzer vu toute l energie que tu mets dans tes prepas)
- travaille ton mental bordel !!! Cest pas tout d avoir la caisse , faut choper l'armure de warrior surtout pr surpasser 1 couille ds le pâté, et retomber ds la spirale positive
- apprends à te " rentrer dedans" , lis le récit de Benjamin David sur son utmb ( son premier, pas celui ou il score ) .. sortit de sa zone de confort cest la base si tu aspires à te surpasser
Vla
A chaud
Jpensai que tu nous reprendrai rapido , certes ds féroces t etais juste derrière nous , bon ok yavait Franck et ses binouz mais qd mm !

Bref
A +++ et vu mon pg allégé en sept , vais ptetre enfin réussir à venir gambader ds ton jardin
Yalaaa !!

++
Manu

Je suis pas mal d'accord avec les retour de Manu, avec la pression et la concentration on peut rater des choses. Idem c'est un point de vue personnel mais j'ai été surpris du volume de sorties les 2 dernières semaines

Un point important c'est que tu cherchais la performance et cela ne peut pas aller sans prise de risque, ce n'est pas de la mauvaise gestion c'est juste que pour perfer il faut tenter et le fait d'y aller comme ça, moi je trouve ça juste beau et plein de panache
Cette part de risque on voit bien que c'est ce que font toutes les têtes de courses et que fondamentalement ils ont pas forcement une capacité tellement supérieure à aller vite, mais plus une capacité à se rentrer dedans et à fleurter avec le gouffre.

Par contre ce qui me semble un peu paradoxal c'est de vouloir performer à l'aveugle, c'est à dire ne pas savoir combien de temps tu vas passer sur différentes sections surtout au début. Le feeling est important mais souvent trompeur en début de course il y a un équilibre à trouver entre savoir ignorer quand ça va trop bien et savoir profiter de la forme. Après pourquoi pas...
Pas sur qu'il faille se prendre la tête sur ces points la et au niveau médical est-ce qu'un toubib va chercher une solution au symptome "Après 100km a courir dans la caillasse sous le cagnard en bourrinant pas mal mes jambes me lachent" ? Pas sur...

Concernant ma course, j'ai le sentiment d'avoir été bien jusqu'à Val Pelouse, j'ai souffert de la chaleur entre Jean Collet et le habert d'Aiguebelle mais j'ai temporisé et le rythme était toujours très bien et j'étais dans mes temps. J'ai eu un peur alors d'avoir trop donné depuis la Pra donc je suis resté facile jusqu'au Pleynet mais au final j'ai fait une grosse section depuis la Vache tout en relachement.
J'ai été complétement dépassé par ma pause au Pleynet, 45 min sans voir le temps passer, hydratation / podo / kiné / passage en tenue nuit et changement de chaussures, mais cela m'a permit d'attaquer la nuit au top ou j'ai commencé à chercher à me donner.
Je reste en pleine forme jusqu'a Super Collet (ou je met 12' dans la vue de mon binome de la nuit entre la pierre du carré et la base vie). Ensuite j'ai commencé à me sentir pas frais mais ça avançait bien jusqu'à Val Pelouse. Je suis reparti seul et mes souvenirs de cette partie dataient de 2016 du coup la longueur de la crête avant la bascule m'a mis un coup au moral et la montée a la perche m'a achevée. Je me suis botté le cul pour repartir mais après le chat mes intestins refusaient la course à moins de faire une pause chaque minute. Le temps que les Immodium fassent effet je me suis lamentablement trainé jusqu'a la cabane à Michel sans me faire doubler. A partir de la j'ai sorti les watt et galopé jusqu'au Pontet, petite pause inutile ou ma femme fini par me jetter hors du ravito et j'ai essayé d'en finir le plus vite possible. J'ai vraiment trouvé cette dernière section chiante et sans interet mais fallait y aller.
Comme quoi j'ai pas été bien 100% du temps (mais c'est normal) mais si j'ai le sentiment d'avoir puisé loin, d'avoir cherché des ressources je ne pense pas avoir été vraiment dans la souffrance.

..Tout allait bien jusqu'à ce que les nausées habituelles me reprennent peu avant le ravito. Aucune envie de passer encore plusieurs heures à lutter entre l'envie de boire et la nécessité d'arroser la nature. Un peu raz le bol de ces passages qui me gâchent systématiquement les courses longues. Je pense que je vais prendre la décision irrévocable de ne plus faire d'ultra.

Même mésaventure pour moi, j'ai lutté pendant 7h30 mais arrivé à Valpelouse j'ai renoncé en voyant la file de frontales dans la montée qui m'attendait après le ravito, le moindre effort en montée engendrant une grosse envie "d'arroser la nature". Sur mes dernières heures de course j'étais dans le même état d'esprit que SPIR, mais étant inscrit sur la diagonale, je vais essayé de comprendre ce qui cloche et je me laisse encore une chance de ne pas renoncer aux longues distances.
Bravo à tous.

Un truc qui me surprend sur cette édition, j'ai trouvé les conditions idéales et du coup le taux d'abandon me semble monstrueux.
Il a pas fait frais mais normal pour un mois d'aout, moins chaud et c'est la nuit qui aurait été dure donc je m'attendais vraiment à plus de finisher.
C'est une course longue y'a plein de raisons de se faire mal et de se péter la gueule mais au dela de ça j'ai eu l'impression que mal de coureurs (dans ceux que j'ai vu, soit plutôt les 50 premiers) ont fortement sous estimé le terrain, trop de monde vidé ou blessé au Pleynet. Beaucoup de dormeurs alors que la nuit vient juste de commencer.
Mais aussi beaucoup de casse matériel, j'ai vu des bâtons pétés avant l'Arselle, des chaussures arrachées après la Vache. Mention spécial pour le coup vent qui saute d'un sac 3m après l'arche de départ... Je pense que certains ont abandonné sur ces problèmes matériel et ça ne devrait pas arriver.
Si on n'a pas testé au long cours un modèle de chaussure sur ce terrain il est indispensable d'avoir une paire en rab dans le sac base vie. Et si possible d'avoir de quoi remplacer une veste ou un bâton...

Bref j'ai remonté un paquet de places durant cette course mais 80% des fois je ne m'en suis pas rendu compte, j'ai doublé aux ravitos ou aux refuges

Un truc qui me surprend sur cette édition, j'ai trouvé les conditions idéales et du coup le taux d'abandon me semble monstrueux.
Il a pas fait frais mais normal pour un mois d'aout, moins chaud et c'est la nuit qui aurait été dure donc je m'attendais vraiment à plus de finisher.

Mon avis impertinent : l’UT4M annulé a reversé de coureurs peu préparés à ce terrain technique. Je sors.

Non mais sans blague, vous aller arrêter de vous extasier devant cette course
J'y pense de plus en plus alors que j'avais dit à ma femme que fini l'ultra après la Ronda .....

A cause de vous, je vais me faire engueuler

Bravo à tous en tout cas, et bonne récup'

Ah, les casses de matos sont imprévisibles. Perso j attendais un SAV depuis 10 jours avec l idée d en mettre au cas où ds le sac de délestage, et le sav n est pas arrivé, un bâton s est mis à se replier ss arrêt...pourtant il avait été testé sur uttj avant.
Alors oui! Oui j avais visé l UT4M,
oui oui. j ai été refusé au tirage UTMB...
mais NON NON, je n'ai pas sous estimé l'Echappée Belle qui, par vos récits, et en étudiant le parcours , m est apparue comme hors normes côté difficultés et comparables à Xtrail de Courchevel en mais ×3!

@Vik t'as pas eu l'opportunité de passer entre les mains des kinés pendant la course ? 10mn de massages pour retapper les jambes....
Tes sensations me font vraiment penser à de la deshydratation.....

Un truc qui me surprend sur cette édition, j'ai trouvé les conditions idéales et du coup le taux d'abandon me semble monstrueux.

Tcho bello, t'as cartonné, atomisé le chrono et t'es full endorphine : tu devrais être interdit de poster pendant 2 semaines.
Ne le prends pas perso, je me retiens d'atomiser certains posts. Tu es dans le vrai mais un peu déséquilibré par ton run extraordinaire.

Il a fait chaud, bien chaud. Les semaines précédentes étaient fraiches : j'ai rempli mes flasques à chaque fois que je voyais une source. Manu, qui ne boit rien, vidait ses bidons, c'est pour moi révélateur. Un autre poto plus rapide s'est cramé.
Pour l'anecdote, j'ai même eu une bestiole dans une flask tellement je prenais de l'eau quand je pouvais.

1.5L : les gars, si vous aviez moins, c'est de votre faute.

Le long message sur l'hydratation (viewtopic.php?f=21&t=21455) est une vrai mine.
Depuis toujours j'ai eu des problèmes de ce côté là mais je l'ai beaucoup travaillé ces derniers mois jusqu'à trouver la combinaison idéale. Gràce à ça je n'ai plus eu de symptome de déshydratation/nausée/mal à manger... Que ce soit en pleine chaleur (Grand Duc et EB cette année) ou fraicheur (6000D). Sur l'EB (Vizille->Pleynet) j'ai promené 2L d'eau tout le long sans jamais boire plus d'1L

Je remercie encore Papy sur chaque sortie, son dossier Hydratation est à lire, à relire et à apprendre par coeur.

[le_kéké]

Le long message sur l'hydratation (viewtopic.php?f=21&t=21455) est une vrai mine.
Depuis toujours j'ai eu des problèmes de ce côté là mais je l'ai beaucoup travaillé ces derniers mois jusqu'à trouver la combinaison idéale. Gràce à ça je n'ai plus eu de symptome de déshydratation/nausée/mal à manger... Que ce soit en pleine chaleur (Grand Duc et EB cette année) ou fraicheur (6000D). Sur l'EB (Vizille->Pleynet) j'ai promené 2L d'eau tout le long sans jamais boire plus d'1L

Je remercie encore Papy sur chaque sortie, son dossier Hydratation est à lire, à relire et à apprendre par coeur.

Et quel a été ta combinaison d'hydratation personnelle pour palier à ces problèmes ?

Salut à tous,
tout d'abord, bravo a la communauté pour le suivi live du bordel !

Après une traversée nord plus que réussi en 2017, ou j'avais pris un max de plaisir,et une belle récompense a l'arrivée je m'étais promis de revenir pour m'essayer a la "vrai" traversée
Je connaissais les difficultés et la réputation de la course,mais m'étais plutôt bien préparé et les ascensions raides et techniques font partie de ce que je préfère dans la discipline

Bon ben j'ai pris cher...

Je finis dans un état lamentable
(et à j+1 le dimanche on devait m'aider pour marcher, heureusement ça va mieux aujourd'hui)

la faute a une grosse erreur, c'est qu'on aborde pas un ultra de 150k comme un 85 (oui bien sur c'est évident... bon ben pas pour moi visiblement )


Les pieds en feu pendant le dernier tiers du parcours, plusieurs ampoules a chaque pieds a partir de Super Collet, qui ont fini par exploser, et me faire souffrir a chaque pas,
pas de chaussettes de rechange pendant la course, pas de crème avant ou pendant etc..je ne peux m'en prendre qu'a moi même...

Très gros coup sur le casque aussi sur la montée des Férices (je pensais a tort que les grosses difficultés étaient passées)
obligé de stopper a Val pelouse, et de faire une sieste de 30mn avec boules quiès (ce qui aura été plutôt salutaire je pense au final)
Je repars avec Mélanie la 1ere féminine, a peu prés dans le même état que moi, je me refais un peu sur le passage sur les crêtes mais avec toujours les pieds en feu (au moins ça réveille !)

A l'arrivée, je me dis plus jamais ca trop long, trop lent, trop dur, trop extreme, trop mal

Aujourd’hui je vois les choses différemment, tres heureux d'avoir pu terminer cette traversée, et j'y reviendrai, c'est sûr, mais mieux préparé et plus réfléchi

Je vais revoir également mon setup de course, notamment les bâtons (monobrins) que j'ai "promenés" jusqu'au Pleynet

Et quel a été ta combinaison d'hydratation personnelle pour palier à ces problèmes ?

Jamais d'eau, à la rigueur un de la Saint Yorre sur les ravito, avec du sirop c'est mieux. Pas de Coca.
1 cachet pour boisson isotonique D4 par 500ml, ce sont les seuls que je peux boire sans dégout pendant longtemps et ils sont facile à transporter.
Que j'ai soif ou pas, boire une gorgée toutes les 15min environ. Suivant la chaleur et l'altitude 1L me permet de tenir 2 à 4h (voire plus si il fait froid, nuit et que je marche )
Ne jamais boire plus d'un verre cul sec sur un ravito. Y aller doucement.

Super intéressant les retours d'expérience....

je serai curieux de voir comment les abandons pour soucis gastriques ont géré leur nutrition et hydratation (peut-être aucun lien mais s'il ya avait des régularités, on pourrait en tirer des enseignements)

Trouvée complètement par hasard, ça m'a fait hurler de rire : c'est quand même pas de chance car hautement improbable

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Premiers pas en Belledone pour moi, arreté par la barrière horaire à Val Pelouse (arrivé 30 minutes trop tard), mais sans aucun regrets : j'ai tout donné mais ça n'a pas suffit.

Je pense que je suis parti beaucoup trop prudemment (gestion, gestion, gestion), mais ma plus grosse erreure a été de jouer avec les barrières horaires : partir à 3h30 du Pleynet puis à 18h14 de Super Collet ce n'était pas une bonne idée

Ma gestion catastrophique du sommeil à eu raison de moi, j'avancais en somnolant et c'était vraiment dangeureux je pense. Grosse pensée aux benévoles serre files d'une gentillesse incroyable, qui on aussi eu l'immense patience de m'attendre pour me suivre et rester derrière moi, les pauvres je les aient ralentis

Apparemment il ne me restait plus que la partie la moins technique du parcours, dommage

Je pense la retenter l'année prochaine, il faut juste que j'arrive à convaincre mon assistance de m'accompagner sur cette aventure de fou une seconde fois


Bravo à tous les partants, à ceux qui ont eu le courage d'abondonner, et un très grand bravo aux finishers.

Trouvée complètement par hasard, ça m'a fait hurler de rire : c'est quand même pas de chance car hautement improbable

Oh bah tu verrais le nombre de stickers carotte que Steph a collé à la Pierra Menta été, tu serais moins étonné !

@Vik t'as pas eu l'opportunité de passer entre les mains des kinés pendant la course ? 10mn de massages pour retapper les jambes....
Tes sensations me font vraiment penser à de la deshydratation.....

Pas essayé au pleynet, je n'en ressentais pas le besoin. je suis reparti avec les jambes légères et ai trotinné en compagnie d'un concourent que j'avais rattrapé dans la descente jusqu'au début de la montée à la grande valloire.

à super collet cétait un peu désertique quand je suis passé.

c'est probablement qu'un drainage lymphatique m'aurait aidé

deshydratation, j'y crois bof... j'ai pissé régulièrement, jamais très foncé, et de plus en plus clair...