L'auteur : francois 91410
La course : Alençon-Médavy
Date : 29/3/2009
Lieu : Alencon (Orne)
Affichage : 2116 vues
Distance : 15.4km
Objectif : Pas d'objectif
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L’année dernière, pour cause de MDP, j’avais fait l’impasse. Tant pis pour moi : je n’aurai pas vécu l’arrivée sous la neige …
Donc ma participation devenait obligatoire en 2009.
Comme toujours, j’aime bien innover dans mes prépas : cette année, je n’en ai quasiment pas fait spécifiquement pour cette épreuve, tout juste quelques côtes pour m’apercevoir que la forme du moment est moyenne. De plus, à vrai dire, je suis en prépa marathon pour le Louvre (10 mai).
C'est bien une classique régionale !
L’avant-course s’est caractérisée par quelques posts sur Kikourou, m’assurant de faire la connaissance de plusieurs specimens kikoureurs indigènes … intéressant anthropologiquement donc.
Une motivation toute particulière pour la perspective de rencontrer enfin, pour de vrai, en chair, en os et en esprit le Lutin sur son terrain de jeux.
Enfin, c'est l'occasion d'étrenner le nouveau Maillot manches longues Kikouroù :
Là je fais un peu la gueule, mais c'était avant de rencontrer le Lutin...
Bon, faut y aller !
Arrivée sur les lieux à 11h30, je récupère mon dossard rapidement au parc Elan.
Merci aux bénévoles, omniprésents dans cette épreuve d'Alençon ...
... à Medavy au milieu de la forêt du Lutin
Le temps de récupérer le bulletin d’inscription pour le Trail d’Ecouves en juin (Mustang, t'as vu : je fais de la PUB), me revoici sur le parking pour me changer ; pour dire que la forme est moyenne, il me faut plus de 20’ pour être sûr que je suis prêt et déposer mon sac au bus vestiaire. Vers 12h20, le RDV des kikous devant la piscine est terminé mais j’y suis … déjà en retard … personne …
Bon qu’à cela ne tienne : direction la ligne de départ à la recherche du buff ( !)
Départ dans 30’, je suis proche de la ligne et je tombe sur le Lutin, que je reconnais immédiatement malgré sa tenue de camouflage constituée d’un maillot de A3 Alençon recouvert d’un sac poubelle jaune. Très élégant avec les chaussettes roses cela va sans dire.
Il me présente la Mouette, tout feu tout flamme (il est très en ce moment !) ; Titi 61 accompagné de Dom 61 nous rejoignent. Toujours sympas ces instants où la communauté virtuelle devient réelle.
Chacun son objectif en poche, le coup de feu est donné !
Y a plus qu'à ...
Le départ !
Je me laisse doubler dans le rush de la rue de Bretagne, même si la descente invite à se lâcher. Premier virage à gauche, beaucoup de monde au carrefour ; c’est le boulevard Colbert, seul endroit pour ma part où : d’en bas on aperçoit la tête de la course et une fois en haut, on peut se retourner et s’apercevoir qu’on est suivi : le boulevard est plein … plus de 3500 inscrits cette année. Vraiment impressionnant.
Les 2 ou 3 premiers km se font correctement, je sens que je ne suis pas dans une forme olympique comme prévu, mais le rythme reste soutenu.
Premier ravito au Km 5 : j’attrape un demi verre d’eau au vol et continue. Pourtant, pour moi, la course n’a pas encore commencé. J’attends la première vraie montée des Ragotières pour faire le point.
Le passage dans la plaine est agréable sous le soleil ; on a presque chaud et je regrette quasiment d’avoir pris des manches longues ; aussi la foule ornaise a vu le soleil poindre ce matin : elle est sortie nous encourager. Le carrefour de Radon est notamment un moment fort.
Une tape sur l’épaule et un « allez Kikouroù ! » : c’est Riah 50 qui me rejoint, le temps de faire les présentations, et me dépasse.
Nous sommes au pied des Ragotières, devant l’auberge. Un gars en orange me dit « alors c’est là que ça monte ? » j’ai à peine le temps de lui répondre qu’il s’agit d’un échantillon, il est déjà 20m devant … rendez-vous à l’arrivée me dis-je…
Pour ma part, je gère pour trouver le bon rythme en vue de l’ascension finale. Les commentaires et les discussions autour de moi se sont tus à l’approche du sommet. On n’entend plus que les halètements de la masse.
Descente vers le Km 10 (passé en 50’ environ). Je ne suis pas en avance (pour dire que je suis en retard) ; j’aurai du mal à finir en 1h20 en haut mais cela ne me dérange pas (enfin sage ?). Pas le temps de gamberger de toute façon : le ravito aidant, quelques secondes d’arrêt, et c’est déjà reparti pour l’assaut final.
A l'assaut !
On y est. Souvent on entend la comparaison entre cette montée vers Medavy et une arrivée au sommet dans une étape du Tour de France. Toutes proportions gardées, on dira qu’effectivement le peuple est bien présent. Le peuple est enthousiaste, il jubile. A deux km de l’arrivée, il agite des cloches ou il actionne des sifflets qui vont réveillent et vous sortent de la torpeur de l’effort violent dans lequel vous êtes engagé.
Retour à la réalité. Ca monte toujours. Ces deux derniers km sont toujours les meilleurs souvenirs de cette épreuve : la tradition est respectée. Pourtant, chaque hectomètre parcouru est une petite victoire. Les jambes font mal, mais la flamme rouge est en vue, puis dépassée.
Il est temps d’arriver maintenant. Je surveille toujours mon cardio pour ne pas dépasser la limite que je me suis fixé. Aux 200m j’aperçois mes supportrices (mère et filles !). Je vais tellemnt vite que je suis déjà loin quand l'appareil se déclenche (non, je ) ...
Puis l’arrivée, bien rincé.
Les 200 derniers mètres, vu côté spectateurs avant l'arrivée des premiers
1h21’44", c’est plus que la dernière fois mais moins qu’en 2006. Bref je suis bien content d’en avoir fini de cette séance de cardio !
Dans la zone d’arrivée je retrouve le Lutin, arrivé en moins d’1h09 et Riah50… Quelques échanges sur nos sensations plus tard, c’est l’heure de se changer puis de redescendre vers Alençon.
Le massage par les étudiantes de l’école de kiné m’aidera à retrouver un semblant de forme.
Epilogue :
Bien content de mon excursion normande ! Car il s’agissait d’un retour aux sources pour moi, qui suis né à 10km de Medavy …
Comblé d’avoir croisé des membres de la famille Kikou que je ne connaissais pas.
Je suis désormais tourné vers mon objectif du printemps : le Louvre.
Dire qu’il faut reprendre mon programme dès mardi … ça sera moins fun …
A la prochaine,
François – Dossard 2797
9 commentaires
Commentaire de titi61 posté le 30-03-2009 à 14:58:00
bravo pour ta course .ravi d'avoir fait ta connaissance.et bon courage pour le louvre.
titi61
Commentaire de la panthère posté le 30-03-2009 à 19:06:00
un grand bravo pour ta course et ce beau CR.....
on s'y croirait.....bonne préparation pour la route du Louvre!
Commentaire de Mustang posté le 30-03-2009 à 20:56:00
Bravo pour ta course!!! un récit tout en décontraction!!! à Radon en juin!
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 30-03-2009 à 23:50:00
Très content de t'avoir rencontré. J'ai pas encore écrit mon récit mais ça va venir... A bientôt, j'espère.
Commentaire de Dom 61 posté le 31-03-2009 à 10:39:00
Bravo pour ta course et cool ton récit (comme toi sur la ligne de départ).
Bonne prépa pour le marathon (c’est, je crois dans le nord entre Lille et Lens, il me semble).
Quel est ton objectif au niveau chrono ?
A + au détour d’une course !
Commentaire de will36 posté le 31-03-2009 à 18:30:00
BRAVO à toi et merci pour ta com sur mon billet .
à bientot sur les routes
will
Commentaire de hellaumax posté le 31-03-2009 à 20:52:00
Bravo François, belle perf et super récit! Bon courage pour la route du Louvre et à bientôt sur Paris ou en Normandie
Commentaire de hagendaz posté le 01-04-2009 à 07:26:00
la fin de course donne envie
Commentaire de chris78 posté le 01-04-2009 à 16:20:00
Bravo pour ta course François !! Te souhaite une bonne préparation pour le marathon de Louvre. Fais bien attention à toi et ne refais pas le finish de La Rochelle !!!
Bises
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