Récit de la course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous 2010, par maï74

L'auteur : maï74

La course : Le Grand Raid de la Réunion : La Diagonale des Fous

Date : 22/10/2010

Lieu : ST PHILIPPE (Réunion)

Affichage : 2692 vues

Distance : 150.1km

Objectif : Pas d'objectif

24 commentaires

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... ou l'intronisation chez les Fous

Il y a 1 an, quasiment jour pour jour, j'analysais mon abandon au GRR 2009 en arrivant à la conclusion que je n'étais peut-être pas faite pour ce type de course et annonçais à Nico que si on y retournait, je me contenterais du semi-raid... 

Mais bon, au moment de s'inscrire, poussée par un sentiment de revanche et l'envie de croire que ce n'est pas si inaccessible, je remets le couvert sur le GRR...

Ma saison se passe super bien, j'ai choisi de ne pas trop courir et d'alterner avec du raid avec mon équipe (www.team-raid-villelagrand.com) pour garder l'envie et la forme jusqu'à fin octobre, mais je me régale sur chaque trail que je fais, m'offrant même le luxe de connaître ma 1ère victoire, ce qui me met très en confiance. Seul bémol, une entorse début août que je rééduque sérieusement.

C'est ainsi que jeudi 21 octobre, sur les coups de 20h j'entre avec Nico dans le sas du départ à Cap Méchant, où nous retrouvons Smilingmimi et Nico26. J'adore cette ambiance du départ ici, la musique, les percussions, le speaker qui "koz kreol"... un groupe joue un air de Danyel Waro, mon chanteur péi préféré !

22h : 3e coup de canon, la masse agglutinée de coureurs s'agite, j'applique la technique développée lors de nombreuses éditions des fêtes de Bayonne : mains sur les épaules de celui de devant, surtout ne pas tomber, ce serait le piétinement assuré ! Un public incroyablement nombreux et chaleureux nous encourage tout au long de la route jusqu'à la bifurcation sur le chemin de cannes, quel bonheur de vivre ça !

C'est parti pour cette épopée fantastique qui doit me mener à l'autre bout de l'île, pour des heures et des heures de course, la nuit, le jour... j'ai bien en tête l'énormité du parcours et je suis bien décidée à ne pas me gâcher la fête et pour cela je m'oblige à partir doucement. Je cours tranquillement jusqu'au 1er ravito (je remplis la poche), je pourrais aller plus vite mais j'ai trop peur de le payer après, je n'aurai pas de 2e chance alors jouons-là prudente...

La montée jusqu'à Foc Foc se passe sur le même rythme, à la sortie de la forêt je me retourne pour contempler la longue file lumineuse qui semble plonger jusque dans l'océan, j'en ai des frissons... mais aussi parce que le vent est sensible à cette altitude ! J'enfile le coupe vent.

 

Ravito de Foc Foc : on est au bord de l'Enclos et la teinte rougeoyante de l'éruption tranche dans la nuit étoilée adoucie par la pleine lune , c'est tout simplement extraordinaire... Ce spectacle somptueux ne me fait pas oublier la rigueur que je me suis promise à chaque ravito : ne pas tomber à cours d'eau comme l'an dernier... Je retrouve Martine (smilingmimi) à l'approche du poste du Volcan, 1er gros ravito. Là encore, des encouragements chaleureux, une super ambiance et un pote qui me dit que Nico est passé 1h plus tôt, super bien. Petit sms rapide à Samontetro pour rassurer la famille et les copains qui me suivent sur internet.

J'ai perdu Martine mais la retrouverai plus tard entre l'oratoire et Textor. Pour l'heure je traverse la mystérieuse Plaine des Sables puis attaque la montée à l'oratoire Ste Thérèse. Qu'est-ce que je me sens bien ! méfiance ! Ne t'emballe pas !... Je m'efforce de gérer constamment mon allure, ne jamais me laisser emporter par la vitesse ou l'euphorie : tout est dans la maîtrise, me dis-je en boucle.

Textor, les bénévoles me disent que je suis bien placée chez les filles, je leur dis que c'est encore trop tôt pour y penser ! Direction la Plaine des Cafres et ses verts patûrages... Au sentier de gratons volcaniques succède un sentier plus roulant en pente douce sur lequel je me fais énormément doubler. Je vois des gars me passer en trombe, mais je reste concentrée sur mon allure, je sais que ça paiera dans quelques heures.

Mare à Boue : moins d'ambiance au poste tenu par les militaires mais une bonne assiette de pâtes revigorante. Je remplis ma poche et repars à l'assaut de la forêt de Bélouve, quelques km plus loin. En chemin je croise Riad38, ralenti par ses tendinites, on discute un peu, prend 2 photos et je lui souhaite bonne route.

Le chemin descendant est maintenant carrément technique, je m'accroche aux rochers, aux branches, aux lianes ! J'adore cette section, totalement dépaysante, mais il faut rester vigilent, le moindre faux pas ne pardonnerait pas. Je débouche sur le col de Bébour puis sur la route de Bélouve sur plusieurs km. Je trottine jusqu'à emprunter à nouveau un sentier dans Bélouve : sur plusieurs km c'est la jungle tropicale dans cette forêt primaire magnifique. La progression n'est pas facile, racines, boue, mais c'est un enchantement dès qu'on lève les yeux : un océan vert et luxuriant, des lianes, des mousses, des fougères arborescentes...

Un petit ravito en sortie de forêt où l'on me dit qu'il ne reste que de la descente jusqu'à Hell-Bourg. Je suis encore bien en forme, n'ayant pas laissé trop de jus dans Bélouve. Coup de fil de mon frangin en attaquant la descente, toute la famille me suit, j'entends même la cloche dans le téléphone, ils sont à fond, c'est trop bon !

La descente est longue et technique mais je constate avec bonheur que mes cuisses ne trinquent pas trop, je n'ai mal nulle part. Un bout de route me mène au ravito sur le stade, et à nouveau un élan parmi les spectateurs qui me donne du baume au coeur.

Un des gros morceaux de la course m'attend maintenant : le Cap Anglais et ses 1500m positifs et dont on dit qu'on le finit à 4 pattes sur la dernière portion... Un sentier que je n'avais jamais emprunté lorsque j'habitais l'île. Je l'attaque tranquillement, non sans avoir envoyé des nouvelles à Samontetro.

En parlant de sms, j'en reçois énormément régulièrement, je les lis qd je rallume mon portable et ça me booste de savoir que tant de monde est derrière moi.

Dès le début de l'ascension je rejoins 2 gars avec qui, je ne le sais pas encore, je vais courir jusqu'à l'arrivée (ou presque...). On fait connaissance, et tu viens d'où et qu'est ce que tu fais dans la vie, patati, patata... avec tout ça on fait du chemin ! La partie technique est là : en effet on n'est pas loin de la via ferrata parfois !!! Beaucoup de coureurs marquent le coup et s'arrêtent, épuisés. Les discussions ont cessé... sauf la notre ! C'est ça de courir avec une nana...

Sommet du Cap Anglais, je ne suis pas trop éprouvée après ce gros morceau, mais je garde en tête que je peux le payer plus tard. Il faut maintenant rejoindre le refuge du Piton, je continue à mon rythme. Cette portion est très longue, d'autant qu'on n'aperçoit le refuge qu'en arrivant dessus. Au passage j'ai retrouvé un collègue de l'équipe de raid, Jean-Yves. J'avale un verre de soupe et attrape des morceaux de sucre, seuls aliments solides du ravito car je n'ai plus rien à manger !

Je descends sur Cilaos en compagnie de Jean-Yves, en discutant bien sûr ! De toute façon, elle est tellement cassante cette descente que ça sert à rien d'envoyer, sinon à se fusiller les quadriceps pour la suite.

Parking du Bloc : standing ovation du public, mon dieu que c'est bon d'être encouragée comme ça ! Je cours sans peine sur la route en me rappelant que l'an dernier, au même endroit, j'étais déjà bien entamée et avais du mal à courir. Cet état de fraîcheur à 90 km de course me rassure pour la suite.

Arrêt de 30' à Cilaos où je retrouve mon amie Sandrine, partie plus rapidement que moi. Je change de tenue et recharge mon sac tout en discutant avec des amis venus voir la course, et pars manger une assiette de pâtes. Nous repartons ensemble avec Sandrine, ainsi que mes 2 compères d'Hell-Bourg.

Bras Rouge : l'an dernier ça m'avait paru interminable et j'avais ramassé un bon coup de bambou. Cette année, je l'ai décidé, je ne veux pas revivre la même chose, je ne veux pas subir. Et j'arrive au pied du Taïbit comme une lettre à la poste ! Je sens que le mental est de mon côté, après plus de 18h de course il ne montre pas de signe de faiblesse, c'est tout bon pour la suite.... Quand à la machine, elle tourne rond ! Juste une petite pointe dans le pli de l'aine, mais qui ne s'amplifie pas.

J'attaque le Taïbit avec mes compères qui ont appris entretemps que j'étais 6e fille et qui sont bien décidés à partir en chasse avec moi ! Sandrine décroche dans l'ascension et je ne la reverrai qu'à l'arrivée.

La nuit nous prend juste sous le col, presque comme l'an dernier (mais parcours et heure de départ différents). Ca y est, me voici dans Mafate, ce cirque envoûtant où l'on vit au rythme de la nature et du maloya... D'ailleurs j'entends du reggae qui s'échappe de Marla, km 103. Là je mange un bon poulet-pâtes et on m'informe que la 5e est repartie 3' plus tôt... On a coutume de dire que la course commence à Cilaos, je peux donc maintenant commencer à partir en chasse ! Nous repartons tous les 3, continuant à discuter de tout et de rien. C'est important de ne pas être seul dans la nuit, discuter permet de rester vigilent. A ce propos pour l'instant aucune hallucination ne vient me contrarier, ma tête est vraiment avec moi cette année !

Passage à Trois Roches au son du reggae : je suis 5e pourtant je n'ai vu aucune fille ! J'apprendrai plus tard en discutant avec elle l'avoir doublée pendant sa pause technique !

Je me dis que 5e sur le GRR ce serait vraiment génial, il ne faut pas se relâcher, ça peut revenir de l'arrière jusqu'au dernier moment. A Roche Plate, 2 femmes m'encouragent et me disent que la 4e est repartie depuis 20' et qu'elle n'a pas l'air en forme ! Samontetro me confirme plus tard que je suis en train de revenir dessus tranquillement, je n'accélère donc pas spécialement, ça se fera au train... et c'est en effet ce qui se produit !

Côté forme ça va encore plutôt bien, j'en ai encore largement sous le pied. Ca m'impressionne de constater la différence avec l'an dernier, et je repense aux entrainements durs que j'ai encaissé : pas de doute ça paye...

On arrive tous les 3 à Deux Bras après avoir eu l'impression de tournicoter depuis les Orangers... J'ai profité des passages à gué de la Rivière des Galets pour goûter l'eau, "à l'insu de mon plein gré "! Et j'ai entrainé au passage mon compère de course, content le gars ! N'ayant pas pris de chaussettes de rechange il faudra que je fasse avec les pieds trempés pour les 30 derniers km.

On se pose pour manger un plat chaud et refaire le plein. C'est maintenant Blob qui assure la liaison téléphonique, je lui dis que je me sens encore plutôt bien. Une petite fatigue générale se fait ressentir, bon faut dire qu'on est 127 km de course quand même ! Mais le truc le plus incroyable c'est que je n'ai pas mal aux jambes malgré le p...... de dénivelé qu'on s'est envoyé ! Je bénis mon vélo !!!

Le mur de Dos d'Ane se dresse maintenant devant nous : une sacrée bavante de 900m positifs avec passages techniques où l'on s'accroche aux racines et aux rochers. Nous avons rejoint un autre groupe, je progresse au milieu, j'ai mis mon MP3 sur les oreilles car je sens le sommeil planer au dessus de moi. Et de toute façon, je n'ai plus envie de parler !!!

Nous mettrons un peu moins d'1h30 pour l'ascension. Pendant ce temps-là, mes pieds marinent dans les chaussures et la plante des pieds est un peu douloureuse. La section jusqu'à la Possession ne procurera pas le même plaisir que le reste, de la route bétonnée où ça tape dur sous les pieds, et des rallonges qui nous donnent l'impression d'être des couillons qu'on balade pour avoir le compte de km... Ca commence à gueuler dur au sein des coureurs, on ne comprend plus la logique du parcours et la fatigue qui s'abat sur nous renforce ce sentiment.

J'arrive à la Possession (bord de mer donc, mais pas l'arrivée, loin de là...) avec les pieds sérieusement endommagés : je retire les chaussettes et contemple mes pieds fripés pleins d'ampoules juste à la base des orteils. Pas de podologue ni d'infirmier dans le coin, va falloir serrer les dents ma cocotte.

Le chemin des Anglais : voilà ce qui nous attend pour rejoindre la Grande Chaloupe. Ce sera mon chemin de croix. Imaginez un chemin pavé de pierres volcaniques dont certaines ont bougé et sont dressées à la verticale, offrant comme seul appui l'arête de la pierre... là j'ai vraiment jonglé avec les ampoules... Sûrement pas un hasard c'est là aussi que je prends un bon coup de barre, pas au point de m'arrêter mais je marche au ralenti sous un soleil de plomb, pas un pète d'ombre dans les parages... heureusement je suis toujours à proximité du groupe, ça m'aide à ne pas trop baisser l'allure.

En repartant de la Grande Chaloupe, il reste 800m positifs et je suis dans le dur. J'essaie de ne pas penser à mes pieds, juste maintenir le cap pour finir. Mon frangin m'informe que la 5e se rapproche, je veille à ne pas ralentir. J'apprends que Nico est arrivé 33e en 32h46, quelle perf énorme !

Vers St Bernard, on se retrouve à marcher des km sur une route bitumée, c'est à se demander ce qu'on fait là après avoir couru sur les plus beaux sentiers dans les cirques... Personne n'a la force de courir, on essaie juste de ne pas s'arrêter. J'essaie de continuer à manger et boire régulièrement, c'est pas la peine de rajouter une hypo au tableau.

Et puis cette route, c'est la tentation de trop pour certains qui n'ont pas de problèmes avec leur conscience : monter en voiture, c'est tellement plus simple et moins fatiguant... Et tellement con alors qu'on touche presque au but.

Bref... Fin de la route et dernière grimpette sur un sentier (enfin du sentier !) jusqu'au Colorado, ultime ravito : quand on arrive là, on sait que quoiqu'il arrive on franchira l'arrivée.

Ravito express et je repars pour l'ultime descente. Je n'arrive plus à trottiner, trop mal aux pieds. J'attaque la descente en marchant comme sur des oeufs.... jusqu'au moment où un coureur me double en me disant que la 5e est en train de revenir !

Chassez le naturel, il revient au galop... Piquée au vif, il est hors de question que je ne bataille pas pour ma 4e place, même si c'est "la place du c.. " ! Rapide conditionnement mental : ok t'as super mal, mais il te reste 45' de course, tu peux serrer les dents pendant 45', c'est pas la mort ! Tu auras trop de regrets si tu lâches l'affaire maintenant... Cette 4e place c'est TA place, garde-là.

Le mode compète se réactive comme par magie, je sors de ma léthargie et j'arrête de me focaliser sur mes douleurs, et j'attaque une descente d'anthologie, dans les blocs rocheux et les racines, une descente de tous les risques mais bon dieu qu'elle en vaut la peine ! Je constate, impressionnée, à quel point le mental peut prendre le dessus sur le corps, car lors de cette descente tambour battant, je ne pense plus un seul instant à mes foutus pieds ! Je redouble des gars qui ont dû se demander quel moustique m'avait piquée !

Le stade est en vue, je sais que je tiens ma 4e place. Derrière je ne vois pas de fille débouler, mais jusqu'en bas je maintiens la pression. Un caméramen me tend son micro mais je lui file sous le nez en lui disant que je suis poursuivie !!! Le pont, la route. Le stade est à 500m. J'appelle vite fait Nico, 1 mot : j'arrive.

L'émotion me submerge, je vais arriver 4e du Grand Raid, je suis en train de le faire, c'est complètement fou ! Je m'offre ces derniers mètres pour savourer ces sensations extraordinaires, uniques, qu'on aimerait ressentir encore et encore... L'entrée du stade, des applaudissements partout, mon fils aîné et ma nièce qui me rejoignent, je leur prends la main et cours les derniers mètres avec eux...

 

Je passe l'arche d'arrivée le poing levé, les larmes aux yeux, le bonheur absolu : 38h44...

Je ne réalise qu'après coup ce que je viens de réussir, et cette 4e place est une vraie victoire... et une récompense d'un entainement costaud. Dans un contexte où, à mon sens, l'ultra se banalise dangereusement, je garde le sentiment que finir cette course est en soi exceptionnel, et doit le rester pour l'apprécier pleinement.

 

Beaucoup de monde à qui je dois dire merci et à qui j'associe cette réussite : Nico, qui croit en moi (plus que moi !), Marc à qui nous devons cette préparation vraiment optimale (sans toi on en serait toujours à faire nos 10x30" gentiment...), Béné mon amie, équipière et collègue d'entrainement qui m'a aussi fait progresser, toute ma famille et mes amis qui sont à fond derrière moi, Samontetro et Blob qui ont assuré le direct live avec moi, à toute heure du jour et de la nuit... Mi aim a zot !!! La Rényon, mi aim a ou ! 

  

Photos : F. Romary (http://photopassionlife.e-monsite.com), P. Villebrun & J.Puigredo, merci à eux !

 

 

24 commentaires

Commentaire de dams35 posté le 05-11-2010 à 16:52:00

Joli récit...

A sa lecture, je pense que je t'ai croisé un peu après Saint-Bernard dans les quelques km de portion bitumée.

Tu étais accompagnée par quelqu'un qui bossait à Air-France (je crois que c'était lui qui était chargé de surveiller si ça ne revenait pas de derrière).

A ce moment là, je somnolais en marchant et le simple fait d'avoir un peu de conversation m'avait permis de sortir de ma léthargie.

Bravo pour ta course en tout cas !

Commentaire de blob posté le 05-11-2010 à 18:02:00

Ah, ça a été un grand moment cette course, même vécue à distance et derrière un écran. On a enfin droit au récit et aux photos, superbe !
En tout cas, bravo miss, et quand tu veux pour refaire l'assistant (à distance ou sur place)

Commentaire de blob posté le 05-11-2010 à 18:05:00

au fait, t'as quoi contre les 30"/30" ???

Commentaire de Françoise 84 posté le 05-11-2010 à 18:39:00

Un seul mot s'impose: bravo!!!Et toujours avec le sourire!!! Bises et bonne récup, maintenant!

Commentaire de DROP posté le 05-11-2010 à 20:25:00

ça laisse reveur.Comme quoi, il ne faut pas rester sur un echec.

Félicitations pour ta course et bonne recup.

Commentaire de martinev posté le 05-11-2010 à 23:20:00

Encore une fois bravo pour cette belle course qui nous a fait vibrer derrière notre écran. Tu es une grande championne qui a su allier la performance avec le plaisir. Belle revanche sur 2009 pour tous les 2 et félicitations aussi a Nico. Bisous a nos 2 champions

Commentaire de tidgi posté le 06-11-2010 à 00:23:00

Un seul mot : exceptionnel !
Bravo à toi.
Bises

Commentaire de totoro posté le 06-11-2010 à 08:21:00

Un beau sursaut de championne après l'édition 2009 et donc un bel exemple de motivation et d'expérience ! Merci pour le récit et un grand bravo !

Commentaire de Astro(phytum) posté le 06-11-2010 à 12:18:00

Impressionnante de facilité et de combativité !!!!!
Encore Bravo pour ta belle revanche .

Commentaire de yves_cool_runner posté le 06-11-2010 à 15:52:00

C'est grand. Oui, C'EST GRAND. Rien d'autre à dire.

Commentaire de yves_cool_runner posté le 06-11-2010 à 15:52:00

C'est grand. Oui, C'EST GRAND. Rien d'autre à dire.

Commentaire de grumlie posté le 06-11-2010 à 16:58:00

1 grand bravo pur cette superbe course et 1 grand merci pour nous la faire partager après nous avoir tenu en haleine pendant "quelques" heures.

Commentaire de béné38 posté le 06-11-2010 à 17:48:00

Quel bonheur de revivre cette course par ce récit. C'était sur que tu l'aurais ta revanche !!
Bravo tout simplement !

Commentaire de jluc92 posté le 06-11-2010 à 18:32:00

Sacré Perf, 38h !!! Bravo
J'étais où moi au bout de 38h ?? Ha oui, je m'promenais dans Mafate ...

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 06-11-2010 à 19:53:00

Je savais que tu avais l'étoffe d'une championne mais là, tu me bluffes !!!

Quelle performance ! Bravo Maï, c'est exceptionnel !
J'en suis que plus content de t'avoir connue dans le Vercors.
Bises du Lutin

Commentaire de laulau posté le 06-11-2010 à 22:50:00

Immense bravo pour ta course, bien préparée, super bien gérée. Qu'est-ce que ça fait envie ce GRR !

Commentaire de philkikou posté le 07-11-2010 à 10:26:00

belle gestion de course, avec un bon entrainement, des lecons tirées de 2009....

Beau récit, CHAPEAU BAS PIUR LA PERF... quelle aventure !!!

Commentaire de laurent05 posté le 07-11-2010 à 10:44:00

un grand bravo pour ta course
gérée comme une pro...
une belle revanche sur l'année dernier
bises
laurent

Commentaire de chanthy posté le 09-11-2010 à 11:35:00

je suis admiratif!
bravo!!

Commentaire de DJ Gombert posté le 10-11-2010 à 08:09:00

arf ! arf ! 4ième tu aurais pu te motiver pour faire 3ieme quand même :-)
Plus sérieusement tu es une extra-terrestre, 38H de course ! une grande championne qui ne prend pas la voiture.
Merci encore pour ce magnifique récit, qui permet au lecteur attentif de comprendre le secret de ton extraordinaire physique : les férias de Bayonne !!!
Bises

Commentaire de samontetro posté le 15-11-2010 à 10:15:00

Te suivre sur cette course a été un grand moment Maïlys. Quelle revanche sur 2009, quelle championne tu es! Un immense bravo!

Commentaire de LtBlueb posté le 21-11-2010 à 17:15:00

joli revanche pour une superbe 4eme place Maï !
de plus , tu remportes un prix que les organisateurs ont oublié de te remettre : celui de l'élégance sur le podium !! bravo !

Commentaire de Cédric74 posté le 27-11-2010 à 00:31:00

Bravo pour cette course toute en gestion et en courage !

Et merci pour ce beau CR, avec les photos, ça le fait !!

Commentaire de langevine posté le 19-12-2010 à 09:04:00

Comment ça je n'ai pas mis de commentaire?? Pourtant, tu mérites encore plus que d'habitude un grand bravo pour ta combativité, ton entrainement sans faille qui a porté ses fruits (comme quoi ;-) ) et pour reconnaître humblement que ce résultat n'est pas le fruit du hasard mais bien d'un travail de dingue!!
Bravo ma belle, cette 4ème place est largement méritée!!
Gros bisous!

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