Faut-il accepter de se blesser pour progresser ?

Discussions sur des sujets "sérieux" en rapport avec la course à pied.
Entrainement, physiologie, nutrition, blessures, gestion de course, ...

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 08 Mai 2009, 19:10

Avez-vous des recettes pour éviter les blessures ?

Faites-vous des fractionnés ?

En voulant progresser et en dosant mal les séances d'entraînement on peut se blesser ou se fatiguer inutilement et sans réellement progresser.

Faites-vous essentiellement de l’endurance avec parfois des allures au seuil auquel cas le risque de blessure est minimisé ?

Si on se blesse, est-ce qu’on a tout faux ?

Les blessures constituent-elles un passage obligé pour qui veut progresser ?

Merci.

Messagepar loicm » sa fiche K
» 08 Mai 2009, 19:23

Sac d'os a écrit:Avez-vous des recettes pour éviter les blessures ?

Faites-vous des fractionnés ?

En voulant progresser et en dosant mal les séances d'entraînement on peut se blesser ou se fatiguer inutilement et sans réellement progresser.

Faites-vous essentiellement de l’endurance avec parfois des allures au seuil auquel cas le risque de blessure est minimisé ?

Si on se blesse, est-ce qu’on a tout faux ?

Les blessures constituent-elles un passage obligé pour qui veut progresser ?

Merci.


Ce n'est pas parceque tu te blesses que c'est un signe de prgression. Et inversement ce n'est pas parceque tu ne te blesses pas que tu ne progresses pas.

Il n'y a pas de recette magique, sans quoi plus personne ne se blesserait.
Il y a yellement de choses qui entrent en compte pour se blesser : etat de fatigue (pas obligatoirement dû à l'entrainement), la physiologie de chacun(e).

Tu peux effectivement te blesser lors de sceances de fractionné ou de seuil parceque l'intensité est plus importante. mais tu peux aussi te blesser lors de simple sorties d'endurance ... un mauvais appui et paf la cheville part en vrac. De même que des douleurs de genous peuvent apparaitre sur de simple footing.

Je pense qu'il ne faut pas essayer de tout rationaliser, tout "calculer", essayer de faire une equation de tout ... nous ne sommes tous que des êtres humains, et à partir de là la nature fait ce qu'elle veut, même si tu t'entraines en faisant des sceances bien comme il faut avec la bonne dose d'effort.

A mon avis, il faut juste accepter le fait qu'en pratiquant un sport la probabilité de se blesser est beaucoup plus importante qu'en jouant aux echecs.
Et c'est vrai que la blessure est toujours quelque chose de mal accepté car on est coupés en plein élan.

That's life

Messagepar Nono_d » sa fiche K
» 08 Mai 2009, 19:32

je crois que les blessures font malheureusement partie du lot de l'exercice physique. Pas de recette pour les éviter... sauf se ménager et ne pas vouloir "trop en faire".

Et comme toujours, tenter d'avoir une alimentation saine, une vie plutôt réglée (avec du repos, sommeil et récup) mais bon, on n'est jamais à l'abri... Sinon, on ne ferait rien d'ailleurs!

Messagepar map-o-spread » sa fiche K
» 08 Mai 2009, 20:10

1ère année ou je m'enmtraine sérieusement, avec pas vma courte et longue, seuil, endurance, fartfleck, et 1ère année ou je ne me blesse pas .
Je crois surtout que c'est le fait de m'entrainer depuis le mois de janvier qui en est la cause; d'habitude, je commençais plutot sur le printemps, et à vouloir aller trop vite...
surtout, quand on revient de blessure, on a la rage, et on a tendance à vouloir en faire un peu plus, histoire de rattrapper le retard... et c'est bien là notre plus grosse erreur.
Il vaut mieux en faire un petit peu moins qu'un peu trop :o

Messagepar jonny13 » sa fiche K
» 09 Mai 2009, 10:01

:shock: En effet d’après certaines études, 60% des blessures en course à pied sont dûes à un mauvais choix de chaussures, une augmentation trop rapide du nombre de kilomètres ou à un manque de variations des entraînements.

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 09 Mai 2009, 13:13

Par définition si on veut progresser, en termes de chrono, il faut aller dans des zones méconnues soit en deçà de ses propres limites soit au-delà de ses limites, ce qui implique une augmentation de l’aléa et du risque de blessure.

On accepte communément que pour progresser il faut varier les allures et faire des séances de travail de la qualité, ce qui implique nécessairement une augmentation du risque de blessure.

Pour qui veut se contenter de faire toujours de l’endurance, en mode pêche promenade, le risque de blessure est atténué, même s'il n'est pas totalement supprimé.

Messagepar Galaté57 » sa fiche K
» 09 Mai 2009, 13:56

Sac d'os a écrit:Avez-vous des recettes pour éviter les blessures ?

Faites-vous des fractionnés ?

En voulant progresser et en dosant mal les séances d'entraînement on peut se blesser ou se fatiguer inutilement et sans réellement progresser.

Faites-vous essentiellement de l’endurance avec parfois des allures au seuil auquel cas le risque de blessure est minimisé ?

Si on se blesse, est-ce qu’on a tout faux ?

Les blessures constituent-elles un passage obligé pour qui veut progresser ?

Merci.


Les blessures ne sont pas obligatoires mais pas inévitables pour autant.
Elles peuvent être sur notre chemin c'est tout. Pour autant elles ne sont pas la résultat d'une progression. Simplement elles nous rappellent que nous sommes des êtres humains avant tout.

Oui, le fractionné comme s'entrainer au seuil me semble indispensable pour progresser.

Après, c'est à chacun de definir son attente dans la pratique de sa discipline.

Messagepar Joe One » sa fiche K
» 09 Mai 2009, 20:20

Galaté57 a écrit:Les blessures ne sont pas obligatoires mais pas inévitables pour autant.
Elles peuvent être sur notre chemin c'est tout. Pour autant elles ne sont pas la résultat d'une progression. Simplement elles nous rappellent que nous sommes des êtres humains avant tout.

Oui, le fractionné comme s'entrainer au seuil me semble indispensable pour progresser.

Après, c'est à chacun de definir son attente dans la pratique de sa discipline.


+1

Ne pas oublier que la douleur est toujours à prendre en compte.... il ne faut pas la négliger et ne pas hésiter à lever le pied.... voir à laisser place à la coupure.... pour repartir de plus belle...

C'est lorsqu'on la néglige et qu'elle devient chronique que les blessures plus gênantes pointent le nez...

Messagepar gastéropode » sa fiche K
» 10 Mai 2009, 01:46

Il y a deux manières de se blesser: ne pas s'entraîner suffisamment pour prendre part à des épreuves difficiles (par exemple un marathon avec 2 sorties par semaine) ou trop en faire à l'entraînement.
Ce qui compte surtout à l'entraînement est la régularité. Même si on revient d'une blessure sans séquelle, elle est une coupure dans l'entraînement qui perturbe la progression. à éviter donc.
Mais quand elle est là, autant profiter des infos qu'elle donne: état général ou causes particulières, quelles peuvent en être les causes, comment prévenir des blessures ultérieures.

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 10 Mai 2009, 07:45

Comprendre et analyser ses propres blessures pour apprendre à les prévenir : c’est un sujet vaste et un puits sans fin. C’est aussi l’école de la CAP.

Perso, depuis janvier, je n’ai cessé de collectionner les blessures de débutant : contractures, élongations, etc.

En consultant mon calendrier d’entraînement, je compte davantage de séances de piscine et de vélo elliptique que de séances de CAP. Et là ce n’est pas normal car je suis avant tout un coureur.

En phase de reprise, j’ai aussi cédé à l’euphorie pou rattraper le temps perdu et patatra !

Je sens que j’arrive à un stade ou je taquine mes limites et le corps n’aime pas trop ça.

C’est actuellement une explication entre la tête te les jambes.

Ce qui me rend furax c’est que je pourrais faire encore mieux.

Tout est de savoir doser ses entraînements, en termes de volume et d’intensité, pour préparer la machine en douceur et lui permettre de donner son meilleur rendement le moment venu mais c'est plus facile à dire qu'à réaliser.

Messagepar Eric Kikour Roux » sa fiche K
» 10 Mai 2009, 08:54

Ressenti personnel:

En ce moment, je tente de monter en charge et j'en arrive à cumuler plein de bobos, plus ou moins petits: crampes régulières aux mollets, douleurs aux genoux alternées externes et internes, chevilles fragiles, douleur dans l'aine gauche après quelques heures, ...

Comme je ne me permets pas l'arrêt total de l'activité, j'essaie d'ajouter du VTT, mais les mollets en reprennent et comme je n'y suis plus habitué, mon corps s'adapte aussi à sa manière.

Bref, c'est l'occasion de tester mon mental, mais aussi mes réactions à chaque bobo; par exemple, partir avec une gêne au genou droit qui n'empire pas pendant 1h30 de footing mais qui se transforme en handicap au moment de ... marcher, ou au contraire, attraper une crampe au mollet qui, elle, te contraint à stopper la séance.

A ce stade, il est certain que la tête l'emporte sur le corps: elle voudrait en faire plus mais les pattes n'avancent plus ... Aussi, j'ai volontairement arrêté les fractionnés en côte car je trouve en premier lieu que c'est assez traumatisant pour les cannes mais aussi qu'ils ne sont pas forcément très utiles pour l'ultra trail; par contre, pas question d'abandonner le travail au seuil en côte qui lui me semble indispensable pour progresser.

Eric En_forme_dans_la_tête!

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 10 Mai 2009, 09:38

Eric Kikour Roux a écrit:Ressenti personnel:
En ce moment, je tente de monter en charge et j'en arrive à cumuler plein de bobos, plus ou moins petits: crampes régulières aux mollets, douleurs aux genoux alternées externes et internes, chevilles fragiles, douleur dans l'aine gauche après quelques heures, ...
Eric En_forme_dans_la_tête!


Les problèmes que tu cites donnent l’impression que tu aurais des problèmes de déséquilibre : bassin – genou – tibia, etc.

Il faudrait peut-être consulter un bon ostéo.

Je dis bien un bon ostéo car il y a ostéo et ostéo.

Ce n’est pas le diplôme ou le nombre d’années d’étude ou telle ou telle école qui fait un bon ostéo.

Il y en a qui sont doués plus que d’autres.

C’est en tous cas mon ressenti.

Messagepar Eric Kikour Roux » sa fiche K
» 10 Mai 2009, 09:59

Sac d'os a écrit:Les problèmes que tu cites donnent l’impression que tu aurais des problèmes de déséquilibre : bassin – genou – tibia, etc.

Il faudrait peut-être consulter un bon ostéo.

Je dis bien un bon ostéo car il y a ostéo et ostéo.

Ce n’est pas le diplôme ou le nombre d’années d’étude ou telle ou telle école qui fait un bon ostéo.

Il y en a qui sont doués plus que d’autres.

C’est en tous cas mon ressenti.


J'en consulte un toutes les 5 à 6 semaines depuis un peu plus d'un an qui travaille justement les rigidités que j'ai pu accumuler autour du bassin pendant de longues années de pratiques diverses; on s'aperçoit ensemble de mes progrès en matière de souplesse du bassin au fur et à mesure des visites, même s'il reconnaît que par ma pratique "intensive" de la CAP, j'ai tendance à vérouiller le tout. Cet ostéo m'a été vivement recommandé dans le milieu sportif local et est assez réputé dans la région: ce doit être ce que tu appelles un "bon" ostéo.

Mais j'insiste sur le fait que bon nombre de mes problèmes sont apparus avec la montée en charge de ma pratique; je les lui attribue donc! J'estime que c'est malgré tout un passage obligé si je veux progresser en distances et en temps .... dans la mesure du raisonnable quand même :wink:

Eric

Messagepar Cédric74 » sa fiche K
» 10 Mai 2009, 10:40

Sac d'os a écrit:C’est actuellement une explication entre la tête et les jambes.


Euh, tu crois vraiment que le problème se situe entre la tête et les jambes, à équidistance ???

OK, je :arrow: :arrow: :arrow: :wink:

Cédric_en_mode_déconne_après_une_nuit_au_taf


Messagepar lule » sa fiche K
» 10 Mai 2009, 12:51

Hello,

Personnellement je ne pense pas qu'on doit forcément se blesser pour progresser. Je penserais même qu'une blessure est signe de soucis dans ce même progression par les entrainements!
Après, il convient de définir ce qu'on appelle blessures; si c'est fracture de fatigue, périostite, pubalgie, ect, je maintiens ce que je viens de dire! Sinon si c'est entorse sur chute ou mauvais appuis c'est différent ça peut nous tomber dessus n'importe quand(à voir aussi si la fatigue par exemple n'est pas un facteur qui accentuerai ces blessures..).

lule_ki_pense_kon_est_pas_assez_à_l'écoute de_notre_corps_parfois... :roll:

Messagepar peky » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 12:42

bonjour,

je ne pense pas que la case blessures soit une obligation pour une progression.

l'entrainement bien construit, sur plusieurs années, améne à la progression. par contre l'entrainement mal construit, la boulimie de sorties, ne pas écouter son corps mais sa tête seulement peuvent nuire.

Messagepar agnès78 » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 12:51

Sac d'os a écrit:Avez-vous des recettes pour éviter les blessures ?

beh non j'crois pas que cela existe cette tite bête là...

Faites-vous des fractionnés ?

vi...

En voulant progresser et en dosant mal les séances d'entraînement on peut se blesser ou se fatiguer inutilement et sans réellement progresser.

il est vrai qu'en voulant trop (bien) faire pour progresser ou règler certains trucs, on peut faire des bêtises à l'entraînement quelque soit son expérience. on fait des trucs qu'on déconseillerait aux autres, parce qu'on manque de prise de recul, on balise la veille de l'échéance... et il peut s'en suivre une blessure bête mais génante... on en retire pourtant du progrès : celui de l'analyse de la situation et la leçon retenue... :oops: 8) ...

Si on se blesse, est-ce qu’on a tout faux ?

selon moi, il y a presque toujours une explication et une solution à trouver pour le futur, pour autant cela ne veut pas forcément dire que l'on a tout faux...

Les blessures constituent-elles un passage obligé pour qui veut progresser ?

oui et non... ehehehehe :wink:

Merci.

voili voilou msieur

agnès

Messagepar jac » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 13:08

Sac d'os a écrit:Avez-vous des recettes pour éviter les blessures ?

Faites-vous des fractionnés ?

En voulant progresser et en dosant mal les séances d'entraînement on peut se blesser ou se fatiguer inutilement et sans réellement progresser.

Faites-vous essentiellement de l’endurance avec parfois des allures au seuil auquel cas le risque de blessure est minimisé ?

Si on se blesse, est-ce qu’on a tout faux ?

Les blessures constituent-elles un passage obligé pour qui veut progresser ?

Merci.


N'importe quoi??????????

Messagepar the dude » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 13:13

Wahou :!: Si blessure = progression, alors la, les Dawa et autres Delebarre n'ont qu'a bien se tenir, le Dude va leur mettre un sacré courant d'air la prochaine qu'il les croise :twisted: (ou plutôt qu'il les double)

Messagepar caroux » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 13:48

NON !!!

En fait ce qui me gène dans la question c'est le "pour".

Certes, j'exagère mais , "faut-il avoir un accident pour savoir conduire" ???? Non plus !!!!

La blessure fait partie de la vie des traillers car elle est plus probable lorsque l'on s'entraine 5 fois par semaine à dévaler des sentiers caillouteux que lors d'un tournois de tarot..... :wink:

Par contre, la blessure qui résulte d'un mauvais (ou d'un sur-) entrainement n'est, à mon avis, pas gage d'une quelconque progression.

Savoir réduire le nombre des entrainements et des courses lorsque l'on sent poindre les signes précurseurs, là oui !!!!

D'autres l'on dit plus haut : "écouter son corps" est nécessaire aux progrès, encore faut-il l'entendre ... Si la blessure te permet de comprendre, à posteriori, les messages de ton corps alors oui, "elle peux te permettre de progresser".
(Enfin tout ça n'est que mon avis)

Bernard

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 14:06

Un kiné m’a dit un jour qu’il courait depuis des décennies et ne s’était jamais blessé.

Mais il faut préciser que durant des décennies il a fait des footings tout en endurance et sans jamais faire de compétition et donc sans jamais prendre le moindre risque.

Comme je l’ai écrit plus haut, pour progresser et faire de meilleurs chronos on est obligé d’aller explorer des zones méconnues qui sont soit en deçà ne nos propres limites soit au-delà de nos propres limites.

En voulant progresser, de la sorte, on augmente l’aléa et donc le risque de blessure, d’où la question originelle du post : faut-il accepter de se blesser pour progresser ?

Merci.

Messagepar the dude » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 17:52

Sac d'os a écrit:Un kiné m’a dit un jour qu’il courait depuis des décennies et ne s’était jamais blessé.

Mais il faut préciser que durant des décennies il a fait des footings tout en endurance et sans jamais faire de compétition et donc sans jamais prendre le moindre risque.

Comme je l’ai écrit plus haut, pour progresser et faire de meilleurs chronos on est obligé d’aller explorer des zones méconnues qui sont soit en deçà ne nos propres limites soit au-delà de nos propres limites.

En voulant progresser, de la sorte, on augmente l’aléa et donc le risque de blessure, d’où la question originelle du post : faut-il accepter de se blesser pour progresser ?

Merci.


Présentée comme ça la question parait plus logique :) et pourrait se formuler:
Augmente-t-on le risque de blessure lorsqu'on cherche a augmenter ses performances?
Et si oui, qui est prêt a prendre ce risque?


A titre purement personnel et tout a fait subjectif, je répondrai oui et oui.
Moi aussi j'en connais des comme ton kiné qui courent depuis des années sans le moindre pépin, parce qu'ils courent et ont toujours couru en-dedans.
Ils se font plaisir comme ça et franchement je les envie car, lassé par les blessures, j'ai plusieurs fois essayé de les imiter et...ça m'emmerde, mais ça m'emmerde :evil:
Du coup j'essaie de progresser, de me fixer de nouveau objectifs, de faire des trails plus longs ou plus vite et parfois je me laisse emporter par cet élan et je le paie :(
Il y a qques temps un ami me demandait pourquoi justement vouloir chercher toujours la difficulté,
comme c'est qqu'un avec j'ai appris a skier il y a qques années, je lui ai simplement répondu ceci:
quand tu apprends a skier, dès que t'arrives a descendre une piste verte sans trop te casser la figure, tu as immédiatement envie d'essayer une piste bleue, puis une rouge, etc.
Pourtant tu sais qu'a fois que tu changes de niveau de difficulté tu prends un risque, mais tu sais aussi que si tu franchis cet obstacle, tu te feras encore plus plaisir.
Il existe surement des personnes capables de skier sur une piste verte toute leur vie sans s'ennuyer.

Messagepar map-o-spread » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 17:59

moi, je ne les envie pas, je ne pourrais pas aller courir comme ça, mais bon, si cespersonnes se font plaisir comme ça, c'est l'essentiel.
On est tous d'accord qu'il faut mettre de l'intensité dans ses séances pour progresser, après, le risque de blessure fait partie du jeu; on a forçément plus de chance de se vautrer méchamment en courant en descente qu'en y allant tranquille, mais les endorphines :lol:

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 18:30

A chacun sa façon de concevoir le plaisir de courir.

Tous les avis sont respectables.

Perso, le plaisir de courir c’est d’essayer de donner le meilleur de moi-même et je ne suis pas persuadé d’avoir donné le meilleur de moi-même d’où cette quête en territoire inconnu avec ses vicissitudes, ses joies et ses peines.

Cela fait 2 marathons que j’annule en quelques semaines (MDP + MSM).

Le coureur est blessé mais pas anéanti.

Il faut savoir se projeter sur la durée en acceptant les hauts et les bas.

Il faut savourer aussi la chance que l’on a de courir en dehors de toute notion de performance.

Messagepar Galaté57 » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 21:19

Sac d'os a écrit:Un kiné m’a dit un jour qu’il courait depuis des décennies et ne s’était jamais blessé.

Mais il faut préciser que durant des décennies il a fait des footings tout en endurance et sans jamais faire de compétition et donc sans jamais prendre le moindre risque.

Comme je l’ai écrit plus haut, pour progresser et faire de meilleurs chronos on est obligé d’aller explorer des zones méconnues qui sont soit en deçà ne nos propres limites soit au-delà de nos propres limites.

En voulant progresser, de la sorte, on augmente l’aléa et donc le risque de blessure, d’où la question originelle du post : faut-il accepter de se blesser pour progresser ?

Merci.


Alors la question serait plutôt : Est ce que pour vouloir progresser, il faut accepter le risque que les risques de blessures soient proportionnels ?

Car, pour moi, il n'est pas question, de tomber dans un schema maso ou prise de risque=progression assurée.

Là est justement la limite entre lucidité et inconciense.

Messagepar Calbears » sa fiche K
» 11 Mai 2009, 22:26

Faut-il accepter de se blesser pour progresser ?


Following of differents threads, mister SacDos ask this...

Hu... Celui qui est le meilleur est celui qui saura explorer ses limites en jamais ne se blessant.
C'est celui qui fera beaucou endurance et saura soupoudrer de resistance pertinente son entrainement pour tirer max de sa machine sans la blesser.

Plusieurs annees sans blessure c'est progression assurer, alors qu'avec blessure, les sinusoides sont difficile a digerer par le corps et donc c'est perte benefice entrainement.

tout est dans l'art et la finesse de s'entrainer sans chewing gum de tete pour bien ecouter son corps et ne pas etre impatient pour atteindre sommet.

Un sommet patiemment atteint est degustable, un sommet rapidement atteint s'oublie vite et on obtient que regret pendant des annee a courir apres son destin esperer avant blessure

Capito ? :wink:

Messagepar caroux » sa fiche K
» 12 Mai 2009, 08:34

J'en remet une couche car l'espace d'un instant j'ai cru qu'il était dit que celui qui ne se blesse pas est celui qui ne progresse pas , celui qui ne fait que son petit footing pépère ...NON et encore NON ... :wink:

A mon avis, l'art de l'entrainement consiste à t'amener à ta meilleure forme un jour donné afin d'être capable de réaliser la meilleure performance le dit jour..... je ne vois pas le rapport avec la blessure !!!!
B. Heubbi a intitulé son livre (que je n'ai pas encore lu) "courir longtemps", je ne pense pas qu'il estime que la blessure est un "passage obligé" pour la progression.

Quitte a me répéter, je crois qu'un bon entrainement (donc un entrainement efficace) est celui qui te permet d'éviter la blessure. Bien sûr, on est pas à l'abri d'une entorse, quoique...
(J'ai eu de multiples entorses dans le passé, dont 2 vraiment graves, mais aucune de sérieuse (nécessitant une immobilisation) depuis les 3 ans que je pratique le trail assidument, seulement je pratique des exercices de PPG et de PPS ciblés, entre autre, sur mes appuis...je sens que mes chevilles sont plus fortes mais je sais très bien que ça peux m'arriver à chaque sorties)

Bernard

Messagepar jac » sa fiche K
» 12 Mai 2009, 08:56

+1 ouf ça fait plaisir :wink:

Messagepar Papy » sa fiche K
» 12 Mai 2009, 11:51

.
:lol: AMHA Mickey et Caroux vous êtes sur la même longueur d'onde ! Même s'il faut déchiffrer les écrits... :lol:

La blessure n'est evidemment pas le passage obligé de la progression. :)

Comme une voiture, p.e. une formule 1, le but est d'optimiser le moteur qui est formé "TRES SCHEMATIQUEMENT" du cardiaque et du musculaire...
Lorsque la F1 est trop optimisée par ses fractionnées, elle casse en course. Si elle est un peu moins poussée, elle fini la course, mais moins rapidement. C'est tout un dilemne d'ingénieur. :oops:

C'est lorsque l'on tape fort pour le cardiaque que le musculaire se blesse. Très facilement en CAP car dès que c'est dur nous nous crispons, les chocs sont très traumatisants, la position en course n'est plus idoine et les tensions trop fortes ! :twisted:

D'ou le tryptique Endurance CAP, VMA Courte CAP, VMA Longue vélo qui permet peut être une progression moins finement ciselée, mais plus sereine et ouvrant la voie à des surprises. En effet, les résultats d'une VMA longue en vélo avec des travaux cardiaques impossibles en CAP n'est pas protocolisé. Même si j'ai plusieurs dizaines de cas positifs, je ne peux en tirer de leçons autres que celles que j'applique, inpubliable devant un comité. (peu de sourcing autre que des chiffres avec statistiquement trop de différence pour en tirer un corollaire appréciable) 8)

La seule tendance notable est une augmentation des performances "sans blessure" autre qu'accidentelle, mais dans quelles proportions ? :roll:
Que ce serait il passé avec un entrainement exclusivement CAP ? :roll:

En plus comme l'écrit Mickey, c'est moins "chewing gum de tête" de faire une VMA en vélo avec un peloton. Pas de protocole compliqué, il faut s'arracher la "tronche" pour être dans les premiers en haut ou ne pas être laché par le peloton, chose qu'un CAP NE SAIT PAS FAIRE, du fait de la "gestion de course" qu'il doit toujours penser comme un CLM de vélo. 8)
D'ou des dépassement cardiaque innateignable en CAP avec des conséquences plus qu'intéressante dans le sport de prédilection...

Non, la blessure n'est pas un passage obligé, elle est signe d'une limite atteinte !

L'Papy_166kms_de_vélo_à_l'arrache_samedi_alors_kilnavé_que_400kms_depuis_janvier

Messagepar Dav26 » sa fiche K
» 12 Mai 2009, 12:39

peky a écrit:bonjour,

je ne pense pas que la case blessures soit une obligation pour une progression.

l'entrainement bien construit, sur plusieurs années, améne à la progression. par contre l'entrainement mal construit, la boulimie de sorties, ne pas écouter son corps mais sa tête seulement peuvent nuire.


:D +1 je dirai meme aucun lien entre progression et blessure l'entrainement mal construit comme cité plus haut ou la fatigue sont des facteur a risque.

Messagepar the dude » sa fiche K
» 12 Mai 2009, 15:29

Wahou vous êtes vraiment tous extrêmement sages et disciplinés, ça m'impressionne, je vais tacher d'en prendre de la graine, dussè-je mettre 8 ans pour préparer un marathon :wink:

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