Récit de la course : Les Templiers 2007, par Khanardô

L'auteur : Khanardô

La course : Les Templiers

Date : 28/10/2007

Lieu : Nant (Aveyron)

Affichage : 6322 vues

Distance : 67km

Objectif : Pas d'objectif

22 commentaires

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Les Templiers de le Khanardô

La préparation

Au moment du off ardéchois de Septembre le moral est loin d’être au beau fixe ! L’aponévrosite qui me gêne depuis le mois de Juin est toujours là, malgré de nouvelles  semelles. Un léger mieux, car je peux maintenant courir deux heures, mais je paye toujours cash ce genre d’imprudence dans les jours qui suivent…

C’est le cœur gros que je vois partir les kikous pour les Trois Becs le dimanche : j’ai tourné avec eux le circuit en colline la veille, je peux à peine poser le pied par terre le lendemain.

En Juillet j’ai annulé la 6000D, les Templiers sont dans un mois et demi, ah misère…

 

Lors du off, Sylvie et Chantal me parlent des ondes de choc, que pratique un seul kiné en Drôme-Ardèche… le frère de Sylvie lui-même ! Dès la semaine suivante, je suis chez lui…

J’aurai au total deux séances, deux grosses séances qui vont énormément m’aider. Car, même s’il n’est plus temps de faire le volume que nécessitent les Templiers, du moins je peux faire deux sorties longues sans avoir trop mal au retour. La première avec Sylvie, durant laquelle nous parcourrons le circuit du off, en un peu plus de deux heures, et une bonne bouteille à la clé ! Et la seconde grosse sortie, de six heures sur les chemins des Trois Becs. A quelques jours d’intervalle j’ai fait le programme du off, enfin… !

 

Durant les dix derniers jours, je ne cours qu’une seule fois, une cinquantaine de minutes, juste histoire de… En fait, pour ces Templiers, je mise sur la prudence, la « gestion » raisonnée. Mon seul but est de finir sans me faire mal, sans réveiller cette p### d’aponévrosite de m####  qui semble enfin se calmer…

 

Marathon du Lubéron. Je ne cours pas. Nous sommes là seulement pour la paëlla-partie de la veille. Spectacle équestre, Robin et Juliette en ont les yeux qui leurs sortent de la tête. Françoise et Xavier courent le marathon en « sortie longue », z’êtes gonflés les p’tits gars… !

 

Dans les jours qui précèdent, je suis accroché au GRR. Ces fous de la Réunion me renvoient par ricochet énormément d’ondes positives. S’ils ont fait ce truc énorme, je dois bien pouvoir aller au bout des Templiers tout de même !

 

La journée du vendredi est ce qu’on peut appeler une journée de m###. Rien ne va bien au boulot, je passe la soirée au téléphone. Les vacances commencent bien !

 

Samedi 14h00, je me pointe chez Françoise, et on démarre dans la foulée, direction Nant. Trajet en voiture classique des quatre copains qui savent aller vers une belle course, et qui discutent de tout, de rien, de projets et autres souvenirs.

 

 

Juste avant

Arrivée à Nant au coucher du soleil. On se gare à un kilomètre du centre et on monte les tentes. Je crois rêver en voyant arriver dans la même voiture Jean-Luc ( ?) qui courût une partie de la Drôme avec May, et l’ardéchois dur au mal rencontré sur ce même 100 avec Matthieu !

 

Ensuite, récup’ des dossards, visite des différents stands... On trouve là Benos ; c’est toujours un grand plaisir que de rencontrer un Kikou, avec cette impression de reprendre la discussion là où on l’avait laissée la veille…

Je discute un peu partout, en gros bavard que je suis :

Stand du Lybian Challenge, coucou Say !

Stand de la Mauritanie, coucou Agnès !

Stand du 100 de Sicile

Stand du raid tunisien

Stand du marathon du Mont Blanc

Je retrouve Cyril, organisateur du 100 de Jack

Et patati et patata…

Et pour finir, je m’offre le bouquin des Templiers, car je sais le plaisir que j’aurai à le lire sitôt la course finie…

 

Le mobile commence à être chaud bouillant. En fait, le réseau est plus que largement saturé, alors, ça y va sur les textos.

Ah Corto, t’es où, là ? OK, on rejoint les kikous à l’arrivée de la Puma Trail, où court Christophe-Gollum. Bisou Michèle-Totote. Déjà de nouvelles têtes, Tégé, Eric41… Avec Corto on est immédiatement sur la même longueur d’onde tous les deux, celle de l’humour caustique et du bon délire. Ca commence fort !

 

Le premier service de la pasta, à 18h30, nous permet de rencontrer d’autres Kikous, Vial, Isard66, Nicou2000…

On prend l’apéro avec Benoît-Benos et Didier-Tounik qui n’est pas venu les mains vides : il nous fera déguster sa bière maison, blonde ou ambrée. Ah pétard, qu’elle est bonne la bière à Tounik ! Et pour Françoise, un ricard fera l’affaire, comme d’hab’. Dire que le week-end dernier elle torchait le marathon du Lubéron en 4h10…

 

Bon repas, très copieux, avec la bière de Didier, vraiment une bonne soirée. Z’êtes sûrs qu’il faut y aller, là ? Bon, allez, on ramène Benos à son gîte, et on rejoint les tentes.

 

Nuit blanche pour ce qui me concerne, l’excitation et la trouille de rater le réveil. A côté, Xavier ronfle et les filles rouspètent. Dès quatre heures ça s’agite. Petit déj, sortie champêtre pour moi, qui me permet de voir un beau blaireau, un vrai, quoi, noir et blanc. J’ai la rame de marcher jusqu’à Nant, alors je tend le bras… et c’est Tégé qui me prend en stop !

 

Au troquet on retrouve Corto, Eric, Cloclo… Corto me paye le café qui me réveillera définitivement, et on va se placer après une ultime photo. On est tout au fond, je jacasse avec Michèle et Cloclo. Ah, le départ. C’est vrai que ça jette, musique, fumigènes…

 

 

La course

Je suis avec Cloclo, on part très tranquillement, on fait connaissance en discutant. Là où nous nous trouvons, dans le dernier quart de la course, beaucoup sont déjà trop vite, on les rattrapera sans mal plus tard ; la longue chenille de frontales est vraiment impressionnante, je rate pas mal de photos avant de me contenter d’en garder juste un souvenir… Nous marchons toujours, il fait nuit et assez frais, j’ai pris l’option collant, avec le short dans le sac. Deux sandwiches au jambon, des Lions et une barre d’Ovomaltine, des biscuits apéro, un tube de Sporténine, des amandes salées, une bouteille de 1,5 litre. Pas de Camelback, je ne peux pas « téter », l’alpinisme et l’escalade s’étant chargés de mes dents, toutes mes broquilles du haut sont des fausses. Prochaine étape, l’appareil. Alors je les économise ! Thunder serait là, j’aurais droit au couplet sur « le vieux » ! Tiens, au fait, l’en est où lui de son Clair de Lune ? Petit coup de fil, ah mince, il a abandonné.

 

J’ai perdu Cloclo dans la foule. Ca bouchonne un peu dès que le chemin se transforme en monotraces, je commence à douter de remonter tout le monde… Je discute avec un habitué, qui me confie devoir bientôt abandonner (genou pas guéri). Il me décrit le parcours, en particulier la descente qui suit Trèves : « si tu peux courir là, tu finiras bien ; la course commence à St Sulpice ! » OK, bien reçu l’ancien !

 

Je trottine maintenant, c’est roulant, deux tunnels où la frontale est rallumée.

Premier ravito, je m’arrête à peine. Je sais que je peux gagner du temps aux ravitos, pas plus de 5 minutes à chaque fois si possible. J’entrevois déjà la difficulté qu’il y aura à doubler par la suite…

 

La montée vers la croix est fabuleuse. Le soleil est levé sur une mer de nuages, photos… Je retrouve Michèle, elle est au top. En haut dela longue montée, à la croix, je retrouve Benos, presque par hasard. Il me confie avoir les jambes lourdes. J’aurais plutôt pensé aux poumons, moi… Il termine juste une bonne bronchite, bravo l’artiste, quelle volonté…

Descente vers Dourbie, le diesel commence à être chaud, je double, je double... Je prends conscience que je n’ai pas mal au pied ! Alors, je commence à envoyer… prudemment néanmoins car tout reste à faire. Mais je m’amuse, dans ces gros blocs, sur ces sentiers raides et glissants. Je double comme si j’étais au mieux de ma forme…

 

Arrivée à Dourbie, un public exceptionnel, ils sont mille fois moins nombreux que sur bien des marathons, ils font mille fois plus de bruit ! On m’appelle par mon prénom, mais qui… « c’est écrit sur ton dossard ! » me lance cette jolie nana ! Des vieux, des jeunes, tous sont là, nous acclament, nous portent, je pique un sprint en gueulant comme un taré, je déclenche une ovation générale ! Ah pétard…

 

Dourbie, un gros PC, où il est facile de perdre du temps. Je vais essayer de m’organiser de façon rationnelle ( !) J’ai trois choses à faire :

-          Boire, car j’ai vidé la bouteille, qui avait percé et m’innondait le dos et les jambes. Je suis à sec.

-          Mettre le short et virer les manches longues tout en…

-          Mangeant un sandwich

 

Je retrouve jcdu38 ! Et Akuna ! Et Corto ! Bon, je prendrai plus de 5 minutes alors… !

Deux belles tiges s’occupent d'un gars, je suis jaloux, je le charrie ! Je file un Advil à un p’tit gars qui a mal je sais plus où, sa copine est toute désemparée… « file, repars vite, perd pas de temps ! » Il décolle, je lui ai fait un électrochoc, j’espère qu’il ira au bout ! Run like hell !

 

Un bout de sandwich à Corto et je m’arrache, vite, vite…

A la sortie, Christophe, qui attend Michèle, petite photo, allez, hop hop…

 

Montée. Un vrai sentier de montagne. Akuna est avec moi, il photographie à tout va. Pour la première fois, je suis dans le film, depuis le temps que j’admire ses œuvres, là c’est moi qu’il shoote !

Il fait chaud, je ne regrette pas le short ! Je golgothase le raidillon, j’en double même, là aussi…

 

Descente sur Trèves, large monotrace couvert de feuilles. « si tu peux courir là, tu finiras bien … » Je peux courir ! Même pas mal au pied ! Je double Corto sans le reconnaître, il me rattrape, on tire la bourre, on est à donf, on se marre. Il m’enrhume, en quelques mètres il me dépose, j’accélère encore, je suis invincible, je suis à fond, je vais…

Je me tord le pied. Ah BORDEL ! Je râle comme un veau. Le gars que je viens de doubler me demande si ça va, euh oui, on va pas attendre que ça gonfle, hein ? Allez, hop hop… un peu moins vite, juste un peu moins vite, tu vas arrêter les khôneries, le but, c’est de finir, tu te souviens, ducon ? Et en bon état si possible !

 

Des maisons, des falaises au loin. C’est Trèves, là ? Non, non, Trèves c’est plus bas. Bon, je traverse la banlieue à donf, je remonte le centre sous les ovations, j’arrive au ravito. Corto est là, Aku aussi. Photos, vidéo… Corto s’éclate, moi j’m’éclate le pied, on se marre.

 

Après Trèves, je remonte fissa sur le plateau, où un petit coup de moins bien me cueille, je ne sais pas vraiment pourquoi. Peut-être le paysage, moins varié, le chemin large qu’il est possible d’enquiller assez vite, bref je m’ennuie un peu. Arrive « le » passage des cordes. Je vais y passer 35 minutes. Distribution de fruits secs aux voisins, petites discusses, on passe le temps.

 

Pourquoi ça va si doucement, je demande. Parce qu ‘il y a des cordes et des bonnes femmes me répond un type. Grrrr, je pense à Pascale et à son niveau en escalade, à ma sœur, à ma copine Maryse, ma sœur en alpinisme, bref à toutes celles qui pourraient le mettre minable sur n’importe quel caillou de la planète, et je l’envoie un peu ch… il ne répond rien. Je peux pas l’obliger à me recracher mes noix du Brésil, mais je les regrette un peu, là…

 

Bon, voilà les cordes. En fait ça passe très bien sans (Xavier n’y touchera pas, ne se servant que de ses bâtons), mais ça tétanise beaucoup de participants. Le chemin est raide, glissant avec des racines, les cordes rassurent, mais comme il faut passer un par un… je n’ose pas faire le mariole et doubler, mais ça m’a démangé un moment ! Bref, je tire sur les nouilles, et je file vers Saint Sulpice.

 

Dans la descente, un gars que je viens de doubler chute lourdement. Il nous rassure « en fait je crois que j’ai juste une crampe », je lui file une Sporténine et un cachet de Coramine, je le trouve un peu pâle, et je redémarre rapidement car derrière il y en a qui tirent un peu la tronche de devoir attendre qu’on ait fini notre petit break alors que je viens de les doubler par l’extérieur.

 

L’approche du ravito me motive comme c’est pas permis. Je fonce sous le pont, de toute façon c’est à l’ombre et ça caille. Le ravito est au soleil, pas mal de coureurs sont allongés, se reposent. Yes, je vais en gratter un max ! Je m’arrête deux minutes, je ne complète pas la bouteille, il me reste un litre pour les 13 bornes et il fait moins chaud, je repars sans même  ôter le sac.

 

Un grand chemin bien large en faux plat montant. Je commence en marchant, mais je me dis que ça va vite être pénible et un poil longuet à ce rythme. Alors je me cale sur une allure de petit jogging et j’avance. Une épingle, je rattrape un gars qui me dit battre son record  de distance à chaque pas. Sympa, ça, on reste ensemble à discuter. Puis un autre gars nous double, que j’avais repéré Trèves, sympa aussi. Je l’accroche et ça continue comme ça jusqu’à l’arche. Une bien belle arche en pierre ma foi, façon Pont de l’Arc sur l’Ardèche. Juste avant, un gars le visage en sang assis sur une civière, l’air un peu désabusé…

 

Et ça remonte, ça va même remonter dur jusqu’au Roc Nantais. Je ne cours plus, mais il m’arrive encore d’en doubler. Plus de SMS, ça passe plus. La forêt est sombre, et devant moi un type pète que c’en est une horreur. Il me faudra attendre la descente sur Nant pour arriver à le doubler ; cher inconnu, si tu savais à quel point tu m’as foutu la gerbe avec tes émanations gazeuses…

 

Au sommet, un pompier me donne une estimation qui se révélera exacte, 3 bornes de descente, pas plus, 20 minutes maximum. Je mets les boosters en route, les réacteurs d’appoint, tout quoi, je suis heureux comme on peut l’être quand on sent qu’on a bien géré, qu’on a été prudent et que c’est l’heure de la récompense : il en reste sous le pied, et malgré les soixante et quelques bornes, on s’autorise un appui là, oui sur la pierre instable, ici sur la racine glissante oui celle-là, on double par la droite, par la gauche, tout le monde marche et on est le seul à courir…

J’entend la sono de l’arrivée, je vois Nant, et ultime coquetterie je me permets de dire à un gars « accroche-toi on finit ensemble » !

 

En fait je termine seul, avec un passage de délire sur le petit pont, quel public, quel accueil ! Je hurle, je gueule, je rigole, je frappe des mains, je leur fais faire la ola, tout y passe, tout juste si je m’arrête pas pour les embrasser. Et au moment du dernier sprint, Christophe au bord qui me crie bravo Alain !

Ah, putain de moucherons !

 

Comme je me suis un peu fait remarquer, le gars au micro s’approche de moi, je cause de je sais plus quoi, de l’Ardèche je crois, de kikourou je suis sûr, j’ai de la sueur et des moucherons pleins les yeux, ah pétard…

 

Je retrouve Xavier qui est arrivé depuis vingt minutes, Tégé, Eric. Ils ont tous fait un chrono, une belle course, tout le monde est content, c’est super d’être là. Corto arrive, jcdu38, Aku...

 

Avec Xavier, nous allons démonter les tentes, approcher la voiture. Les filles n’arriveront pas tout de suite, elles vont devoir faire la descente de nuit. Je pense à ceux qui ont laissé leur frontale à Dourbie, pour s’alléger…

 

Benos arrive, puis Fabienne, puis Françoise. Ils ont passé tellement de temps aux cordes qu’ils arrivent à la nuit tombée. Benos a eu de la misère, je ne comprend même pas comment on peut finir les Templiers avec une bronchite la semaine précédente, quelle énergie et quel courage…

 

Il nous reste peu de temps avant de repartir, on croise Marathman, les filles se changent, on quitte Nant…

 

Je touche du bois, je crois bien que j’ai laissé mon aponévrosite au bord du chemin des Templiers, il m’a fallu 11h25 mais 11h25 que de bonheur pourrais-je dire.

22 commentaires

Commentaire de NoNo l'esc@rgot posté le 05-11-2007 à 21:53:00

Quels beaux moments, Alain !
Merci pour le récit, ça valait la peine d'attendre !
Comme toujours, ta prose, c'est du lourd !!!
Et des photos magnifiques...

Bises - L'esc@rgot

Commentaire de akunamatata posté le 05-11-2007 à 22:05:00

ravi d'avoir fait ta connaissance Khanardô, encore plus de savoir que ton aponevro... soit passée, je retrouve bien le fil des évenements dans ton récit, pas étonnant que je n'ai rattrappé ni toi ni corto, vous aviez la forme. De toute facon, à treves ça se voyait sur la vidéo que vous teniez la forme!

Commentaire de eric41 posté le 05-11-2007 à 22:29:00

Belle course Alain malgré tes craintes avant le départ.
Merci pour ce CR plein d'humour,j'ai revécu cette très belle course.
A+
Eric

Commentaire de taz28 posté le 05-11-2007 à 22:31:00

Merci Alain pour ce très joli récit sur ces Templiers !!!
Tu as laissé ta blessure de côté, sois en heureux, tu as profité de ce bien-être et cela se ressent sur toute ta course...Je t'imaginais très bien lançant la hola sur ton passage avec ton grand sourire !!

Au plaisir de te rencontrer un jour !!

Bisous
Taz

Commentaire de nicou2000 posté le 05-11-2007 à 22:53:00

Merci pour ce cr bien joyeux!!
Le gars qu'était devant toi au roc nantais avait dû abusé du pain d'épice au roquefort...
bonne récup à toi et j'espère à bientôt!!

Commentaire de cloclo posté le 05-11-2007 à 23:12:00

Salut Alain,

ravi de t'avoir rencontré et de savoir que tu t'es débarassé de ton @%#§& d'apomachinchose.
La prochaine fois, j'essaye de courir plus vite pour pouvoir etre un peu plus avec vous lol.

Commentaire de corto posté le 05-11-2007 à 23:15:00

Salut Khanardo,
un plaisir de te lire. Et en photos en plus. Effectivement on a tous passé un super week-end. A l'image de mes colonies de vacances ou je regrettai à chaque fois que cela se termine.

Tu sais quand je t'ai déposé, et bien j'ai fais la meme sur la descente du Roc Nantais. Donc je t'imagine tres bien toi aussi doubler les marcheurs.

J'hâte de remettre ça sur notre prochaine course.

Encore bravo.

Commentaire de BENIBENI posté le 05-11-2007 à 23:18:00

Ah ! Magnifique récit que voici mon cher kanardho, seul déception du Week end...Ne pas avoir fait un apéro à ralonge !!! Ces Templiers nous rappel que notre pays est beau, qu'il y a des gens sympas et que notre passion de la course mérite bien d'être vécu !

Commentaire de philkikou posté le 06-11-2007 à 10:11:00

Bravo pour ces templiers ...encore + de bonheur j'imagine après ces problèmes physiques !!!
bonne récup.

Commentaire de Françoise 84 posté le 06-11-2007 à 12:47:00

Super, ton récit! On est essoufflé rien qu'en le lisant!!! Le Vieux a encore de la ressource ( n'est-ce-pas , Matthieu?).Allez, récupère bien, gros bisous de la team bollénoise!

Commentaire de Mustang posté le 06-11-2007 à 13:07:00

Merci pour ce beau récit qui m'a rappelé également de très bons souvenirs, ceux des templiers 2002; le soleil était également au rendez-vous!!

Commentaire de domdom g posté le 06-11-2007 à 17:32:00

bjr khanardo
bravo pour ta course et merci de nous avoir partager ce moment de bonheur avec ce super recit et ses belle photo.
a bientot
domdom

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 06-11-2007 à 21:51:00

Bravo mon Khanard. Cette course n'est pas facile, je m'en souviens ... Dis-donc, vous êtes solides chez vous, vous faites du camping fin octobre et la veille d'un trail de 67 bornes ! Comme d'habitude, ce fut un plaisir de te lire et la prochaine fois que j'aurai des gaz, je penserai à toi et je regarderai derrière moi ...

Commentaire de titifb posté le 06-11-2007 à 23:25:00

BRAVO MISTER K.
Pour ce très bon CR, et surtout pour cette humanité qui t'habite...
Ravie que cette aponévrosite te f...e la paix. Souffrir du talon, c'est pas l'pied pour courir.
T'es un Templier maintenat où je rêve ? Quelle sera ta prochaine croisade ?
Bises chaleureuses Mister K.

Commentaire de béné38 posté le 07-11-2007 à 01:05:00

Bravo Alain
quel beau récit et quelle belle course. Ca fait vraiment envie. J'aurai bien aimé être par là-bas pour voir l'animation que tu as mise à l'arrivée.
Peut-être que je le verrai sur l'UTMB. Tu cherches toujours une assistance ??
Bizaplus
Béné

Commentaire de Francki 07 posté le 07-11-2007 à 17:40:00

Bravo Alain
trés beau CR et belle perf qui prouve que le dépassement de soi et la volonté paye, j'espére que pour la prochaine étape on sera ensemble
encore bravo a bientot j'espére
a+
ton voisin inconnu
Franck

Commentaire de totote01 posté le 07-11-2007 à 17:49:00

un vrai régal ton CR Alain!!!!
jai eu les mêmes sensations que toi, que du plaisir, que du bonheur!!
et tant mieux que ton pied ait tenu!
bises et à bientôt, michèle

Commentaire de vial posté le 07-11-2007 à 18:56:00

on l'attendait ce récit et il est à la hauteur, à la hauteur du dénivellé parcouru!
Dis moi la réussite, c'est la prépa kiné ou la prépa bonne boutanche?
au plaisir de se revoir

Commentaire de L'Dingo posté le 07-11-2007 à 23:35:00

Merci Alain, j'ai refait avec toi ce parcours qui m'échappait cette année après 3 fois consécutives.
j'avais déjà eu le live par intermitence en audio, et ici c'est l'intégrale en photo.

l'année prochaine un ptit duo aux templiers alors?

Commentaire de JLW posté le 09-11-2007 à 23:15:00

"Au sommet, un pompier me donne une estimation qui se révélera exacte, 3 bornes de descente, pas plus, 20 minutes maximum."
Tu es bien le premier à obtenir un renseignement exact à ce moment là de la course ... T'as du bol.
Bravo pour ta course bien gérée et pour ta prose toujours aussi agréable à lire.

Commentaire de le_kéké posté le 10-11-2007 à 14:11:00

Celui là de CR je me l'etais gardé dan sun coin pour le lire tranquillou quand j'aurais un moment et évidemment je n'ai pas été déçu !!!
Je suis aussi content que la santé se rétablisse car sinon comment on va faire pour avoir encore des CRs de Alain_le_khanardô.

Sinon moi je voudrais pas foutre le merde mais il parraitrait que c'etait rien que des gonzesse qui foutaient le binz au niveau des cordes ...

Philippe_en_difficulté_dans_le_4A

Commentaire de chtigrincheux posté le 10-11-2007 à 21:14:00

« golgothase »… que du bonheur, promis ce n’est pas moi qui est dégazé à moins que ce soit un fils spirituel !!!!!
Que du bonheur Actarus ,tu m’en fou plein les mirettes et me donne envie pour certainement la prochaine édition

Parole ,on se la dégommera "notre" DIVINE à deux

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