Alors, pour ceux qui ne suivent pas mes pérégrinations sur Strava, je reviens feuilletonner pour reprendre l'expression initiale de ced_jab.
Je viens donc de valider la totalité du massif du Morvan, qui se trouve pile au croisement de 4 départements.
Dimanche dernier, j'ai attaqué avec l'Yonne. Le rocher de la Pérouse est un vrai sommet, indiscutable, matérialisé. Quand on y arrive, il y une table d'orientation et une vue sublime. C'était l'été au mois de mars, ciel bleu, conditions de rêve. J'ai mis un temps considérable à tracer l'itinéraire car J'avais de grosses contraintes horaires, partant de Paris et devant être en Savoie avant 20h. Je ne souhaitais cependant pas faire l'impasse sur certains chemins qui, vu de mon ordi, semblaient incontournables. J'ai fini par trouver un tracé en raccordant les GR et GRP du coin en poussant jusqu'aux îles Ménéfrier et en remontant le long de la Cure car le sentier semblait immanquable et je n'ai pas été déçu. Je me suis régalé. Un vrai bonheur. Pas un gramme de bitume, des chemins de montagne, du cailloux, la rivière, les paysages de toute beauté. Inoubliable.
Par contre ça a rendu tout le reste décevant
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J'ai ensuite roulé jusqu'à Ménessaire (Côte d'Or) afin de gravir le mont de Gien pour une rando de deux heures oubliable. La seule jolie vue n'est pas vraiment au point culminant qui se trouve en haut d'une banale côte. Un passage en vélo aurait fait l'affaire mais comme j'ai décidé de tout faire à pied, j'ai jardiné un peu, validé le sommet, fait un selfie 20 mètres plus bas devant le panneau du col de la Croix de Chèvre et terminé au pas de charge, ce qui ne m'a pas empêché d'arriver à destination avec deux heures de retard.
4 jours plus tard, hier donc, le retour.
Je renonce sans regret à mon dernier jour de ski sous le déluge et sur de la neige atroce, et fait un nouveau crochet par le sud du Morvan cette fois, avant de rentrer à Paris. N'ayant plus rien dans les cuisses, j'opte pour le mode rando-course tranquille qui est de loin celui qui convient le mieux à la chaudière que je suis. J'attaque avec le Haut Folin, culmen du massif du Morvan, de la Saône et Loire et de la Bourgogne. Il est bien matérialisé par un panneau mais pour le rejoindre il m'a fallu quitter ma boucle en pleine nature pour marcher sur du bitume, le sommet étant accessible en voiture. Par contre, le point de vue, je ne l'ai jamais trouvé et pourtant, j'ai bien, bien, vraiment bien tourné en rond.
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Quant au Grand Montarnu, distant de moins de 4 kilomètres mais sur la zone de la Nièvre, je ne suis sûr qu'à 99% d'être passé précisément sur le culmen. J'étais sur la butte, ça c'est certain, je suis passé exactement là où IGN portail et Maps me l'indiquaient et j'ai la sensation que partout autour ça descendait mais la trace Strava indique que je suis passé à côté. De toute façon c'était une banale forêt, jolie mais sans magie. Au bout de 10 minutes de jardinage, j'ai estimé que c'était validé et je suis reparti. C'en sont suivi des kilomètres de chemins de forêt, agréables, jolis, boueux, mais un peu loin de la magie de dimanche.
Par contre, j'ai adoré musarder en voiture de point en point et traverser tout le Morvan en roulant au pas. Je n'ai croisé personne ou presque et les paysages sont de toute beauté. Je me suis arrêté 10 fois en route pour contempler les paysages de sapins à perte vue. Y retourner un de ces 4 s'impose.
Prochaine étape, encore une destination qui fait rêver avec le Pont des Mulets sur la voie verte de Limours dans l’Essonne. Un chouette parcours en vue dans la vallée de Chevreuse prévu samedi prochain. Miam ^^