Direction le Massif Central pour ma première course de l’année.

Je n’ai pas choisi le plus facile car avec 2600 m de dénivelé annoncé et mon piètre entrainement en côte la partie n’est pas gagnée.

 

Je suis assez content de mon kilométrage depuis début Janvier (500 kms) mais j’ai moins fait de renforcement musculaire que pour les Templiers.

 

C’est avec quelques doutes que j’arrive à Volvic le Samedi vers 16h30 juste à temps pour voir l’arrivée de Rapacette sur le Trail du Vénus.

 

 

Bravo Céline pour ta course.

 

Je rencontre les kikous avec qui je vais partager la soirée et même la nuit avec certains. (merci Christophe pour le gîte).Et surtout je fais enfin la connaissance de Mathias le boss de kikourou (3ans et demi que j’attendais cela) et de Virginie (Souris) avec qui je suis collègue (on bosse dans la même société à 100 kms de distance, quel heureux hasard)

 

                     

photo Souris                                                              photo Souris

Après 1 heure au salon à visiter les stands et à attendre d’éventuels arrivées de kikoureurs nous allons rejoindre le gîte qui se trouve en plein centre de la ville à environ 800m du départ.

 

 

 

Là Manu nous prépare une magnifique croziflette que nous dégustons goulument.

 

 

La nuit fut très agité et le réveil me tire du sommeil à 6 heures.

Petit déjeuner et préparation dans le calme et la bonne humeur. Nous partons à pied du gîte pour retrouver le départ et rencontrer d’autres kikoureurs.

 

  

   Mathias,Rapacette,Totote01,Souris

 

 

 

Castor Junior,Aie Mac,Golum,Rapacette,Rapace74

 

 

8h30 le départ est donné. Méfiance car c’est en montée pendant 6 kilomètres et 500 m de dénivelé. Un peu de bitume pour sortir de Volvic en passant par l’usine d’eau minérale puis c’est l’entrée dans les bois, d’abord par un large sentier puis par un single rempli de feuilles.

 

 

 

 

J’arrive à courir dans cette première montée signe d’une pente peu prononcée.

Après le puy de Nugère, la deuxième difficulté sera bien plus raide. Plus question de courir et c’est en file indienne que nous atteignons le puy de Louchadière lieu du premier contrôle.

 

photo Mathias

 

 

S’en suis une longue descente et une partie plate pour atteindre le premier ravitaillement à Vulcania au kilomètre 19 (2h10 de course).

Le puy de Dôme est maintenant bien visible. L’approche est plutôt sympathique avec quelques faux plats et de vastes prés brulés par la neige.

 

 

 

 

Le terrain n’est pas trop difficile mais à ce moment là je sens des crampes dans les mollets se pointer. Nous sommes qu’au 25^ième et je n’en mène plus très large. Je m’applique à courir sans faux mouvements et j’arrive au pied du puy en 3 heures (27.5 km au gps).

La première partie de l’ascension se passe dans les bois et je l’effectue en marche assez rapide. J’ai oublié les crampes et personne ne me rattrape sur cette portion.

Nous débouchons de la forêt avec le puy en pleine face.

 

 

  

 

 

 

 

Je cours jusqu’aux marches et je finis l’ascension en marchant.

 

   

 

 

 

 

 

 

Une petite pause photo s’impose pour admirer le magnifique panorama.

 

 

photo ACFA

  

 

 

Quelques traces de neige sur le Puy de Sancy

 

 

 

Nous faisons le tour du puy sur une allée goudronnée et attaquons la descente par le sentier des muletiers.

 

photo ACFA  

Et nous arrivons au deuxième ravitaillement (34^ième km et 4h07 de course). Un peu plus d’une heure pour la montée et la descente. Pas mal surtout que les crampes m’ont laissé tranquille.

Direction maintenant Vulcania. Cette portion, presque huit kilomètres, je vais l’effectuer seul. Personne devant et personne ne me rejoindra. Incroyable mais j’ai bien apprécié cette partie tantôt dans les bois, tantôt à découvert.

 

 

 

 

 

Les crampes vont à nouveau se manifester après une descente bien raide dans les gravillons. Je n’ai pas pu amortir ma course et je l’ai dévalé un peu trop rapidement.

Je reprends le mode économique pour rallier le troisième ravitaillement (42^ième et 5h03 de course).

 

Dernière vue du Puy de Dôme

 

Toujours 4 mn d’arrêt et c’est reparti pour la dernière portion avec quelques montées de puys pour regagner le puy de Nugère et la descente finale vers Volvic.

Je vais trouver cette descente bien longue. Je courre toujours mais les crampes sont à fleur de mollet. Dommage car pour quelqu’un de frais çà pourrait envoyer du gros (hein Manu) et procurer un réel plaisir.

 

Pas de folie pour moi et c’est en 7h01’41  que je franchis la ligne.

 

photo Souris

 

Castor Junior et Aie Mac arrivent moins de deux minutes après moi. Ils ont très bien fini cette course.

 

Castor Junior et Aie Mac main dans la main

 

 

 

photo Souris

   

Magnifique weekend (course, météo, rencontres ). J’ai encore à bosser le dénivelé (pas facile en Sologne) car avoir un début de crampes au 25 ième çà gache un peu le plaisir même si j’ai réussi à rallier l’arrivée sans qu’elles se nouent.

 

Un grand merci aux organisateurs. Tout était impeccable (sauf le kilométrage qui doit avoisiné les 57-58 kms).

 

Special thanks

 

Christophe (Golum) et Michèle (Totote01) pour le gîte.

Manu (Rapace74) pour sa croziflette 3 étoiles.

Mathias et Céline (Rapacette) pour leur encouragement en course.

Cédric (Castor Junior),Virginie (Souris) et tous les coureurs rencontrés.