L'auteur : tidgi
La course : Le Tour des Glaciers de la Vanoise
Date : 3/7/2011
Lieu : Pralognan La Vanoise (Savoie)
Affichage : 2583 vues
Distance : 72km
Matos : Brooks Cascadia 5
Objectif : Terminer
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Le Tour des Glaciers de la Vanoise, une belle expérience pour les jambes mais aussi pour les yeux...
Mon inscription pour la CCC ayant été validée en Janvier dernier, je ne souhaitais pas prendre le départ de cette épreuve sans une expérience "montagnarde".
Mon choix s'est donc porté sur le TGV, dont on m'a dit le plus grand bien pour les yeux (et les jambes ?)
J'aborde donc cette course en réelle découverte et préparation de la CCC.
5 semaines avant, je m'étais aligné sur l'Ultra Trail de Côte d'Or (1° édition, 90km / 3000m de D+). Une course plutôt bien gérée, sortant alors d'une TFL qui m'avait fait réduire la préparation.
Ces 5 semaines auront ensuite été déterminantes dans la récupération, mais aussi dans la confirmation de la guérison d'un genou douloureux.
Plutôt confiant sur la distance et le dénivelé, je le suis un peu moins sur la façon dont le corps va s'adapter à l'altitude.
Mais si le temps est de la partie, la beauté des paysages devrait permettre d'équilibrer les sensations.
Donc : ne pas oublier l'appareil photo
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La veille, départ pour Pralognan avec DavidD pour une arrivée en fin d'après-midi.
Après retrait du dossard et installation dans la chambre. Nous assistons au briefing donné par l'organisation.
L'occasion de voir quelques kikous (Badgone, Martinev, Chti'gone, L'Castor Junior, Bobchou)... et d'en "louper" d'autres... Pour une autre fois...
Après le repas dans l'auberge, en compagnie de tout un club d'Echirolles, c'est une balade digestive qui précède un coucher pas trop tard.
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Il est 3h30 : le réveil sonne !
Nous sommes - curieusement ! - beaucoup à nous retrouver à prendre le petit déjeuner dans le salle commune.
Les derniers préparatifs (dur de tout faire rentrer dans un sac de 10 litres !), et c'est parti avec David vers la ligne de départ. Il est 4h50.
Il fait encore bien nuit, je n'arrive pas à repérer grand monde dans le sas de départ.
Les cimes commencent à jaunir.
Les dernières consignes, puis une minute de silence à l'attention de Werner Schweizer, qui nous a quitté en Mai dernier.
Et c'est parti ! A 5h08. Les barrières horaires resteront inchangées, elles...
Pralognan - Col de la Vanoise, 7,8km / 1000m D+ / 1h38' de course
"Je ne trouve pas mon rythme"
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Je pars au milieu du peloton. David s'est faufilé plus devant.
Ca part plutôt tranquille (mais surement pas devant !).
Nous sommes rapidement arrêtés dans les dernières ruelles qui mènent vers la montée.
Ca grimpe de suite. Je n'arrive pas à trouver mon rythme au milieu de la "foule", de plus je suis contrarié par mon appareil photo qui, mal fixé, me gène.
Je sens le cardio qui s'élève comme la pente.
La frontale est à peine nécessaire. Je me rends compte que c'est une bétise de l'avoir prise, elle va juste prendre l'air des montagnes...
Quelques encouragements en passant devant les dernières habitations, puis nous nous enfonçons dans un bois.
Déjà de sympathiques paysages, de jolies cascades,
avant d'atteindre un replat où se situe le (fameux) lac des vaches, que j'avais déjà vu en photo.
Etonnant ce passage, allez hop une photo, puis 2, puis 3 !
La montée se poursuit jusqu'au col de la Vanoise.
Curieusement, elle ne m'a pas paru si longue que çà (au vu des 1000m D+ sur 7 km).
J'arrive 15 minutes avant la barrière horaire, et ne prend qu'une orange (trop froide) pour repartir aussitôt, en oubliant de contempler la Grande Casse, pour cause de léger mal de tête, arrivé sournoisement pendant la montée.
Montée où je n'ai pas eu l'impression de trouver mes marques...
Peut-être que maintenant çà va aller mieux
Col de la Vanoise (km7) - Refuge de l'Arpont (km22), 4h01' de course
"C'est quoi ces vertiges ?"
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Le soleil pointe son nez. Il va bientôt falloir les lunettes de soleil.
Nous contournons un lac,
avant de passer par un pierrier, où il ne faut pas oublier une chaussure, ni se tordre une cheville.
Le rythme se fait plus lent, j'ai parfois la tête qui tourne un peu. Je bois pourtant régulièrement.
J'arrive au refuge de l'Arpont 20 minutes avant la barrière horaire.
Je ne suis pas super bien, partagé entre le sentiment de prendre le temps pour me restaurer, et de ne pas trainer pour repartir pour cause de barrière horaire...
Refuge de l'Arpont (km22) - Refuge de Plan Sec (km37), 7h35' de course
"Une galère sans nom : je suis dans le dur de la course"
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Une descente suit le refuge de l'arpont, çà me relance un peu.
Mais les jambes patinent dans le sable.
Au fur et à mesure de l'avancée, le mal de tête se fait plus présent, doublé de vertiges plus fréquents.
Nous longeons un balcon au dessus de Termignon, lieu où je suis venu faire du ski cet hiver (sympa vu d'en haut)
Sur la droite, la Dent Parrachée, majestueuse :
Mais ce balcon laisse la place à une terrible montée, où mes sensations disparaissent petit à petit.
Je chemine avec un concurrent qui a autant de mal que moi (je ne sais pas s'il pu atteindre l'arrivée).
Nous nous faisons dépasser régulièrement.
Y compris sur le plat, où pensant pourtant me relancer, je n'arrive pas à suivre ces gazelles qui me doublent.
Le mental en prend un coup, je n'avance plus !
La 2° montée est encore plus sèche, et elle fait très mal.
Je suis vraiment dans le dur de la course.
Ces vertiges et mal de tête lancinants m'empêchent de m'alimenter (j'ai l'impression d'avoir plus besoin d'eau pure que de boisson isotonique - aversion ?). Mais je garde au moins ce que j'ai dans le ventre...
Pas de carburant, de moins en moins de jus.
Il est clair que je ne me fais plus du tout plaisir, et nous en sommes qu'au 30°km...
Pour le même kilométrage, cette portion me semble 10 fois plus longue que la précédente au vu du dénivelé.
Je pense alors qu'au vu des difficultés qui m'attendent, je ne pourrais continuer dans ces conditions.
Je pense que je vais arriver trop près de la barrière horaire, dans ma tête je compte donc m'arrêter au refuge de PlanSec (et rentrer ensuite via le télésiège d'Aussois).
Et là, çà gaaaammmmmmbeeeeerge.
Cà y est, il fallait bien un 1° abandon ! Qu'est-ce que je vais aller faire à la CCC ? Je ne dois pas être fait pour ce type de course, ... je vais revenir à quelque chose de plus "abordable". Bref, toute pensée qu'un coureur est amené à avoir quand il sent ses limites, alors qu'il vient avant tout pour son loisir favori...
Je pense aussi à mon Papa, parti trop tôt et qui aimait beaucoup la montagne...
Je laisse mon compère de galère dans la dernière descente. Une autre montée moins forte me questionne quand à l'horaire d'arrivée à Plan Sec ? Dans les temps ou pas ? Si je ne le suis pas, je n'aurai aucune question à me poser.
Oui mais voilà, j'atteins ce ravito 20 minutes avant la barrière horaire. Je suis comptabilisé 407° !
20 minutes ! Et s'il y avait moyen de faire quelque chose (le tournant du match ?)
Comme à la SaintéLyon, avec mes soucis gastriques, je ne suis pas blessé donc...
Et c'est là où il ne faut pas écouter ce qui se dit autour de soi...
Quelques concurrents ont décidé de ne pas repartir. Et ça discute dans les groupes qui cheminaient ensemble, et qui doivent se séparer...
Pour ma part, j'essaie une révision des 37km :
- aspirine pour ce mal de tête (déjà les vertiges ont été moins présents sur la fin de cette portion)
- soupe chaude pour combattre l'aversion à ma boisson que je pense trop dosée pour moi
- vichy st yorre
- re-soupe chaude
- pas de remplissage de la poche à eau car très peu bu depuis l'Arpont
- aux toilettes pour une bonne vidange gastrique (ben oui!)
- contemplation du barrage d'Aussois
J'entends alors : "5 minutes avant la barrière horaire" !
Sorti des toilettes, je ne réfléchis plus. J'enfile mon sac, reprend mes batons...
... Et repars en direction de l'Orgère.
Refuge de Plan Sec (km37) - Refuge de Porte de l'Orgère (km49) , 10h11' de course
"Le rythme s'installe"
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M'étant refait une petite santé, il y a pas de raisons de ne pas continuer.
Je me dis que si çà ne passe pas à l'Orgère, j'aurais au moins essayé.
Je relance la machine, à la faveur d'une légère descente.
Nous contournons les 2 lacs du barrage d'Aussois, en alternant une descente et une bonne montée.
Sur cette montée, je me rassure vraiment. Les jambes vont mieux et pour la première fois depuis longtemps, je dépasse plusieurs concurrents (attention à ne pas s'emballer car je sens toujours un peu ces vertiges).
Nous sommes un groupe de 4 personnes à présent, dont une féminine.
Je ne les lache pas, c'est bien, çà m'aide à trouver (enfin) un rythme qui me parait convenable au vu du terrain.
Au bout d'un moment, le groupe se casse, entre les dépassement d'autres concurrents. La féminine et son compagnon s'enfuient dans la descente du bois qui va nous mener à Orgère.
Je reste avec une autre féminine, que j'ai rattrapé, et nous retrouvons un groupe.
Juste avant la dernière montée, un couple de serre-file parti de Plan Sec nous dépassent en nous encourageant : "quoi, nous sommes les derniers ?". "Non, un autre serre-file accompagne le dernier groupe, loin derrière !".
Il me semblait bien qu'il y avait de la marge.
Je les suis jusqu'au pied du refuge d'Orgère, que j'atteins après un dernier petit "coup de cul".
J'arrive 40 minutes avant la barrière horaire, 357°.
Malgré la dernière grosse difficulté du parcours (montée de près de 1000m de D+ qui nous attend), le mental est au beau fixe.
Les sensations sont là, plus de vertiges ni de maux de tête. Juste une impression d'être sorti groggy après le coup reçu à mi-course...
J'espère donc "me faire plaisir" dans la montée.
Au ravito, beaucoup se sont posés pour une sieste improvisée, se laissant le temps de repartir avant la limite horaire.
Sans vouloir faire la sieste , je me pose aussi avec :
- du salé (Tuc)
- du coca
- et le remplissage complet de la poche à eau pour attaquer la montée (en revoyant le dosage qui m'a peut-être fait défaut précédemment).
Je repars alors qu'il reste 20 minutes avant fermeture...
Refuge de Porte de l'Orgère (km49) - Col de Chavière (km56), 1000m D+, 12h41' de course
"Ca envoie"
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Le début de la montée commence fort, tant mieux, on est plus vite dans le sujet !
Je retrouve "ma féminine" que j'avais suivi dans les sous-bois. Je la dépasse en l'encourageant... Ca devient visiblement très dur pour elle.
Je prends alors mon rythme tout en admirant la beauté des paysages,
lorsque j'atteins un léger replat.
Puis nouvelle montée. J'en profite pour shooter un chamois, apparemment déguisé en bouquetin () pour les randonneurs que je croise...
Moi, j'aurais dit l'inverse, mais bon...
A nouveau un plat : et devant s'affiche le dernier morceau de D+ de la journée !
Yapluka. Les jambes sont lourdes pour tout le monde, certains s'arrêtent régulièrement pour se poser sur leurs batons.
Je ne regarde pas trop vers le haut et monte doucement (c'est qu'il calme ce morceau ).
Quelques passages de petits névés
et me voilà au sommet.
Col de Chavière (km56) - Refuge de Peclet Polset (km58), 13h20' de course
"Je déroule"
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J'ai juste eu le temps de passer le col, ma montre GPS vient de rendre l'âme, plus de batterie.
On fera au soleil
La descente vers le refuge commence par quelques glissades, sur les fesses pour certains, sur les pieds pour d'autres (j'ai préféré prendre cette option).
Le refuge est à vue (à gauche),
après passage de quelques pierriers, et à la recherche des cairns, parfois en embuscade.
Après les menhirs de Carnac, l'énigme des cairns de Chavière
J'arrive là au bout de 13h20 de course. 322° d'après le bénévole.
2 randonneuses sont attablées au soleil, avec chacune 1 demi .
Evidemment, je ne suis pas le premier à leur faire remarquer qu'elles nous font envie là !
Le groupe que j'avais dépassé dans la descente nous rejoint. L'occasion de discuter un peu, se restaurer, profiter des derniers rayons de soleil... Avant la descente finale.
Je repars vers 18h45, pour les derniers 14,5 km.
Refuge de Peclet Polset (km58) - Pralognan (km72), 15h12' de course
"Il n'est plus question de s'arrêter"
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Je repars direct en courant.
Sur cette dernière portion, je ne marcherai quasiment pas.
Je préfère finir vite, surtout que David doit m'attendre depuis un bon moment (c'est qu'il y a encore de la route pour rentrer à Lyon ).
Alors je dépasse, je dépasse, tout en encourageant.
J'ai du ainsi en dépasser au moins une bonne vingtaine (je me dis entrer pouvoir dans le top 300).
Je passe le village des Prioux, puis sur le pont de Gelon.
Encore 1 petite côte que je fais en courant (j'pouvais pas faire çà plus tôt non ).
Je savoure l'arrivée sur Pralognan, même s'il n'y a plus grand monde dans les rues (c'est qu'il est plus de 20h).
Dernière ligne droite, je vois David qui m'attend (quelle patience !), une claque dans la main et je passe la ligne en 15h12.
J'ai droit à une petite interview de Philippe Delachenal (sympa de m'avoir attendu ) à qui je délivre mes sentiments du moment.
Puis je me dirige vers le ravito d'arrivée.
On discute avec David, et Maxime, qui malgré sa blessure, a bien géré sa course.
Je n'ai pas le temps de profiter de ces moments d'arrivée.
Il ne faut pas trainer, donc c'est une douche puis nous rentrons directement sur Lyon.
UN BILAN ?
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Pour un premier trail "montagnard", j'avoue que je n'ai pas été décu
Je suis passé par tous les états, et je n'ai jamais été aussi prêt de mon 1° abandon.
Ce gros coup de moins bien : un peu de mal des montagnes ? dosage de ma boisson trop fort pour moi (même si j'avais fait un test "rapide" sur des terrains moins haut) ? manque de sommeil suite à une semaine un peu agitée ? ...
Mais je suis heureux d'avoir pu trouver les ressources physiques et mentales à Plan Sec, afin de pouvoir faire TOUTE la course. Ceci dit, comment aurais-je réagi si la météo n'avait pas été pour nous
Et puis, pour la gestion de crise, il y a encore du boulot... Car si "ne pas prendre du plaisir" débouche sur "rendre son dossard" ...
Le flirt permanent avec les barrières horaires est une donnée que je ne connaissais pas, ayant eu jusqu'alors assez de marge sur d'autres courses (mais dans un autre contexte). Un petit "stress" qui envoie bien.
Enfin, j'ai plutôt bien fini (normal, il fallait bien que les jambes bossent un peu, après s'être trainées sur la première moitié de la course ).
En tout cas une superbe course qui méritait bien que je ne m'arrête pas... (ne serait-ce que pour les photos du récit ).
Un cadre somptueux, une organisation parfaite, un parcours exigeant (en tout cas pour moi).
Bravo à tous, organisateurs, finishers ou non.
Une bonne préparation pour la CCC fin Août, avec des images plein les yeux.
Yapluka capitaliser, en abordant ce milieu avec encore plus d'humilité !
Le TGV, faut pas hésiter : montez dans le prochain...
19 commentaires
Commentaire de philkikou posté le 08-07-2011 à 06:40:43
Bravo chapo Pralo !!! superbe récit (et photos) qui relate bien ce qu'est le trail quand on est pas un "tgv" ;-) ! ! ! La gestion des coups de moins bien pas facile ... réci tavec une pointe d'humour , appréciable ... Bonne récup; et fin de prép. pour CCC
Commentaire de intuitiv posté le 08-07-2011 à 07:24:19
Et ben voila c'est fait, bravo Thierry.tu as pu profiter d'un des plus beaux coins de la Vanoise en intégral. Tu es surement fin pret pour la CCC sans gamberge outranciere.
A bientot
Manu
Commentaire de blob posté le 08-07-2011 à 07:36:13
Et voilà, une étape importante de franchie, ça ne peut que te mettre en confiance pour la CCC (en moyenne, moins en "altitude" que le TGV)
Impressionnant de voir le col de Chavière aussi sec, l'année dernière, il était complètement bouché par la neige
bonne récup, et à bientôt
Commentaire de Elcap posté le 08-07-2011 à 07:49:43
Haaaa l'altitude..... Tu y repenseras au Gd Col Ferret. Du coup super prépa. Et surtout.... SUPER RÉCIT !!!!
Merci a toi et surtout bravo !!!!
Commentaire de Fimbur posté le 08-07-2011 à 08:12:55
Bravo ! quel récit, c'est stressant ces barrières horaires ! t'as bien géré, bref une super prépa pour assurer fin août,
bonne récup
Commentaire de Jean-Phi posté le 08-07-2011 à 08:48:16
Super récit, super mental. Tu devrais vraiment assurer à la CCC. Tu as fait une belle hypoxie. Pas simple de s'en relever comme il le faut mais tu l'as fait. C'est bien !
L'abandon n'est pas une fatalité, tu l'as prouvé. Ce genre de questions on se les pose tous, surtout moi d'ailleurs ces derniers temps ! C'est justement là qu'il ne faut franchement pas s'écouter et faire ce que tu as fait : le bilan de ce qui va. Bravo à toi ! Belle course ! En + tu viens de me donner une idée pour l'an prochain, pour le coup ! A bientôt dans les Mts d'or. Et bonne CCC.
Commentaire de Mame posté le 08-07-2011 à 09:13:51
un superbe récit que je vais garder dans un coin de ma tête pour mes coups de moins bien et mes futurs projets... Une nouvelle étape de la Tidgi's Quest, Bravo...Belle détermination. Tu me diras, au fond du trou à une telle altitude, celà ne pouvait pas durer!!!
Commentaire de Arclusaz posté le 08-07-2011 à 09:36:23
merci pour le récit et les belles photos et bien sur bravo !!!
bravo de ne pas avoir abandonné : tes soucis de départ, ça ressemble quand même furieusement à une difficulté d'adaptation à l'altitude (sans parler de MAM). Normal, pour une première fois, ...
Chapeau d'avoir pu courir les 14 derniers kilomètres, ça a du bien cassé le moral à ceux que tu doublais !
Commentaire de ch'ti Gone posté le 08-07-2011 à 10:34:50
Merci pour ton récit haletant!
Et surtout pour la gestion de ta course. Pour un premier trail "montagne", tu as bien maitrîsé ton sujet et tu as constaté que sur du long on arrive à se refaire la cerise même après des coup de moins bien.
Il y en a 1 la-haut qui doit être fier de toi...
Une bonne période de récup, 1 cycle d'entrainement, 1 période à faire du jus et à toi la CCC!
Commentaire de totoro posté le 08-07-2011 à 12:29:41
Bravo et merci à toi ! Quelle abnégation malgré le physique pas au beau fixe au début ! En tout cas, tu as tout ce qu'il faut pour boucler la CCC !
Commentaire de martinev posté le 08-07-2011 à 17:29:48
Bravo pour etre alle au bout. Ton mental a ete le plus fort cela augure d'une bonne CCC. Super recit
Commentaire de millénium posté le 08-07-2011 à 20:52:33
Quel recit , quelle course ! Bravo et merci  .Pour la ccc , je suis confiant et viendrai t 'y encourager
Commentaire de DROP posté le 08-07-2011 à 21:01:44
Belle preuve de ténacité et de courage. C'est du tout bon pour la CCC.
Bonne recup.
Commentaire de tophenbave posté le 09-07-2011 à 08:05:47
bravo pour ta tenacitè et ton courage!tu as franchi un palier et la ccc se presente bien.recupere bien et fin aout que du bonheur!
Commentaire de André 78 posté le 09-07-2011 à 10:54:12
un grand bravo pour cette gestion de la course et pour avoir tenu, pour moi aussi ce fut une première et j'ai été aussi surpris de voir que la 2nde partie est bien passée ! bonne recup et bonne CCC pour moi ce sera repos
Commentaire de mic31 posté le 09-07-2011 à 22:14:39
Je suis venu voir les photos et aussi lire ton récit, j'étais là bas en 2010 avec beaucoup plus de neige. Bravo pour ta course et le coup de moins bien surmonté. Je ne sais pas pour la CCC, mais sur le TGV les barrières sont quand même assez chaudes, surtout les premières. Bonne continuation.
Commentaire de franck de Brignais posté le 10-07-2011 à 21:58:08
Un grand bravo à toi. Tu nous proposes un récit superbe et des photos encore plus belles !! Voilà une belle course que tu as géré de main de maitre malgré une hypoxie prononcée. Pas de soucis pour la CCC, tout va se passer au poil (tu prendras bien des photos du Mont, n'oublie pas !!). ... et puis moi il ne va pas falloir que je reste trop longtemps sur le côté du chemin et que je renfile vite des baskets ... parce que les performances de tous deviennent impressionnantes !!
Commentaire de fulgurex posté le 17-07-2011 à 08:14:01
tu vois, je ne t'avais pas menti: superbe cette course! Et tu l'as bien gérée malgré le manque de globules. Bravo! La CCC s'annonce bien. Ne t'emballe pas et comme dit Elcap, méfie toi du Grand Col Ferret, laisse toi un peu de marge pour le monter tranquillement et ce sera finisher... comme d'hab ;o)
Commentaire de VB posté le 29-07-2011 à 13:57:39
Bonjour, un grand bravo pour cette course, çà été un de mes 1er trail en 2005 et un sacré souvenir !!!
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