L'auteur : vinch64
La course : Raid du Golfe du Morbihan - 87 km
Date : 29/6/2013
Lieu : Vannes (Morbihan)
Affichage : 4575 vues
Distance : 87km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
A peine 3 mois et demi après l’Ecotrail 80km, mon premier trail long, je décide de repartir pour le Raid du Golfe du Morbihan en version 87km. Ca me parait un peu court entre les 2 épreuves mais j’ai pris énormément de plaisir sur l’Ecotrail et je sais également que je n’aurai pas l’occasion de placer un autre trail long sur la 2ème partie de l’année.
Et me voilà donc inscrit à ce Raid qui me fait de l’œil depuis un bon moment. Moi qui adore courir en bord de mer, je risque de me régaler.
Toute notre petite famille est logée à Carnac Plage. Je ne connaissais pas le coin et c’est vraiment très beau. Avant de s’installer, nous allons faire un petit crochet par Vannes afin de retirer le dossard. Le stress commence à monter un peu.
L’organisation semble bien rodée et je récupère rapidement mon dossard et une boîte de biscuits. Je dépose également le sac avec mon change et de quoi me doucher à l’arrivée.
En route pour Carnac Plage ! A peine arrivé, je finis de préparer mon sac de course en coupant du saucisson et du Comté et en remplissant ma poche à eau. Je soupèse le sac et c’est lourd (entre 3,5 et 4kg…).
Nous passons un petit moment avec les enfants sur la plage de Carnac. Ca permet d’éviter de trop penser à ce qui m’attend. Mais l’heure approche et nous laissons les enfants continuer à jouer avec mes beaux-parents. Le temps est idéal à cette heure là. Un voile nuageux coupe le soleil et il fait doux. Parfait pour le Raid !
J’essaie de ne rien oublier et c’est parti direction Locmariaquer en voiture. Après 5 minutes de route, le ciel se dégage complètement et je m’aperçois que je n’ai pas pris ma casquette Kikouroù. C’est le genre de petite contrariété qui peut me pourrir un début de course. Je regrette déjà de ne pas être identifiable et le soleil qui commence à bien taper m’inquiète.
Mais bon, pas le temps de faire demi-tour et on se dirige alors vers la ligne de départ.
Arrivé sur place, je cherche des casquettes rouges mais je n’en trouve pas. Il fait chaud et l'oubli de la casquette me trotte toujours dans la tête. On se met à l’ombre sous un arbre et j’attends le dernier moment pour me diriger vers la ligne de départ. Comme d’habitude, je me mets vers la fin en prévision d’un départ très cool.
Et pan c’est parti pour 87 km (gloups…) ! Dès le départ, ça bouchonne pas mal et je n’arrive pas à garder un rythme régulier. Soit je vais trop vite, soit je freine à cause des bouchons. En tout cas, on retrouve rapidement le front de mer de Locmariaquer et c’est magnifique ! Par contre, le soleil cogne dur et je ne suis pas habitué. Je transpire déjà comme un cochon et la sueur me coule dans les yeux. Ah si j’avais ma casquette…
Au bout de 5km arrive LE bouchon de la course. On doit passer par 5 petites marches sur un quai et il n’y a de la place que pour une personne à la fois. Je suis arrêté plusieurs minutes et ça m’éneeeerve !!! Ensuite, on traverse le village et c’est vraiment très sympa. Il y a pleins de personnes qui nous encouragent et ce sera ça tout le long de la course. On sent que supporter ce Raid devient une tradition bien ancrée chez les habitants du Golfe du Morbihan.
Après le chemin quitte rapidement la côte et nous rentrons dans les terres direction Crac’h pour le premier point d’eau et premier pointage. Le chemin est une alternance de sentier forestier et de portions de route. Rien de très joli et je suis impatient de retrouver le bord de mer. En plus, l’air marin ne nous rafraîchit plus et il fait de plus en plus chaud. Je regarde mon cardio et il est plus haut que normal. Rien d’inquiétant pour le moment mais c’est à surveiller…
Arrivé à Crac’h, le point d’eau correspond en fait à 2 tuyaux mis à disposition des coureurs. C’est un peu la foire d’empoigne pour se servir. Heureusement, je n’avais pas prévu de remplir ma poche à eau à cet endroit. Je me mouille donc rapidement le visage et me dirige vers le premier pointage autour du 16ème km.
Ensuite, le parcours continue en direction d’Auray. Le nombre de portions de route augmente et la chaleur est toujours au rendez-vous. Au bout d’un moment, je regarde mon cardio et je suis autour de 180 pulsations à la vitesse de 9km/h … Oulla ça sent pas bon du tout ça, ça fait 30 de plus que d’habitude à vitesse et chargement égal. Du coup, je fais plus attention et je marche dans les nombreux faux-plats du parcours mais même de cette façon, mon cœur ne descend pas sous les 170 bpm. C’est la première fois que ça me fait ça. Il fait chaud mais c’est quand même très loin d’être la canicule.
Je continue à avancer quand même de cette façon puis on verra bien comment ça évoluera.
Après environ 25km, j’arrive à Auray, une très jolie ville. Le public est au rendez-vous et ça fait du bien. Juste avant d’arriver au ravito, je croise Nestor77130 et je l’accompagne sur 500m.
Etant dans le ventre mou du peloton, le ravito est blindé… Il est très difficile de se faire une place pour grappiller un peu de nourriture solide et pour remplir sa poche à eau. Je vois Mico77 assise sur un banc. Elle me dit qu’elle abandonne après 120km. Elle n’a plus le moral, est blessée à la main et affronter (« avoir l’impression de gêner ») la horde de coureur du 87km aura raison de sa motivation. Moi-même je me sens un peu perdu dans ce capharnaüm en plein soleil et je décide de ne pas traîner et de manger en marchant hors du ravitaillement.
Le parcours redevient sympa même si géographiquement je me sens perdu à force de suivre les méandres du Golfe. Je n’arrive jamais à savoir si les personnes que je vois sur la rive d’en face sont devant ou derrière moi. C’est assez perturbant mais ça m’occupe la tête.
Le cardio ne baisse toujours pas malgré l’alternance marche/course et je commence à penser à l’abandon. Je n’ai plus beaucoup de jus et il me reste quand même plus de 55km à faire ….
Ensuite, le parcours nous amène dans la très jolie ville du Bono avec son vieux pont que l’on traverse. A chaque traversée de ville, les coureurs sont acclamés par les nombreux spectateurs et ça remonte vraiment le moral.
Dans les kilomètres qui suivent je croiserai un coureur non voyant avec ses 2 guides qui alternent l’assistance. Je suis impressionné par le mode de fonctionnement surtout sur un parcours accidenté comme celui là. Je les suis un petit moment et les encourage au moment où je les double. Je croiserai également sur cette partie 2 joëlettes en difficulté pour franchir certains passages. En tout cas, bravo les gars !!!
J’arrive enfin au point d’eau de Baden (39ème) mais je ne m’arrête pas. A ce moment, je regarde mon chrono et je décide de me poser un petit challenge : franchir la mi-course (43km) en 5h30. Et hop, un petit coup de pied aux fesses et une petite dose de challenge ça rebooste. Me voilà reparti tranquillement mais sûrement sur les beaux chemins de Baden. Les racines et les pierres sortent de partout et il va falloir être très vigilant surtout qu’avec la fatigue ma foulée est de plus en plus rasante.
Et voilà, mon challenge est réussi 43km en 5h27. Je suis content et remarche pour le coup histoire de faire redescendre mon cœur qui est en train de reprendre son fonctionnement normal avec le jour qui tombe.
Je sens quand même que je subis les efforts réalisés en début de course et pense encore à abandonner. La route est longue et je ne sais toujours pas si j’aurai le courage de finir.
Le jour commence à décliner sérieusement et m’oblige à sortir ma frontale avant le ravitaillement du 47ème km (qui sera au 49ème finalement). Je sais que ce ravitaillement sera la charnière de la course. Si je dois arrêter (sauf pour blessure), ça sera là sinon j’irai au bout de ma course.
A peine arrivé, c’est un bazar monstrueux il y a du monde partout et ça joue des coudes pour avoir un repas chaud. Je trouve l’ambiance assez désagréable (au niveau des concurrents) et du coup, je ne traîne pas. Je remplis ma poche à eau, prends une grosse poignée de nourriture et c’est reparti pour de la marche. Il fait maintenant complètement nuit et je traverse une forêt tout seul sans bruit sauf quand quelques brochettes de trailers, tous juste sortis du ravito, me doublent en courant. Je me rends alors compte qu’avec toute cette agitation, je n’ai même pas pensé à stopper ma course. Je suis donc parti pour finir mais en mode randonneur car je n’arrive quasiment plus à courir sauf dans les descentes.
A partir de là, je n'ai beaucoup de souvenirs de course. En effet, je n'ai plus aucun repère visuel et seule la distance affichée sur mon GPS me prouve que j'avance. Le temps semble se dilater quand on marche même si j'essaie de rester dans une fourchette entre 6,5 et 7km/h. Les premières sensations de crampes arrivent après le 55ème km. Je m'écoute beaucoup, certainement trop et dans ma tête les questions se téléscopent : Pourquoi est ce que je continue alors que je n'ai plus de plaisir ? N'est ce pas plus raisonnable d'abandonner ?
Mon cerveau se met aussi en mode calculatrice pour essayer d'estimer mon temps d'arrivée et mon classement. J'essaie également de me trouver un binôme pour la fin de course mais ça ne marche pas non plus. A chaque fois, nos rythmes sont différents, nos chemins se séparent après 1 ou 2 kms et j'avance à nouveau en solitaire. Etonnamment, je ne ressens pas du tout de fatigue lié au manque de sommeil. Les derniers ravitaillements au 61ème et 71ème s'enchaînent. L'ambiance y est plus calme que sur les autres mais je ne m'attarderai pas, je dois avancer. Le dernier pointage a lieu avant de faire le tour de l'île de Conleau. Les bénévoles annoncent encore 4,5 km. Ca sent la fin mais je suis dans l'incapacité complète de courir et ma vitesse est inférieure à 6km/h. Je passe enfin devant les chantiers maritimes dont un contient un énorme catamaran. Ca sent vraiment la fin ! Les quais de Vannes sont enfin là et tout à coup, mes jambes reviennent et je cours à nouveau. Ca y est l'arche est en vue, je me sens pousser des aile, je fais le demi-tour au bout du quai et ça y est, je termine ces 87km en 12h17 !
Je passe rapidement me prendre une petite bière, c'est vraiment trop bon après tant d'effort!!! Je grignote ensuite 2/3 bricoles et vais prendre ma douche. Je sens alors que mon sac m'a raboté le bas du dos même si je ne l'ai pas senti en course mais la douche fait trop de bien. Anne vient me chercher pour un retour à Carnac et une petite nuit bien méritée de 3h. Je suis à ce moment là très très déçu par ma course qui ne s'est pas du tout déroulée comme prévu. Je pensais courir beaucoup plus que ça et du coup je m'imaginais être dans les 100 derniers au classement . Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis le message de Tommies sur Kikouroù me félicitant de ma 324ème place... Cette course est encore un étrange paradoxe pour moi : je n'ai jamais été aussi bien classé alors que j'ai l'impression d'être passé complètement à côté. Bizarre....
Le positif :
j'ai beaucoup appris sur moi lors de ces 12h17 de course et cela va m'apporter de nombreuses pistes à explorer et/ou améliorer pour progresser,
je n'ai pas abandonné alors que j'y ai pensé très souvent. Heureusement car à posteriori je me dis que je l'aurais amèrement regretté,
l'organisation au top avec des bénévoles attentionnés, disponibles et surtout qui donnent de bonnes informations sur les distances. C'est assez rare pour être signalé,
Les spectateurs présents sur tout le parcours et jusqu'à des heures hallucinantes. Voir des familles complètes devant leur maison en train d'applaudir les coureurs à 4h du matin, c'est énorme et ça aide à avancer,
le plaisir de côtoyer les participants du 177km. Bravo, vous m'avez vraiment impressionné
Le négatif :
l'horaire de la course en ce qui concerne les paysages : on fait une longue partie pas top en journée (entre Locmariaquer et Auray) et on rate toute la fin de parcours en bord de mer qui avait l'air splendide,
les bouchons du début de course,
de trop nombreuses portions de route à mon avis,
le comportement de certains trailers aux ravitos,
mon gros coup de surchauffe dès le début...
Bonus :
Voilà la courbe cardio de mon Raid ou l'exemple à ne pas suivre :
crédits photos: Anne et Maindru photos
26 commentaires
Commentaire de ejouvin posté le 08-07-2013 à 22:23:16
Il fallait se botter les fesses pour aller au bout et tu l'as fais, bravo. C'est parfois étrange, nous ne nous sentons pas bien mais les autres sont finalement encore moins bien. L'expérience de l'écotrail t'a servi sans aucun doute.
Concernant les ravitos, tu ferras peut être la même chose la prochaine fois, à savoir te servir et repartir en marchant (voir en trottinant) pour manger. Au moins, tu manges, et tu avances. Et cerise sur le gâteau, tu t'affranchis du "non respect" de certains.
Bien content que tu sois allé au bout, c'est un très bon apprentissage.
Aller, bonne récupération.
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 16:48:18
Merci Etienne. Pas sur que l'Ecotrail m'ai tant servi que ça. Je pense même que celui ci s'était tellement bien passé (à part l'épisode de la fermeture éclair...)que je n'étais pas prêt pour affronter un jour sans.
Je pense par contre que moralement, je serai beaucoup mieux sur mes prochains trails lors des coups de mou.
Commentaire de Arclusaz posté le 09-07-2013 à 00:04:21
Et tu croyais que personne n'allait le remarquer ?
Sur la 3eme photo, on voit nettement que tu manges au fur et à mesure ce que tu coupes !
Bon, en même temps, que celui qui ne l'a jamais fait te lance le premier menhir....
Bravo. Excellente illustration de la devise d'un kikoureur "ne crains pas d'être lent, crains d'être à l'arrêt".
Après ton départ suicide, tu as finalement été dans le bon tempo : pas rapide (hein, c'est relatif !) mais toujours en mouvement et régulier. C'est l'endurance fondamentale qui a payé !
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 16:50:34
Mince, tu m'as grillé! Je sais que c'est une très mauvaise habitude mais je le fais tout le temps! Sinon, l'endurance fondamentale aurait du m'aider pour le début de course, comme d'habitude, mais là... Toujours pas compris! :-D
Merci pour le commentaire! ;-)
Commentaire de sabzaina posté le 09-07-2013 à 07:43:17
Etre finisher alors que tu comptais abandonner si tôt, beau travail de mental !
Repose-toi bien, récupère et au plaisir de te retrouver sur d'autres courses ou Off ;)
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 16:53:50
Merci Sab!Pour la récup, ça devrait aller car je suis peu dispo l'été pour m'entraîner.
Mais, j'ai quand même un petit Off de 50km qui me trotte dans la tête... ;-)
Commentaire de PtitLudo posté le 09-07-2013 à 09:44:23
12h17 ce n'est pas un si mauvais temps ! Tu as gagne a ne pas trop t'arreter aux ravitos. Bravo et bonne recup ;)
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 16:58:02
Merci Ludo! Effectivement, avant la course j'estimais mon temps de course entre 12 et 12h30 ne sachant pas comment j'allais gérer la nuit complète. Tout le paradoxe est là! C'est finalement le déroulé de la course en lui même que j'estime raté. Je trouve que j'ai trop marché (39 km au total)...
Commentaire de Bleau78 posté le 09-07-2013 à 12:26:09
Bravo.
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 16:59:38
Merci et surtout félicitation à toi pour ta course. Je suis vraiment admiratif de tous les participants du 177km. Encore bravo!
Commentaire de bubulle posté le 09-07-2013 à 12:29:06
Bravo, Vincent. Te voilà donc avec une "course la plus longue" plus longue que la mienne. Respect. Surtout que par cette chaleur, c'est tout à fait différent.
Clairement, le gros problème a été ce coup de chaud au départ et, clairement, le fait de ne rien avoir sur la tête a été une méchante erreur. C'est au point qu'il aurait certainement fallu chercher autre chose, n'importe quoi, pour protéger la tête. On n'imagine pas à quel point c'est pénalisant. Donc, n'oublie plus jamais ta casquette! Et si tu l'oublies, utilise autre chose!
Bonne récup et un grand grand bravo pour t'être aussi bien accroché.
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 17:04:19
Merci Christian! Effectivement, la casquette ne m'a pas aidé sur le début de course. Il y a bien comme tu dis le problème de la chaleur mais elle a certainement eu un gros impact psychologique sur mon début de course. C'est un peu le grain de sable qui va gripper la mécanique pour la totalité de la course. Avec le recul, je serais retourné à Carnac la rechercher. J'avais largement le temps.
Commentaire de jack91290 posté le 09-07-2013 à 15:30:34
Bravo vincent.
Encore un trail en mode finisher. Bravo.
Jack
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 17:05:14
Merci Jack! Maintenant tu sais ce qu'il te reste à faire sur le GRP80! ;-)
Commentaire de freddo90 posté le 09-07-2013 à 15:32:29
Bravo pour être aller au bout malgré une certaine lassitude sur la 2ème moitié de parcours ? En tout cas tu en tires des leçons, tu n'es pas dégoûté, félicitations !
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 17:15:20
Merci Freddo! Tu sais que j'ai pensé à toi et ta SaintéLyon par 2 fois durant la course à des moments où je pensais abandonner. Je me suis alors dis que tant que j'avais encore la chance de pouvoir avancer, il fallait continuer! Bon courage à toi pour la suite!
Commentaire de Jean-Phi posté le 09-07-2013 à 21:54:34
Bravo Vinch ! Quel mental de guerrier !! Et quels progrès surtout !
Par contre, travaille ta FC quoi !
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 17:19:03
Merci Jean-Phi! Je ne suis pas vraiment sur d'avoir progressé depuis l'Ecotrail.
Pour la FC, je n'arrive toujours pas à l'expliquer. En général, j'atteins ces valeurs autour de 13km/h sur des fractions longues supérieures à 10mn. Je pense qu'il y a eu la conjonction de pleins de facteurs en même temps. Je me demande toujours aujourd'hui si j'ai bien fait de m'entêter à courir en début de course quand c'est monté en pression...
Commentaire de JM2CJC posté le 10-07-2013 à 13:02:35
Bravo Finisher,pour luter contre la chaleur ...casquette !!
Je te souhaite de garder pleins de souvenir surtout dune course ou la "dureté"t'aura accompagnée sur toute l'epreuve
l'image c'est la courbe de dénivèle ?
JM
Commentaire de vinch64 posté le 10-07-2013 à 17:22:49
Merci JM2CJC! Non non, la courbe c'est bien mon rythme cardiaque. O_o
Autant je n'avais que des mauvais souvenirs de la course quelques heures après l'arrivée, autant les bons souvenirs resurgissent petit à petit et me donnent envie d'y retourner dès que possible!
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 11-07-2013 à 11:05:32
Le cardio, il fait peur ... Tu dois être sacrément solide pour finir quand même après un départ aussi rapide. Bravo pour ton chrono plutôt balèze pour la distance.
Commentaire de vinch64 posté le 11-07-2013 à 19:12:58
Ben en fait si le départ avait réellement été rapide, j'aurais une vraie piste pour expliquer ce gros pic. Mais j'ai fait des centaines de kms à cette vitesse pendant la prépa et j'ai toujours été à 30 pulsations de moins. C'est peut être le bon air breton?
En tout cas, merci mon petit Lutin! ;-)
Commentaire de Mustang posté le 11-07-2013 à 20:52:49
Bravo Vinch , un trail pas si évident , chaleur, du goudron. Tu as réussi ton défi malgré tes doutes!
J'ai fait ce trail en 2006 avec cette même chaleur!!!
Commentaire de vinch64 posté le 11-07-2013 à 22:34:57
Merci! J'avais lu ton récit de 2006 et si je me souviens bien tu l'as fait en partant du Crouesty en direction de Vannes.J'aimerais bien qu'ils changent de sens l'année prochaine. Si c'est ça, je signe les yeux fermés sur le 86km.
J'espère qu'on aura l'occasion de se croiser sur une course en Normandie.
Commentaire de valdes posté le 12-07-2013 à 14:42:00
Bravo @Vinch et ... bon anniversaire. En tous les cas, ça valait vraiment le coup de le faire et de finir parce que sur les photos, à l'arrivée, t'as juste l'air heureux, ravi comme tout. Et puis ensuite, ne reste que les bons souvenirs hein (la mémoire est positivement sélective)
Commentaire de vinch64 posté le 12-07-2013 à 19:24:57
Merci Valérie et ... bon anniversaire à toi aussi! ;-)
C'est clair que je suis heureux sur ses photos d'arrivée, je viens de prendre un gros shoot d'endorphine! Et c'est clair que je n 'ai quasiment plus aucun "mauvais" souvenir de la course! S'il faut je resigne demain!
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.