Courir de nuit en forêt

Bonjour,

Afin de pouvoir m'entrainer d'avantage, je vais commencer à faire des Sortie le soir de 21h à 23h en forêt.
J'habite dans le Var donc c'est assez sauvage. (sangliers, renard, ...)

Je cours déjà le matin de 6h30 à 8H30 donc presque 1 heure de nuit.

Avez vous déjà eu de mauvaise expérience de nuit? ou tout est dans la tête?

MErci de vos retours

Je me permets de te renvoyer vers les différents threats liés au sujet qui t'intéresse :

marre des chiens !!!!!!!
Accident de chasse : un promeneur tué!!
et enfin
Face aux bêtes sauvages en forêt

Et un conseil : évite de penser au film The Blair Witch Project

Bikoon

Tout est dans la tête....
Je n'ai jamais eu de mauvaise expérience, mais a chaque fois que je cours seul la nuit, je flippe .
Les bruits sont parfois inquiétants et les yeux brillent fortement dans la nuit. c'est parfois impressionnant.
Les animaux doivent avoir plus peur que nous... enfin j'espère.

Il est moins dangereux de courir dans une forêt avec les animaux qu'avec des chasseurs en plein jour.

Cela dépend de la forêt (est-elle proche d'une agglomération par exemple ? ), mais je suis aussi d'avis que c'est pas mal dans la tête.

J'adore courir la nuit, j'ai fait plusieurs courses longues où j'ai été seule la nuit pendant plusieurs heures et je n'ai jamais eu peur. Par contre, je n'irais pas toute seule hors course.
Cette différence que je fais est un peu stupide, car finalement il peut aussi m'arriver quelque chose sur ces courses à très faible densité, mais cet encadrement même à plusieurs km, psychologiquement, ça fait toute la différence.

Quand je cours seule la nuit, j'ai tendance à préférer tôt le matin, que tard le soir....
Les rencontres impromptues avec les bestioles me stressent un peu.... Mais croiser quelqu'un me fiche plus la trouille....
Le matin, j'ai potentiellement moins de "risques" de rencontrer des buissons habités.
Et j'imagine, sans doute à tort, que les pervers ne sont pas encore levés.... .

Je rejoins Japhy concernant la différence entre la course organisée et la sortie" banale". il y a aussi que je cours la nuit pour une sortie banale toujours en hiver et la nuit tombe vite avec bien sur le froid, la brume etc.. ce qui me donne un sentiment d'angoisse très fort. Rien de comparable avec un trail en été souvent accompagné.

Jamais eu de problème en courant la nuit en forêt non plus. Je ne cours pas dans des forêts super sauvages, mais il me semble en tout cas que les chances de croiser un animal sont nettement plus élevées à l'aube et au crépuscule qu'en pleine nuit (en tout cas je croise régulièrement des biches le soir, pas la nuit).

Au niveau mental on s'habitue. Les premières sorties de l'année on flippe un peu (là j'en suis encore à ce stade cette saison), après beaucoup moins. Et on retrouve un peu de repères aussi : je trouve toujours ça déroutant au début de ne plus pouvoir me fier à ma vision pour juger de mon allure.

Et oui je pense que la problématique est différente pour les hommes que pour les femmes. C'est malheureux mais il vaut quand même mieux se méfier en tant que femme.

Le danger tout seul dans la nuit c'est principalement de chuter et se blesser. Les coups de flippe dus aux animaux ca laisse de bons souvenirs.

Perso, j'ai croisé plus d'animaux le jour que la nuit (hors homo sapiens s'entend...). Quoi que ce soir, j'ai croisé 4 lapins sur les quais du Rhône.

La nuit, les yeux sont moins saturés d'informations, alors forcément, ça laisse pas mal de temps libre au cerveau pour gamberger...

J'évite d'enlever le casque pour trop entendre les bruits de la forêt...

mais quand j'ai entendu un sanglier par dessus la radio, sans le voir, j'ai flippé : Re: Face aux bêtes sauvages en forêt !

J'ai déjà croisé un renard la nuit, mais en me voyant arriver avec ma frontale il a eu bien plus peur que moi. J'aime bien cette ambiance feutrée que l'on a la nuit.
Ce que j'aime moins c'est quand je croise des chiens... J'évite donc les endroits trop frequentés, surtout en été et je me méfie des habitations avec des chiens en campagne, surtout quand je ne connais pas les lieux.

Deux façons de pratiquer la sortie de nuit avec des sensations différentes: La première, sans lampe, sur chemins forestiers connus de préférence avec un peu de lune, on observe peu de faune mais c'est excellent pour la proprioception. On éveille aussi l'ouïe et l'odorat. On peut arriver à faire la différence entre un cerf et une biche qui a laissé son empreinte olfactive. Autre avantage, on peut effrayer les chasseurs qui se promènent tous feux éteints, fenêtre ouverte pour écouter le brame en criant un "bonsoir" auquel ils ne s'attendent pas ( j'ai un peu honte mais je ne peux pas m'en empêcher ). Par mesure de sécurité, je garde une lampe à la main pour me signaler si j'entends courir un cochon ou un cervidé pour éviter qu'il ne me percute faute de m'avoir vu. Une laie qui passe comme une bombe un mètre devant moi ce n'est pas qu'elle charge, c'est qu'elle a choisi un cap et qu'elle s'y tient . Les cerfs c'est plus rare mais plus dangereux. Un seul flash suffit à établir un périmètre de sécurité.
Les autres sorties, c'est à la frontale et là c'est un autre plaisir que celui de compter et d'identifier les nombreux yeux qui m'observent: cerfs, biches, chevreuils , renards , fouines, martes, blaireaux, chats forestiers, très rarement les sangliers qui doivent comprendre ce qui se cache derrière le faisceau lumineux ( ils doivent être abonnés au fil sur les frontales ).
La nuit c'est donc d'autres sensations et si on n'est pas rassuré, rien n'empêche de le faire à plusieurs dans un premier temps.
Je ne raconterai pas ma seule grosse frayeur sinon certains renonceront à tenter l'expérience

Jamais eu de mauvaises rencontres, et franchement, ça change quoi qu'il fasse nuit si tu fonce droit sur une laie et ses petiots ? ça peut très bien arriver de jour !

C'est vraiment dans la tête. D'ailleurs, il m'est arrivé de rester effrayer quelques heures, alors que je savais très bien qu'il n'y avait aucun danger, mais c'était plus fort que moi: le problème de la fatigue (bon c'était le 6eme jour d'un raid en solitaire et pour finir je m'étais mis en tête de terminer tout de nuit sans pause dodow... ça n'arrive pas souvent en entraînement :p)

Salut,

tous les hivers je cours de nuit en forêt (pleine campagne) vers 19 ou 20h. Sortie d'une heure minimum avec frontale. Pas d'autres bipèdes rencontrés (village de 50 habitants à 8 bornes du premier village voisin), mais beaucoup de lapins, lièvres, renards, blaireaux, chevreuils et quelques sangliers et parfois cerfs. Le plus destabilisant lors des premières sorties, ce fut le bruits des animaux dans les feuilles et aussi le cri des chouettes ou hiboux. A mes débuts "nocturnes", je mettais de la musique histoire d'être "dans ma bulle", puis petit à petit, j'ai pris plaisir à redécouvrir la nature de nuit et je n'ai plus mis de musique.

Et je rencontre autant d'animaux la nuit que le jour.

Et bien moi, j'adore courir la nuit en forêt... les sangliers sont mes potes... certes, parfois le gnourf! qu'ils poussent quant tu les surprends, te surprends aussi... mais aucun danger ne viendra de ces bêbêtes là... à moins d'une bestiole blessée et acculée, la charge d'un sanglier est une belle légende. J'en rencontre souvent en forêt de Fontainebleau, et ils font ma foi, comme tous les animaux sauvages de la forêt: ils se barrent en courant plus vite que toi.

Le seul endroit qui me fasse peur, c'est le bord de la route... d'ailleurs, personne ne m'y croisera... parce que l'être vivant le plus dangereux... ce n'est pas un scoop: c'est l'homme.

En forêt... à part les bêtes, il n'y a personne, c'est le pied.

C'est trop bien la nuit, des sensations différentes, on écoute plus son corps je trouve, avec l'hiver je cours presque tout le temps de nuit je trouve que même les séances sur piste tout seul dans le froid et la nuit sont super, y'a un truc en plus je sais pas! Et la journée la lumière du soleil d'hiver rend tout les paysages magnifiques, c'est vraiment génial l'hiver

je partage à 100% ton sentiment!
quelle bonheur de courir la nuit
j'ai fais une sortie longue il y a une semaine, j'ai couru dans la neige sur les hauteurs du beaujolais, magnifique!
le moment que je préfère: m'arrêter pour casser la croûte et éteindre ma frontale pour écouter les bruits environnants, contempler un moment les lumières scintillantes au loin dans la nuit...
que du bonheur quoi

C'est trop bien la nuit, des sensations différentes, on écoute plus son corps je trouve, avec l'hiver je cours presque tout le temps de nuit je trouve que même les séances sur piste tout seul dans le froid et la nuit sont super, y'a un truc en plus je sais pas! Et la journée la lumière du soleil d'hiver rend tout les paysages magnifiques, c'est vraiment génial l'hiver

+100 % !
Sensation de liberté, la nuit n'a pas de limite.. et ce silence...
Au départ, je déclenche le GPS, mais je l'oublie, juste au feeling, une sortie d'une heure se rallonge facilement.
Il y a juste les vibrations de mon portable qui me ramène à la réalité, mon épouse s'inquiète..

Je fais une grosse partie de mes sorties rando-course très tôt le matin (entre 4 et 5 heures), aussi bien l'hiver que l'été et en forêt sauvage (vallée encaissée sans habitations groupées). Et bien je n'ai eu que très rarement peur (une fois un sanglier très bruyant) et les bêtes que je croise ne manquent pas.
La peur c'est vraiment psychologique, je ne vois pas quel danger peut représenter la nuit si ce n'est une moins bonne vision.

J'évite d'enlever le casque pour trop entendre les bruits de la forêt...

Ça en revanche, je ne sais pas comment tu fais. Moi j'ai besoin d'entendre mon environnement (surement pour compenser la faible visibilité.

Ben moi une fois en courant de nuit dans les bois j'ai vu un monstre.... Il devait faire bien 2m de haut.... Une tete énorme avec des yeux qui brillaient dans la nuit espacé de 30 pu 40 cm..... Oui mais n'empêche ça m'a fait flippé.... Du coup j'ai couru très vite jusqu'au hameau suivant.... Et 2 ou 3 ans plus tard je me demande encore se que j'ai vu...

Une autre fois j'ai ma frontal qui m'a lâché au milieu du meme bois... Comme elle deconnait un peu jàvais anticipé avec une torche..... Mais rien que pour retrouver la lampe dans le sac dans le noir... C'est un grand moment de solitude... Puis j'ai eu peur de mon ombre... Et oui avec la lampe a la main, la lumière éclairait mon autre main qui projetait une ombre sur ma droite

Ouais du coup maintenant je cours l'hiver entre midi et 2....

Pour la vérité j'ai plus arrête de courir la nuit car c'est dur de se motiver de quitter la maison de nuit et dans le froid et la neige ....

Bonjour,

Ça fait 3 ou 4 ans que je cours de nuit, l'hiver, et je dirais que le plus important pour ne pas flipper ... c'est la qualité de la lampe frontale. Un lampe à faisceau étroit est assez flippant, du aux zones noire assez proche sur les côtés. Une lampe Flood puissante donne presque l'impression de courir en plein jour.

il y a un très bon fil qui traite du sujet.

http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?f=22&t=19523

Le danger principal, pour moi, ça reste quand même de se tordre une cheville ... la lecture du terrain est quand même moindre qu'en plein jour.

Ceci dit, pour moi, le vrai esprit trail s'apparente a celà ... pas de prise de tête avec le chrono, on est obligé de courir cool (plus cool) en tous cas pour moi ... je ne prend même plus le cardio, tout à la sensation et quelles sensations !

Baldwin.

J'évite d'enlever le casque pour trop entendre les bruits de la forêt...

Ça en revanche, je ne sais pas comment tu fais. Moi j'ai besoin d'entendre mon environnement (surement pour compenser la faible visibilité.

Bon, en fait, ce n'est pas vrai... J'aime bien aussi entre les bruits de la forêt (mais j'ai 50h de podcast en retard...).
J'ai fait une sortie de 1h40 hier soir (départ 21h), la moitié sans le casque, et avec le vent dans les arbres, cela avait une autre atmosphère: très peu de bruits d'animaux (seulement une chouette) et le bruits des branches qui craquent et grincent.
Mais je n'ai pas encore oser repasser par le chemin pour le sanglier m'a fait peur...

[quote="Aurely42r"]Ben moi une fois en courant de nuit dans les bois j'ai vu un monstre.... Il devait faire bien 2m de haut.... Une tete énorme avec des yeux qui brillaient dans la nuit espacé de 30 pu 40 cm..... Oui mais n'empêche ça m'a fait flippé.... Du coup j'ai couru très vite jusqu'au hameau suivant.... Et 2 ou 3 ans plus tard je me demande encore se que j'ai vu...

tu as du me croiser alors..

Dans la course de nuit, ce que j'aime avant tout c'est que ce ne sont plus les yeux qui font l'essentiel du boulot. On entend la cascade du ruisseau bien avant de la voir, on sent l'odeur du foin coupé bien avant de longer le champ...
L'hiver avec le froid et la neige c'est le skieur de fond que j'entends glisser sur la piste pas très loin du sentier raquette (la neige y est tassée et ça porte bien pour courir), deux frontales qui se croisent et se saluent sans pouvoir s'identifier.
En automne, le souvenir d'un coucher de soleil splendide en haut de l'épaule du Cornafion (Vercors) avec ma fille. Scotché par la beauté du site et de l'instant on en a oublié qu'on n'avait pas de frontale. Le retour de nuit en courant dans le sentier chaotique avec tous les neurones au service des plantes de pied et du "toucher de sol", la foulée brève, la plus légère possible, une grande ado et un gamin de 50 ballets qui partagent un même délire en dévalant la pente!

C'est beau la nuit aussi!

J'adore la nuit, et je suis dans les Alpes-Maritimes, près de Grasse, donc dans un environnement proche de ce que tu peux trouver dans le Var.
Je n'ai jamais eu peur, j'ai parfois sursauté en entendant une bête bien plus effrayée que moi détaler en faisant du bruit dans les feuilles, doit dans la pente.

Principale précaution : savoir où sont les troupeaux de moutons en hiver, donc ...les patous.
Parce que ceux-là sont parfois très zélés et extrêmement dangereux.
Je me suis déjà fait agressé, un clébard gros comme un (petit) ours devant moi, montrant les crocs et un autre qui vient me fermer la retraite derrière, hé bien croyez-moi ça vaut tous les gels-boost du monde, là tu te barres sans discuter à donf' dans les fourrés et les ronces en cherchant un tronc d'arbre où grimper s'ils suivent !
Et, dans le Var (vers Cuers), mon père s'est fait attaquer par un patou qu'il voyait toutes les semaines, il prenait le temps de papoter avec le berger, caresser les chiens, un jour il s'est retrouvé seul et le chien a attaqué, 10 points de suture sur l'avant-bras, et si le chien avait voulu le tuer il n'aurait eu aucun mal ...

Donc, pas de peur des bêtes sauvages mais méfiance vis-à-vis des gros chiens de bergers.

Beaucoup de choses dites...
Je crains en effet plus la blessure et les chiens errants.
Ce qui me vient surtout en tête c'est que l'on est véritablement dans l'esprit d'origine du trail...
Courir seul, (de jour comme de nuit d'ailleurs), à l'aventure, au feeling, sans plan préconçu, s'arrêter pour admirer coucher ou lever de soleil, admirer chouettes qui planent en silence au-dessus de sa tête... Profiter du ciel d'hiver pour admirer les étoiles.. Pas de chrono, pas de cardio. Juste une symbiose qui se crée.
Rien à voir avec une course, fût-elle de nuit... Je cherche encore l'esprit trail de ce côté.
N
J'inscris quelques courses à mon agenda mais c'est pour découvrir des coins, pas pour la course en elle-même.
Ceci dit, oui on s'habitue à la nuit progressivement et les coups de flippe s'éloignent

Je relève un truc qu'à dit samontetro...

Le skating de nuit c'est top!!!! Avec la neige, une nuit de pleine lune.... Ou meme pendant que la neige tombe... Sur la piste recouverte 4-5cm de neige fraîche.... Quasi seule ( la je suis en général avec mon homme) j'adore!!!!

Ha, j'oubliais, pour vous rassurer et rassurer vos proches : toujours donner son itinéraire et une heure de retour, ET S'Y TENIR !
Il m'est arrivé plus d'une fois de vouloir changer par rapport à ce que j'avais annoncé, mais je ne l'ai jamais fait. Et quand je dis à ma femme que je serai de retour à telle heure je respecte cela très sérieusement.

Résultat : je sais que si je me fais un gros bobo, téléphone cassé ou hors zone, à l'heure convenue +30' si elle n'a pas de nouvelle elle m'appelle, et si ça ne répond pas elle prévient des secours avec le parcours précis.

Résultat : je sais que si je me fais un gros bobo, téléphone cassé ou hors zone, à l'heure convenue +30' si elle n'a pas de nouvelle elle m'appelle, et si ça ne répond pas elle prévient des secours avec le parcours précis.

Tout a fait. Je le fais tout le temps.
Parfois j'annonce 1h15 pour ne pas lui faire peur (je pars régulièrement à 21h30), et j'envoie un message pour continuer 30min de plus...

Pour ceux qui ont un smartphone sous Android, une bonne appli : https://play.google.com/store/apps/deta ... .endurance

Celà permet d'être suivi en live via une page web, de manière assez simple.

Gratuit? Tu m'intéresses.
C'est compliqué dans les bois où je cours la nuit de donner mon parcours à l'avance.
Ça réglerait ce problème.
Je fonce voir cette appli, merci.

Mieux vaut être prudent la nuit et surtout en forêt et puis il n y a pas que les animaux susceptibles de te faire peur !

par GuillaumeCAP » 02 Déc 2015, 09:25

Mieux vaut être prudent la nuit et surtout en forêt et puis il n y a pas que les animaux susceptibles de te faire peur !

J'adore courir de nuit , je trouve l'ambiance geniale quelque soit le lieu ( deplacement professionnels obligent ) et pourtant je suis plutot du genre " trouillard " , mais à part les bruits de qq animaux qui restent souvent invisibles et les ombres qui fixent l'esprit je ne vois pas bien ce qui est susceptible de faire peur ! Les bois sont tout de meme relativement desert de jour alors de nuit !

Autre appli de géolocalisation vraiment bien : http://www.geo-localise.fr/

Attention, n'oubliez pas qu'en trail vous pouvez être dans des zones non couvertes, donc c'est très bien de pouvoir être suivi mais rien ne vaut un parcours clairement défini dès le départ

geo-localise.fr a l'air très bien, plus simple peut être, en français et semble être totalement gratuit.
Je le teste.
merci

Personne n'en a parlé, mais la nuit, le risque d'entorse augmente, non?

geo-localise.fr a l'air très bien, plus simple peut être, en français et semble être totalement gratuit.
Je le teste.
merci

Personne n'en a parlé, mais la nuit, le risque d'entorse augmente, non?

oui tu as raison d'en parler
aie aie aie!! la vision est différente, les reliefs au sol sont atténués et ne permettent pas de courir vite (a mon niveau)

Verrouillage des chevilles obligatoire

Personne n'en a parlé, mais la nuit, le risque d'entorse augmente, non?

L'entorse, la panne de frontale, le jour de l'oubli de la lampe backup et se perdre par manque de repère sont à mon avis, les plus gros risques. Pour l'entorse, foulée rasante et pas léger pour ma part, une bonne connaissance du parcourt aide également. Mais bon, parfois c'est agréable de lâcher les watts de nuits, faut se faire plaisir ... tout est histoire de compromis. L'entorse ou la mauvaise chute reste, et de loin ma plus grosse crainte, et ce même en plein jour.

C'est dingue ce que les bois et les pâtures peuvent être peuplés la nuit. Pour ma part je cours très souvent de nuit et j'ai très longtemps été effrayé par les chevreuils et autres volatiles qui ne semblaient pas m'entendre arriver, sans parler de l’angoisse de buter dans un sanglier . Par le fait, je cours maintenant comme en période de chasse (c’est généralement la même en plus), avec un grelot de chien attaché à mon sac ou à ma ceinture (facile à trouver chez D4). Du coup, les bestiaux m’entendent arriver de loin (comme les bons/mauvais chasseurs) et prennent la tangente avant que je ne leurs marche dessus . En plus ce petit bruit de clochette en période de noël c'est super cool (et ça couvre les petit bruit environnent) Maintenant, ça attire peut être les elfes maléfiques et autres lutins , va savoir

Tu ne redoutes pas le sanglier vengeur qui en t'entendant arriver se dise "mais c'est le grelot du clébart qui m'a coursé le week-end dernier qu'on entend! On va lui faire sa fête!"

De mon côté j'ai du mal à supporter ce genre de bruit quand je fais du sport: la pédale de vélo qui grince, la fixation de ski qui couine, les clés de bagnole qui s'entrechoquent dans la poche ça m'agace vite!
Surtout quand j'en ch....!

Je me souviens d'une sortie (de jour) en forêt sur un sentier raquette sous l'averse de neige bien poudreuse qui étouffait absolument tous les bruits, l'impression de glisser dans un monde de silence aussi irréel que féérique...