il faut surveiller cela
http://www.prevair.org/fr/analyse_o3.php
des que ça tire sur le vert, ça commence à influer fortement sur les efforts.
plus on est endurant, et plus cet effet est sensible.
le seuil d'information (début de la gêne correspondant à l'orange sur la carte) est calculé pour le "sportif sédentaire" qui quand il fait du sport dépense 300 kcal/heure (ça correspond à la marche rapide, vers 90 watts et vers 20-30 litres d'air par minute respirés)
avec 1000 kcal/heure vers les 200 250 watts habituels des sportifs entraîné en endurance, le débit pulmonaire est double à triple.
d'où une sensibilité qui commence au tiers de ce qui est considéré comme le seuil d'information pour les personnes sensibles, une personne endurante respire en effet facilement 80 à 120 litre d'air par minute, et ce durant une heure, ce qui equivaut à respirer 10h au repos.
il faut aussi savoir que si on dépasse les 3 à 4 watts par kilo en endurance (que l'on courre donc au delà de 12km/h en endurance), que au delà de 2h de pratique, on respire alors plus de la moitié de son air lors de son entraînement, alors ce qui compte le plus est la qualité de l'air du lieu où l'on pratique,et non du lieu on l'on vit.
chez le sportif sédentaire (qui se ballade un peu le dimanche), l'air respiré en situation d'effort ne représente qu'à peine 10%).
c'est cette différence qui a fait que les taux d'informations sont trop élevés pour nous. En clair, on devrait avertir les sportifs à chaque dépassent de 80 microgrammes.
On mesure alors le scandale du diesel puisque les nouveaux moteurs, qui dégagent plus de NO2 précurseur d'ozone que les anciens, sont en grande partie responsables.
le scandale du diesel devrait éclater bientôt, car si les nouvelles normes sont appliquées, vers 2010, la moitié de la population rurale est sur exposée, et encore, ce sont des normes encore laxistes par rapport aux normes américaines sur le plan des particules.
Quant à la végétation, elle souffre à partir de 60 microgrammes d'ozone par mètre cube, et souffre aussi des nanoparticules, et la perte de rendement serait déjà de l'ordre de 20 à 30% pour l'agriculture, une perte que l'on compense à peine en utilisant les phytosanitaire: sans cette pollution excessive à l'ozone, la culture biologique serait aussi productive (et pour moins cher) que l'agriculture chimique actuelle).