Il me semble que le discours politique que vous tenez a beaucoup de sens en soi, mais peut s'appliquer à tout et n'importe quoi, tandis qu'ici en théorie on parle de vaccin et depuis quelques temps d'obligation vaccinale ou pas.
Un vaccin est une solution médicale, ou pas... si on le conteste sur un plan politique, je crois qu'on se place uniquement sur ce plan là : le plan politique du droit à contester.
Galaté57 a écrit:Exact, mais me semble difficile de comparer le "civisme français" avec celui des allemands ou des suédois.
Aussi des mesures qui passent sans difficultés dans ces nations seront contestées chez nous au nom du "droit de les contester"
C'est bien là toute la difficulté et peut importe le nom du président élu
Tout au long de ce fil, tu as défendu un droit à contester, sans tenir compte du sens médical/épidémiologique de la vaccination.
centori a écrit:(...) les Français ont un gros problème avec l'autorité, et le suivi des mesures décidées.
je pense néanmoins que tout cela vient pour une large part de l'attitude de nos politiques qui ont pris l'habitude de nous raconter la messe / ou encore prendre des décisions qu'ils ne s'appliquent pas à ceux même / ou raconter ce que les gens veulent entendre / ou encore pire et on le voit depuis 18 mois asséner des vérités alors qu'ils ne savent rien ou sont dans l'incertitude.
Là je crois que que la dernière partie de @Galaté permet justement de relativiser ce que tu dis, la contestation ne dépend pas
que du président élu et de l'attitude des politiques français, ou autres, bien au contraire! C'est un peu partout pareil...
En Italie, on a en ce moment des contestations de la
dictature sanitaire (on va vers l'extension de
l'obligation vaccinale à d'autres catégories professionnelles et à l'utilisation génréalisée du Pass Sanitaire), contestation qui utilise non seulement des mots comme dictature, mais les symboles du nazismes associés au Pass Sanitaire.
Une re-contextualisation peut éclairer le débat italien, voire aller au-delà.
Ces manifestations n'ont pas été autorisées (les manifestations doivent être déclarées), or elles ont eu lieu...
ce qui tendrait à relativiser un chouia le concept de dictature... une partie des gens qui manifestent contre ce nouveau "nazisme" avait tendance à se retrouver plutôt de ce côté politique là (comprendre la droite extrême) lors de leurs précédentes manifestations politiques...
ce qui tendrait à mettre en lumière une certaine mauvaise foi...
Bref, tout mettre du côté des dirigeants me semble un peu fort de café.
Toute cette crise comprend une tension entre civisme nécessaire et liberté individuelle, c'est évident. Il y a eu, il y a et il y aura des contradictions, et des mesures plus ou moins rationnelles, justes, opportunes, etc.
Mais sur cette dimension vaccinale, il me semble aisé de voir qu'il n'y a pas trop à tergiverser : ou on a une solution crédible à la campagne vaccinale, ou alors il faut en admettre la nécessité et le principe collectif (au sens où clairement cela marche si, individuellement, chacun le comprend comme un geste civique pour faire fonctionner le concept médical).