Lundi 30 nov, 8h du matin, 39 coureurs au départ de Mhamid« aux portes du désert »
Bientôt le compte à rebours sera lancé, l'équation se résume à 2 chiffres :
333 km à parcourir en 108h maximum.
Traversée de Mhamid et cap sur le désert, direction nord ouest, vers le CP1
Vent contraire très usant...mais déjà des paysages extraordinaires
Je retrouve cette sensation si particulière du désert qui modifie la perception du
temps et de l'espace. Plus les mêmes repères, l'osmose avec le lieu est totale:
tout arbre y paraît extraordinaire.
... et ces sols variés qui apprennent la patience.
La nuit tombe au CP 3, c'est l'heure des 1ères ampoules !
Au menu: purée, soupe, salade de fruits, yop, seringue-éosine-élasto et c'est reparti
« au clair de la dune... »
CP 5 atteint vers 5h du matin. Pause dodo d'une petite heure, talon droit impeccable,
mais ampoules symétriques à gauche, je perce et élastoplaste.
Le jour se lève, je repars en claudiquant en attendant l'effet anesthésiant de l'effort.
L'ami Alain a frappé fort entre les CP 5 et 6 : 10 km de caillasses sous un cagnard
d'enfer pavé de bonnes ascensions.
« Des cailloux, des p'tits cailloux, encore des cailloux »
Au CP 6, Isabelle me rafistole les pieds de main de maître.
Entre le CP 6 et le CP7, Alain nous a fortement incités à éviter la trace directe et
donné une série de points intermédiaires qui allongent de 7 km le trajet initial (24 km,hum!)
7 km de rubalise de chantier et de petits kerns fluos rose bonbon ou jaune citron, ça ne se rate pas!
Je teste la méthode conseillée par l'expérimenté Patrice Fayol,vainqueur en 2007:
micro sommeil de 10 mn au bord de la piste quand on en ressent le besoin. Ca marche!
Ce tronçon restera une énigme pour moi!
Pourquoi avoir balisé une piste sur laquelle il est IMPOSSIBLE de se perdre?
Mille hypothèses se bousculent dans ma tête, qu'y a-t-il hors de cette piste que nous
devions éviter? Alain a-t-il voulu tester notre capacité à accomplir une tâche
absurde ? Ou bien c'est pour faire pile 333 km!!!
Ce n'est qu'à 2 km de la bifurcation à gauche, à 15 km du CP 6, que je décide d'en avoir le coeur net et de couper en
shuntant 2 PI.
Advienne que pourra...Ben rien si ce n'est 2 km de moins!
L'après midi tire déjà à sa fin , c'est fou comme le jour passe vite à faire que des
p'tits tours dans les cailloux!
Exit boulot, courses, ménage et même pas le temps d'enquiller 3 CP dans la journée!
Les 7 derniers kms avant le CP7 sont interminables, comme pour tous les CP : je cale
mon GPS sur 5 km, puis 3 km, puis 2 km, puis 1,2 km puis 800m, 500m, puis 300, 200,
100, 50 et attends de voir sur mon écran le petit fanion annonciateur.
Ca occupe à la nuit tombée et le petit frisson du CP invisible à 50 m car caché par un
repli de terrain ou toute lumière éteinte est aussi un must de la 333!
-
CP 7 CP 8 : début de la 2ème nuit, d'abord un paquet de kms de piste sans difficulté
dans une plaine monotone entre 2 reliefs, pas trop d'énergie pour courir, ce sera donc
marche forcée. On doit passer par un poste militaire, des douaniers contrôlent au
passage les coureurs: hallucinant, non?! En fait je ne les verrai pas, enhardie par mon
expérience récente, je prends plus de liberté et tente d'optimiser mon parcours. Là,
ça marche encore une fois et malgré le passage d'un petit col assez raide je pense
avoir gagné un peu de temps. C'est notre 2ème nuit à tous dans le désert. Autant la
1ère avait été belle, magique, étoilée autant celle-ci me paraît lugubre et angoissante.
Le lieu et un ciel voilé en sont la cause. Je découvre un nouvel aspect du désert. J'ai
froid pour la 1ère fois, j'enroule mon duvet autour de mes épaules.
Arrivée au CP 8 bien caché au détour de la piste sur le coup de 4h mercredi matin.
Personne à l'accueil, le Marocain qui le garde est endormi sous des couvertures. Il se
réveille et fait chauffer la bouilloire, je n'en demande pas plus: une soupe chaude, un
bolino et une dosette de Clément Faugier, repas royal avant un dodo bien mérité et
instantané, blottie sous 2 couvertures bien chaudes!
6 heures du mat: Arrivée de Jean-Claude avec 2 autres coureurs et d'un petit chat
noir affamé sorti de je ne sais où à qui je donne le reste de mon bolino: fond de soupe
de nouilles aussitôt lapé.
Un petit jour frisquet se lève, les nuages qui ont obscurci la nuit ont disparu, la
journée sera belle une fois le soleil levé!
En route pour le CP 9, un coup d'oeil sur le tracé de ma petite carte : la boucle vers le
sud est presque bouclée: plein cap sur l'Est à présent, ça sent l'écurie!
Peu avant le CP 9, j'aperçois un promontoire de type crussolien couvert de fossiles
gravi lors du MDS 2005, quel plaisir de reconnaître un lieu au milieu du désert et de
se dire: je suis déjà passée là!
Courte halte au CP 9 où je retrouve Francis, l'homme du grand nord, finisher de la
Yucon, avec qui je fais le yoyo depuis plusieurs CP.
Il est 11h, la piste est bonne, les jambes aussi, envie de courir, grand moment de
plaisir! Je prends l'option directe évitant les points intermédiaires et me retrouve
bientôt au sommet d'un escarpement rocheux qui surplombe l'immense lac Iriki, je
cherche un passage et me faufile entre les roches d'un canyon en m'aidant des mains,
en désescalade, je me régale!
Du haut de la crête, j'ai repéré un troupeau de dromadaires; ma route me conduit
droit sur eux, j'aperçois le nomade qui les garde, corps et visage drapé de noir.
Je me demande ce qu'il doit penser de mon apparition , toute seule, descendue de la
montagne. Je lui fais un petit salut de la main, il me répond par un grand geste et me
demande: « Cigarette? ». C'est bien la 1ère fois que je regrette de ne pas fumer!
Je taille ma route et arrive au CP 10 vers 14h30. Tiens, William et Paul sont là!
Je m'accorde 1h30 de pause déjeuner à l'ombre tandis que Naffy et les Marocains
somnolent ou papotent. Un seul pb: où trouver un coin discret pour faire pipi? Pas la
moindre touffe de végétation et étendue plate à perte de vue! Je m'éloigne donc
pieds nus assez loin, avec ma bouteille d'eau et mes lingettes pour un petit brin de
toilette qui fait un bien fou!
A 16h pétantes je repars,William et Paul m'ont devancée il y a une heure.
Piste ultraplate, puis croûte craquelée, je cours, je suis bien décidément!
Par endroit, quelques surprenantes touffes « d'épinards » qui poussent entre les
« assiettes cassées » que je foule.
Avec la nuit arrivent des dunettes, je les franchis une à une, c'est exténuant mais
j'avance bien au point d'apercevoir 2 points lumineux qui tour à tour apparaissent et
disparaissent et curieusement semblent parfois orientés vers moi: surveillent-ils leurs
arrières? Intriguée, je les prends en ligne de mire et rattrape William et Paul,
handicapés par des pieds en très mauvais état. Je comprends le curieux ballet des
lumignons: toutes les 2 ou 3 dunettes, ils s'assoient et déchaussent pour désensabler!
On fait un bout de chemin à trois, en naviguant à vue pour prendre les dunes au plus bas, on se
hisse parfois comme une cordée en perdition. En nage, j'enlève mon coupe-vent puis continue
seule vers le CP 11 atteint vers 20h. William et Paul arriveront une heure plus tard, tellement
cassés qu'ils n'ont pas la force de mitonner leur repas et sombrent enroulés dans les
couvertures. Stéphane, monsieur Altec Sport,nous rejoint peu après, plus vaillant mais
handicapé par 2 entorses.
Claude, à chacun, prodigue conseils et assistance, quel réconfort!
Je m'endors jusqu'à 23h , ces 2 heures de sommeil m'ont fait du bien. Je suis prête à en
découdre de nouveau et repars seule dans la nuit laissant mes compagnons de fortune à leur
sort que je sais douloureux.
Ca commence par un drôle de champ de plantes très denses!
De nuit, l'effet est des plus étranges et j'ai scrupule à fouler une végétation
miraculeusement jaillie en plein désert...mais mon GPS me dicte la trace!
Ensuite, longue longue progression à travers des cordons de dunes et des replats
courables, il fait froid mais mon allure est suffisante pour me réchauffer. J'éteins
ma frontale comme les nuits précédentes, préférant progresser au clair de la pleine
lune, l'oeil est habitué et j'aime cette sensation de me fondre dans la nuit.
Une nuit peuplée qui commence à me devenir familière:
D'abord le lever de la lune, somptueux!
Puis la constellation d'Orion si reconnaissable qui m'indique l'est au début de la nuit
Je guette ensuite la venue de la Grande Ourse comme suspendue par un clou à
l'horizon. Elle m'indique sa petite soeur et bien sûr la nordique polaire.
Cassiopée est au zénith, je lève la tête pour vérifier qu'elle est bien là.
C 'est une réelle présence, les étoiles accompagnent mes nuits et guident mes pas.
J'évite même d'allumer trop souvent mon GPS pour vérifier la trace et préfère fixer
mon cap sur une étoile comme un fil d'Ariane. Bien sûr, j'en change car leur course ne
suit pas la mienne.
Vers 3h du matin, j'arrive en vue du CP 11, le Marocain de garde sort
vaguement de son sommeil pour me proposer de l'eau chaude. Une forme endormie
sous les couvertures , il s'agit du jeune Singapourien Terence qui dormira 8heures à
ce CP sans répondre aux demandes réitérées du Marocain: « eau chaude? » Je
m'efforce de manger: soupe et purée, compote, yop , j'enlève mes chaussures ( le
tendon de la cheville gauche commence à bien m'élancer) et me roule en boule dans
mon duvet sous une grosse couverture. Il est 3h30, je m'endors. Vers 5 h, l'arrivée
de William et Paul me tire du sommeil, je devrais repartir...mais le froid a raison de
ma volonté: s'extraire de mon duvet douillet et remettre en route mon corps endolori
dans le nuit? Niet! Je repique un roupillon jusqu'à 5h45.
Petit matin glacial ( je ne le sais pas mais il fait 2°) . Cette fois, pas de quartier, il faut y aller
sans déranger mes compagnons endormis. Le temps de me préparer et je reprends la route vers 6h 10,
emmitoufflée dans mon duvet, 2 paires de gants et le chèche enroulé autour de la
tête. Je marche d'un bon pas...plus que 4 CP!
J'ai tout le loisir d'observer le lever du soleil droit devant moi, à l'est, depuis les
1ères lueurs jusqu'à l'embrasement qui réchauffe l'air.
J'ôte une à une mes pelures et fais un brin de toilette: lingettes, crème , stick lèvres, brosse
à cheveux et à dents, miroir et le tour est joué!
Un bruit de mobylette me parvient aux oreilles,si j'étais un peu plus lucide et maligne, je
chercherais la piste qui doit border le champ de dunes au lieu de m'y embringuer!
Dieu sait qu'elle sont belles ces dunes, bien hautes et « paysagées » mais une vraie
galère, un dédale de creux et de crêtes qui dégoulinent quand on les dévale et emplit
les chaussures. Du sommet, je n'aperçois pas la terre ferme, c'est
extraordinairement beau mais terriblement fatigant. Mais je me dis qu'en ce jeudi
matin, je devrais être en cours si ma vie suivait un cours « normal »...Pensée qui me
galvanise. JE SUIS Là, dans ce lieu extraordinaire et je n'échangerais ma place pour
rien au monde...
Je me protège du soleil comme je peux. Il fait près de 35°!
Le CP 13 se fait ardemment désirer, une fois sortie des dunes, piste de sable mou,
c'est pas mieux et moins beau.
J'aperçois au loin le campement et plein de monde. J'ai perdu l'habitude ! Ca se
bouscule dans ma tête. Qui sont ces touristes?
Je m'approche et découvre 4 ou 5 coureurs, des cadors (Demitrio, le pompier de
Paris, Gérard le Privadois, Michel Exélectron, Dominique et Olivier) Les 1ers bien
propres et rasés de frais, ils ont fait vite les bougres, me dis-je! Mais non, je
comprends qu'ils ont arrêté et viennent encourager le restant du peloton...Ca fait
chaud au coeur et j'ai ainsi l'occasion de prendre des nouvelles du front: les premiers
sont arrivés depuis la veille, Florence est encore en course après une belle galère
après le CP 14, Colette a jeté l'éponge, Odile aussi puis est repartie et...
il reste 50 km.
Il est 10h30, je resterai près de 2h à ce CP, profitant de la compagnie, de l'ombre de
la tente et du spectacle car arrive Alain qui va tester sa « chariote » bien vite
rebaptisée « gestinette »! En janvier 2010, il part effectuer une première: la
traversée du Ténéré ( plus de 600km) en solitaire et en autonomie complète...tirant
une carriole chargée d'eau et du reste, dans les 100kg!
12h20:Difficile de repartir, se confronter de nouveau à la piste, à la chaleur, à la solitude
que je ressens très fort à ce moment-là...avoir côtoyé le groupe m'a fait sortir de mon
« trip » et je dois lutter contre des pensées parasites...
Je me projette dans le futur, estime l'horaire de mon arrivée au lieu de rester
dans le présent du désert où à chaque pas suffit sa peine.
21 km de piste vers le CP 14, je trottine en rythme, pressée d'en finir.
La civilisation se rapproche: un troupeau d'ânes à proximité de la piste, deux 4/4 de
l'organisation me doublent et m'encouragent, impression d'être larguée là, au bord de
la piste comme une auto stoppeuse en rade! Pourtant nulle envie de lever le pouce!
A 2 km du CP 14, je déchausse à moitié mes Trabucco et soulage mon tendon gauche
mis à mal par la languette rigide de la tige: en mode tatane ça évite le frottement
mais chaloupe la démarche.
Plaisir de retrouver Naffy et Alain au CP 14, brin de causette, on fait un peu plus
connaissance, Alain évoque ses projets et difficultés d'organisateur pendant que
j'avale une dosette de crème de marron et ma dernière salade en boîte ( pas terrible)
Il fait trop chaud pour une soupe.
Je repars à 17h pour profiter de la dernière heure de jour. Alain me prévient: 5 ou 6
km de terrain « technique » et puis roule ma poule jusqu'au PI 27 vers lequel nous
devons effectuer un crochet au lieu de filer directissime sur le CP 15. En fait de
terrain « merdique »: 6 km de dunes! Je me dis que ce sont les dernières et qu'au club
(décalage horaire oblige), mes amis macadamiens sont en train de faire de la VMA
autour du stade en ce jeudi soir d'entraînement!
Y'a pas photo!
J'arrive vers 19h au puits du PI 27, il fait nuit noire j'entends des voix, j'approche et
sens comme un flottement . Je claironne: « Françoise, dossard 30! »
2 nanas visiblement pas au courant et effrayées me répondent, elles font leur
toilette et me prennent pour une extra terrestre quand je leur dis d'où je viens et où
je vais... Elles m'expliquent qu'elles font partie d'un groupe de tour opérator qui
campe non loin. Je repars, inquiète de n'avoir rien trouvé pour signaler mon passage.
Peu après, je passe non loin du camp et me fais héler par des voix masculines qui
deviennent insistantes et se mettent à me suivre, je cours donc sous les huées qui
deviennent cris d'animaux, je me retourne et aperçois des lampes à ma poursuite. Ca
tourne au film d'épouvante: je n'en mène pas large.
J'essaie d'éteindre ma loupiote mais n'y parviens pas, la lune tarde à se montrer, je
cache ma lampe dans ma main et cours dans le noir vers une lueur que je distingue au
loin en me disant qu'il s'agit peut-être d'un coureur qui me précède. J'aime pas trop
ce retour à la civilisation, je vois des lumières de partout, un 4/4 m'arrive droit
dessus et ne s'arrête pas, il doit rejoindre le camp. Tout me semble hostile.
Les 15 km jusqu'au CP 15 seront interminables, piste, cordons dunaires puis reg... au
loin les lueurs de Mahmid ne me réconfortent même pas, je regrette le désert, le vrai,
où la nuit est une alliée et la solitude rassurante. Je ne tombe sur le CP 15 qu'au
dernier moment, à moins de 50 m, après m'être usé les yeux à le voir. Dans mon délire
parano, je me dis qu'il n'y aura personne ! Heureusement Martine est là et lui parler
me ramène à la réalité, j'avais pas mis grand chose dans mon dernier sac, un capucino
seulement! J'ai faim. Si j'avais su... Alain passe en coup de vent accompagné d'une
escouade affairée. Il demande qu'on amène des couvertures prévoyant du monde
cette nuit au dernier CP à 9 km de l'arrivée. Tout ça est bien trépidant.
Je repars à 21h30, en courant les 5 premiers km pour arriver à une heure décente.
Un champ de dunes stoppe mon élan: même pas la présence d'esprit de les contourner.
Je finis en chaussettes, les pieds en vrac et la tête à la dérive, aimantée vers les
lumières de Mahmid qui paraissent reculer. Je ne reconnais pas l'entrée de la ville et
bute sur une muraille où m'envoie mon GPS avant de trouver une ruelle qui aboutit
après un cheminement erratique non loin de l'entrée de l'hôtel.
Bizarrement, je ne suis plus pressée d'arriver...
J'escalade la butte et franchis le portail monumental...Dans le hall d'entrée, sur un lit
de camp, Alain est là pour accueillir les noctambules, c'est là où l'on ressent l'esprit
« tritritri family » qu'il insuffle à sa course. Autre attention qui me touche, le
directeur de l'hôtel est là et me demande ce que j'aimerais boire et va me chercher
un jus de fruits en cuisine.
Cette arrivée simple, discrète et sans flonflons me va bien finalement.
L'émotion est là mais je vis ce final comme un arrachement plus qu'un soulagement. Il
va falloir se réaccoutumer à la vie « normale ».
Alain me remettra la belle veste rouge FINISHER le lendemain et j'apprendrai ma
16ème place au classement dans la soirée. Fiérote quand même!
Outre les images du désert où mon immersion dura 87h20 mn, me restent en mémoire
celles de Mhamid « la gazelle » où nous avons passé 4 jours hors du "monde"
Le désert rend beau tout ce qu'il touche...
19 commentaires
Commentaire de Berty09 posté le 05-01-2010 à 00:19:00
Merci pour ce voyage. Quand je pense que mon prochain défi est un 40 km, ça m'aidera à l'aborder.
Encore bravo!
Commentaire de Jay posté le 05-01-2010 à 09:05:00
Waaouhhhhhhh !! une course de Ouf ;-D mais quel voyage .... beau récit et de très belles photos ..
bien le coup des micro-sieste , je vais essayer ça sur un 50km ;-D pas trop dur de se reveiller et de repartir ensuite ??
ChHaud le passage de nuit pres du puit PI27 ... un vrai coup de flip !!!
Bravo à toi pour etre finisheuse d'une telle expérience .. et merci pour l'avoir partagée avec nous.
Jay
Commentaire de Jerome_I posté le 05-01-2010 à 09:42:00
Merci pour ce récit, quel voyage, bon retour sur terre...
Jérome
Commentaire de xavier' posté le 05-01-2010 à 15:54:00
Merci Françoise .. j'aime beaucoup ton récit "...cette arrivée simple, discrète et sans flonflons me va bien..." merci à Alain de nous concocter ça !
ces quelques lignes me replongent dans la story tri tri tri ...
xavier_dossard_25
Commentaire de akunamatata posté le 05-01-2010 à 23:07:00
magique ! francoise la bien nommée deserteuse
Commentaire de Pierre pfx posté le 06-01-2010 à 07:35:00
Bien beau voyage dans ce désert envoutant. Bravo pour la perf et pour le récit. Pierre.
Commentaire de Pierre pfx posté le 06-01-2010 à 07:38:00
Bien beau voyage dans ce désert envoutant. Bravo pour la perf et pour le récit. Pierre.
Commentaire de Runfredo posté le 06-01-2010 à 09:18:00
Expérience magnifique, fabuleux récit, cela donne la chair de poule. Bravo
Commentaire de hemerodrome posté le 06-01-2010 à 12:34:00
je ne sais pas quoi dire, j'en ai des frissons...
Merci Françoise de nous avoir raconté ça, MERCI.
Bertrand
Commentaire de taz28 posté le 06-01-2010 à 16:41:00
Quel récit !! Quelles images !! Quels paysages !!
Tout est à couper le souffle, tout est beau, le désert est magique et envoûtant, merci de nous avoir fait partager cette aventure !!
Taz
Commentaire de gdraid posté le 07-01-2010 à 19:57:00
Merci déserteuse, pour tant de talents !
Magnifique récit bien imagé.
Tu traduis à merveille, ces multiples sensations en ces lieux étranges, tant de jour que de nuit.
Bravo pour ton mental auquel tu dois sans doute en partie, ta 16ème place de Finisher !
JC
Commentaire de LtBlueb posté le 09-01-2010 à 23:56:00
Oauouhhh un sacré récit, une sacrée aventure, de sacrées photos (qui donnent sacrément envie) , le tour par un sacré bout de femme !! Profond respect Francoise alias Déserteuse !
Commentaire de ouster posté le 10-01-2010 à 08:30:00
bravo et merci pour ce dépaysement en dimanche matin enneigé :)
Commentaire de c2 posté le 10-01-2010 à 11:24:00
Tout est énorme.
L'épreuve, la distance, l'approche, les situations,la manière d'être, le mental, les photos.
Encore merci pour cette tranche de vie.
Christian
Commentaire de francois 91410 posté le 10-01-2010 à 15:19:00
Un récit, des images, une aventure qui laissent sans voix.
C'est beau.
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 11-01-2010 à 13:18:00
Hou ! Je suis très impressionné ! Les images sont splendides et l'aventure passionnante.
Chapeau bas !
Commentaire de béné38 posté le 25-01-2010 à 22:06:00
Merci Françoise pour ce récit à travers le désert, qui semble bien être ton élément...
Commentaire de yves_cool_runner posté le 05-01-2011 à 22:28:00
Whoooouuuuu. C'est du lourd. Et du rêve. Et de la volonté. Merci Fennec du désert de nous avoir fait vivre ça.
Commentaire de Say posté le 25-03-2012 à 15:00:20
Je viens de lire avec un énorme plaisir ton récit. Merci, encore merci. Je me suis reconnu dans les émotions que tu as vécues dans cette part de désert concoctée par l'ami Alain. Si le retour à Mhamid a été difficile, je n'ose même pas imaginer le décalage que tu as ressenti de retour à Crussol. L'atterrissage a dû être long... Allez, à mon tour d'aller jouer dans le désert cette année. Peut être qu'on s'y reverra (on s'était croisé il y a quelques années à la Ronde)?
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