Sylvain IT a écrit:Parce que si on part de là, de la partie que je souligne en noir, alors forcément on va un peu oublier les discours généralisant et les choses peut-être complètement fausses quant à l'impact réel sur la nature et la biodiversité, tout en étant désolé pour les aborigènes de Tasmanie légèrement hors-sujet.
Pourquoi es-tu désolé pour eux, Sylvain? parce qu'ils sont aborigènes, parce qu'ils ont une vie difficile?.... Ah, mais oui! c'est pour moi! parce que tu penses que je suis HS dans mon dernier post!
Et ben dis-le.
En fait, c'est toutes ces nombreuses pages dédiées à la cause des brebis et des loups qui sont HS.....
Je ne fais que l'élargir à un plan plus axé sur la biodiversité et l'équilibre du monde vivant. Ce n'est pas un discours généralisant, c'est juste une manière plus intéressante d'envisager la question - histoire de ne pas tout voir par le petit bout de la lorgnette.
Sylvain IT a écrit:Mon idée de proposer au citadin-du-Nord de parler avec des bergers-éleveurs-des-zones-du-loup, c'était pour donner chair au discours, voir les gens et surtout où ils vivent... après, chacun est libre de penser ce qu'il veut, mais encore faut-il le faire en connaissance de cause.
(soupir)
Sylvain IT a écrit:Et une fois qu'on connait mieux, il est nettement plus difficile de parler de coexistence réussie, d'endroit où ça marche, etc. car là on rentre de nouveau dans de grosses généralisations. La réalité du terrain, en France comme ailleurs, c'est principalement la conflictualité. De nouveau on n'est pas obligé d’être "avec eux", mais on peut arrêter de les stigmatiser hors de ce pour quoi ils peuvent/doivent l’être.
Comme disait Woody Allen : "le loup et l'agneau peuvent dormir ensemble. L'agneau dormira moins bien."
Je ne sais pas bien ce que vous entendez par "coexistence réussie".... le loup est une espèce intelligente, si on lui amène un troupeau sur son territoire, il finira lui aussi par dire "chérie je vais courir un peu, en rentrant je passerai par Intermarché".
Donc soit les bergers concèdent une part du butin au gredin des bois (parce qu'on parle d'argent, hein? c'est la seule préoccupation qui se pose à vos yeux? ) soit il part en croisade une fois de plus.
D'où la raison pour laquelle j'envisageais les choses sur le plan de l'écologie, qui ne consiste pas à faire de jolis paysages bien propres mais à veiller à ce que les espèces (faunes et flores) soient préservées.
Or un troupeau de vaches ou de moutons qu'on amène dans une montagne modifie l'écosystème car au départ il n'en fait pas partie.
Si je prends exemple d'autres activités (pêche) ou d'autres endroits de la planète, c'est parce qu'en envahissant tous les espaces sur terre on détruit ce qu'il s'y trouvait et on détruit ce qui nous fait vivre.
Donc je me range de l'avis des experts qui s'alarment des activités humaines, car l'Homme a étendu son territoire d'une manière dangereuse car déséquilibrante, et que les espèces disparaissent bien trop vite.