Petite question aux montagnards franciliens et aux franciliens montagnards, dimanche dernier je me suis bien essoufflé avec une succession de côtes raides et boueuses mais courtes lors du Trail de la Vallée de Chevreuse : 58km pour 2000m D+
Ce qui m'a surpris c'est qu'en fin de course j'ai eu plus de mal à monter les côtes qu'à les descendre, (normalement c'est l'inverse) je suis content car j'ai beaucoup bossé les descentes mais je me fais des soucis pour ma prochaine course : la Moins'hard avec ses 3400m de D+ pour 37km.
Donc ma question : est-ce que les D+ qu'on peut faire lors des trails franciliens peuvent se comparer aux D+ en montagne ou est-ce que l'un n'a rien à voir avec l'autre ?
andrew
D+ en montagne vs D+ en Paname
16 messages
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par MiniFranck » sa fiche K
» 06 Avr 2010, 23:24
Salut,
Pour moi cela est différent car à chaque participation au TVC je suis pris de crampes alors que cela n'a jamais été le cas sur des trails alpins de dénivelé + ou - beaucoup plus important. Surement dû au travail musculaire spécifique généré par le TVC, passage rapide et fréquent de la montée à la descente... peut-être de l'excentrique au concentrique, un truc dans ce genre là... mais là je laisse le soin aux spécialistes de répondre....
A+
Pour moi cela est différent car à chaque participation au TVC je suis pris de crampes alors que cela n'a jamais été le cas sur des trails alpins de dénivelé + ou - beaucoup plus important. Surement dû au travail musculaire spécifique généré par le TVC, passage rapide et fréquent de la montée à la descente... peut-être de l'excentrique au concentrique, un truc dans ce genre là... mais là je laisse le soin aux spécialistes de répondre....
A+
par cloclo » sa fiche K
» 06 Avr 2010, 23:25
ouster a écrit:Donc ma question : est-ce que les D+ qu'on peut faire lors des trails franciliens peuvent se comparer aux D+ en montagne...
En tant qu'Alsacien, je te propose une réponse de Normand:
p'têt bien qu'oui, p'têt bien qu'non
Pour être plus précis, je dirai que c'est déjà mieux que rien que d'enquiller les bosses du TVC par exemple, mais une ou deux fois avant un trail type Templiers ou Moins'Hard, il vaut mieux se taper quelques longues et grosses bosses plutot que plein de courtes et minces
par jepipote » sa fiche K
» 07 Avr 2010, 10:31
j'ai fais la moins'hard l'an dernier, et franchement tu t'attaques à une superbe course.
pour ce qui est de ta question, je pense que la succession de montée et descente du TVC rend particulier la course. sur la moin'hard, ne t'inquiéte pas, tu n'aura pas l'occasion de beaucoup courir en cote
, y'a que des mur!!
et je te parle pas des descentes!!! un truc de ouf... une magnifique course..
bonne prépa parisienne
pour ce qui est de ta question, je pense que la succession de montée et descente du TVC rend particulier la course. sur la moin'hard, ne t'inquiéte pas, tu n'aura pas l'occasion de beaucoup courir en cote
, y'a que des mur!!
et je te parle pas des descentes!!! un truc de ouf... une magnifique course..
bonne prépa parisienne
par Sprolls » sa fiche K
» 07 Avr 2010, 10:55
Salut ouster
Mon avis sur ta question est qu'en région parisienne on fait un peu du "fractionné" de dénivelée. En gros on monte plus vite que ce qu'on ferait en montagne car ça dure moins longtemps et on récupère dans la descente. Au final sur une course comme le TVC, je pense que ta vitesse ascentionelle est plus élevée que sur une course équivalente où les 2000m seraient fait d'un coup, ce qui rend l'effort en montée plus exigeant sur la durée.
Au passage, sur mon expérience de l'an dernier sur trails, ce type d'entraînement (succession continue de montées / descentes avec très peu de plat) s'est averé super efficace. On a vraiment de la chance nous les parisiens
Mon avis sur ta question est qu'en région parisienne on fait un peu du "fractionné" de dénivelée. En gros on monte plus vite que ce qu'on ferait en montagne car ça dure moins longtemps et on récupère dans la descente. Au final sur une course comme le TVC, je pense que ta vitesse ascentionelle est plus élevée que sur une course équivalente où les 2000m seraient fait d'un coup, ce qui rend l'effort en montée plus exigeant sur la durée.
Au passage, sur mon expérience de l'an dernier sur trails, ce type d'entraînement (succession continue de montées / descentes avec très peu de plat) s'est averé super efficace. On a vraiment de la chance nous les parisiens
par KIKIWI » sa fiche K
» 11 Avr 2010, 12:19
Je pense qu'il faudrait arriver à faire un mix des deux pour être au top. Monter et descendre de petite portion permet de courir tout le temps (un peu comme du fractionner).
Les cotes longues sont plus dur à courir tout le long, prb de récup par manque de descente.
Après franchement il y a un facteur que tu ne peux pas prendre en compte su la région parisienne : c'est l'altitude. courir à 2000 m n'a rien à voir.
Malgrés tout les D+ que tu ferra un troufion qui glande tout le temps à 1000 m aura plus de facilité en montagne.
Les cotes longues sont plus dur à courir tout le long, prb de récup par manque de descente.
Après franchement il y a un facteur que tu ne peux pas prendre en compte su la région parisienne : c'est l'altitude. courir à 2000 m n'a rien à voir.
Malgrés tout les D+ que tu ferra un troufion qui glande tout le temps à 1000 m aura plus de facilité en montagne.
par jpoggio » sa fiche K
» 13 Avr 2010, 20:35
Je plusseoie MiniFrank et Sprolls :
TVC est très cassant, car aux courtes mais raides (...) s'ajoutent des appuis parfois délicats qui cassent de la fibre.
Et la remarque de Sprolls sur le fractioné induit par les profils francilliens est très juste : au mieux, on a 100m de D+ continus, ce qui nous prive du travail de soutien de la montagne (sans compter du paysage, mais on a les COx et NOx à la place...).
Il faut alors prendre garde à ne pas se laisser griser par les vitesses de montée "ici" en trouver les bons coefficients à appliquer pour caler ses allures "là haut"...
TVC est très cassant, car aux courtes mais raides (...) s'ajoutent des appuis parfois délicats qui cassent de la fibre.
Et la remarque de Sprolls sur le fractioné induit par les profils francilliens est très juste : au mieux, on a 100m de D+ continus, ce qui nous prive du travail de soutien de la montagne (sans compter du paysage, mais on a les COx et NOx à la place...).
Il faut alors prendre garde à ne pas se laisser griser par les vitesses de montée "ici" en trouver les bons coefficients à appliquer pour caler ses allures "là haut"...
par caro.s91 » sa fiche K
» 14 Avr 2010, 17:42
Coucou Andrew,
Je rejoins les avis déjà exprimés!
Je pense que la différence est grande entre les 2 types de terrain.
Une course telle que le TVC avec 2000m de D+ est difficile du fait que tu fais du fractionné! Des montées de 20 à 70m (au plus 100m en IdF) avec un fort pourcentage et des appuis fuyants qui ne permettent qu'aux meilleurs et les très entraînés de monter en courant. Des descentes là aussi assez raides et tu enchaînes la difficulté suivante quasiment sans récupération. Je considère cet effort voisin de celui que tu fais en entraînement en fractionné.
J'ai couru des courses de montagne où tu montes de 600m à 1000m sans interruption. Le pourcentage moyen est plus faible. Je parviens par moments à courir (telle un diesel) quasiment en endurance, sauf dans les raidillons! Les descentes sont elles aussi longues et usent mes genous du fait des chocs dus aux grandes emjambées et à la vitesse élevée.
L'enchaînement de la montée suivante n'est pas toujours simple mais au bout de quelques minutes je retrouve un second souffle. Mais c'est clair je n'ai jamais couru un ultra en montagne...
Donc à défaut d'aller tous les week end en montagne je cours en côte en Région Parisienne et je "souffre" quand j'arrive en montagne, mon entraînement n'étant pas du tout optimisé, mais c'est mieux que rien!
Caro
Je rejoins les avis déjà exprimés!
Je pense que la différence est grande entre les 2 types de terrain.
Une course telle que le TVC avec 2000m de D+ est difficile du fait que tu fais du fractionné! Des montées de 20 à 70m (au plus 100m en IdF) avec un fort pourcentage et des appuis fuyants qui ne permettent qu'aux meilleurs et les très entraînés de monter en courant. Des descentes là aussi assez raides et tu enchaînes la difficulté suivante quasiment sans récupération. Je considère cet effort voisin de celui que tu fais en entraînement en fractionné.
J'ai couru des courses de montagne où tu montes de 600m à 1000m sans interruption. Le pourcentage moyen est plus faible. Je parviens par moments à courir (telle un diesel) quasiment en endurance, sauf dans les raidillons! Les descentes sont elles aussi longues et usent mes genous du fait des chocs dus aux grandes emjambées et à la vitesse élevée.
L'enchaînement de la montée suivante n'est pas toujours simple mais au bout de quelques minutes je retrouve un second souffle. Mais c'est clair je n'ai jamais couru un ultra en montagne...
Donc à défaut d'aller tous les week end en montagne je cours en côte en Région Parisienne et je "souffre" quand j'arrive en montagne, mon entraînement n'étant pas du tout optimisé, mais c'est mieux que rien!
Caro
par ouster » sa fiche K
» 15 Avr 2010, 13:50
Hello
Merci à tous pour vos retours d'expériences
En résumé mes côtes franciliennes (j'en ai une de 162m en 1,67km) vont me donner la force qui me faut mais pas l'endurance et rien ne va me préparer pour courir au-dessus des 2000m !
Cet été je vais en apprendre des choses !
A+
ouster_80_jours_avant_la_montagne
Merci à tous pour vos retours d'expériences
En résumé mes côtes franciliennes (j'en ai une de 162m en 1,67km) vont me donner la force qui me faut mais pas l'endurance et rien ne va me préparer pour courir au-dessus des 2000m !
Cet été je vais en apprendre des choses !
A+
ouster_80_jours_avant_la_montagne
par LtBlueb » sa fiche K
» 15 Avr 2010, 14:12
ouster a écrit:En résumé mes côtes franciliennes (j'en ai une de 162m en 1,67km) vont me donner la force qui me faut mais pas l'endurance et rien ne va me préparer pour courir au-dessus des 2000m !
j'avais pas vu ton post amigo...
perso je doute que cela soit si handicapant d'habiter en région de plaine, quand je vois certains de ses habitants réussir de sacrée belle perf (à tout niveau) sur ultra trail ; c'est surement moins fun que d'aller se faire une vraie scéance de D+ en montagne, mais il y a toujours moyen d'utiliser le terrain pour reproduire une scéance d'entrainement type "montagne" (sans la technicité du terrain j'en conviens)
par exemple, sur les qqs COs que j'ai pu faire en région parisienne , j'ai tjrs croisé quelques combes bien pentues sur lesquelles une cinquantaine de répétitions devraient faire l'affaire ; ensuite c'est plus une histoire de motivation
allez au boulot !
L'Blueb
par ouster » sa fiche K
» 15 Avr 2010, 14:25
LtBlueberry a écrit:par exemple, sur les qqs COs que j'ai pu faire en région parisienne , j'ai tjrs croisé quelques combes bien pentues sur lesquelles une cinquantaine de répétitions devraient faire l'affaire ; ensuite c'est plus une histoire de motivation
allez au boulot !
L'Blueb
je suis devenu un adepte de l'aller retour sur la même bosse !
un gros avantage d'etre en RP c'est que tous mes terrains de jeux sont ouverts - je n'ai pas à attendre la fonte des neiges
Des fois je regrette mon ancienne boîte qui avait des bureaux sur Grenoble que j'aurais pu visiter...
par le yannou » sa fiche K
» 15 Avr 2010, 14:29
Je vais répondre un peu à coté (comme d'hab en fait) mais, il y a une particularité du dénivelé à Paris...c'est l'influence de la pollution.
Je suis sensible à cela ...
http://www.airparif.asso.fr/pages/indic ... &jour=jour
Je suis sensible à cela ...
http://www.airparif.asso.fr/pages/indic ... &jour=jour
par TomTrailRunner » sa fiche K
» 15 Avr 2010, 23:12
Question intéressante s'il en est.
Au delà des réponses données, il faut évoquer le facteur mental : faire 10 ou 20 une même petite bosse te laisse toujours en terrain connu alors qu'une grande, belle et longue montée en montagne laisse toujours des surprises (sauf pour ceux qui les connaissent toutes par coeur ). Je parle même pas de ces montées avec une ou plusieurs antécimes qui nous laissent croire que l'on est arrivé mais qui laisse dévoiler avant le sommet que ce dernier est un peu plus loin.
Tom_monté_plusieurs_fois_à_Montmartre_ce_matin
Au delà des réponses données, il faut évoquer le facteur mental : faire 10 ou 20 une même petite bosse te laisse toujours en terrain connu alors qu'une grande, belle et longue montée en montagne laisse toujours des surprises (sauf pour ceux qui les connaissent toutes par coeur
). Je parle même pas de ces montées avec une ou plusieurs antécimes qui nous laissent croire que l'on est arrivé mais qui laisse dévoiler avant le sommet que ce dernier est un peu plus loin.
Tom_monté_plusieurs_fois_à_Montmartre_ce_matin
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