Récit de la course : SaintéLyon 2019, par chococaro

L'auteur : chococaro

La course : SaintéLyon

Date : 30/11/2019

Lieu : St étienne (Loire)

Affichage : 4081 vues

Distance : 76km

Objectif : Pas d'objectif

42 commentaires

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Mon rêve, reproduire le visuel de la Saintélyon 2019

Mon rêve, reproduire le visuel de la Saintélyon 2019

 

 

Avertissement : si vous recherchez un récit qui parle de boue, de pluie, de performance, vous serez déçu.

Comme me l’a écrit un éminent contributeur de Kikourou, « raconter son histoire c’est assumer son histoire » alors je prends sur moi, ma pudeur, ma difficulté à écrire « je » et j’ose parce que ce récit, mon premier, vous en êtes, sans le savoir les déclencheurs.

Bref retour en arrière. Mes débuts de course à pied en 2002 pour tenir la promesse faite à une jeune fille atteinte d’un cancer partie trop tôt. Premier marathon NY en 2006, très vite je m’ennuie sur la route et une course me fait rêver, la STL. Je m’y inscrits en 2010, motivée par une merveilleuse ado qui se bat contre un cancer agressif. Je suis bénévole auprès des enfants atteints de cancer depuis 1995 et sur chaque course ces enfants de courage sont mes moteurs.

S’en suit un parcours trail « classique » MDS, CCC, UTMB(2012), Diag, Atacama, etc. Seul DNF, le TOR.

Novembre 2016, c’est décidé, je me sens prête à retenter la balade valdotaine. Malheureusement le mariage improbable entre ma roue de vélo et un rail de tram va en décider autrement. Epaule en miettes mais surtout lésions nerveuses multiples. Mon bras gauche est « mort », plus le moindre micromouvement.

Va alors commencer un ultra d’un autre genre, prouver aux médecins que leur sombre pronostic de récupération ne me concerne pas et gérer la douleur. Je refuse le cocktail anti épileptique, anti dépresseur, somnifères, morphinique etc. On va apprendre à cohabiter ma douleur et moi. Le problème c’est la nuit, assise dans mon lit, quand les sombres pensées me prennent la tête.

Une nuit pire que les autres, sur mon téléphone, je commence à lire les récits sur Kikourou, surtout ceux des courses auxquelles j’ai participé et là, miracle, ma tête s’évade, je me connecte à mes souvenirs. A partir de cette nuit, je vais lire tout ce qui est publié. Vous devenez, sans le savoir,  mes compagnons d’insomnie. J’ai ma playlist d’auteurs favoris, Bubulle pour la longueur de ces récits et Benman pour leur qualité. Je suis même capable d’en réciter certains passages.

Mars 2017, après trois mois enfermée, impossible de sortir, mes nerfs ne gèrent pas le froid, je me bricole un système pour bloquer mon bras sur mon ventre et je remets mes baskets. Je marche, mon schéma corporel est totalement modifié, mon cerveau ignore mon bras gauche, j’ai pris beaucoup de poids, mais je respire et c’est le début d’un lent, très lent et laborieux retour au sport.

Mon poignet choisi ce moment pour esquisser de très légers mouvements, je m’accroche et passe mes journées en rééducation, kiné, compex, ergothérapie, hypnose, acupuncture, je me donne à fonds. Je reprends le travail contre avis médical. Une secrétaire gauchère avec le bras qui pendouille c’est pas glamour mais je veux garder ma place.  

Pour la motivation, je continue mes activités pour les enfants atteints de cancer et chaque fois que je vais les voir, je remets mon combat à sa juste place. Ce sont eux qui s’inquiètent pour moi et me donnent de la force.

Octobre 2017, après une double opération coude-épaule, j’ai pris un dossard pour le trail de Bourbon. Je vais retrouver les sentiers de La Réunion avec bonheur et passer la ligne avec deux de mes enfants. Mon bras gauche ne monte pas encore tout seul, merci à mon fils pour la photo,  mais je récupère doucement.

 

Avec le recul, il était trop tôt pour me relancer sur une si longue distance. La période qui va suivre sera compliquée. Plus d’envie, de motivation à l’entraînement. Je prends des dossards mais je n’y vais pas. Cela fait deux ans que je me bats tous les jours pour récupérer mon bras, garder mon travail, lutter contre la douleur, prendre sur moi pour ne pas inquiéter les miens, je suis lessivée.

 Je lis toujours Kikourou tous les soirs même si je dors mieux mais de source de motivation, vos récits je les partage par procuration.

Je me convaincs petit à petit que les dossards ce n’est plus pour moi même si je continue l’entraînement, bien consciente que le sport m’est indispensable.

Arrive l’été 2019 et ma semaine préférée, celle de l’UTMB. Ayant envie de rendre un peu de ce que la communauté Kikou m’a apporté, je propose le gîte à Patfinisher que je connais depuis le Marathon du Mt Blanc 2018 et à celles et ceux qui seraient sans toit avant ou après leur course. J’aurai ainsi le plaisir de faire la connaissance d’Ewi, Boby 69, Tikrimi, Benman et de retrouver Galette Saucisse.

En plus de Patfinisher, je propose à Galette Saucisse et Benman de les assister depuis Champex car je serai d’abord toute la nuit sur le ravito de Chécrouit comme bénévole. Je suis l’assistante d’une de mes amies qui court en élite et j’adore ce rôle au service de l’autre.

On ne se connaît pas du tout avec Ben mais il va accepter à mon grand étonnement et c’est ainsi que je vais me retrouver embarquée pour une aventure dont je suis à mille lieues d’imaginer jusqu’où elle va m’emmener.

Vous avez certainement lu la pépite que Ben a écrit sur son UTMB, voici mon vécu, côté coulisse.

Je me retrouve au milieu de la nuit, dans ma voiture au bord du lac de Champex avec Martin, le boss de Ben, que je ne connaissais pas il y a une heure, qui devait faire l’assistance de deux coureurs qui ont abandonné. On parle de ce qui nous réunit, nos courses, sujet que je n’aborde plus depuis longtemps mais je m’entends lui décrire mon MDS, ma Diag et lorsqu’il me montre la vidéo de sa ligne d’arrivée à l’UTMB, heureusement que la nuit cache mes larmes. Je suis rattrapée par une vague d’émotion qui me submerge. J’en veux encore des lignes d’arrivée, des rêves de défis, des objectifs de dingue.

 

La suite de cette aventure partagée avec mes trois héros ne sera qu’une succession de moments inoubliables et c’est bien secouée que je rentre chez moi. Le summum sera atteint quelques jours plus tard, un récit m’est dédié sur Kikourou, et quel récit ! Merci Ben pour le cadeau.

 

Les émotions c’est cool mais comment faire en pratique pour transformer tout ce ressenti en acte concret ?

La réponse, comme une évidence, refaire le chemin qui m’a amenée vers l’ultra. Je repars dans le désert marocain pour une balade de 200km au GPS en octobre, sans la pression d’un dossard, juste pour le plaisir.

Profitant de l’effet UTMB, je m’inscrits à la STL  en espérant qu’au fil des semaines mes démons ne vont pas me faire renoncer. Je m’entraîne beaucoup, je perds du poids, je retrouve un semblant de sensations mais j’évite de comparer avant l’accident.  Mon seul et unique objectif est de prendre le départ. Arriver devant l’arche de départ serait déjà un chouette résultat.

Chaque fois que j’ai un gros coup de mou, je relis un bout du récit de Ben ou du blog de Mimisoso et ça repart. Je conserve la magie de ces quelques jours à Cham dans un coin de mon cœur. Je doute chaque fois que je mets mes baskets mais je suis bien entourée. Les vrais amis, ceux qui ne m’ont pas laissée tomber après l’accident sont présents.

Toute mon équipe de rééducation m’encourage mais le combat c’est à l’intérieur de ma tête qu’il se passe. Est-ce que j’ai encore la force mentale qui était mon meilleur atout ? Est-ce que j’ai encore envie de me faire mal ? Est-ce que j’ai retrouvé assez de vitesse pour les bhs ?

Je me pose mille questions jusqu’au jour où je décide que cette Saintélyon sera un test. Ce qui doit arriver arrivera, il faut juste que je me présente au départ et après, laisser venir.

Facile ? Pas vraiment. Le jour J tout commence mal. Arrivée à la gare, mon train a un « retard indéterminé ». Je comprends très vite que je n’y arriverai  pas. Premier réflexe, c’est un signe, j’abandonne, je rentre et je regarde les Enfoirés à la TV. Loin de me soulager, cette perspective m’énerve au plus haut point. Pour mon fils qui est un combattant qui m’impressionne tous les jours, ma fille et mes petits de courage, je ne peux pas abandonner sans essayer. Mes enfants me proposent de m’emmener en voiture. Banzai, nous voilà partis pour 2h45 de route, direction le Flore. Moi qui me faisait une joie de rencontrer enfin les kikous, c’est raté.

J’y arrive super énervée, balance les chocolats que j’ai apportés pour Ewi qui m’a pris mon dossard et le livre pour Ben à leur destinataire et je pars me changer. Même pas le temps de payer ma coti 2020 ;)

Une pile électrique. Pas top avant de prendre un départ.

C’est ce moment que choisi Ben pour m’annoncer qu’il sera à Soucieu, ça c’est plutôt cool, et qu’il m’accompagnera presque jusqu’à Lyon, alors ça c’est pas cool du tout. J’essaie de balbutier un truc du genre : tu as autre chose à faire un dimanche… mais je comprends vite qu’il est décidé et le curseur pression monte d’un cran.  Autant j’avais fait impression dans mon rôle d’assistante autant en mode escargot ça va pas le faire. J’ai pas vraiment le temps d’argumenter, le temps file et je dois me déguiser en traileuse.

Anthony, mon ami de longue date est là, il me rassure, je suis heureuse de partager enfin une ligne de départ avec lui.

La gentillesse et le calme d’Ewi me font du bien. Je ne me rappelle plus qui j’ai vu mais je regrette mon arrivée à l’arrache et mon état d’excitation.  Cela ne me ressemble tellement pas.

Ma fille m’aide dans mes préparatifs. Je m’isole pour me changer et le calme revient. Je suis étonnamment sereine et fière de moi,  ce qui ne m’arrive pas souvent.  Malgré tous les obstacles, les doutes, les peurs et les douleurs, je suis au départ de la Saintélyon. J’ai tout gagné. J’ai réussi à prolonger la magie de l’UTMB jusqu’à cette soirée de novembre et qu’importe la météo, la boue et tout ce qui peut arriver, j’ai remporté ma victoire à moi.

Ça c’est le discours mais tout au fond de moi j’en veux plus. Retrouver ma fille à Sainte-Catherine, Ben à Soucieu et après, pourquoi pas une arche lyonnaise…

Depuis longtemps je rêve d’une photo, les DEUX bras levés sous l’arche d’arrivée mais je n’ose pas trop y penser. Même l’organisation en a fait son image officielle. Quel pied de nez pour tous les médecins qui m’ont dit que je ne récupèrerai pas mon bras, mais surtout quelle belle façon de remercier toutes celles et ceux qui m’ont aidée, soutenue, tous les enfants dont les prénoms sont inscrits sur mon dossard qui se battent pour leur vie et me suivent, pour mes « grands » à moi, ma famille et cette formidable bande de kikous qui m’a fait confiance.  

Mais pour le moment, il y a 76km entre le fantasme et une hypothétique réalité. J’ai déjà fait bien plus long mais aborder les chemins de la Saintélyon sous la pluie, dans la boue avec l’appréhension de la chute n’est pas très rassurant.

Un rapide au revoir à Ewi et Ben, je file direction la ligne de départ avec Anthony et Morgane, ma fille, qui restera avec nous jusqu’au moment de m’élancer en direction de Lyon.

Complètement indifférente au placement et à un quelconque objectif, je partirai dans la 4ème vague, contente de n’avoir pas attendu sous la pluie.

Les conditions ont été difficiles pour tout le monde, j’ai eu des moments plus compliqués mais également des surprises quand je me suis mise à dépasser toute le monde dans les descentes.

Ma fille a vécu elle aussi une aventure pour rejoindre Ste Catherine mais elle a réussi et m’attend pour que je puisse me changer intégralement. Un vrai luxe compte tenu de l’état dans lequel je suis. J’ai profité de l’hospitalité de la tente « relais » et je suis repartie requinquée.

 

Cette course devait me permettre de tourner une page et j’ai préparé dans ma tête pour chaque 10 kilomètres, un « paquet » de choses que je voulais laisser derrière moi. De la colère, de la peur, de la frustration et d’autres choses plus personnelles.

A Soucieu Ben était là et je me suis mise, pour la première fois à espérer une arrivée à Lyon tout en restant concentrée pour éviter la chute. Durant presque 20km il a parfaitement tenu son rôle de pacer - guide touristique. Les aqueducs siphon n’ont plus de secret pour moi. ;)

 

Touchée par sa patience, je voulais relancer mais avec des nausées tenaces et quasiment sans manger et boire depuis 10 heures, je n’avais plus d’énergie. J’ai juste profité du  moment mais lorsqu’il a tenté de me faire parler de mon association, impossible, trop d’émotions en même temps. On reprendra ça sans les endorphines de la course.

 

C’est seule que j’ai terminé les 5 derniers kms. Je me suis replongée dans ma bulle, j’ai refait le chemin de ces trois dernières années et j’ai juste « kiffé » l’instant. C’est lorsque j’ai aperçu ma fille de l’autre côté du pont Raymond Barre que l’émotion est montée et que ma vision s’est troublée.

 

 

J’allais l’avoir ma photo magique !

Difficile d’expliquer à une spectatrice que mes larmes n’étaient pas des larmes de douleur mais de bonheur et de joie.

Les derniers mètres, l’entrée de la Halle. A ce moment, je ne sais pas si mon bras va monter tout seul. J’ai très mal depuis de longues heures. J’ai dû enlever mon sac à Soucieu tellement c’était douloureux.

Pas de suspens, la voilà ma photo magique que je vous dédie car si vous lisez ces quelques lignes, c’est que vous m’avez aidée à relever ce défi fou. Franchir la ligne d’arrivée de la Saintélyon les DEUX bras levés.

 

Le chemin n’est pas terminé. Ma rééducation se poursuit mais une étape est franchie et je peux regarder 2020 pleine d’espoir et de projets.

L’un d’eux et certainement le plus enthousiasmant sera la participation de mon association, Courir…Ensemble, au marathon de NY avec deux capitaines et deux fauteuils adaptés. Ben m’a fait l’inestimable cadeau d’accepter de nous rejoindre et d’en écrire l’histoire. L’aventure continue,  j’ai hâte !

 

PS : ce récit, j’aurais aimé le lire lorsque j’étais au plus bas, après mon accident. S’il peut apporter un peu de réconfort à une ou un kikou qui traverse une période difficile, alors, j’aurai tout gagné. Ne jamais rien lâcher. Grosse pensée pour Meocli.

PS2 : j’aimerais également associer Bubulle et Elisabeth à mon histoire parce que, même absents à la STL, ce sont des amis fidèles et bienveillants.

 

 

 

42 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 08-12-2019 à 21:24:01

Magnifique !

Commentaire de bubulle posté le 08-12-2019 à 21:42:23

Bon, mimisoso, plus la peine de chercher, tu l'as ton affiche de l'an prochain.

Bises de nous qui....avons lu ce récit en même temps ce soir.....;-)

Commentaire de Mazouth posté le 08-12-2019 à 22:07:50

Quel beau récit, et quelle grande dame tu es. C'est beau le sport quand on voit tout ce qu'il peut apporter. Je te souhaite le meilleur pour la suite et plein de belles victoires les bras levés !
Je dois dire qu'en te lisant mes yeux se sont parfois un peu troublés derrière les verres de mes lunettes, bref, j'ai pris un choc aux carreaux ;)

Commentaire de Benman posté le 08-12-2019 à 22:35:37

Tu es une fée... merci.

Commentaire de nanard7th posté le 08-12-2019 à 22:59:41

Que dire ... Merci !

Commentaire de Benman posté le 08-12-2019 à 23:17:54

Tu es une fée... merci.

Commentaire de Benman posté le 08-12-2019 à 23:18:53

Je crois que je me répète!

Commentaire de TomTrailRunner posté le 09-12-2019 à 23:08:44

L'émotion peut être ?

Commentaire de BouBou27 posté le 08-12-2019 à 23:21:15

Que dire ?
Superbe. Bravo pour ta combativité et ton courage !
Et ces deux bras levés sous l'arche. Quelle victoire.

Commentaire de Ewi posté le 08-12-2019 à 23:45:30

Et bin quelle aventure :) merci pour ta super bonne humeur, ton sourire et ta joie à l’arrivée une vraie leçon ;)

Commentaire de Tof01 posté le 08-12-2019 à 23:55:05

Merci pour ces lignes pleines d’émotions et cette leçon de courage. Plein de belles choses pour la suite.

Commentaire de Mamanpat posté le 09-12-2019 à 03:11:09

Wahou…

Commentaire de Arclusaz posté le 09-12-2019 à 07:38:52

Quelqu'un qui a remarqué que les récits de Bubulle sont parfaits pour s'endormir, ne peut être qu'une belle personne

Commentaire de Twi posté le 09-12-2019 à 08:23:48

Très beau récit qui ne laisse pas indifférent.
Parmi les presque 4500 personnes qui on passé l'arche, ta victoire est sans doute l'une des plus belles.

Commentaire de tidgi posté le 09-12-2019 à 09:18:57

Magnifique ! Merci pour ce partage !

Commentaire de LaBalle Rine posté le 09-12-2019 à 09:45:04

Woow, la claque !!
récit à laisser tout en haut de la page!! Chapeau M'dame ...

Commentaire de tikrimi posté le 09-12-2019 à 10:20:07

Génial. Quel plaisir d'enfin te lire... et wahou, quelle claque (je ne connaissais pas toute l'histoire).
Mon seul regret, c'est que forcement tu m'as doublé dans la nuit... sans pouvoir te dire bonjour.
Bravo pour tout ce long parcours.

Commentaire de galette_saucisse posté le 09-12-2019 à 13:59:22

Bravo! Il y a tout dans ton récit: douleur, joie, rencontre, partage, dépassement de soi... et même mon pseudo ;) Si c'est pas de l'Ultra ca. Et ce n'est que le début. Merci!

Commentaire de meocli posté le 09-12-2019 à 16:16:30

Ça a déjà été dit, mais je pique la réplique sans gêne aucune:
Wahou!!

Je ne suis pas du genre à me laisser abattre, mais là y a du niveau...

Bravo et merci, merci.

Commentaire de JulioK1 posté le 09-12-2019 à 16:39:53

Très très beau récit. SI j'avais connu un peu ton histoire j'aurais pris la peine de te chercher et de faire ta connaissance au Flore, mais comme je ne connaissais personne ça n'a pas été possible...
Chapeau pour ton courage et ton parcours.
Si j'étais certain qu'en 2019 de tels propos ne soient pas pris totalement de travers, je dirais que t'es une nana qui a une sacré paire de cou*lles.

Commentaire de Kirikou69 posté le 09-12-2019 à 20:58:41

Ton récit m'a pris aux trippes : quelle leçon de vie!!

Bravo à toi : quel courage d'arriver à supporter les blagues vaseuses de Benman avec 50 km dans les jambes au petit matin ;)

Commentaire de Benman posté le 10-12-2019 à 10:59:15

Non, le blagues friday, c'était passé. Là, fallait être sérieux, y'avait deux bras à aller lever...

Commentaire de Benman posté le 10-12-2019 à 11:41:28

Non, le blagues friday, c'était passé. Là, fallait être sérieux, y'avait deux bras à aller lever...

Commentaire de Mazouth posté le 10-12-2019 à 11:53:10

Je crois que tu te répètes...

Commentaire de patfinisher posté le 09-12-2019 à 22:48:45

...juste après la lecture...le silence fut en symbiose avec le point final, des images de notre épopée de fin Août, de nos discutions, de ta grandeur d'âme… Superbe récit, superbe aventure pour un come back mérité et je sais maintenant de quoi l'on parle. BRAVO ! je te souhaite de bien longues et belles foulées, seule ou accompagnée toujours avec le smile et les bras grands ouverts...A très vite !

Commentaire de TomTrailRunner posté le 09-12-2019 à 23:09:57

Les récits kikourou : ça devrait être remboursé par la sécu...

Commentaire de Mathias posté le 10-12-2019 à 01:37:38

Pfiouuuuu... Merci !!!

Commentaire de Matt38 posté le 10-12-2019 à 16:40:56

Un grand merci,

Commentaire de truklimb posté le 13-12-2019 à 10:20:00

Tout à déjà été dit, mais j'en remets une couche : merci chococaro pour ce partage et ce magnifique récit.

Commentaire de Dahus69 posté le 14-12-2019 à 19:27:15

Merci pour ce récit et que ta STL soit pour toi un Super Tremplin Lumineux

Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 14-12-2019 à 19:32:11

Quelle magnifique leçon de vie... Merci!

Commentaire de Arcelle posté le 15-12-2019 à 15:41:02

Bravo ! Magnifique et merci pour le partage.

Commentaire de NRT421 posté le 16-12-2019 à 07:33:23

J'ai piqué à S. Tesson ma signature sur Kikourou : "Vivre, c'est faire de ses rêves des souvenirs.". Vue ta productivité en matière de rêves et de défis, je crains que Benman ne soit parti pour un remake de La Légende des siècles.
Merci et bravo.

Commentaire de xsbgv posté le 19-12-2019 à 00:01:58

c'est beau... merci
vivement le prochain départ qu'on puisse lire une nouvelle histoire de la fée caro!

Commentaire de Spir posté le 19-12-2019 à 22:55:05

Voilà un beau récit à garder sous le coude pour les soirs de moins bien, ou pour les veilles de grosses échéances afin de se rappeler que, dans le peloton des anonymes, il y en a qui ont déjà parcouru un long et terrible chemin avant de pouvoir partager les quelques pas d'une course.
Merci beaucoup Caro !

Commentaire de lemulot posté le 23-12-2019 à 09:10:43

Merci, pour ce très beau récit. J'espère te croiser à la RI2M ;-)

Commentaire de xian posté le 23-12-2019 à 18:28:35

bigre... je fais miens l'ensemble de ces commentaires ! voilà une bien belle leçon de vie et surtout, d'espoir ! comme quoi, le visuel de la STL peut mener loin :)

Commentaire de jazz posté le 28-12-2019 à 18:20:41

Et hop un plein d'energie en lisant ton récit ; merci madame
jazz

Commentaire de banditblue29 posté le 14-02-2020 à 21:58:05

Et ben, j'en ai mis du temps à venir le lire ton récit.
Bravo pour le chemin déjà parcouru et à venir.
Ta plume est plutôt pas mal ;-)..

Commentaire de tikili974 posté le 22-04-2020 à 14:43:32

Félicitations !
quel courage, quelle volonté.
Je te tire mon chapeau, bravo pour cet accomplissement... qui j'espère ne s'arrêtera pas là.
Un magnifique leçon de vie.

Commentaire de poucet posté le 26-06-2021 à 22:41:54

Lecture à retardement de cette très belle histoire qui fera un excellent chapitre du livre Kikourou tome 2.

Commentaire de akunamatata posté le 07-07-2021 à 09:17:16

Bravo Chococaro !

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