Prologue : Après 1000 kms et un passage à TERRASSON chez « Le Grelots «, j’arrive enfin à ST NIZIER ou je fais la connaissance (enfin) de Cyril et de sa famille.

Après un bon café, direction la reconnaissance du Trail ; on s’arrête au Parking « Les Barnets », on se change et on file direction le Pic St Michel en trottinant, dans l’espoir de récupérer Le Rapace, Céline et Nicnic38. La montée est plutôt douce au départ et ça me rassure pour le lendemain. On croise les JO du Trail sur le parcours et bientôt on voit au loin dans le pierrier nos trois énergumènes. Maintenant la montée est plus raide, et je vois Cyril s’éloigner très facile (je crois que j’ai compris à ce moment la que je n’avais pas le niveau) et nous rattrapons enfin nos amis à mi-montée. Nous finissons l’ascension tranquillement, en s’amusant comme des gamins avec la neige restante et en arrivant au sommet (enfin un poil plus loin), nous avons le droit à la gnole de Manu.

Il est déjà tard et nous décidons avec Cyril de finir la reconnaissance au pas accéléré pour me laisser le temps de récupérer les clés de mon appartement ce que nous fîmes.

Après un changement de tenue rapide, direction le restaurant ou nous retrouvons une joyeuse bande de kikoureurs et kikoureuses ; après un bon repas, une bonne partie de rigolade et pour moi une première approche des cartes d’orientations, nous nous quittâmes pour se reposer avant la course.

La course : Il est 9H00 quand j’arrive à Lans en Vercors, lieu du départ du Trail. Je retrouve, Cyril et son père , Thunder, Raideur, Nono, Marie, Bene, Patrick, Manu, Céline, Steph et toute sa famille, Le Castor, Mathias, Pinston, Virginie, Khanardo, Nicnic, Ltd Blueberry, Jack26 , samontetro, titifb etc.… ; quelle belle équipe.

Après un petit échauffement, nous assistons au départ des féminines qui a lieu un quart d’heure avant le notre. Nous nous plaçons au début du peloton (on y sera au moins pour le départ) et à 10H00, le départ est donné.

Ca y est, c’est parti ; tiens c’est plat, enfin pour 500 mètres environ et ensuite c’est parti pour la montée. Nous n’avons pas reconnu cette partie la veille et je ne sais pas à quoi m’attendre exactement, mais je décide de partir gaiement en ayant Cyril et Matthieu en ligne de mire ; je ne vais pas me laisser distancer par deux gamins tout de même (énorme erreur). J’ai mis le cardio-fréquencemètre et j’atteins rapidement ma valeur maxi (celle que j’ai renseignée au départ à savoir 160 pour 176 au maxi) et pourtant je n’avance pas vraiment très vite.

Je sens à se moment la que ce ne sera pas une partie de plaisir et ça ne fait que dix minutes que le départ a été donné. Je décide même de marcher sur les pentes les plus raides et je vais garder Pinston et Stéphane comme poissons pilotes. Les quadriceps me font déjà mal et le plus dur est à venir mais je monte et j’arrive à trottiner de temps à autre.

Le premier ravitaillement arrive aux Allières mais je ne m’arrête pas, j’ai pris mes gourdes et mon gel sur moi. La suite est plus roulante et je peux courir plus franchement, je me sens plus à l’aise dès que la montée se fait moins raide.

Mais toutes les meilleures choses ont une fin et je me retrouve dans le Pierrier menant au Pic St Michel et la je suis scotché ; ça glisse, j’ai mal aux jambes, j’avance plus mais qu’est ce que je fais la (Cyril je te hais et oui c’est toi qui m’a amené la, qui m’a parlé de ta région et d’une course sympa « le Trail du Pic St Michel et qui finalement m’a décidé à passer une semaine de vacances dans le Vercors).

Maintenant tout le monde me double, Stéphane, Pinston, Le Castor, la montée finale est interminable. Je pense à un Post sur le forum ADDM, sur la course la plus dure que l’on est faite et bien je pourrais parler de ce Trail. Je franchis le pic en 1H15 il me semble, et la non plus pas d’arrêt au ravito, j’attaque la descente ; je n’étais pas très à l’aise dans la montée et bien dans le début de la descente avec les lapiazs bien glissants, je ne suis pas au mieux.

Ensuite avec les pluies des jours précédents, le terrain est très glissants et je manque plus d’une fois de choir ce qui arrivera finalement en effectuant un joli roulé-boulé.

Enfin plus de peur que de mal, si ce n’est quelques éraflures. Ca y est, les pierres sont maintenant un lointain souvenir et je retrouve une partie certes descendante mais faite de terre et la je me sens plus à l’aise tout d’un coup. J’arrive au ravitaillement aux Allières, que je zappe comme à mon habitude. Maintenant je suis plus sur mon terrain même si des petites bosses vont tout de même modérer mon ardeur mais je sens l’arrivée proche.

Nous pénétrons dans un sous-bois et la je retrouve mes jambes et je dévale (enfin pour un gars de la plaine) rapidement les derniers kilomètres mais la surprise, ça remonte sur quelques hectomètres (pourtant Cyril m’avait prévenu) mais la je serre les dents et en alternant marche et course je gravis la dernière bosse. Je dévale ensuite les derniers hectomètres pour franchir la ligne d’arrivée en 2H07.

Je retrouve Cyril (1^er junior en 1H43), Matthieu (6^ème espoir en 1H57), Manu (2H01) et toutes les autres kikoureurs (euses) sans oublier la Tite patate qui se languit de ne pas me voir. Après une bonne douche, un bon ravitaillement (vraiment complet), on assiste aux podiums que vont truster nos potes (Cyril, Matthieu, Virginie, LeBlueb, Matthias et Sylvie) et au tirage au sort.

Nous nous retrouvons ensuite pour un piquenique improvisé (chacun ayant amené un mets ou une bouteille que nous mettons en commun) ou la bonne humeur est de mise. Il est temps de se quitter (à regret) et je rentre tranquillement à Villars.

Bilan : Tout d’abord je remercie vraiment Cyril de m’avoir amené sur cette course (et maintenant après une semaine de vacances, de m’avoir fait connaître cette si belle région). J’ai fait la connaissance de nombreux kikoureurs (euses) et comme toujours j’ai adoré même toi Thunder (désolé je n’ai pas pu m’empêcher). Avec le recul j’avoue que j’ai adoré ce Trail, très bien organisé avec un accueil merveilleux ; je ne sais pas si je reviendrais l’année prochaine mais pour le Vercors c’est sur, ce n’est qu’un au revoir surement pas un adieu.