L'auteur : the dude
La course : Grand Duc de Chartreuse - Duo
Date : 26/6/2011
Lieu : St Hilaire (Isère)
Affichage : 2570 vues
Distance : 75km
Objectif : Pas d'objectif
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Par où commencer le récit d’une telle journée ?
Déjà, faut-il faire le récit d’une telle journée ?
Oui parce que, autant quand la course se passe bien ou disons pas trop mal, on a un certain plaisir à se remémorer les évènements et à les partager, autant quand on passe totalement à côté et qu’on repart avec une énorme déception, on n’a pas spécialement envie d’y repenser, ni de partager sa frustration.
D’un autre côté c’est peut-être pas mal de crever l’abcès une bonne fois avant de passer à autre chose et de partir en vacances (dans 2 semaines ) l’esprit tranquille.
Allez hop, je me lance !
D’abord un petit flash back pour bien comprendre l’importance de cette course.
JUSQU’ICI TOUT VA BIEN
Le Grand Duc c’est LA course, l’an passé ce fût mon premier (et unique à ce jour) ultra, une journée mémorable, fabuleuse.
Cette année j’avais prévu de faire l’utratrail à Béné en septembre, donc pas de Grand Duc pour moi.
Et puis en début d’année, un mail de Richard : il recherche un duo pour l’utratrail à Béné justement !
Désolé mais ça va pas être possible, par contre si t’es libre fin juin, j’ai bien une petite idée.
Richard accepte, génial !
Un début d’année plutôt intéressant avec de bonnes sensations en course, qui se couronnent par ce qui reste sûrement ma meilleure course à ce jour: le trail du facteur ; 9ième/160 en 03H30, excellentes sensations du début à la fin, à un mois de l’échéance ça s’annonce bien.
D’autant plus que Richard, également présent, termine 12ième avec seulement quelques minutes de retard.
LE DEBUT DES ENNUIS
Tout allait trop bien, ça pouvait pas durer…
Après une courte pose due à une douleur tenace contractée au trail du facteur justement, je reprends l’entraînement.
2 semaines avant la course, dernière sortie longue avec Richard, on termine par une descente sur bitume, un peu mal au genou.
Sauf qu’à froid le « un peu mal au genou » se transforme en bonne vieille tendinite du TFL. Aïe.
Entraînement minimal jusqu'à la course, glace, massages, pose d’un K-tape.
LE JOUR J
le profil du premier relai
Saint Hilaire du Touvet, dimanche 26 juin 05H55.
Je suis dans le sas prêt à partir, mon genou ne me fait plus souffrir depuis 3 jours (je ne fais pas de pub, mais le K-tape a des vertus magiques), quelques doutes sur ma condition mais je me dis qu’au moins je suis frais.
SAINT HILAIRE DU TOUVET – PAS DE ROCHEPLANE
On attaque direct par une grosse montée (900m D+ sur 3km), je sais que c’est là que je peux prendre du temps aux autres alors que j’en perdrai sur les parties roulantes qui suivent et qui ne sont pas mon fort.
J’envoie donc du lourd d’entrée, à tel point que je me retrouve très vite dans le trio de tête avec le futur vainqueur que je sais être une pointure.
A mi-pente environ je décroche, ça va vraiment trop vite je me retrouve entre les 2 premiers et un groupe de 3 qui pointe environ 40sec derrière.
Je jette quand même un coup d’œil au paysage grandiose quand on sort de la foret.
Nous arrivons dans cet ordre au pas de Rocheplane, je me lance dans la descente sans perdre une seule seconde.
PAS DE ROCHEPLANE – SAINT PIERRE D’ENTREMONT
2 des 3 poursuivants me rattrapent un peu avant le col de la Saulce, nous sommes à 01H07 de course et je me sens bien, mon genou me laisse tranquille.
Je suis justement en train d’y penser lorsque se présente à nous un premier « obstacle » : 3km de bonne descente sur bitume !
Inutile de ménager le suspens, c’est là que ça bascule pour moi : d’abord ma tendinite ne rate pas une aussi belle occasion de se rappeler à mon bon souvenir et puis, même si au début ça me semble dérisoire, mon estomac commence à brasser un peu plus que de coutume.
Ces 2 facteurs conjugués font que j’ai de + en + de mal à suivre mes 2 comparses qui déroulent à grande vitesse sur le bitume et sur les portions roulantes qui suivent, si bien que je finis par lâcher prise.
Heureusement le ravito de Saint-Pierre est proche et j’y arrive en 01H50, mais 3 autres concurrents me rejoignent exactement au ravito.
SAINT PIERRE D’ENTREMONT – AULP DU SEUIL
Je repars assez vite du ravito pour essayer de suivre les autres duos, mais très rapidement je décroche dans le chemin étroit qui monte de nouveau assez raide.
Je continue à passer régulièrement des solos mais plusieurs autres duos me rattrapent et me doublent sans que je puisse les accrocher.
Mon genou va mieux dans la montée, mais mon estomac ne s’arrange pas, j’ai carrément envie de vomir, dès que je force un peu pour essayer de relancer sur les faux plats j’ai des crampes d’estomac terribles, quelle galère.
Passé la fontaine de ruine bâtons, la pente devient plus raide et je n’ai carrément plus de jus du tout j’essaie de prendre un gel, ça ne passe pas, encore plus envie de vomir.
Je scotche complètement dans la montée, mon moral est au fond du gouffre j’ai perdu le compte des duos qui m’ont passé, je suis peut-être 15ième ou 20ième, je me maudis d’avoir osé rêver de monter sur la boîte.
Pour rajouter à la fête un camion forestier nous dépasse en nous enfumant puis bloque sur une montée trop raide un peu plus loin et nous remet un coup de gaz au moment où nous le redoublons, super…
Enfin, histoire d’enterrer définitivement mon moral, les solos se mettent à me doubler!
A cet instant précis je sais clairement que si je n’avais pas un co-équipier en train de m’attendre à Saint-Hilaire, je ferai demi-tour pour rendre mon dossard à Saint Pierre (d’Entremont évidemment, parce que Saint-Pierre je compte bien attendre encore un peu pour lui rendre visite malgré mon état pitoyable, et en + qu’est ce qu’il foutrait avec un dossard du Grand Duc je vous le demande).
Mais pas question de laisser tomber Richard, même si je sais que je suis en train de lui plomber sa course, une seule chose à faire : serrer les dents, avancer et espérer un répit pour limiter un peu la casse.
Je pense mon calvaire prêt de s’achever lorsque l’on arrive vers l’alpette de la Dame et que la pente devient beaucoup plus douce, nous approchons du grand alpage de l’Aulp du seuil.
Mais dès que j’essaie de courir « vite », j’ai de nouveau des crampes d’estomac, en plus dans les lapiaz et les racines impossible de se caler sur une allure régulière.
Pendant que je souffre, les cadors se régalent
Marc Toubin, vainqueur 2010, troisième cette année
les 2 premiers duos
Au moins je me remet à doubler quelques solos c’est déjà ça, je vais même reprendre un duo qui m’avait passé à Saint Pierre d’Entremont, le gars est perclus de crampes, on repart ensemble, se soutenant mutuellement dans notre malheur.
J’ai soif mais l’eau tiède de mon camel me dégoûte, je donnerai tout ce que j’ai pour un verre d’eau fraîche , et ce ravito qui n’arrive pas.
Enfin après 7 km de faux plat dans ce magnifique alpage, on aperçoit une table avec des gens autour.
Et puis surtout de l’eau de source fraiche !!!
Avant même de boire je vais me tremper la tête dans un abreuvoir raaahhh quel bonheur , je revis, j’y plongerai tout entier si je m’écoutais.
Après quelques rasades salvatrices je repars sans trop attendre histoire de profiter un peu de cette fraicheur dans la montée très raide et relativement courte jusqu’à l’Aulp.
Et puis avant d’arriver au ravito j’ai aperçu au loin un spécimen de kéké chartrousin que j’aimerai bien rejoindre avant Saint Hilaire.
tout sourire le kéké ignore encore que le Dude est sur ses traces
La montée est difficile, mais l’eau fraiche, le paysage sublime et la perspective d’en terminer bientôt m’ont un peu regonflé.
Mon estomac me laisse presque tranquille, par contre mes jambes sont toujours en mousse.
AULP DU SEUIL - SAINT HILAIRE DU TOUVET
Une jeune et charmante coureuse en duo me rejoint pile au sommet, ainsi qu’un coureur.
La demoiselle enchaîne à fond dans la descente, je me cale dans sa trace, le type me prend en chasse.
Je me sens un peu mieux, le descente est bien technique et très pentue, ça fait mal aux jambes et on cause quelques frayeurs aux randonneurs qui montent.
Splendide: la descente de l'Aulp du Seuil
La coureuse finit tout de même par me lâcher et le type de derrière ne suit plus, au détour d’un virage je rejoins enfin le kéké : un p’tit coucou, quelques encouragements, l’endroit est peu propice au taillage de bout de gras.
Après ce passage hyper pentu et technique, nous rejoignons une laaaarge piste forestière qui doit durer 5km avant que nous ne basculions à gauche sur une piste de ski pour redescendre vers Saint Hilaire.
Mon bide me laisse enfin tranquille, mes jambes sont un peu plus solides, je peux enfin courir !!!
Attention quand je dis « courir » c’est pas supersonique comme allure, mais j’avance quand même un peu mieux, je m’offre même le luxe de rattraper 2 autres duos qui ont l’air de payer leurs efforts de début de course.
Je passerai aussi prêt d’un Kanardo en plein vol qui ranimera le bon souvenir de l‘an passé – désolé Alain je ne t’ai pas vu à l’arrivée mais je sais que tu as fini, félicitations.
Enfin, enfin la piste de ski tant attendue, je me lance dedans à bloc, ça picote au niveau des cuisses ; puis un petit chemin longe la route et nous conduit vers le passage de relai.
Richard qui m’attend a bien compris que ça n’allait pas, je me confond en excuse, lui passe la puce et le regarde partir avant de rejoindre le ravito.
Après le ravito, une bonne douche et une petite séance ostéo, avec mon ostéo perso qui est présente en + du kiné de la course, excellent !
Le moral est bas, la déception immense je pensais vraiment qu’on pouvait viser une belle place sur cette course et là patatra.
Ce qui est terrible c’est que c’est la première fois que j’ai ce type de problème, ça aurait pu m’arriver sur une course quelconque ou je visais le 20ième place, mais non il faut que ça tombe sur le Grand Duc, en équipe et alors qu’on avait une chance de viser un podium si l’on se réfère à nos temps du Trail du facteur.
RICHARD CŒUR DE LION
Heureusement je retrouve mon pote Manu qui a couru son relais (à 5), il me propose de descendre avec lui au Manival voir le passage du dernier relais et voir passer Richard.
Le Manival, 14H30, c’est la fournaise, on se pose à l’ombre et on attend.
14H58 Richard arrive en 9ième position, il a repris 3 places, bien joué.
Il a l’air marqué par l’effort et la canicule, mais tous les coureurs le sont.
Je l’accompagne au ravito, l’encourage, maintenant il connaît le chemin, on l’a fait en sens inverse lors du Trail du Facteur.
Richard au Manival, curieux on dirait qu'il a soif...
15H09 : Audrey, la copine de mon pote Manu arrive, ils sont deuxième du relais à 5, et premier du relais mixte, excellent !!!
Nous remontons les attendre à Saint Hilaire.
Après quelques hésitations je me lance et dérange Dawa, qui mange sur la pelouse à côté de nous.
Dis monsieur Dawa, tu voudrais pas la refaire en duo avec mon pote Richard l'an prochain, histoire qu'il ait un co-équipeir à la hauteur cette fois-ci?
Fidèle à sa réputation, il m’accueille avec un grand sourire, tout en gentillesse.
Il vient de l’emporter en moins de 11H00, mais avoue avoir beaucoup souffert de la chaleur, j’imagine ce qu’ont dû vivre les coureurs ordinaires…
Accueil en fanfare
17H19 : arrivé du 5ième relayeur de l’équipe de Manu, il a perdu 2 places, il finit 4ième au général mais premier relais mixte, très belle perf.
17H29 : alors que les 3 premiers duos sont arrivés, le 4ième apparaît à vive allure, il faut dire qu’il est talonné de près par…Richard !!!
Incroyable !!!
Enorme !!!
Quel final!!!
Il a fait un final de fou, il a remonté 5 places et vient terminer à seulemnt 9 secondes du 4ième.
A ce moment les sentiments se bousculent, je suis super heureux pour lui car il a fait une super course et il a littéralement sauvé la baraque.
Mais d’un autre côté je ressens une énorme frustration car il méritait vraiment sa place sur le podium et à cause de moi il ne l’aura pas…
Les chiffres sont édifiants, on finit à seulement 3 minutes du 3ième et 6 minutes du 2ième (alors que le retard était de 36 minutes au Manival) sur 11H30 de course.
Si seulement j’avais pu être un tout petit peu mieux ou me faire davantage mal.
Je pourrai me consoler en me disant que ce n’est que partie remise et qu’il y aura d’autres occasions, sauf que mon genou qui a bien tenu pendant la course me fait aujourd’hui beaucoup souffrir, et la dernière TFL que j’ai eue m’a handicapé pendant presque 2 ans,
Bon j’arrête de m’apitoyer sur mon sort, bientôt les vacances, changer d’air, se reposer, faire autre chose.
Evidemment c’est mort pour l’ultra trail à Béné en septembre, et je ne veux pas faire de plans sur l’avenir, wait and see.
Tout ça n’est que de la course à pied, après tout.
Quoi qu’il en soit, le positif que j’en retire c’est que j’ai quand même eu assez de mental pour ne pas lâcher alors que j’étais au fond du gouffre dans la montée vers l’alpette de la Dame.
Et puis surtout ça aura été une belle aventure humaine, beaucoup de plaisir à préparer la course à 2 avec Richard, vraiment touché par sa sollicitude à mon égard après la course.
Merci à lui.
Merci et bravo à tous les bénévoles et aux organisateurs de cette course magnifique qui nous donne tant d’émotions fortes qu’elles soient heureuses comme l’an passé, ou malheureuses comme cette année, ça fait partie des moments que l’on gardera en nous très longtemps.
…et surtout continuez à tracer 7 ou 8 km de + qu’annoncés au départ, on adore ça !!!
Last but not least : un grand merci à @lex_38 pour les superbes photos.
12 commentaires
Commentaire de richard192 posté le 28-06-2011 à 23:35:00
Toujours autant de plaisir à lire tes récits d'autant plus quand je fais partie de cette aventure.
Je m'occupe de raconter la suite.
Bonnes vacances et bon repos du tendon!
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 28-06-2011 à 23:55:00
Mon cher Dude, un peu gotlibesque sur ce récit...
Que dire ? Une belle aventure, un récit comme on en lit rarement, qui plus est concernant cette course que nous aimons tous.
Le coup du camion, dégueulasse, beurk ! Quel enfoiré !
Le coup des solos qui te reprennent, j'ai connu ça aussi l'an passé...
Le coup du relais qui marche un peu moins bien que l'autre relais, j'ai connu ça aussi. Et est-ce à cause de ce sentiment de culpabilité (que l'on assume difficilement) qu'on court souvent QUE pour nous-même ?
A mon sens tu peux être fier. Il est facile de s'apitoyer sur "se faire plus mal ou non", mais sur l'instant T, avec notre dossard épinglé, on est toujours à bloc, point !
Commentaire de Jean-Phi posté le 29-06-2011 à 08:56:00
Bah !!! Ca aurait été moins drôle pour Richard si tu n'avais pas mis de handicap ! Il a fait la course de sa vie comme ça et sans regret, j'en suis sûr !! ^^
Comme tu me l'as dit toi même, sur le Gd Duc, y compris en duo, il faut être à 100% pour espérer y faire quelque chose de vraiment bon. Ce que tu as fait est on ne peut plus correct compte tenu de ton genou, tu peux en être fier ! Et félicitations à ton coéquipier pour sa course de ouf !!!
A bientôt en Chartreuse !
JP
Commentaire de Khanardô posté le 29-06-2011 à 11:40:00
Bien "chouette" ton récit Bruno...
;-)
On se reverra surement en Chartreuse, car je crois bien que c'est le GD qui nous a piégés, contrairement à ce que l'on pourrait penser en croyant l'avoir bouffé !
Alain
Commentaire de le_kéké posté le 29-06-2011 à 13:37:00
Bravo Bruno, belle course contrairement à ce que tu penses, surement la déception de passer si prêt du podium. Les douleurs, les mots de bides, le jour sans ça nous arrive toujours et je trouve que tu as quand même bien limité les dégâts alors ce jour là tu pouvais pas mieux et c'est quand même pas mal du tout. Tu es certainement parti trop vite dans cette première montée qui légèrement raidasse ???
Sinon à mon avis c'est pas forcément mort pour le grand duc du vercors après une bonne coupure de 2 ou 3 semaines pour voir comment le corps se remet.
Commentaire de samontetro posté le 29-06-2011 à 14:03:00
C'est certainement les températures déjà élevées dès le levé du jour qui t'on piégées. En partant à 5h sur le solo je trouvais qu'il faisait déjà très chaud. Quand je vois ton chrono dans la première cote et jusqu'à St Pierre ça me fait réver.... pfffoouuiiii!
L'UTV en septembre est moins bossu et il fera très probablement moins chaud. Alors.... on t'attend à Lans en Vercors pour la revanche de l'année!
Commentaire de @lex_38 posté le 29-06-2011 à 18:23:00
Bravo pour ta course!
Tu n'as pas de regrets à avoir! A un moment tu voulais abandonner alors dis toi que c'est excellent d'être aller au bout!
Et puis de rien pour les photos, la prochaine fois j'essayerai au moins de te prendre!
Bonne récup!
Commentaire de LtBlueb posté le 29-06-2011 à 23:24:00
comme le kéké : un petite analyse des freq. cardiaques irait presque jusqu'à me faire insinuer que tu as fait la 1ère montée un chouilla trop fort .. pas bien "normal" qu'à la deuxieme bosse tu sois beaucoup plus bas :))) en tout cas joli duo avec richard !!! bravo et pas de regrets à avoir !!
Commentaire de Deudeu87 posté le 30-06-2011 à 10:57:00
Superbe course et récit qui fait vibrer nos "fibres traileuses", génial.
Beaucoup d'entre tes lecteurs aimeraient bien pouvoir monter les "buttes" comme tu as montée la première de 900m!
Bravo à tous les deux, et bonne récup.
Commentaire de domi81 posté le 30-06-2011 à 13:16:00
belles photos et bonne course quand même !
félicitations.
Commentaire de shunga posté le 30-06-2011 à 14:22:00
loool beh quoi y'a pas de honte à être mauvais ! C'est sûr que quand on n'est pas habitué ça surprend mais tu verras la prochaine fois, ça te fera marrer. Ou pas.
Bravo pour t'être accroché. C'est d'autant plus difficile quand on voit son seul objectif s'envoler. Enfin, j'imagine^^.
ET bravo à ton pote aussi. Pour sa perf. J'ai comme dans l'idée qu'il t'a sauvé et permis d'apprendre un ou deux trucs.
bonnes vacances et à l'année prochaine :)
Commentaire de les machine-gônes posté le 08-11-2011 à 22:23:22
Superbe course et superbes photos en effet.
Par contre, ce diagramme cardiaque, c'est vrai que ça fait penser au film "The medusa touch" avec Lino Ventura (sous-titré en français "l'homme qui avait le pouvoir de provoquer des catastrophes")...
En tous cas bravo ! Va falloir faire aussi bien à la Montagnole sans Richard...
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