L'auteur : FOREST Alex
La course : La Cannonball
Date : 22/9/2007
Lieu : pointe de grave (Gironde)
Affichage : 1617 vues
Distance : 125km
Objectif : Pas d'objectif
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Mi-aout, May me téléphone et me demande si la Cannonball m'intéresse. Je lui réponds que oui bien sur, mais enfin bof ça fait quand même pas tout près de chez moi. Quelques jours plus tard, May m'annonce que nous sommes inscrits tous les 2 à la Cannonball. Bon bin ok, maintenant j'ai plus le choix, je suis obligé de participer à cette Cannonball. Je cherche quelques collègues varois qui seraient intéressés par cette épreuve afin d'organiser un covoiturage, et j'arrive à motiver Francis DE STEFANI et Eric LAGNEAU de venir avec moi.
Vendredi 21/09, je rejoins donc Francis et Eric à Pierrefeu, et nous voilà partis pour la CANNONBALL.
On arrive à la gare de Bordeaux vers 19h, et en attendant May qui arrive à 23h07, on décide d'aller suivre le match de rugby France-Irlande sur écran géant. Après une victoire écrasante de la France, on récupère May et on file jusqu'à la Pointe de la Grave. On y arrive vers 1h et on va se coucher sur la plage.
La nuit sera courte, difficile de dormir avec le bruit de l'océan, en plus on voit passer plusieurs frontales sur la plage, on s'attend à voir arriver Phil et Neo, mais non, ce ne sont que des pêcheurs. Et puis au lever du jour, c'est la pluie qui nous réveillera.
Samedi 22/09, 16h, Pointe de Grave, le départ de la Cannonball est donné.
De suite, après 30s de course, je me retrouve en tête avec GGO. On est parti sur la plage à près de 12km/h, et vraisemblablement personne ne souhaite nous suivre.
Après les 1200m obligatoire sur la plage, au photographe, on part à gauche pour quitter le sable et rattraper la piste cyclable. Une fois sur le goudron, GGO accélère encore, et on est désormais à 13 - 14km/h. On discute un peu, puis très vite, après 12mn de course, je me laisse décrocher et je me retrouve seul. Je me retourne, il n'y a personne derrière, on dirait qu'on est parti un peu vite. Bon tant pis, je continue seul en 2è position à un rythme tranquille d'environ 12km/h. Passage à Soulac en 45mn, où j'aperçois enfin 2 coureurs derrière moi.
J'arrive au 1er ravito à la plage de la Négade (km15.5) en 1h20, et je suis rejoins par Jimmy BOUBAKEUR et Bernard CONSTANT. 3mn d'arrêt, puis je quitte le ravito par la piste, toujours en 2è position. Après 2h de course, Jimmy me rattrape, on discute 5mn ensemble, puis je le laisse filer devant. 30mn plus tard, c'est au tour de Bernard de me dépasser, juste à la sortie du premier pare-feu, à Montalivet. Les longues lignes droites succèdent aux longues lignes droites. Après 3h de course, c'est Florian HENAUX, le futur vainqueur, qui me dépasse. Puis 30mn plus tard, c'est Vincent TOUMAZOU, le régional de l'épreuve, qui me rattrape dans un pare-feu infesté de mouches plates (j'ai du en attraper plus d'une cinquantaine, mais incroyable, aucune n'a réussi a me piquer). Je cours avec Vincent jusqu'au 2è ravitaillement à Pin Sec (km41.8), que l'on atteint à la tombée de la nuit, après un peu plus de 4h de course.
Les parents de Phil sont là, ils me ravitaillent, et m'annonce que je suis 7è, Steve LOURAICHI ayant profité de l'option plage pour doubler tout le monde. Je repars du ravitaillement par la plage, en compagnie de Vincent et Bernard. Rapidement, Vincent s'envole loin devant, Bernard marche et reste en retrait quelques centaines de mètres derrière moi, donc je me retrouve seul. Seul face à cette océan que je découvre, je suis très impressionné par le bruit assourdissant des vagues, j'ai sans cesse l'impression qu'une vague plus puissante que les autres va m'emporter. Heureusement, à cette heure-ci, c'est marée basse, et c'est vraiment du pur bonheur que de courir sur ce sable dur. Bernard me rattrape, il est fatigué et il me dit qu'il resterai bien sur la plage jusqu'à l'arrivée. On reste un peu ensemble, puis je repars quelques mètres devant.
J'arrive au 3è ravitaillement à Carcans Plage (km62.6) en 7h20'. Bernard arrive 1mn après moi, suivi par 2 autres coureurs. Je prends mon temps pour me ravitailler, je ne sais pas par où repartir. Plage ou piste ? Les 2 coureurs repartent par la piste, je les suis. Rapidement, ils s'éloignent loin devant et je me retrouve à nouveau seul. Je suis sur une piste en béton légèrement vallonnée, j'alterne marche et course selon mon envie (enfin c'est plutôt marche que course), et j'apprécie le calme de la nuit, bercé par le bruit de l'océan. Après un peu plus de 9h de course, retour à la civilisation pour la traversée de Lacanau, enfin à cette heure ci c'est tout de même assez calme. A la sortie de Lacanau, 2 autres coureurs me dépassent, puis je me retrouve encore une fois seul dans les profondeurs de la nuit. 1h plus tard, c'est Bernard qui me rattrape, et on fait un bout de chemin ensemble, jusqu'au prochain ravitaillement.
On arrive au 4è ravitaillement au Porge Océan (km85,9) en 11h20'. Gérard CAUPENE, l'organisateur, est là, il nous annonce que nous sommes 11è et 12è. Il nous apprend que Phil et Neo ont abandonné, ils ne réussiront pas la Double Cannonball, et il nous annonce aussi que May a abandonné. Je suis triste, et je me dis que j'aurais du rester avec May pour l'empêcher d'abandonner. Bon tant pis, de toute façon maintenant c'est trop tard, et je décide de repartir au plus vite en espérant retrouver à l'arrivée celle que j'aime. Je repars seul par la piste cyclable, dans la nuit profonde. J'augmente l'allure, j'alterne toujours marche et course de façon aléatoire, mais les périodes de courses deviennent plus nombreuses. Je pénètre dans des zones de brouillard, qui se densifie au fil du temps. L'air devient de plus en plus humide, et ce brouillard éclairé par la frontale donne l'impression qu'il pleut. Vivement le lever du jour ! A l'approche du dernier ravitaillement, un coureur me rattrape : c'est Didier ARPAILLANGE, un ami des 6 jours d'Antibes.
On arrive ensemble au dernier ravitaillement au Truc Vert (km109) en 15h30'. Le jour se lève enfin. On ne s'attarde pas, on sait que c'est bientôt la fin. Je conseille à Didier de finir par la plage, c'est marée basse, il fait jour, et puis de toute façon les 5 derniers kms sont obligatoires par la plage. On repart en marchant vite, Didier ne semble pas vouloir courir, et moi, même si je me sens encore capable de courir, je n'en ai pas envie non plus.
De toute façon, on n'aperçoit personne, ni devant, ni derrière. On nous a prévenu au départ que l'arche d'arrivée ne serait visible qu'au dernier moment, et je dis à Didier que Bernard m'a expliqué qu'à 500m de l'arrivée, il y avait plusieurs blockhaus, ça servira de repère. Voilà, on aperçoit au loin des blockhaus, ça doit être là l'arrivée. Et tiens justement, en parlant de Bernard, le voilà qui nous rattrape à environ 1km de l'arrivée. Il court, on s'encourage, et il s'excuse de ne pas nous attendre, il continue sur sa lancée.
Voilà c'est l'arrivée (120.2km), je termine avec Didier en 17h27'43" , 13ème sur 41 partants et 31 finishers.
Je retrouve May à l'arrivée. Je suis fatigué, j'ai besoin de me reposer, mais je ne veux pas, je préfère profiter de la présence de May à mes cotés. May me quitte vers 14h. Francis arrive quelques minutes plus tard. Il souffle quelques instants, puis nous voilà repartis pour Le Retour de la Cannonball.
Il est un peu plus de 16h quand nous repartons du Cap Ferret. Enfin, nous ne repartons pas très longtemps, juste 500m, et nous nous arrêtons à l'ombre d'un blockhaus pour nous reposer. Nous nous reposons 2h.
Et il est précisément 18h20 à ma montre quand nous repartons réellement pour ce off retour. A cette heure là, la marée est descendante, et c'est un vrai régal de courir sur la plage. On décide alors de faire tout le retour par la plage. On profite des dernières heures du jour pour faire un maximum de kilomètres, et on alterne marche/course jusqu'à la tombée de la nuit. On passe au Truc Vert (km131.4) vers 20h, à la nuit tombante.
Désormais, il fait nuit et on ne fait plus que marcher. Pour l'instant, tout va bien, la marée est basse et on marche à un bon rythme. Mais au fil du temps, la fatigue commence à s'installer.
Vers 23h, on commence à apercevoir une lumière. Je dis à Francis que ça doit être Lacanau, d'ici 1h ou 2h, on y sera. Francis s'en fiche, il est fatigué, il ne voit pas cette lumière, et il commence à avoir quelques hallucinations.
Vers minuit, il me dit qu'il a un grand rideau blanc devant lui, et ça l'empêche d'avancer. On décide alors de se reposer un peu. On s'allonge 30mn dans le sable. Puis on repart, en trottinant quelques minutes afin de se réveiller et de se réchauffer. Maintenant, la marée est haute, et c'est de plus en plus difficile de rester sur du sable dur, ce qui ralenti beaucoup notre allure. On aperçoit toujours au loin cette lumière, mais elle n'approche jamais, elle semble inatteignable. Les heures passent, mais cette lumière ne grossit toujours pas. Je m'impatiente, et je dis à Francis que finalement cette lumière ce n'est pas Lacanau, c'est pas possible, ça doit être Royan !
Enfin, un peu avant 5h du matin, on y arrive à cette p***** de lumière, c'était bien Lacanau (km 162.6). En fait, il y a une vingtaine de lampadaire qui éclairent la promenade de Lacanau. Je propose alors à Francis de quitter un peu le sable, on monte un escalier pour rattraper cette promenade, et on profite de l'éclairage pour nous réveiller un peu.
En traversant Lacanau, on rencontre 2 jeunes bien imbibés, ils nous demandent ce que l'on fait là. On leur explique que l'on est parti du Cap Ferret et que l'on va à la pointe de la Grave, ils nous prennent pour des fous, on les achève en leur disant qu'on a déjà fait l'aller, et que maintenant on fait le retour juste pour le plaisir.
Voilà, maintenant il est 5h15, on a traversé Lacanau, on redescend sur la plage et on replonge dans le noir. Et Francis recommence a avoir des hallucinations. Il voit des arbres pousser au milieu de l'océan. Tout autour de moi, il voit plein de pantins rouge et blanc qui gesticulent dans tous les sens. Il en compte 3000, me raconte t il. Au sol, les coquillages prennent l'apparence de têtes d'animaux. A un moment, Francis m'engueule parce que je porte un camion sur mon dos, et ça lui cache la vue. Un peu plus loin, Francis s'arrête. Il m'appelle, et me dit qu'il est coincé, il y a des murs blancs tout autour de lui. Bon maintenant il commence à me gonfler avec ces conneries, je lui dit d'avancer, il n'a qu'à défoncer ce mur. Je lui propose de se reposer un peu, il ne veut pas tant qu'il fait nuit, il me dit que s'il s'arrête il a peur de tomber en hypothermie. Je regarde ma montre, ouf c'est bientôt le lever du jour.
7h, les premières lueurs du jour apparaissent enfin, allez stop, on s'arrête là et on se repose un peu. On dort 30mn. Puis on repart en trottinant pour se réchauffer un peu. On arrive à Carcans Plage (km 172.5), environ à mi-parcours, vers 8h. La forme est revenu, la météo semble au beau fixe, et on commence à faire quelques prévisions sur notre heure d'arrivée. On espère arriver avant la nuit, vers 20h cela me semble faisable.
On passe à Hourtin (km 188.3) vers 11h, tout va bien, on a profité de la marée basse pour relancer l'allure. Oui, mais de gros nuages noirs font également leur apparition. Je dis à Francis en plaisantant : chouette, Gérard a vraiment tout prévu, on aura même la douche à l'arrivée. Enfin la douche arrive plus tôt que prévu. On passe à Pin Sec (km 193.3) vers 12h15, et les premières gouttes de pluie se font sentir. Très vite, on se retrouve en pleine tempête. Un vent violent de face nous renvoie tous les embruns dans le visage, en plus de la pluie qui tombent désormais abondamment. Francis décide de courir, afin de se réchauffer, il craint toujours l'hypothermie. Mais même en courant, on avance guère. Notre allure a sensiblement baissé. Vers 14h, la pluie cesse, le vent se calme. Mais nous n'avançons quasiment plus. La marée est haute, et nous patinons dans le sable mou.
Heureusement, vers 15h30, une surprise nous attend : on retrouve Eric, venu à notre rencontre depuis la Pointe de la Grave. Il nous annonce que nous sommes à 28km de l'arrivée, et que nous allons arriver à Montalivet (km205).
Nous quittons la plage pour traverser Montalivet. Et là, 2ème surprise, c'est Gérard, accompagné du coureur anglais dont je ne connais pas le nom, qui nous retrouve et nous improvise un ravitaillement sauvage.
Ah enfin, un peu de salé, j'en ai rêvé toute la nuit, je dévore le saucisson.
Pour repartir, Gérard nous conseille de prendre la piste, c'est plus long mais plus rapide, et il nous indique même une route qui nous permet d'éviter le pare-feu de Montalivet. Nous repartons donc tous les 3 par la piste. Que du goudron jusqu'à l'arrivée, normalement ça devrait aller vite, oui mais Francis est tellement fatigué, qu'il n'avance pas plus vite que dans le sable. Nous avançons donc très lentement, et les longues lignes droites de piste cyclable nous paraissent de plus en plus interminables.
Vers 18h30, Gérard revient à notre rencontre et nous improvise un 2ème ravitaillement sauvage. Il nous dit que nous sommes à 18km de l'arrivée. Vu la vitesse de Francis, on prévoit une arrivée vers minuit.
Mais Francis retrouve des forces grâce à ce ravitaillement, il est remotivé, fier de voir l'intérêt que nous accorde Gérard pour ce retour off. On passe à la plage de la Négade (km 218) vers 19h40. On décide alors d'encourager Francis pour le faire terminer le plus vite possible. On lui dit que ça serait bien si on faisait le retour en moins de 28h, ça correspond au délai fixé sur la course, il reste 15km à faire en 2h30, cela fait du 6km/h, c'est jouable si l'on alterne marche et course.
Et on va le faire. Moi et Eric l'encourageons sans cesse, Francis est inquiet, il regarde tout le temps sa montre, mais il avance. Et il n'est pas encore 22h quand nous bifurquons sur la gauche pour parcourir le dernier km de plage. On ne reconnaît plus rien, il fait nuit et c'est marée basse, on aperçoit plusieurs phares, des verts, des rouges, on ne sait plus lequel correspond à notre point de départ, mais peu importe, on sait que l'arrivée est proche. Francis longe l'océan pendant que moi et Eric jardinons un peu dans l'herbe et le sable mou en direction d'un mauvais phare.
Enfin, il est exactement 22h10 à ma montre, quand nous franchissons tous les 3 le point précis où avait été placée l'arche de départ de la Cannonball, 2 jours plus tôt.
Ca y est, on l'a fait. On est Double Finisher de la Cannonball. Et on aura mis moins de 28h pour faire le retour, 27h50 exactement. Au total, cela nous fait environ 233km, moitié piste, moitié plage, parcourus en un peu plus de 2 jours.
De suite, j'appelle May pour lui annoncer notre arrivée, pendant que Francis laisse un message à Gérard. Puis on va se coucher. Francis dort dans la voiture, et moi et Eric dormons dehors dans l'herbe.
Evidemment, vers 5h du matin, il se met à pleuvoir : c'est pour arroser notre Double CANNONBALL.
Un grand merci à Gérard et Caroline, pour tout ce que vous avez fait, pour que cette Cannonball reste un moment inoubliable.
Et merci à May de m'y avoir inscrit.
May, je t'aime.
11 commentaires
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 03-10-2007 à 23:00:00
Extraordinaire course ! Tu as couru sur mes différents lieux de vacances et je sais qu'il n'est pas facile de progresser sur toutes ces lignes interminables. Bravo à toi qui as su terminer cet extraordinaire challenge sans mourir de rire au contact du désopilant Sylvain le GGO.
Commentaire de titifb posté le 04-10-2007 à 06:29:00
C'est possible ça ??? Hallucinant !!! Bravo à tous les deux. Des extraterrestres, oui, il y en a un paquet sur Kikourou : c'est pour ça que c'est mon site préféré. MERCI !!!! et n'oubliez pas de bien récupérer...
Commentaire de Le_lombric posté le 04-10-2007 à 09:08:00
Le Canonball je trouvai que ca sonne comme un truc de doux dingues mais le retour... faut être pas mal attaqué quand même.
En tout cas bravo et WOUAH pour cette petite ballade sur la cote.
Commentaire de gdraid posté le 04-10-2007 à 09:09:00
Bravo, magnifique Alexandre !
May t'emmènera un jour au bout du monde ...
Plus de 2 jours pour 233km de pistes et plages !!!!
Cela promet une belle "balade", comme tu dis, aux 24h00 de Saint Doulchard, le 13 octobre prochain.
A bientot, May et Alex.
JC
Commentaire de laurent05 posté le 04-10-2007 à 10:53:00
bravo alex pour cette aventure
je suis de plus en plus impressionné
ou t'arrêteras tu ???
à dimanche à juan les pins là c'est plus court mais bien suffisant pour moi
a+
laurent
Commentaire de Karllieb posté le 04-10-2007 à 17:17:00
Qui se ressemble s'assemble... Avec May, vous faites une belle paire de cinglés ! Mais ne changez surtout pas. Bravo pour ce bel aller-et-retour.
Karllieb
Commentaire de Khanardô posté le 04-10-2007 à 21:45:00
Y'en a des, quand ils se rencontrent... !
Non, mais, vous allez vous calmer oui ?
Euh, non, en fait, vous calmez pas, et continuez à nous faire des bornes et des bornes, et surtout des p... de bons récits !
Merci Alex !
Commentaire de maï74 posté le 05-10-2007 à 09:49:00
Merci Alex pour ton récit et surtout d'être aussi fou, je peux te citer en exemple à mes amis qui me trouvent déjà folle, mais à côté de toi je suis petite joueuse !!!
Bonne récup
Commentaire de ptijean posté le 06-10-2007 à 19:55:00
des grand malades...ça va pas bien des fois non ????.....Tout ce que j'aimerais pouvoir faire en fait.Encore bravo pour cette course et au plaisire de te revoir sur une course.
Ptijean admiratif
Commentaire de Say posté le 08-10-2007 à 23:47:00
Magnifique Alex!! Il y a bien l'exploit sportif mais toute cette flamme, cette envie, c'est génial tout simplement. Et puis, vous faites un sacré couple avec Miss May. Juste un conseil : méfies toi quand elle te pose des questions sinon tu vas finir au Népal pour l'Everest Sky Race sans le savoir! Enfin, c'est tout ce que je vous souhaite.
Commentaire de Mélie Jolie posté le 15-10-2007 à 21:56:00
Alexandre ... LE GRAND ... au sens propre comme au figuré ... Quelle épreuve magnifique et quel CR ... on s'y croirait ... et en plus tu nous fais un petit 20kms à ANTIBES, "the fingers in the nose" et toujours avec ton petit air goguenard de comme si c'était si facile pour enchaîner sur un 24h... Bravo ... j'ai juste goûté aux 6 heures mais j'ai bien envie de tenter plus ... MERCI bizzz
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