Fractionné ou pas???

Discussions sur des sujets "sérieux" en rapport avec la course à pied.
Entrainement, physiologie, nutrition, blessures, gestion de course, ...

Messagepar jsp75 » sa fiche K
» 29 Jan 2009, 12:00

Voilà, j'expose mon cas.
Mon emploi du temps fait que je peux m'entraîner le plus souvent le matin au réveil.
Du coup, à jeun, je ne peux faire que de l'endurance fondamentale.
Le week-end, si je bloque deux heures, je préfère faire une séance longue.
Finalement, quand je fais le point, ce dernier mois et demi, j'ai fait une séance de Fartlek, une séance de fractionné long tout le reste en endurance (4 à 5 sorties par semaine).
Par contre, j'ai fait deux trails de 30 km en un mois.
A la sensation (et au GPS) manifestement, j'ai pris la caisse, je cours le km 20 à 30s plus vite par rapport à avant cette période (j'ai arrêté le fractionné intensif début novembre)

Je trouve que j'ai commencé à vraiment progresser le jour ou j'ai privilégié le foncier au qualitatif.
Suis-je anormal???
Plus précisément, je suis resté bloqué 1 an à un certain niveau et j'ai débloqué le compteur à partir de ce moment là.

Ou est-ce l'effet trail?

Messagepar Eric Kikour Roux » sa fiche K
» 29 Jan 2009, 13:26

jsp75 a écrit:Je trouve que j'ai commencé à vraiment progresser le jour ou j'ai privilégié le foncier au qualitatif.

Une idée qui me venait à l'esprit aussi et que j'avais envie de creuser, mais par quels moyens spécifiques privilégier le foncier?

jsp75 a écrit:Suis-je anormal???

Encore une question que je me pose souvent....
:wink:

Eric

Messagepar peky » sa fiche K
» 29 Jan 2009, 15:26

Peut être que tu ne faisais pas assez d'endurance ou bien que ton kilométrage précédent était trop faible ou trop intensif, tu as peut être évité le surentrainement.

La période actuelle est trop courte pour valider ton impression, tu dois peut être continuer pour confirmer ton sentiment.

Toute la littérature affirme que seule la variété des allures dans un plan d'entrainement permet de progresser.

Messagepar jsp75 » sa fiche K
» 29 Jan 2009, 17:11

peky a écrit:Peut être que tu ne faisais pas assez d'endurance ou bien que ton kilométrage précédent était trop faible ou trop intensif, tu as peut être évité le surentrainement.

La période actuelle est trop courte pour valider ton impression, tu dois peut être continuer pour confirmer ton sentiment.

Toute la littérature affirme que seule la variété des allures dans un plan d'entrainement permet de progresser.


Dans un sens, il y a variété des allures.
Je fais des courses régulièrement.
Mais comme le dit Eric,
Je pense qu'auparavant, j'étais en surentraînement sans m'en rendre compte.
Sinon comment expliquer une telle différence de rythme?
De toute façon, en période d'hiver, j'aime à privilégier le foncier comme à l'époque où je faisais du vélo.
Après tout, je n'ai pas d'objectif précis immédiat.
Je sais que j'ai franchi un palier de perf, sans dire que ça me contente, je vais accumuler les kilomètres jusqu'au printemps.
Une petite coupure parentale et je vais ré attaquer le spécifique.

On verra bien

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 29 Jan 2009, 17:51

Il n’existe pas de réponse systématique. Chaque coureur est un cas d’espèce (et non pas une espèce de cas).

Il y aurait beaucoup d’éléments à prendre en compte pour répondre, s’il serait préférable de faire des fractionnés ou se contenter de faire de l’endurance, notamment ton âge, ta morphologie, ton passé sportif, tes possibilités d’entraînement, ta VMA, ton profil (plutôt endurant ou résistant), tes blessures récentes ou anciennes, tes points forts ou faibles, tes objectifs, etc.

En gros, on pourrait comparer à une voiture : l’âge, le kilométrage, la vitesse à chaque rapport de vitesse, le couple moteur, la cylindrée, le rapport poids/puissance, l’état de la caisse et des pièces d’usure (amortisseurs, direction, rotules, cardans, soupapes, etc.), etc.

J’espère que je ne t’ai pas vexé ? :roll:

Messagepar jsp75 » sa fiche K
» 29 Jan 2009, 18:10

en gros:
34000 km au compteur
les pneus en ont 10000, les amortisseurs 20000.
La vidange est effectuée régulièrement, roule au sans plomb mais tolère l'éthanol.
Les démarrages à froid sont difficiles, mais la tenue à moyen régime se fait bien.
Elle monte dans les tours jusque 8500 par minutes.
La tenue en entrée de zone rouge peut se faire durant 1h30, au delà, on risque de couler une bielle.
La caisse est relativement longue et d'un poids raisonnable. Il y a bien quelques pêts à la carrosserie mais aucun élément de la structure n'a été cassé ou changé.
Ah oui, le régime moteur est fortement diminué par forte chaleur. En revanche, le rapport poids couple moteur permet de bien gravir les côtes.
Une certaine fragilité des rotules de direction oblige à faire attention dans les descentes abruptes avec des devers.

Ce véhicule a fait quelques compétitions sur route et tout terrain et ce depuis une 20aine d'années.
Il est à l'aise sur les courte et moyennes distances, sur les longues aussi mais n'a pas encore été expérimenté sur les très longues distances.
Il consomme tout de même beaucoup de carburant, il n'est pas rare qu'il faille refaire le plein à mi chemin. Les niveaux doivent être refaits systématiquement. :lol:

Messagepar peky » sa fiche K
» 29 Jan 2009, 18:24

Tu es à jour des contrôles obligatoires (anti pollution notamment). :lol: Vu l'ancienneté tu dois être en véhicule de collection.

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 29 Jan 2009, 18:52

jsp75 a écrit:en gros:
34000 km au compteur
les pneus en ont 10000, les amortisseurs 20000.
La vidange est effectuée régulièrement, roule au sans plomb mais tolère l'éthanol.
Les démarrages à froid sont difficiles, mais la tenue à moyen régime se fait bien.
Elle monte dans les tours jusque 8500 par minutes.
La tenue en entrée de zone rouge peut se faire durant 1h30, au delà, on risque de couler une bielle.
La caisse est relativement longue et d'un poids raisonnable. Il y a bien quelques pêts à la carrosserie mais aucun élément de la structure n'a été cassé ou changé.
Ah oui, le régime moteur est fortement diminué par forte chaleur. En revanche, le rapport poids couple moteur permet de bien gravir les côtes.
Une certaine fragilité des rotules de direction oblige à faire attention dans les descentes abruptes avec des devers.

Ce véhicule a fait quelques compétitions sur route et tout terrain et ce depuis une 20aine d'années.
Il est à l'aise sur les courte et moyennes distances, sur les longues aussi mais n'a pas encore été expérimenté sur les très longues distances.
Il consomme tout de même beaucoup de carburant, il n'est pas rare qu'il faille refaire le plein à mi chemin. Les niveaux doivent être refaits systématiquement. :lol:


Merci jsp75 pour les infos.

Perso, j’ai aussi un moteur qui me permet encore de me bercer d’illusions mais ma caisse montre des signes de vieillissement.

Si je peux me permettre :

Points forts :
- 34000km en 20 ans, tu n’as pas trop roulé
- les pneus ont 10000 km
- les amortisseurs 20000 km
- la vidange est effectuée régulièrement
- la tenue à moyen régime se fait bien
- la caisse est relativement longue et d'un poids raisonnable
- le rapport poids couple moteur permet de bien gravir les côtes.
- ce véhicule a fait quelques compétitions sur route et tout terrain et ce depuis une 20aine d'années
- il est à l'aise sur les courte et moyennes distances, sur les longues aussi mais n'a pas encore été expérimenté sur les très longues distances.
- les niveaux doivent être refaits systématiquement

Points faibles :
- démarrages à froid sont difficiles ;
- la tenue en entrée de zone rouge peut se faire durant 1h30, au delà, on risque de couler une bielle
- le régime moteur est fortement diminué par forte chaleur
- Il consomme tout de même beaucoup de carburant il n'est pas rare qu'il faille refaire le plein à mi chemin.

Diagnostic de l’apprenti coach :
- bon moteur ;
- bon rapport poids puissance ;
- bon entretien général ;
- pourrait envisager de longues distances ;
- nécessité d’inclure des fractionnés (VMA courte, VMA longue et côtes) même pour des objectifs de longues distances ;
- fractionner avec modération pour ménager la mécanique et la caisse ;
- pour ménager la mécanique, prévoir aussi des échauffements de 30’ avant les fractionnés ainsi que des périodes de retour au calme de 10’ après les fractionnés ;
- les séances de VMA, d’allures au seuil et de récupération en endurance devraient constituer un tout indissociable ;
- ne pas négliger les étirements, en douceur, ainsi que les exercices d’abdos et de gainage.

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 10:52

Voir ce que pense Bruno Heubi des techniques d’entraînement pour les longues distances :

http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?p=211354

Messagepar H.K FUFU » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 11:21

Salut
je suis dans le meme cas.je cours le matin a jeun pour etre dispo avec ma famille le soir.je pars en general vers 6h30.
le fractionné le matin ne pose pas de problemes (j'en ai encore fait ce matin : une petite seance de cotes).
il y a simplement des règles a respecter.bien s'echauffer (20 a 30mn voir un peu plus)et s'etirer.
je bois un verre d'eau et un thé 20 mn avant de partir.après c'est une question d'habitude,et comme dit précédemment on est tous différent.
sans vouloir rentrer dans le débat du bien fondé du fractionné,il me semble difficile de progresser arrivé a un certain niveau sans en faire.
bon courage. :wink:

Messagepar jsp75 » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 11:43

H.K FUFU a écrit:Salut
je suis dans le meme cas.je cours le matin a jeun pour etre dispo avec ma famille le soir.je pars en general vers 6h30.
le fractionné le matin ne pose pas de problemes (j'en ai encore fait ce matin : une petite seance de cotes).
il y a simplement des règles a respecter.bien s'echauffer (20 a 30mn voir un peu plus)et s'etirer.
je bois un verre d'eau et un thé 20 mn avant de partir.après c'est une question d'habitude,et comme dit précédemment on est tous différent.
sans vouloir rentrer dans le débat du bien fondé du fractionné,il me semble difficile de progresser arrivé a un certain niveau sans en faire.
bon courage. :wink:


Il faut faire attention au fractionné à jeun.
C'est très important, je suis pas expert, mais je sais que lorsqu'on passe en phase de résistance, on puise beaucoup plus dans les sucres rapides.
Non???
En tout cas, je préfère faire en douceur le matin.
Pour la préco de gainage, je fais tous les jours mes abdos depuis longtemps.
Les étirement, 1mn par mouvement, du soigné
je recommencerai le frationné dans le courant de la saison.
Pyramidal et tout le toutim.
:wink:

Messagepar H.K FUFU » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 12:09

comme je l'ai dit c'est un question d'habitude.apres c'est chacun qui voit en fonction de son organisme.
mais c'est faisable en respectant certaines règles.

Messagepar 3fred5 » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 12:27

salut
je vais donner la recette que j'ai appliqué pendant un ans et demi lorsque j'étais un jeune débile fougueux sans connaissance des activités en club sans littérature ...
à cette époque là, j'avais 14 ans. je courrais pas trop mal au collège et un jours j'ai décidé de courir à la maison en voyant de temps en temps un voisin courir tout seul.
je suis donc partie en courant sur un parcours de 3.4km ! je le faisais 2 - 3 fois semaine à fond ! :!:
je le faisais au début en 16min en craquant à 1km du départ puis régulièrement en 13-14'. et de temps en temps ça passait mieu : 11' !
mais tout le temps à fond comme on peux faire un départ de course.
et un jours j'ai changé de parcours je suis passé à 4.4km toujours tout le temps a fond ! entre 16 et 20 min.
puis à 5.2km que je bouclais en 18'20 pour mon record. et toujours en moins de 20'

j'ai fais ça pendant 1 ans et demi,
j'ai eu une courbe de progression assez énorme je pense car je suis arrivé en club j'avais presque 20km/ de vma et au bout d'un ans de club 20.5.

tout ça pour dire que je n'avais jamais fais de fractionné !
en gros mes séances correspondait à un exercice de seuil d'environ 90% sans échauffement !
ps : pas une seule blessure.

je referai ça maintenant, à mon avis ça tiendrait pas longtemps !?

@plus
fred

Messagepar Eric Kikour Roux » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 14:42

Encore un petit élément de réponse:
Certains préconisent de ne faire du fractionné que par périodes de 10 semaines entre une et trois fois par an, puis le reste du temps de faire une piqure de rappel régulièrement.
Donc, rien ne t'oblige à fractionner tout au long de l'année.
Tout dépend aussi de tes objectifs, s'il s'agit de courir un 10 kil ou un ultra, ...

Eric

Messagepar filipe68 » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 16:55

Petit cas personnel pour répondre à jsp75,
je pratique "sérieusement" la course à pied depuis juillet de l'année passée (disons plus clairement que je suis passé de une à deux séances par semaine à trois voire quatre sorties par semaine), je ne suis aucun plan d'entrainement, je ne pratique jamais le fractionné ou n'importe quel type de course sur stade (vam,seuil,etc etc) j'ai pris pour habitude de faire des sorties assez longues en montagne de preference, sorties qui oscillent entre 1h minimum jusqu'à 02h30 pour la plus longue, la moyenne étant de 01h50 quand meme, quand je suis en déplacement sur la région parisienne, faute de montagne je suis bien evidemment obligé de composer avec les parcours alentours qui s'averent souvent plats ou tres peu dénivelés, de plsu je cours avec des collègues qui sont en dessous de mon niveau (je ne dis pas ca pour me la peter mais c'est vrai, il y a plus lent que moi :wink: ) donc la encore je ne travaille jamais ou tres rarement ma vitesse de course, hors j'ai aussi remarqué que j'avais deja pas mal progressé en course, au point d'etre enfin arrivé à battre ma compagne qui jusqu'à présent finissait toujours devant moi aux differentes competitions..
j'en déduis donc que courir principalement en montagne développe le coeur, le souffle et la puissance dans les jambes, que d'avaler du denivelé,, et travailler une espece de fartleck avec accelerations soutenues quand le terrain s'y prete est aussi bénéfique qu'une bonne séance de fractionné,
par contre ce qui me fais peur c'est que plusieurs personnes m'ont dit que la montagne faisait perdre en velocité,
hors pour moi, pour l'instant, j'ai remarqué une certaine progression,
cela va t'il durer?

Messagepar fulgurex » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 17:07

filipe68 a écrit:par contre ce qui me fait peur c'est que plusieurs personnes m'ont dit que la montagne faisait perdre en velocité,

:arrow: je crois que c'est vrai si on marche: l'été 2001 (pendant 3 mois) , j'ai fait beaucoup de rando avec un gros sac dans le dos. J'ai acquis beaucoup de puissance (pour déménager les pianos par exemple) mais j'ai perdu en vélocité. Pendant 1 mois je devais me forcer pour dépasser les 12 km/h :cry: (VMA proche de 17 normalement).

et ça doit être faux si on court, sinon il suffirait de s'entrainer en plaine pour venir battre les chamoniards sur leur terrain. :wink:

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 17:18

Perso, le principe que je m’efforce d’appliquer, en phase de préparation générale, c’est de varier le plus possible que ce soit pour les allures ou pour les parcours (piste, nature, bosses, côtes, etc.).

En revanche, en phase de préparation spécifique, on a moins le choix. On doit souvent suivre un plan et s’y tenir.

Messagepar filipe68 » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 17:48

"et ça doit être faux si on court, sinon il suffirait de s'entrainer en plaine pour venir battre les chamoniards sur leur terrain. "

je voulais dire par là que à trop courir en montagne l'on perd en vitesse sur le plat, enfin c'est ce que j'entend dire autour de moi.. :wink:

Messagepar fulgurex » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 17:58

je reformule ma pensée:
je ne pense pas qu'on ne soit plus capable de courir vite sur le plat quand on s'entraine en montagne, mais peut être on s'habitue à une vitesse moins importante.
Comme en voiture quand tu roules tout le temps en ville à 50 km/h, tu as l'impression d'aller super vite à 90 sur une route (alors tu as tendance à rouler à 80 quand tu ne regardes pas le compteur), alors que tu as l'impression du contraire quand tu sors de l'autoroute (et tu es tenté de rouler à 100)... Mais la capacité de ton moteur reste la même.

Messagepar Velvet » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 18:30

fulgurex a écrit:je reformule ma pensée:
je ne pense pas qu'on ne soit plus capable de courir vite sur le plat quand on s'entraine en montagne, mais peut être on s'habitue à une vitesse moins importante.
Comme en voiture quand tu roules tout le temps en ville à 50 km/h, tu as l'impression d'aller super vite à 90 sur une route (alors tu as tendance à rouler à 80 quand tu ne regardes pas le compteur), alors que tu as l'impression du contraire quand tu sors de l'autoroute (et tu es tenté de rouler à 100)... Mais la capacité de ton moteur reste la même.


Sauf qu'à courir en montagne tu muscles tes jambes, tu lèves les genoux à chauqe foulée ... quand tu retournes sur le plat, quelques séances de VMA ...et tu voles :P

A+
Velvet

Messagepar mesyes » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 18:42

fulgurex a écrit:je reformule ma pensée:
je ne pense pas qu'on ne soit plus capable de courir vite sur le plat quand on s'entraine en montagne, mais peut être on s'habitue à une vitesse moins importante.
Comme en voiture quand tu roules tout le temps en ville à 50 km/h, tu as l'impression d'aller super vite à 90 sur une route (alors tu as tendance à rouler à 80 quand tu ne regardes pas le compteur), alors que tu as l'impression du contraire quand tu sors de l'autoroute (et tu es tenté de rouler à 100)... Mais la capacité de ton moteur reste la même.

En fait notre véhicule corporel est en renouvellement et adaptation permanente.
Pour faire simple et appuyer l'hypothèse de la moindre velocité lors de beaucoup de travail en montagne.
Lorsque l'on applique régulierement un travail en puissance (cote)le début du cycle avant (pose du pied) se revele souvant pas assez puissant et cette contrainte induit dans les habitudes un racourcissement du cycle avant.
Lorsque l'on pratique beaucoup sur des terrains instables (sec ou humide) cela induit une prise de securité avec un recul du bassin (position plus assise). Ceci afin de se donner un peu de marge de securité et de temps de réaction avant d'être en déséquilibre avant sur un appui douteux par exemple.
Ces 2 adaptations sont à corriger dans la recherche de vélocité sur du plat.
Maintenant un coureur ayant une foulée courte, peu de cycle avant et une position par nature sécurisante verra pas trop la différence.
voila ce que m'indique mon expérience perso de coureur de plat.

Messagepar jsp75 » sa fiche K
» 30 Jan 2009, 18:56

Pour ce qui concerne le travail en cote.
J'ai pas mal pratiqué même en allure foncière.
Il n'a pas amélioré la cadence, mais en revanche, cela m'a permis d'allonger la foulée sans monter beaucoup plus haut.
Au final, sur les vitesses intermédiaires propices à la course d'endurance, j'ai énormément gagné.
J'essaierai une séance de 30*30 pour vérifier le point vélocité, mais je suis quasi sûr que je vais moins vite sur cet exercice.
Lorsque l'on pratique beaucoup sur des terrains instables (sec ou humide) cela induit une prise de securité avec un recul du bassin (position plus assise). Ceci afin de se donner un peu de marge de securité et de temps de réaction avant d'être en déséquilibre avant sur un appui douteux par exemple.


Je confirme: ça a pour effet chez moi de tirer plus sur les muscles fessier bizarrement.

Je recommence les fractions pour la prépa du marathon de la baie du mont saint michel
Enfin... si je suis pas trop crevé du métier de parent de jumeaux

Messagepar Benoit LAVAL » sa fiche K
» 31 Jan 2009, 14:54

Mon avis est que pour progresser, il faut travailler à TOUTES les allures : VMA, SEUIL, ENDURANCE. Même pour des longues distances.

Je travaille cela par cycles de 6 semaines environ.
Une fois en mettant l'accent sur la VMA (ce que j'ai fait en décembre/janvier), maitenant j'attaque un cycle où le SEUIL sera prédominant en vue de l'ECO-Trail... Mais dans chacun des cycles, je fais toujours de toutes les allures.

Pour moi la qualité est plus importante que la quantité.

Il ne faut pas hésiter à varier les objectifs aussi. Faire du 100km sur route, du trail court, du 10km, de l'ultratrail (chacun dans un cycle)... tout apporte de l'expérience.

A+

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 31 Jan 2009, 14:59

Benoit LAVAL a écrit:Mon avis est que pour progresser, il faut travailler à TOUTES les allures : VMA, SEUIL, ENDURANCE. Même pour des longues distances.

Je travaille cela par cycles de 6 semaines environ.
Une fois en mettant l'accent sur la VMA (ce que j'ai fait en décembre/janvier), maitenant j'attaque un cycle où le SEUIL sera prédominant en vue de l'ECO-Trail... Mais dans chacun des cycles, je fais toujours de toutes les allures.

Pour moi la qualité est plus importante que la quantité.

Il ne faut pas hésiter à varier les objectifs aussi. Faire du 100km sur route, du trail court, du 10km, de l'ultratrail (chacun dans un cycle)... tout apporte de l'expérience.

A+


+ 1

Messagepar nigola » sa fiche K
» 02 Fév 2009, 14:21

Comme le dit Benoit LAVAL, afin de progresser il faut travailler toutes les allures.
Mais encore une fois tout depend ce que l'ont projette de faire. Une personne qui souhaite faire du 10 km va positioner sont travail sur la VMA et le specifique (vitesse de course).

Il ne faut pas oublier, même si la majoritée le savent, qu'une course se prepare ! La performance ne sera donc pas la même avec une prépa pour la Sainté qu'une prépa pour le 10KM qualificatif du conseil géneral. Bien que les compétitions plus courtes soit recommandés dans le cadre d'une préparation pour du long, le resulat ne sera pas le même.

Que l'ont fasse du court ou du long la VMA et le spécifique garde une place fondamentale dans l'entrainement de chacuns. La VMA permet de dévelloper la pompe cardiaque autrement dit de reduire les battements ce qui engendre un aflue de sang plus important dans le coeur tout en reduisant la vitesse de distribution. Ce qui permet à un coureur de court d'augmenter sa vitesse de course (et là intervient le spécifique, qui permet d'entretenir et d'adapter cette nouvelle vitesse).

Le coureur de long trouve sont interet dans le rendement, un coeur plus gros qui travail plus lentement diminue considerablement la fatigue donc permet d'une part de mieu gerer sont effort et d'autre part d'augmenter sa vitesse grace au specifique.

L'endurance ne s'arrete pas à avaller des kilométres, des etudes ont prouvés qu'une personne qui travail uniquement sur l'endurance (footing et longue sortie...), bride sont coeur de façon considerable,en s'habituant à une vitesse,ce qui fait chuter la sa VMA (sachant que la vma est la base de tous nos entrainements, c'est elle qui nous permet de connaitre toutes nos données), il devient donc trés difficile de ratrapper le temps perdu et le tours de stade deviennent un vrai suplice.


Voilà voilà, bon courage à ceux qui aurons la patience de me lire :lol:
Dernière édition par nigola le 02 Fév 2009, 17:05, édité 1 fois au total.

Messagepar 3fred5 » sa fiche K
» 02 Fév 2009, 15:14

comment expliquer que par exemple karim mosta (de l'yonne) qui ne fait que des entrainements lents et long puisse gagner ou finir quasiment à chaque fois sur le podium des raid comme le marathon des sables, la dominicaine, foulée de la soie ... ? :?:

Messagepar Benoit LAVAL » sa fiche K
» 02 Fév 2009, 16:09

Karim est loin de finir vers le podium du MDS aujourd'hui... Il était capable de faire des bonnes perfs quand il faisait des entrainements plus poussés.

Mais maintenant qu'il ne fait que du long, il vit sur son passé. (riche passé, ce n'est pas une critique).

Après, il y a des courses touristiques où le podium n'est pas bien compliqué à atteindre avec une bonne condition physique... (ce n'est pas un reproche non plus sur ces courses, je les aime bien aussi...)

A+

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 02 Fév 2009, 16:56

J’ai la chance d’avoir dans mon club une double championne de France de marathon.

Elle est très performante, à longueur d’année, aussi bien en cross court que dans les trail, ainsi que sur les courses sur route de type semi marathon et marathon.

La base principale de son entraînement réside dans les séances de 30/30, qu’elle pratique à longueur d’année.

Cette base, fondée sur de la VMA courte, la rend ainsi performante et polyvalente sur toutes les distances.

Bon, je précise quand même que pour préparer un marathon, elle ne se contente pas d'enchaîner des 30/30.

C'était juste pour dire que les 30/30 constituent la principale fondation qu'elle s'efforce d'entretenir à longueur d'année.

Messagepar nigola » sa fiche K
» 02 Fév 2009, 17:22

3fred5 a écrit:comment expliquer que par exemple karim mosta (de l'yonne) qui ne fait que des entrainements lents et long puisse gagner ou finir quasiment à chaque fois sur le podium des raid comme le marathon des sables, la dominicaine, foulée de la soie ... ? :?:


Il peut y avoir plusieurs explications à cela :

Nous construisons notre capital santé,ainsi que notre VMA jusqu'à l'âge de 25 ans en moyenne. Aprés cette âge ont rentre dans une phase de "regression",nous ne devellopons plus notre VMA ont ne peut que l'entretienir afin de rester au top.

Pour shematiser un peu :

Une personne sédentaire de son enfance à l'âge adulte ne pourra plus devellopper ses capacités plus haut qu'elles le sont à 25 ans.

Un sportif par contre lui avec une VMA de 20 km/h à ses 25 ans, ne pourra plus develloper cette VMA plus haut ! Mais peu la maintenir ! Ce qui est souvant difficile car en prenant de l'âge nos capacités physique diminue il est donc dur de maintenir cette moyenne que l'ont as à 20 ans.

Donc la personne qui fut sportive tôt part avec un avantage considerable.
Ce qui peu expliquer pour Karim Mosta qui realise des performances aujourd'hui mais qui part avec un potenciel à la base. Pour en arriver ou il est,il a dut obligatoirement passer par des phases d'entrainement spécifique (VMA,spécifique,endurance...).

Il faut prendre en compte la morphologie qui joue enormement dans notre sport! Comment expliquer qu'un kenyan puisse battre des records mondiaux alors qu'il n'as suvie qu'une formation assez bréve? (par rapport à d'autre coureurs qui s'entraine des années pour avoir un resulat)

Voilà je pense que ces deux criteres peuvent expliquer en partie ta question.

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 02 Fév 2009, 17:49

nigola a écrit:
3fred5 a écrit:comment expliquer que par exemple karim mosta (de l'yonne) qui ne fait que des entrainements lents et long puisse gagner ou finir quasiment à chaque fois sur le podium des raid comme le marathon des sables, la dominicaine, foulée de la soie ... ? :?:


Il peut y avoir plusieurs explications à cela :

Nous construisons notre capital santé,ainsi que notre VMA jusqu'à l'âge de 25 ans en moyenne. Aprés cette âge ont rentre dans une phase de "regression",nous ne devellopons plus notre VMA ont ne peut que l'entretienir afin de rester au top.

Pour shematiser un peu :

Une personne sédentaire de son enfance à l'âge adulte ne pourra plus devellopper ses capacités plus haut qu'elles le sont à 25 ans.

Un sportif par contre lui avec une VMA de 20 km/h à ses 25 ans, ne pourra plus develloper cette VMA plus haut ! Mais peu la maintenir ! Ce qui est souvant difficile car en prenant de l'âge nos capacités physique diminue il est donc dur de maintenir cette moyenne que l'ont as à 20 ans.

Donc la personne qui fut sportive tôt part avec un avantage considerable.
Ce qui peu expliquer pour Karim Mosta qui realise des performances aujourd'hui mais qui part avec un potenciel à la base. Pour en arriver ou il est,il a dut obligatoirement passer par des phases d'entrainement spécifique (VMA,spécifique,endurance...).

Il faut prendre en compte la morphologie qui joue enormement dans notre sport! Comment expliquer qu'un kenyan puisse battre des records mondiaux alors qu'il n'as suvie qu'une formation assez bréve? (par rapport à d'autre coureurs qui s'entraine des années pour avoir un resulat)

Voilà je pense que ces deux criteres peuvent expliquer en partie ta question.


Je ne suis pas d’accord avec ton analyse.

En fait, il y a 2 éléments à mettre de chaque côté de la balance :

- d’une part, l’avancée en âge qui fait qu’à partir d’un certain âge, nos capacités physiques régressent effectivement et inexorablement ;

- d’autre part, une meilleure connaissance de soi, une meilleure préparation et une optimisation de nos potentialités en CAP.

En ce qui me concerne, une meilleure connaissance de moi, une meilleure préparation et une optimisation de mes potentialités en CAP ont pu compenser favorablement la prise d’âge.

Tout est relatif. Rien n'est absolu.

J’ai fait mon meilleur temps sur 10km à 52 ans et mon meilleur temps sur marathon à 54 ans.

Je suis en train de me préparer pour baisser encore mon temps au prochain MDP.

Je touche du bois.

Il faut faire vite avant que le temps ne me rattrape !

Messagepar nigola » sa fiche K
» 02 Fév 2009, 18:11

Sac d'os a écrit:
nigola a écrit:
3fred5 a écrit:comment expliquer que par exemple karim mosta (de l'yonne) qui ne fait que des entrainements lents et long puisse gagner ou finir quasiment à chaque fois sur le podium des raid comme le marathon des sables, la dominicaine, foulée de la soie ... ? :?:


Il peut y avoir plusieurs explications à cela :

Nous construisons notre capital santé,ainsi que notre VMA jusqu'à l'âge de 25 ans en moyenne. Aprés cette âge ont rentre dans une phase de "regression",nous ne devellopons plus notre VMA ont ne peut que l'entretienir afin de rester au top.

Pour shematiser un peu :

Une personne sédentaire de son enfance à l'âge adulte ne pourra plus devellopper ses capacités plus haut qu'elles le sont à 25 ans.

Un sportif par contre lui avec une VMA de 20 km/h à ses 25 ans, ne pourra plus develloper cette VMA plus haut ! Mais peu la maintenir ! Ce qui est souvant difficile car en prenant de l'âge nos capacités physique diminue il est donc dur de maintenir cette moyenne que l'ont as à 20 ans.

Donc la personne qui fut sportive tôt part avec un avantage considerable.
Ce qui peu expliquer pour Karim Mosta qui realise des performances aujourd'hui mais qui part avec un potenciel à la base. Pour en arriver ou il est,il a dut obligatoirement passer par des phases d'entrainement spécifique (VMA,spécifique,endurance...).

Il faut prendre en compte la morphologie qui joue enormement dans notre sport! Comment expliquer qu'un kenyan puisse battre des records mondiaux alors qu'il n'as suvie qu'une formation assez bréve? (par rapport à d'autre coureurs qui s'entraine des années pour avoir un resulat)

Voilà je pense que ces deux criteres peuvent expliquer en partie ta question.


Je ne suis pas d’accord avec ton analyse.

En fait, il y a 2 éléments à mettre de chaque côté de la balance :

- d’une part, l’avancée en âge qui fait qu’à partir d’un certain âge, nos capacités physiques régressent effectivement et inexorablement ;

- d’autre part, une meilleure connaissance de soi, une meilleure préparation et une optimisation de nos potentialités en CAP.

En ce qui me concerne, une meilleure connaissance de moi, une meilleure préparation et une optimisation de mes potentialités en CAP ont pu compenser favorablement la prise d’âge.

Tout est relatif. Rien n'est absolu.

J’ai fait mon meilleur temps sur 10km à 52 ans et mon meilleur temps sur marathon à 54 ans.

Je suis en train de me préparer pour baisser encore mon temps au prochain MDP.

Je touche du bois.

Il faut faire vite avant que le temps ne me rattrape !


L'un l'empeche pas l'autre...je n'est pas dit que parce qu'ont prend de l'âge donc n'est plus capable de reussir des temps, bien au contraire. La connaissance de soi est un point considerable et ameliore grandement le deroulement de la course et sont resulat.

La VMA c'est une chose, l'exploitation de sa VMA en est une autre !
A 20 ans ta VMA peu etre (prenons mon cas) de 18,1, donc dans la "théorie" je peu boucler mon 10km à cette allure ! Ce qui est loin d'etre le cas étant donnée que je me traine un bon 39'40 au 10 000...ce qui me fait grossierement du 15km/h.

La course à pied est un des sport ou l'ont s'ameliore quand ont viellie (pardonnez moi les thermes un peu crue), mais il n'en reste pas moins que ta vma ne s'ameliorera pas par rapport à celle de tes 25 ans.

Avec l'âge tu la maintient et tu sais l'exploiter!

Pour donner un exemple de ce que je viens d'expliquer: Un personne avec une VMA de 16km/h peu trés bien finir la course plus rapidement et dans un meilleur état qu'un personne qui en a une de 18km/h. Quelque sois l'âge !


(Attention a ne pas confondre une vma élevé et l'exploitation que l'ont peu en faire).

Messagepar jsp75 » sa fiche K
» 02 Fév 2009, 18:52

Pour le débat:
J'ai constaté que j'avais progressé sans faire séance VMA...
C'est un leurre.
Une compétition, c'est une séance VMA, non???

Pour vous dire le progès:
En mars, j'ai fait un 10km en 39'50
En aout, un 16 km en 1'00"53
Bon mon marathon d'octobre fut désastreux pour cause d'essui-glace dès le 17ème km (3'34"45)

Avec le GPS, c'est assez pratique, on sait à quelle vitesse on court.
J'ai plus fait de compèt' sur route, mais je sais qu'actuellement, je cours à plus de 15 à l'heure (4 minutes par km) sans fleurter avec la zone rouge genre 160 bpm.
Effectivement, n'ayant pas fait de VMA courte, je ne sais pas pour le reste.
La dernière séance rapide fut sur tapis, je tenais le 18 km sur 1000 m mais ça remonte à 3 mois. Et puis sur un tapis, ça ne signifie rien.
Je vais essayer de m'inscrire sur un 10000 dans les prochains jours pour vérifier.


Et pour les défenseurs de la séance VMA, même si j'ai posé la question, je suis tout de même d'accord avec vous dans l'ensemble.
Ces séances sont indispensables!

Même sur les séances foncières, depuis deux semaines, j'ajoute un épisode en résistance active pour commencer à prendre le rythme.
Et dès fin février début mars, je commence les 30*30 les pyramides et tout le bazar.

Messagepar jsp75 » sa fiche K
» 06 Fév 2009, 11:36

Du coup, hier j'ai essayé une séance de 30*30.
deux fois 10 répétitions.
Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal, le cœur était un peu bloqué à 170 bpm...
Mais je relativise, ces temps-ci, je suis très sollicité dans ma vie perso, je m'entraîne beaucoup, si j'étais pas en forme, c'est normal :wink:

C'est marrant d'ailleurs, chaque année, à cette période, je suis un peu scotché.
Je devrais insérer une pause sportive à ce moment là je pense

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 06 Fév 2009, 13:17

jsp75 a écrit:Du coup, hier j'ai essayé une séance de 30*30.
deux fois 10 répétitions.
Je dois avouer que j'ai eu un peu de mal, le cœur était un peu bloqué à 170 bpm...
Mais je relativise, ces temps-ci, je suis très sollicité dans ma vie perso, je m'entraîne beaucoup, si j'étais pas en forme, c'est normal :wink:

C'est marrant d'ailleurs, chaque année, à cette période, je suis un peu scotché.
Je devrais insérer une pause sportive à ce moment là je pense


On est tous passés par là.

C’est normal que la reprise des séances de 30/30 soit difficile.

On a l’impression de décalaminer le moteur et les bronches.

Mais, à mesure, les séances deviendront moins dures.

C’est comme tout : une question d’accoutumance.

Mais il faut aussi que l’organisme soit suffisamment préparé pour encaisser ce type de séances.

En tous cas, bonne prépa.

Messagepar Toon » sa fiche K
» 06 Fév 2009, 13:27

J'ai essayer une fois des sceances 30/30 .....et j'ai vite arréter, trop dur pour l'idée que je me fais d' un sport loisir !!! Ce qui n'empèche pas de me "faire mal" en course ou en sortie longue.

Messagepar Tamiou » sa fiche K
» 06 Fév 2009, 13:43

jsp75 a écrit:Je trouve que j'ai commencé à vraiment progresser le jour ou j'ai privilégié le foncier au qualitatif.
Suis-je anormal???
Plus précisément, je suis resté bloqué 1 an à un certain niveau et j'ai débloqué le compteur à partir de ce moment là.

Ou est-ce l'effet trail?


Juste une remarque, la progression se fait par pallier, ce qui explique parfois une sorte de stagnation, néanmoins, un entraînement trop rapide peut aussi l'expliquer.

Je me permets de faire une petite remarque quand au foncier,un faux ami souvent mal employé. Souvent confondu avec l'entraînement longue distance ou en endurance, comme faire du fond... Non, dans l'entraînement foncier, il y a aussi de la qualité à intégrer, il s'agit d'un entraînement de base, qui peut aussi permettre de progresser, mais qui permet de partir sur du spécifique avec de la caisse.

Pour le reste plein de choses intéressantes ont été dites.

Messagepar Bikoon » sa fiche K
» 06 Fév 2009, 13:52

Hello,

une question aux adeptes du 30/30 : à quel % de VMA ces séries doivent elles être courues ?
Je fais régulièrement de la VMA courte, sur 200, 300 ou 400 à des allures précises de VMA, mais je m'interroge sur les 30/30.

J'ai une VMA d'environ 18 km/h, ce qui reviendrai à parcourir environ 150 m à 100% de VMA, 157 m à 105% ou 165 m à 110%. Des distances qui sont souvent trop courtes pour faire monter ma FC, même répétées 20 fois.

Alors et vous ? à quel pourcentage de VMA courez-vous vos 30/30 et quelle est la FC (moyenne) correspondante ?

Merci d'avance pour vos retours d'expérience.

Bikoon_VMA_en_côtes_en_prépa_Ecotrail :D

Messagepar jsp75 » sa fiche K
» 06 Fév 2009, 18:48

Bikoon a écrit:Hello,

une question aux adeptes du 30/30 : à quel % de VMA ces séries doivent elles être courues ?
Je fais régulièrement de la VMA courte, sur 200, 300 ou 400 à des allures précises de VMA, mais je m'interroge sur les 30/30.

J'ai une VMA d'environ 18 km/h, ce qui reviendrai à parcourir environ 150 m à 100% de VMA, 157 m à 105% ou 165 m à 110%. Des distances qui sont souvent trop courtes pour faire monter ma FC, même répétées 20 fois.

Alors et vous ? à quel pourcentage de VMA courez-vous vos 30/30 et quelle est la FC (moyenne) correspondante ?

Merci d'avance pour vos retours d'expérience.

Bikoon_VMA_en_côtes_en_prépa_Ecotrail :D


Je vais te dire,
Je connais même pas ma VMA précise...
je cours au cardio
les 30*30, je les fais à ma limite supérieure que je connais très bien soit 176 bpm.
Je sais que je peux faire trois quart d'heure sans dépasser cette allure.
En fait, je ne m'occupe pas de la VMA puisque celle-ci peut évoluer.
Je regarde le compte tour, la seule référence à mes yeux
Je raisonne donc en pourcentage de FC max soit pas plus de 95%
Il se peut qu'épisodiquement je déborde.
Mais finalement, la nature est bien faite, elle n'autorise pas trop souvent les débordements.
La seule référence je regardais est au mois d'aout en fouillant dans mes archives y a des pointes à 22km/h sur le 30*30.
certains peuvent extraire une VMA avec des résultats en course... j'avais même un petit fichier de correspondance.
Mais je m'y fie pas.
J'étais censé courir le marathon en 3'10 avec ces correspondances, résultat: Essuie glace au 17ème, 3'34 à l'arrivée :(

A ce propos, lors d'une préparation il y a bien des moment où l'on est moins rapide, la progression n'est pas linéaire.
Certains appellent ça l'assimilation. :lol:
Moi j'appelle ça le coup de bambou

Messagepar Sac d'os » sa fiche K
» 06 Fév 2009, 20:46

Bikoon a écrit:Hello,

une question aux adeptes du 30/30 : à quel % de VMA ces séries doivent elles être courues ?
Je fais régulièrement de la VMA courte, sur 200, 300 ou 400 à des allures précises de VMA, mais je m'interroge sur les 30/30.

J'ai une VMA d'environ 18 km/h, ce qui reviendrai à parcourir environ 150 m à 100% de VMA, 157 m à 105% ou 165 m à 110%. Des distances qui sont souvent trop courtes pour faire monter ma FC, même répétées 20 fois.

Alors et vous ? à quel pourcentage de VMA courez-vous vos 30/30 et quelle est la FC (moyenne) correspondante ?

Merci d'avance pour vos retours d'expérience.

Bikoon_VMA_en_côtes_en_prépa_Ecotrail :D


A mon avis, l’avantage des 30/30, c’est qu’on peut les faire un peu partout aussi bien sur piste, en nature, sur du plat ou des faux plats, voire des côtes plus ou moins prononcées.

L’inconvénient des 30/30 c’est qu’on les fait au feeling, mais feeling ça peut aussi bien dire 95% que 100% ou encore 105% de la VMA, etc.

Si l'on connaît sa VMA, comme toi, il est préférable, à mon avis, de faire les 30/30 en essayant de couvrir à chaque fraction de 30’’ la distance que tu a calculée (en l’occurrence 150m pour ce qui te concerne).

Perso, je préfère réaliser des 200m avec 30’’ de récup. La récup se fait en trottinant sur place avant de repartir sur un nouveau 200m, etc.

Autre avantage des 200m : ils sont clairement marqués sur piste et la ligne droite laisse le temps d'accélérer pour tout donner. En plus, avec 30’’ seulement de récup, la FC n’a pas trop le temps de baisser, ce qui permet de faire un bon travail de qualité.

P.S. : La VMA évolue dans le temps, à la hausse comme à la baisse, en fonction du niveau de préparation et de forme du coureur, d’où la nécessité de la mesurer de temps en temps.

Messagepar nigola » sa fiche K
» 06 Fév 2009, 20:58

Attention pour les gens qui cours au cardio, ce systeme represente géneralement pas les capacités réels.

Comme tu disait Jsp75, tu est sencé pouvoir courrir ton marathon en 3h10 d'aprés les données de ta vma...ce qui est vrai.

Comme je l'ai cité plus haut la vma te permet de connaitre tes capacités réels et maximal du moment.
Aprés il y a la gestion de ta vma. J'ai une VMA de 18'1. Je suis sencé pouvoir tourner mon 10 000 en 38 ce qui n'est pas le cas.

La VMA te donne ton potenciel, ont ne sait pas forcement (rarement même) l'utiliser à sont maximum.

Le probleme de l'entrainement au cardio c'est de brider le coeur sur des references qui ne correspondent pas à tes capacités réels.

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