Récit de la course : Marathon du Mont-Blanc 2008, par yayoun

L'auteur : yayoun

La course : Marathon du Mont-Blanc

Date : 29/6/2008

Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)

Affichage : 4346 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

23 commentaires

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Marathon du Mont Blanc: premier vrai trail

Et voilà, la date est enfin là: cinq mois que j'attends ce 29 juin, cinq mois que je fais du fractionné en répétant col des posettes, col des posettes, col des posettes et après une semaine de doutes, de stress: en suis-je capable? Vais-je réussir? J'y suis: objectif: terminer. 

   Samedi matin: je pars en trottinant voir le départ du cross: je suis détendue, calme, je sais que demain, je ferai une autre tête au même endroite. Etrange ce mélange de peur et d'excitation, je me suis quand même inscrite volontairement Je vois Supersteph, Langevine, Jess06, Graindesel et d'autres kikoureurs puis direction le camping pour prendre le petit dèj. Je pars ensuite chercher mon dossard et je rencontre Jojo l'Educ. Ca y est, j'ai le débardeur Salomon, je n'ai plus besoin de courir   Non, je veux cette médaille, ce marathon, je vais le terminer et cette médaille, je l'aurai, je ne peux plus reculer. Trop de gens sont au courant, trop de gens m'ont soutenu, il faut que j'y aille. D'ailleurs un grand merci au Castor, à Laurent 05 et à Jérôme _I qui m'ont conseillé, écouté douter, rassurer et supporter avant et pendant la course. 

    Midi: menu typique du sportif: assiette de pâtes mais face au glacier des Bossons c'est magnifique. Un peu de shopping l'après midi dans Chamonix: je sais, je devrais m'économiser mais que voulez-vous, je suis une fille, c'est les soldes et la ville regorge de magasins de sport C'est tout un boulot d'assortir sa tenue, son camel et ses chaussures Pas de glace aujourd'hui, je me la réserve pour demain. Retour au camping, ma tente est plantée face à l'arrivée du téléphérique de Plan Praz, endroit où l'on arrive demain. P*****, ça fait haut quand même. Qu'est-ce qui m'a pris d'aller fourrer dans une course comme ça? J'aurai pas pu rester au 10km. Ben non, je m'ennuie sur 10 bornes, je vais pas assez vite, mon truc c'est l'endurance et comme dit Saint Exupéry: "l'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle". 

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    18h: je prépare mon sac et là, c'est digne de la précision nécessaire à la préparation d'une opération chirurgicale: chaque poche a son rôle et contient tjs les mêmes choses: à gauche la poche de sucré, à droite, la poche de salé. Tout est prêt: le sac, les chaussures, le dossard, les bâtons, j'attends demain matin pour finaliser la tenue. 

     19h: deuxième assiette de pâtes: des spaghettis au pesto et je ne suis pas la seule à manger des pâtes. Puis retour au camping, il faut se coucher tôt. La peur commence à monter mais je ne suis pas seule embarquer dans l'affaire: demain, mes parents font la course avec moi: Razbitum 30 et Speedyzaza. On se regarde le DVD de l'année dernière et ça remotive les troupes, cette course, c'est ma course, la compétition sera contre moi-même, je dois me prouver que je peux y arriver.

     22h: au lit, j'arrive pas à dormir. Et si mon réveil sonnait pas? Et si je loupais le départ? Et si.... Je dors très mal, c'est pas grave, il paraît que c'était la cure de sommeil avant qui comptait. Je me rends compte que j'ai dormi moins de temps que ce que je vais courir. 4h44: yeux grands ouverts: une minute avant le réveil, c'est le grand jour.

 Le jour J: pas très faim au réveil, c'est une grande première pour moi qui suis normalement un estomac sur pattes. Je mange car sinon je fais une hypo avant le départ mais moins que d'habitude. Je me prépare, le soleil se lève sur la montagne, c'est magnifique.

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Il va super beau, génial, ça va être géant. Je suis gonflée à bloc. On est tous prêts, équipés. Direction la ligne de départ où on dépose les sacs avec les affaires d'après course. Quand je reverrai ce sac orange avec le dossard 411 dessus, je l'aurai fait. Et là, oups, je me rends compte que j'ai laissé mes gants de vtt dans le coffre, hop petit sprint et l'incident est évité de justesse. On est sur la ligne de départ. On se souhaite bonne chance. On fait une ola pour le 30e anniversaire du cross, je suis heureuse mais concentrée, le profil de la course autour du poignet. 5,4,3,2,1...Go, c'est parti. 

    Je pars tranquille. J'ai prévu de courir tout le long pendant les 18 premiers km jusqu'à Vallorcine. Après quelques mètres de bitume, on attaque le faux plat montant dans le sous bois.

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Le terrain est souple, très agréable mais il y a beaucoup de monde. A chaque station qu'on passe (Le Lavanchet, les Chosalets, Argentière), il y a un super accueil, les gens encouragent dans le pur esprit savoyard avec les cloches. J'entends: "Allez, Sarah". Tiens, il me connaît? Mais non, j'ai oublié que les prénoms sont sur les dossars, petit détail très sympa qui fait du bien sur tout le parcours. J'ai prévu 7h en me basant sur les temps de l'année dernière. Pour l'instant, je suis en avance, ça me rassure, j'y vais tranquille.Je cours un moment avec ma mère. Je débute tjs les courses avec elle car elle court aussi régulière qu'un métronome alors que moi, je me laisse emporter par l'effervescence du départ. Une fois que j'ai pris mon rythme de croisière, je lui souhaite bonne chance et rdv est fixé à l'arrivée. Arrivée à Argentières, premier ravitaillement: un verre de coca et c'est reparti. 

    Argentière-Vallorcine: je repars à mon rythme, le paysage est magnifique. Partout où je regarde, j'ai l'impression d'être dans une carte postale.

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Pour la première fois de ma vie de coureuse, je n'ai pas mon ipod vissé aux oreilles et j'avance quand même. On commence la montée dans les alpages, on croise des randonneurs qui nous encouragent. C'est encore très tranquille mais je ne veux pas accélerer, je me connais pas du tout sur ce type de distance et je préfère m'économiser. Je discute un peu avec un autre traileur, je prends quelques photos et on arrive l'air de rien au ravitaillement de Vallorcine: km 18. Je remplis le camel, je prépare les bâtons et maintenant, la course commence, jusqu'ici, ce n'était que l'échauffement.

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   Vallorcine- Aiguillette des Posettes: 6km, 1000m+: je déplie les bâtons, je fixe le ipod aux oreilles, du métal et de la techno dans les oreilles me donnent le rythme et c'est parti pour cette montée qui me faisait tellement peur. Et bien, à mon grand étonnement, je monte et en plus, j'avance. Je double, je double, ça me donne des ailes. Les bâtons, c'est génial, je les adore, je ne les replierai plus jusqu'à l'arrivée. La montée se fait par le gr dans la forêt. Le terrain est souple, on est à l'ombre et soudain...

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J'arrive en haut du col des posettes et là: waouuu!!!! Le souffle coupé par la vue: sortis de nulle part, le Mont Blanc royal, l'Aiguille du Midi, tout ce blanc qui se découpe de manière éclatante sur le bleu du ciel, c'est grandiose. Je m'arrête devant ce panorama pour manger ma compote.

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Je me suis pas e******à monter si c'est pour ne même pas profiter du paysage. C'est dans ce splendide panorama de carte postale que je continue ma montée vers l'Aiguillette des Posettes, petite nouveauté du cru 2008. Là on commence à se marrer. Le terrain devient très technique, je ne sais pas trop où poser les pieds. Du coup, je suis les traces d'un coureur et on arrive enfin au point le plus haut de la course: 2200m. On est au 24e km, j'ai mis 3h40, je suis assez contente de moi.

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   Aiguillette des Posettes-Tré les Champs: 6km, 1000m-: alors autant la montée est mon point fort, autant la descente Ca attaque fort par des escaliers en rondin de bois: ben c'est très casse-gueule ces trucs là. Les bâtons me servent d'appui. Merci  à Petitjean de m'avoir appris à m'en servir en montée et à Matthias de m'avoir appris à m'en servir en descente. Je descends d'abord en marchant car je suis pas très douée sur les parties techniques puis en courant, courir, continuer à courir. Je discute avec un coureur derrière moi qui ne veut pas me doubler, qui suit mon rythme. Comme beaucoup, il s'est fait surprendre par le virage trail qu'a pris le marathon du mont blanc cette année avec un parcours à 90% sur sentier ( 2007: 80% sur bitume). Je commence à avoir mal aux quadris mais question d'orgueil, je ne peux pas marcher, il suit mes rythmes: never explain, never complain. Ca descend, ça descend toujours, il est 11h30 et il commence vraiment à faire chaud. A chaque fois que l'on sort des arbres, j'ai cette impression de suffocation, de chaleur étouffante. Enfin, on croise la départementale et on arrive au ravitaillement du 30ekm. P*****, j'ai fait 30km. J'avais jamais fait 30km en trail avant, ma plus longue distance en compèt, c'était 27. Et même si j'ai fait un marathon sur bitume, croyez moi, ça n'a rien à voir. Et là j'ai un petit creux: fromage, saucisson, remplissage du camel (c'est dingue ce que je bois), je trempe ma casquette dans l'abreuvoir...Ah! cette eau fraîche qui coule sur mes cheveux et ma nuque le paradis sur terre...

 

Trè les Champs- La flégère: 6km- 600+: selon les connaisseurs, ça va attaquer sévère de nouveau. Je veux me remettre à courir mais là surprise, ça marche plus. La descente m'a cassé les pattes. Ma grand-mère et mon frère m'attendent au ravitaillement de La Flégère, je n'ai pas le choix (tjs cet orgueil), il faut que je monte là haut. Alors en attendant que ça revienne, je marche, de plus en plus vite et enfin j'arrive à recourir. Je forme un groupe avec deux autres coureurs dont un kikou qui m'informe de la vitesse, de la distance qu'il me reste et on s'encourage mutuellement. Tout le long de la course, je reçois des messages d'encouragement de  Denis, Badgone, Martinev, Rapacette74 qui me donne des nouvelles du Verdon, du Castor depuis le grand raid du Morbihan, de Bibiche, du Dingo depuis les Grands ducs, de Eric 74, de Jérôme_I, de Laurent 05. C'est dingue, par rapport à ce que eux font ma course paraît dérisoire mais pour moi c'est un premier défi et chacun me soutient, ça fait chaud au coeur: ah!!!la solidarité Kikourou. 34e km: le téléphone sonne, c'est Jérôme et Laurent en direct du Verdon qui prennent de mes nouvelles et m'informent qu'ils sont en train de se baigner. Selon eux, j'ai l'air bien. En réalité, je meurs. Je ne sais plus trop comment fonctionnent mes jambes, je meurs de chaud. Je mouille ma casquette dans toutes les cascades et je me dis que je m'arrêterai bien prêt de l'une d'elles manger un bout, me baigner mais c'est pas prévu dans le programme. Je comprends pourquoi les prénoms sont inscrits sur les dossards: je ne sais plus comment je m'appelle. J'avance juste. Je discute avec eux et 1km passe mais ça commence à monter sévère et le souffle me manque pour poursuivre la conversation: ils savent que deux choses me font taire: la Chartreuse et les montées raides. Allez plus qu'un km avant la Flégère. Je ne pense plus, mon esprit se tait enfin. J'avance, tout le monde m'annonce le ravitaillement, bientôt, bientôt mais je ne le vois pas. Où il est ce f**** ravitaillement? Il est juste en haut d'une montée. Enfin, c'est pas une montée, c'est un mur. J'arrive enfin à la Flégère et là, ni grand mère, ni frère. Je prends de la tomme, du saucisson, j'appelle pour savoir où ils sont passés. Je retrouve ma grand mère et là surprise: elle m'apprend que mon frère suit mon père, il vient de passer. Soyons clairs, normalement mon père me met entre 15 et 40 min selon les courses. Là, il vient de passer. Alors ça, ça me donne des ailes. Ca paie le fractionné finalement. Je m'attarde pas, je retrouve Georges alias Jojo l'Educ et on repart. Plus que six km, on décide de finir ensemble. Ce n'est pas la première fois qu'on court ensemble, on a à peu près le même rythme, chacun soutient l'autre. 

 La Flégère-Plan Praz: la dernière ligne droite ou plutôt la dernière montée: 6km qui me prendront une heure 10. C'est long, très long, succession de montées et descentes accidentées. A ma grande surprise, j'arrive tjs à courir et j'en profite dès que c'est plat ou en descente. Depuis le ravitaillement, on voit les drapeaux de l'arrivée. Je me dis que chaque foulée me rapproche de l'arrivée. On discute de ce dont on a envie: qui une  glace, qui aimerait planter une paille dans une pastèque, qui voudrait juste une bonne bière et un transat, qui une côte de boeuf. Notre taux d'endorphines commence à nous jouer des tours. Au bout de trois km, enfin, les drapeaux surgissent et là je me dis: j'y arriverai jamais, c'est trop loin, trop haut, je ne sais pas où sont parties mes jambes mais je les sens plus. Et pourtant, je cours, j'avance. Plus que trois kms, plus que deux et là je commence à réaliser, je vais le faire, je vais y arriver alors je profite, je profite au max de ce moment que j'attends depuis cinq mois, que je visualise depuis cinq mois qui va passer trop vite. Petit arrêt pour attendre Georges qui souffre de crampes et on continue à monter. Particularité du mont blanc, on peut courir que 20 m avant l'arrivée, même le premier. Avant, ça monte trop. Dernier km, dernier virage, j'entends aux hauts-parleurs l'arrivée de mon père: mince, c'est pas cette fois que je le battrai mais bientôt... Dernière montée, j'ai la gorge qui se noue, c'est indescriptible comme sentiment. Les gens m'encouragent et m'encouragent deux fois plus car je suis une femme; on termine à trois, j'ai les larmes aux yeux. Je vais le faire, je vais y arriver, je donne les larmes aux yeux à mes deux compagnons de galère (quelle équipe de guimauves ) Je monte, je monte, la ligne s'approche. Ca y est, je le tiens, j'y suis, je m'éclate, c'est le bonheur. On se prend par les mains et on se remet à courir. On franchit la ligne d'arrivée main dans la main: gros moments d'émotions, on nous félicite, nous passe la médaille autour du cou.

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JE L'AI FAIT, J'AI REUSSI, J'AI GAGNE... et je peux vous dire que je suis aussi heureuse que si j'étais arrivée première.

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Je termine en 7h17 qui au vu des résultats de cette année et pas si mal que ça. Je suis super fière. Je rejoins la table de ravitaillement et je tape sur l'épaule de mon père tout surpris de me voir déjà là: il n'arrive que 3'30 devant moi. Les bénévoles ont prévu de la bière à l'arrivée, ça tombe bien, dans ma poche de salé, il me reste des cacahuètes, noix de cajou et on fête notre victoire avec cet apéro improvisé. Merci à Georges de m'avoir accompagné jusqu'à la fin et à charge de revanche sur l'UTMB.   On attend ma mère qui arrive en 8h. 

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Retour à Chamonix par les oeufs: je retrouve enfin mes crocs, vous savez ces chaussures horriblement laides mais tellement confortables. J'ai les jambes pleines de poussières, je suis crevée mais je suis heureuse avec ma médaille autour du cou. Après une bonne douche, direction le centre de Chamonix pour une glace au nom prédestiné: L'Aiguille du Midi, trop bon. Et je suis tellement fière que jusqu'au moment de me coucher, je garde ma médaille autour du cou. 

Prochain objectif: la Sainté Lyon. 

Merci à tous ceux qui m'ont encouragé sur le forum, mon blog ou par téléphone. C'est magique le pouvoir des encouragements et à bien sûr à mes parents avec qui j'ai partagé ma préparation, mes entraînements, mes doutes et la joie de l'arrivée.

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Bye-Bye Chamonix: rdv le 29 août pour accompagner Jérôme sur l'UTMB et renvoyer l'ascenseur à tous ceux qui m'ont soutenue 

 

PS: vous pouvez voir deux vidéos à ces adresses:

http://www.dailymotion/yayoun83/video/10288985

http://www.dailymotion/yayoun83/video/10289145 

 

 

 

23 commentaires

Commentaire de L'Castor Junior posté le 14-07-2008 à 17:26:00

S'il te plaît yayoun, dessine-moi la suite de l'histoire ;-))

Commentaire de laurent05 posté le 14-07-2008 à 18:49:00

bravo sarah pour ta course.
merci pour ce beau récit
Il en faut du courage pour courir pendant que les
Autres se baigne et en plus ils viennent te narguer
au téléphone oooh
à bientôt
bises
laurent

Commentaire de millénium posté le 14-07-2008 à 19:22:00

"le pur esprit savoyard avec les cloches : J'entends: "Allez, Sarah"
Mais non sarah , je t'assure , tu n'est pas....
Allez , blague à part sinon les jeudi soirs vont être terribles pour moi !!
Merci pour ce captivant récit , et les traditionnelles (belles) photos.
Bisous

Commentaire de hagendaz posté le 14-07-2008 à 19:34:00

tu peux être fier, bravo à toi

Commentaire de titifb posté le 14-07-2008 à 20:10:00

Quelle famille ! Chapeau à tous les 3...
et surtout, bravo à toi, quel mental, il t'a sacrément aidé à te monter jusqu'en haut des nuages, là où tu as réalisé ton rêve en touchant les étoiles.
Bonne continuation !

Commentaire de L'Castor Junior posté le 14-07-2008 à 20:14:00

Et bien, ça valait le coup d'attendre : tu as parfaitement mis en mots et en images tout ce que tu as ressenti et que tu nous avais déjà fait partager par oral après la course.
Et, comme je te l'ai déjà dit, tu as fait vraiment fort pour cette grande première.
Chapeau bas, miss, une fois de plus...

Commentaire de eric74 posté le 14-07-2008 à 21:28:00

bravo Sarah
tu peux être fière de toi !!

Rdv peut etre alors à la STL ....

Commentaire de kikidrome posté le 14-07-2008 à 21:47:00

Merci pour ce récit avec des photos magnifiques. Sacré défi que tu t'es lancée... Et je peux te dire que je viens d'appeler mon mari et je lui ai dit "si on réussi à faire le marathon du beaujolais, on fait celui là !"... nous sommes randonneurs et la vallée de Chamonix a toujours été une destination de rêve... je me souviens t'avoir vu sur les pentes du Ventoux...
Bonne STL et bravo aussi à tes parents !

Commentaire de martinev posté le 15-07-2008 à 11:59:00

Bravo Sarah pour ta magnifique course que tu a superbement gérée.

C'est une belle victoire qui en amènera pleins d'autres. Le plaisir de courir dans des endroits magiques atténue toujours les souffrances.

Bisous

Commentaire de agnès78 posté le 15-07-2008 à 17:48:00

merci sarah pour ce beau récit plein de générosité et d'émotions... un grand BRAVO pour ta très belle course... beaucoup de bonheur dans ton aventure d'accompagnatrice sur le TMB fin aout
bises et à bientôt
agnès

Commentaire de tabuki posté le 15-07-2008 à 21:43:00

Bravo à toi et quel courage !!!

Commentaire de langevine posté le 15-07-2008 à 23:57:00

Génial Sarah! tu le voulais, tu l'as eu!! Tu as atteint ce sommet avec un beau mental!! C'est tout simplement magique! J'espère simplement que tu as bien récupéré!
A très vite au détour d'un glacier lyonnais... les baskets aux pieds bien sûr! ;-)
bisous

Commentaire de frankek posté le 16-07-2008 à 12:06:00

bravo pour ta course ! c'est tout bon pour la suite! récupère bien...

Commentaire de Françoise 84 posté le 16-07-2008 à 15:32:00

Un bien joli récit, Sarah! Bravo pour ce premier grand trail!! On ne s'est pas vu bien longtemps le dernier WE, qu'est-ce que ta course a donné? Bises, à bientôt!

Commentaire de jojo l'éduc posté le 16-07-2008 à 15:46:00

Aujourd'hui, jour de mes 40 balais...je tenais à dire que ce ptit bout de femme a une patatte d'enfer et qu'elle est au début de grandes choses dans le trail!! Vivre cette arrivée avec elle fut une grande fierté, et un bon morceau de souvenir quand l'utmb me rongera les genoux et l'âme...
Merci d'être toi yayoun

Commentaire de McFly posté le 16-07-2008 à 22:02:00

Bravo d'avoir relevé ce superbe défi, tu peux être fière. Et tu sais qu'un défi en appelle un autre, alors le prochain ?
Enfin, savoure un peu avant !

Commentaire de idec59 posté le 17-07-2008 à 18:24:00

Bravo Sarah pour ta course et ton CR. je suis admiratif.

Commentaire de blob posté le 18-07-2008 à 16:56:00

je te cite : "le souffle me manque pour poursuivre la conversation". Comment ? Tu n'as pas réussi à parler pendant toute la course ? ça ne te ressemble pas ;-)

Bravo pour ton récit, très vivant et précis, ça donne envie d'y aller, sur cette course

à bientôt

Commentaire de JLW posté le 21-07-2008 à 22:26:00

Bravo à toi et toute ta famille. C'est assez gonflé de commencer le trail par le Marathon du Mont Blanc mais apparemment tu avais raison.
C'est surement le digne d'une future belle carrière de traileuse.

Commentaire de micromouc posté le 22-07-2008 à 18:22:00

FELICITATION POUR TA COURSE.C EST GENIAL.TU L AS MERITE TA GLACE A CHAMONIX.
ROMAIN

Commentaire de Le Lynx posté le 26-07-2008 à 11:54:00

Bravo pour avoir atteint cet objectif que tu t'étais fixé et merci pour ce récit ! Je me demandais si j'irai pour le marathon 2009, je crois que tu m'as convaincu !

Commentaire de Stéphanos posté le 04-01-2009 à 18:10:00

je te souhaite une trés bonne année 2009, une année pleine de nouveau défis!
Bravo pour ta course et ton récit qui j'espère va motiver ma moitié... elle est un peu comme toi avant de l'avoir fait, elle doute...en tout cas nous sommes inscrit pour l'édition 2009!
Pour moi ce sera en prépa de ...l'utmb si le sort me sourit,réponse dans 15 jours...
à trés bientot

Commentaire de myrtille posté le 19-06-2009 à 11:08:00

Merci Sarah pour ce beau récit, que je lis seulement aujourd\'hui une semaine avant l\'édition 2009! Bravo pour ta volonté, j\'y étais aussi c\'était costaud avec cette chaleur!
Et quelle belle histoire de famille avec tes parents tous deux présents !

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