Récit de la course : Raid Le Puy - Firminy 2014, par bubulle

L'auteur : bubulle

La course : Raid Le Puy - Firminy

Date : 23/11/2014

Lieu : Le Puy En Velay (Haute-Loire)

Affichage : 2086 vues

Distance : 67km

Objectif : Pas d'objectif

25 commentaires

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Et de quatre...

Challenge intéressant : comment raconter une nouvelle fois une course que je vous ai déjà racontée trois fois ?

Vous dire « Quelle sympathique course que ce Le Puy-Firminy ! ». Déjà fait.

Vous expliquer « À nous la coupe de la ville de Firminy....  ». Déjà fait.

Vous dire « Et de trois... ». Déjà fait.

Vous dire que c'est le rendez-vous des kikous, la course « roots » à faire au moins une fois dans sa vie, vous dire que j'ai fait une perf de la mort qui tue, vous dire que c'est mon cousin Gérard qui l'organise et que je l'adore, vous dire que c'est la meilleure remise des prix du monde, vous dire que je m'éclate dans ce retour à mes racines forézo-(alta-)ligériennes ? Tout ça, déjà fait.

Je n'ai plus rien à raconter. Alors, je vais vous ressortir des images, en vrac, des souvenirs fugitifs...ou moins fugitifs de cette nuit toujours particulière. Et on verra bien ce que ça donnera, sûrement un grand foutoir, sûrement un truc assez décousu. J'espère au moins que ça restera lisible, mais en tout cas, ça changera des compte-rendus millimétriques décrivant la couleur du moindre caillou (ou, dans le cas de LPF, du moindre mètre de goudron).

Si vous voulez les millimètres bubulliens usuels, faudra relire les CR de 2011, 2012, ou 2013. Toc.

Donc, images. C'est parti.

Image de buée

Buée, comme celle qui s'invite sur mes lunettes en entrant dans la salle de l'Amicale Bouliste de Confolent à 4h14 du matin. Penser cette fois-ci à ne pas oublier les lunettes sur la table, et bien penser à boire un verre de sirop de pommes (ils ont du avoir des prix sur le sirop de pommes).

Image (sonore) de cocoricos

Cocoricos à 6h49 en arrivant à Lafayette au sommet d'une remontée des Gorges de la Semène étonnamment plus longue que les années précédentes et, cette année-ci, pas dans une solitude totale, mais avec la première féminine (et son escorte de 5 gaillards) en point de mire.

Image (sonore) d'aboiements

Aboiements des chiens de La Peyrouse, à 6h03, après avoir grimpé l'avant-dernière assez terrible côte qui, pourtant, arrive comme un répit (« enfin, je peux m'arrêter de courir et de me faire mal pour marcher un peu »). Aboiements pile à la même heure que l'an dernier.

Image d'un Sénateur

Sénateur comme le légendaire Jean-Mimi émergeant tel un phénix orange dans la salle du départ (salle qui sentait le bouc, comme il se doit après 1h30 d'attente). Indestructible Jean-Mimi qui improvise comme ça, parce qu'un ami lui a demandé, de venir faire 70 bornes de nuit, qui débarque avec le sourire du train de 23h30 au Puy, met la frontale sur la tête, repart presque aussi sec (et à toute allure), et arrive 9 heures plus tard à Firminy avec le même sourire puis repart sans attendre pour aller encourager les copains sur le STU. Jean-Michel, quoi.

Image d'un troupeau

Ou plutôt troupe de 6 coureurs avec qui j'ai amicalement croisé le fer pendant 60 kilomètres : les emmenant dans ma foulée sur près de 5 kilomètres avant Rosières (bien la première fois que je fais meneur de peloton), me faisant larguer dans les côtes qu'ils s'obstinaient à courir, les redépassant par des arrêts éclair aux ravitos, me faisant lentement rattraper dans la descente de Beaux, puis larguer dans la côte de la Croix de l'Orme. Troupe qui emmenait la future première féminine. Et troupe que je finis par déposer au début de la descente finale en démarrant comme un timbré cette descente parce que j'étais sûr que les crampes un moment redoutées ne viendraient jamais. Et parce que la première féminine, c'est moi, namého.

Image d'un ravito attendu

Ravito de Rosières dont le cousin Fabien avait dit qu'il était déplacé « un peu au dessus de Rosières ». Il faudra que je me méfie un jour des « un petit peu » de Fabien. J'ai fini par croire que je l'avais loupé avant de découvrir ledit ravito à Coindet, presque en haut de la côte de St-Julien du Pinet, point culminant de la course. Ravito qu'il faudra juste arrêter d'appeler « Rosières », Gérard et Fabien...:-)

Image d'un cador qui ne se prend pas au sérieux



6h20, 7ème. No comment.

Image de balises

Comme celles qui ont manqué à Jean-Phi pour nous faire sa course de l'année à Ouillas. Donc, pour ceux qui attendent de moi quelque précision millimétrique : méfiez-vous en arrivant vers le km 58 dans un petit hameau sur les crètes, après un chemin de terre en plat montant qui suit une traversée de route : il faudra aller à droite sur une fourche, puis carrément à droite sur un petit chemin.

Balises comme la sournoise flèche rouge indiquant un restaurant à gauche à un carrefour sur la D47 2km après Monistrol et égarant trois coureurs que je vis revenir de leur erreur alors que je fonçais à 11km/h vers le Pont Tranchard comme l'an dernier. Et qui furent bien contents de trouver ma foulée, apparemment, puisqu'ils m'ont suivi consciencieusement. A croire que j'ai une vocation de meneur d'allure.

Balises qui ne seront jamais améliorées à mon avis car j'ai un peu de mal à faire comprendre au cousin qu'il en faudrait peut-être un peu plus...:-). Balises qui sont de toute façon posées avec les moyens disponibles et en respectant scrupuleusement les autorisations ou interdictions (par exemple, interdiction de « peindre » du fléchage au sol sur les routes départementales).

Image de bitume

Bitume comme celui qui surprend toujours les néophytes sur LPF. Étienne vous le confirmera probablement, mais il faut venir sur LPF en sachant que « ça va taper » longtemps, qu'on va énormément courir. Cela s'est bien rappelé à moi après Beaux, atteint en 2h55, quelques minutes en avance sur l'an dernier. Minutes qui s'envoleraient dans la descente où il s'est avéré nécessaire de s'économiser pour ne pas exploser.

Image de galère

Galère comme celle des coureurs rattrapés entre La Chapelle et Lafayette, aux jambes et cuisses anéanties par les kilomètres de bitume précédemment évoqués. Ou celle d'une descente sur les Gorges de la Semène rendue bien acrobatique par l'humidité et les rochers un peu cahotiques. Pas très technique, LPF....mais avoir le morceau bien technique au km 60, quand on est moins lucide, Étienne vous confirmera, lui encore, que ce n'est pas si simple que cela.

Image de pain

Ou plutôt odeur du pain qui cuit, dans Monistrol, un peu avant 5 heures du matin. Je ne sais toujours pas où est la boulangerie, mais l'odeur est toujours là. L'avantage c'est qu'elle est un but en elle-même dans cette immense ligne droite où je m'amuse toujours autant à bien envoyer.

Mais ça sent bon, le pain, quand on attend le ravito (on se demande pourquoi, d'ailleurs, puisque je me suis empressé de les zapper à peu près tous en y picorant juste 2-3 bouts de chocolat et en refaisant le plein de bidons que je ne vidais pas assez bien).

Image (ou sentiment) de colère

Eh oui, j'ai fait ce 4ème LPF avec un drôle d'arrière-goût dans la bouche. Une colère sourde dont vous ne connaîtrez pas l'origine (sauf les rarissimes qui savent pourquoi j'étais comme ça.....non, ma famille, ça n'a rien à voir avec vous, et sûrement pas avec toi, ma chérie à moi). Mais une grosse colère contre une certaine bêtise, contre un conformisme qui m'insupporte. Je voulais en faire une arme, de cette colère, façon de me battre contre cette bêtise et dédier ensuite un résultat éclatant à ceux qui en sont victimes. Il n'y a pas de résultat éclatant car la colère n'aide pas à courir plus vite. Mais je dédie quand même un peu ce résultat à toute victime de ce type de bêtise.

Image amère, donc.

Image de plénitude

Plénitude comme ce passage irréel à St-Julien du Pinet, avec la constellation d'Orion à ma droite, une vague lueur de frontale et une lumière rouge clignotante 200 mètres devant, le tap-tap des Hoka sur la route, le hou-hou lointain d'un hibou. Et le sentiment étrange d'être tout seul alors qu'ils sont une quarantaine devant et 280 derrière. C'est ça qui rend cette course unique et c'est pour ça que je suis là.

Image de global warming

Vous trouvez normal que ce soit mon quatrième LPF et que je ne me sois jamais gelé ? Moi, pas trop. Arriver en tee-shirt, bras nus, à Beaux, par 12°C de température extérieure à 3h du matin en novembre, je ne suis pas très sûr que ce soit normal. J'aurais presque été content de sentir un peu de fraîcheur en descendant dans les gorges de la Loire.

Image de simplicité

Simplicité de ces échanges pendant la longue attente au Puy, la rencontre improbable avec la marcheuse de la Drôme qui recherchait un covoiturage avant la course et dont j'avais relayé l'appel sur Kikourou (sans effet, toutefois)....et que j'ai retrouvée à la remise de prix, très contente d'avoir mis moins de 12h au final et qui, bien sûr, a eu droit à un cadeau spécial de l'organisation, comme ça, juste parce qu'elle venait "de loin".

Ou encore simplicité et authenticité de mon cousin Gérard qui coordonne inlassablement d'année en année cette organisation, entraînant avec lui 80 bénévoles aux petits soins pour tous les détails. Et tant pis si le balisage est aléatoire, ça fait partie de la course. La solution, c'est de prendre les CR de bubulle et les apprendre par coeur, d'abord. Merci Gérard, ne change pas !

Image décalée

Décalée comme revenir à Firminy à 15 heures pour la remise des prix et dépasser les derniers marcheurs qui en terminent. Moi, j'ai dormi 3 heures entretemps, mais eux (et elles !) n'ont pas arrêté. Il faudra que je m'y essaie une fois et je me demande si j'y arriverais. Et ils y reviennent, chaque année. C'est aussi cette coexistence marcheurs/coureurs qu'a su garder "mon" LPF et qui en fait aussi le charme.

Image chiffonnée

Chiffonnée comme le carton de contrôle (j'avais le numéro 9, cette année) après une nuit de course, jalonné de ces diverses signatures et qui, de toute façon, n'est pas vraiment contrôlé à l'arrivée. Et toujours avec sa case spéciale pour le contrôle « secret »....qui n'a jamais lieu.

Chiffonnée comme la mine d'Étienne à l'arrivée, qui a juste été énorme une fois de plus. Ou chiffonnée comme l'humeur de Jean-Phi qui est maintenant obligé de revenir pour faire le bon parcours et profiter des cailloux glissants des gorges de la Semène et des crèpes de Lafayette.

Image répétitive

Répétitive comme la "ligne droite de la mort" de Monistrol où il faut une grosse vie intérieure pour ne pas marcher (c'est long, 2km). Répétitive comme les sournois virages en dévers de la descente de Beaux qu'il faut s'appliquer à prendre à l'extérieur pour minimiser l'effet destructeur des 4km de descente (c'est long, 4km). Répétitive comme le chemin en haut de la Croix de l'Orme où je galérais bien à voir insensiblement s'éloigner la frontale devant moi parce que j'avais un petit coup de mou et où je bataillais pour ne pas voir se rapprocher la frontale derrière moi, et qui n'en finissait pas de monter doucement, ce chemin, mais pas assez pour avoir l'excuse de marcher.

Image de tapis volant

Volant comme les Hoka sur le goudron et le bitume de LPF. J'avais dit que je pensais que c'étaient les chaussures idéales pour ce type de course, je confirme. Une impression d'être sur un tapis volant dans la descente sur Malrevers ou dans la descente finale. Et malgré tout une accroche et une stabilité de bonne qualité dans les Gorges de la Semène (où on a bien du galérer en chaussures de route, vu l'humidité ambiante).

On n'est pas obligé d'aimer les gros sabots, mais quand on s'y est converti, c'est dur d'en revenir.

Image de frontales

Parfois plus improbables les unes que les autres, certaines ne sortent peut-être qu'une fois par an, mais toujours magique une cohorte de petits points lumineux au début sur le chemin le long de la N88. N'oubliez pas de vous retourner la prochaine fois. C'est moins magique que le serpent lumineux de la Saintélyon, mais ça a son charme.

Et le phare de la Stoots pour descendre les Gorges de la Semène, ça déchire grave sa mère, quand même.....

Image de jour
Le jour qui manque quand on fait l'andouille à aller trop vite et qu'on arrive avec la frontale encore allumée. Donc, le jour qu'il faudra aller chercher une fois en faisant cet aller-retour qui commence à me titiller gravement.

Image de K-Way

Comme le K-Way "Conseil général de la Haute-Loire" que Fabien avait mis dans le sac cadeau "spécial bubulle". Comme ça j'en aurai deux pour pouvoir aller me balader en Normandie avec Elisabeth en uniformes coordonnés (à moins que l'autre soit un K-Way "Conseil général de la Loire", ça serait encore plus rigolo).

Sans oublier l'indispensable boîte de lentilles vertes du Puy (AOC, méfiez-vous des imitations) et le tilleul-menthe Pagès pour faire ma tisane le soir au coin du feu, le pépère.

Image en coton

Comme le coton du tee-shirt collector imprimé blanc qui n'a même pas écrit "Finisher" dans le dos, mais qui permet de reconnaître les Vrais, les Purs, les Tatoués Authentiques sur les autres courses (seul problème : je n'ai jamais croisé personne portant ce tee-shirt, en fait).

Image de "revenez-y"

Evidemment. On a beau hurler que c'est pas humain tout ce goudron quand on arrive au troquet de l'Amicale Bouliste de Confolent, on a beau trouver que les chemins sont mêmes pas techniques et feraient hurler de rire le premier totoche74 venu, on a beau en avoir marre de s'écarquiller les yeux à distinguer les balises officielles des gazillions de bidules réfléchissants trompeurs qu'il peut y avoir sur les routes de campagne, on a envie d'y revenir, sur LPF. Trop unique. En fait, bien plus que l'UTMB, si t'as pas fait LPF, t'as raté ta vie. Mais, je dis ça, je dis rien, c'est vous qui voyez, hein.

Donc, à l'année prochaine !

Image mathématique

Pour ne pas vous sentir perdus à cette lecture, je vous mets un peu de "classic bubulle" ci-dessous. Donc, parce que je ne peux pas résister et surtout parce que je veux m'en resservir les années prochaines, quelques chiffres et comparatifs 2013/2014. Vous pouvez zapper si vous voulez rester sur les images :

Malrevers 2013 : 1h04'43". Malrevers 2014 : 1h04'48" Rosières 2013 (ravito) : 1h36'40". Rosières 2014 (pas de ravito) : 1h34'03" Coindet 2013 (pas de ravito) : 1h55'25". Coindet 2014 (ravito) : 1h52'57" Malataverne 2013 : 2h30'54" . Malataverne 2014 : 2h28'57" Beaux 2013 : 2h59'51". Beaux 2014 : 2h55'57" Pont de Bransac 2013 : 3h32'29". Pont de Bransac 2014 : 3h31'03"

Après cela, c'est moins précis car en 2013, ma Garmin s'était arrêtée à 4h01 et je n'avais démarré la deuxième qu'après Pont de Lignon. Ce dont je suis sûr c'est qu'en 2013, je passais à 5h00 à Monistrol et à 5h02 en 2014. Puis à 5h44 à La Chapelle pour 5h50 en 2014.

Et, au final, je termine en 7h20 au lieu de 7h15 l'an dernier. A la 27ème place au lieu de la 24ème, ce qui confirme une densité supérieure de la course, d'autant que cette année, j'ai dépassé une dizaine de coureurs entre Lafayette et Firminy alors que je n'en n'ai passé aucun l'an dernier.

Au final, un début de course légèrement plus rapide, une accélération assez nette en mode "légère prise de risques" de Malrevers à Malataverne. Et un léger "trou" de Beaux à Confolent où je perds 6 à 7 minutes que je ne retrouverai en fait jamais. Probablement un Monistrol-La Chapelle aussi rapide dans les deux cas, une montée de La Chapelle un peu plus lente en 2014, un passage des Gorges meilleur en 2014 surtout parce qu'il y avait moins de brouillard. Et, enfin, quelques minutes de rattrapées dans la descente finale grâce à l'enclenchement du mode "avion".

Mais, globalement, l'image restera d'une course, dans les chiffres, copie conforme alors que, dans la réalité, elle était très différente avec probablement l'impression d'être allé encore plus au bout de moi-même cette année.

Et toujours unique, cette course...  

25 commentaires

Commentaire de sabzaina posté le 25-11-2014 à 20:07:41

Alors ça, c'est du CR.
La colère ne fait pas courir plus vite mais courir fait s'évanouir la colère et la bêtise...

Commentaire de christ-off posté le 25-11-2014 à 20:59:26

Ça change de tes récits bubuliens ,mais cela donne envie de venir au Puy.

Commentaire de Cocorosinette posté le 25-11-2014 à 21:06:01

Sympa ce diaporama textuel ;-) Finalement, pas besoin de photos.

Commentaire de ejouvin posté le 25-11-2014 à 21:06:21

Une chose est certaine, c'est que tu es un sacré bon commercial de la course. Tu en parle tellement, que cela donne envie de découvrir par soit même.
Et nous (enfin moi) ne sommes pas déçu. Une course sans prétention, familiale ou il reigne une superbe ambiance. Un accueil magnifique, un vrai bonheur.

Alors oui, il y a des défauts comme le balisage, mais cela donne une petite touche personnelle. Même si j'aurai vraiment eu les boules en me perdant.

Je note une image que tu n'as pas eu parce que tu en partageai le premier rôle. C'est beau de voir une maman prendre soin de son grand garçon après une épreuve sportive. Cette maman qui va chercher la bière car son fils à trop mal aux jambes. Très touchant. Comme quoi, l'amour des siens est plus fort que le temps qui passe.

Merci de nous avoir vendu cette course très sympa à faire. Je confirme tout ce que tu dis. Ca pique les jambes et ça fini en trail.

Quand au cador, il va falloir revoir la définition.... un cador c'est celui qui monte sur la boite à chaque sortie, et en mode footing.

Commentaire de Benman posté le 25-11-2014 à 21:29:53

C'est qui le mec avec son string façon gilet jaune? C'est plus un cador, c'est un mirador.
Et le Bubulle dans tout ça? Il lentille les kilomètres sans jamais se retourner. Peut même plus doubler des féminines maintenant... tout fout le camp

Commentaire de Bert' posté le 25-11-2014 à 21:39:17

Super et merci de récit d'un nouveau genre... comme j'adore !
Changer d'approche, voila une excellente idée tout en racontant plein de choses :-)

PS : t'es un sacré ambassadeur car ça donne toujours autant envie de s'inscrire !

Commentaire de Jean-Phi posté le 25-11-2014 à 22:36:28

C'est sûrement le cr que je préfère venant de toi jusque là. Évidemment je ne suis pas un cartésien alors ça me parle le ressenti. Les connaisseurs diront que c'est mon côté N.
J'ai adoré cette course et reviendrai la faire même si j'ai dit le contraire dimanche matin. Rien a jeté jusqu'à l'ambiance où j'y ai retrouvé le goût d'aventure que j'ai eu sur ma 1° STL à une autre époque. Ca fait du bien un peu d'humanité. Je rejoins Etienne pour ta maman, c'était chouette à voir. Et puis j'avais dit que je venais pour te poutrer (en rigolant !) et c'est l'inverse qui s'est produit. Bien fait pour moi. Tout ceci me fait dire que cette 127 pourrait bien voir le jour !
Content de t'avoir revu ! ;-)

Commentaire de Mathias posté le 25-11-2014 à 22:53:57

Ahhhh y'en a des images !
C'est ça qui fait qu'on préfère passer une nuit blanche dans le froid et puis zoner tout le dimanche tel une loque, plutôt que de rester peinard à la maison !
Merci pour le CR en tout cas !
RDV l'an prochain j'espère.
NB : "global warming"... au STU on m'a donné un livre "évènements climatiques exceptionnels dans la région" (si si ça sert à ça les podiums !), j'y ai découvert qu'en 19XX, il avait fait 20° fin déc à StE. Alors bon, on a vite fait de se dire que c'est l'hiver le plus chaud de tous les temps, alors qu'en fait, de temps en temps, le temps...
(eh, non, je ne suis pas climato-sceptique !)

Commentaire de snail69 posté le 25-11-2014 à 23:30:03

Tu fais un sacré ambassadeur de cette belle course. Ravi d'avoir pu échanger avant le départ. Deux jours après, je savoure encore cette nuit et le lever du jour sur un dernier quart de course que j'ai adoré après une renaissance après le ravito de Monistrol. Et je pourrai te montrer où travaille ce boulanger qui a levé son rideau juste au moment de mon passage. Merci, vraiment.

Commentaire de Mamanpat posté le 26-11-2014 à 06:07:59

Le bubulle fonctionne aussi aux sensations ! Et tout de suite on y voit encore plus claire sur ce qu'est et représente cette belle course !
Bravo et merci !

Commentaire de Japhy posté le 26-11-2014 à 07:00:26

Je suis d'accord avec les autres, tu es un très bon vendeur de la LPF, il faudrait peut-être que je me réveille si je ne veux pas rater ma vie, surtout que les 50 balais approchent!
Sinon c'est bien aussi de pouvoir courir un peu, marcher dans les cailloux c'est sympa aussi, mais c'est une bonne chose que toutes les courses ne se ressemblent pas.
(quand j'étais petite, les lentilles n'étaient pas du tout dans une boîte mais dans un sachet plastique un peu vert il me semble)

Commentaire de Romue38 posté le 26-11-2014 à 10:40:35

Mais ça a l'air aussi bien qu'une Marche au Clair de Lune, sauf que comme c'est plus long, on en profite plus longtemps ! Bravo pour la course, et le compte-rendu fort agréable à lire.

Commentaire de nono_la_robote07 posté le 26-11-2014 à 13:36:18

Je ne me souviens pas depuis quand je n'ai pas activé mon compte et encore moins posté un commentaire mais Le Puy Firminy n'est vraiment pas une épreuve comme une autre. D'ailleurs à l'époque quand j'avais précisé que ce n'était pas une compétition mais une aventure humaine ou le seul défi est de prendre un maximum de plaisir, certains m'avaient gentillement rambaré (ce qui avait marqué la fin de mes interventions). Mais là je tenais à remercier à travers ton récit tout le boulot de l'équipe de bénévoles de ton cousin Gérard. Les mecs en pleine nuit au carrefour, les sourires aux ravitos. Et surtout qu'il ne change rien, j'adore ce raid pédestre par son côté sauvage et son balisage qui fait tant parler (je ne me suis jamais perdue 2009-2012-2014 ;-) ). J'aime la solitude de la nuit sur ces petites routes de campagne. Bravo à lui et bravo à toi pour ta course. Caroline

Commentaire de yves_94 posté le 26-11-2014 à 14:03:41

I like les Cr de Bubulle ! ;)

Commentaire de trailaulongcours posté le 26-11-2014 à 16:07:09

Je ne la connais pas cette course! Et puis à force de voir le fil de la course dans le haut du classement sur le site, de lire tes CR, d'en entendre parler à droite, puis à gauche, je finis par croire que c'est vraiment une course toute pourrie celle-là encore!

Je me dis qu'à marcher ça pourrait être sympa.

Bravo en tous cas pour ta perf, 7h20 pour cette distance, c'est même pas dans mes rêves. J'espère que tu as gardé un peu de jus pour le 6 décembre, et prévois plus qu'un T-shirt, il pourrait bien geler ;)

Commentaire de Bert' posté le 26-11-2014 à 19:43:50

Allez Bart, on se la fait en Marche Nordique ?!

Commentaire de ch'ti lillois d'vizille posté le 26-11-2014 à 16:54:23

Pour faire bref, tu as joué au photographe sans photo ni même celle du finish....
Faudra y retourner Bubulle pour la suite du reportage.

Commentaire de patfinisher posté le 26-11-2014 à 18:51:49

Bravo, pour ce panorama.... littéraire et sportif !après les versions carte IGN détaillées, cette version à un gout de sagesse...... l'age ? non ..... l'atteinte de la sérénité, même si chaque course reste un combat comme les éléments, et ...soi même.... Bravo, continue à nous faire rêver Christian !

Commentaire de john_help posté le 26-11-2014 à 18:56:17

comme j'ai dit à une certaine "dédé" en lisant ton CR : "il me donne encore plus envie de la faire avec lui à chaque fois que je lis un nouveau CR !". Alors j'espère apparaître sur celui de l'année prochaine... a bon entendeur.

Commentaire de Arclusaz posté le 26-11-2014 à 21:23:47

"Les gens heureux n'ont pas d'histoire" disait Simone. Comme quoi, on peut en écrire des conneries !
Car le Bubulle (que je soupçonne de n'être pas tellement malheureux, mais énervé, en colère), il a plein de truc dans la tête quand il court : et quand il nous en fait profiter, quel bonheur....

on est heureux des histoires de Bubulle ....

Commentaire de trailaulongcours posté le 27-11-2014 à 14:25:08

Je te réponds sur Face de Bouc Bert' ;)

Commentaire de Free Wheelin' Nat posté le 27-11-2014 à 14:40:13

Plein d'images mises les unes après les autres, ça fait un film. Ou un teaser dans ton cas!
Comme quoi, pas besoin de déniv ou de distances de malades pour courir heureux (tout du moins apaisé)...
Moi aussi elle m'a accroché l'oeil cette course, mais sans compter , je dois être à vue de nez , à 800 bornes des lentilles. Carrément dommage.

Pour Japhy: les lentilles sont encore dans des sachets verts...

Commentaire de franck de Brignais posté le 27-11-2014 à 18:53:29

Elles sont belles ces images ! Merci pour ce partage.
Je viens l'année prochaine...rien que pour essayer de voir l'image de la constellation d'Orion (tu m'apprendras comment on la trouve ?...)

Commentaire de millénium posté le 30-11-2014 à 08:52:29

Merci pour ce CR bien original. Et bravo ;-)

Commentaire de gillesR posté le 04-12-2014 à 09:38:18

Ouf, j'ai pas raté ma vie !
....et j'espère ne pas rater le "double carton" avec la vedette locale, ça promet d'être un grand moment!

Et surtout qu'ils ne changent rien, le carton, le balisage (si on veut pas se perdre, y'a qu'à aller plus doucement! j'dis ça, j'dis rien !), le bistro de Pont de lignon, l'arrivée intimiste, la convivialité...une aventure à échelle humaine.

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