L'auteur : Jerome_I
La course : 100 km del Passatore
Date : 28/5/2011
Lieu : firenze (Italie)
Affichage : 1246 vues
Distance : 48km
Matos : Mizuno Wave rider 13
Objectif : Objectif majeur
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Après une année 2008 difficile, avec de nombreux ultras et surtout mes abandons à l’UTMB et à la Saintélyon, je me suis concentré pendant 2 saisons sur le marathon. J’ai travaillé la vitesse et j’ai réussi à courir le marathon de Mannheim en Mai 2010 en 2h34’59”. J’ai tout de même couru quelques courses au-delà du marathon : le Trail Valdigne de 45km à Courmayeur en 2009 et la Saintélyon de 68km entre Saint-Etienne et Lyon en 2010.
Cette année 2011, j’ai décidé de revenir sur l’ultra et je veux courir un 100km sur route. Mon travail de vitesse ces deux dernières années devraient me permettre d’améliorer mon record (Passatore 2008 en 8h53’). En discutant avec les copains au réveillon, nous décidons de courir le 100km du Passatore.
Le parcours est difficile avec 2 cols à passer et surtout 1300m de dénivelé, plus un départ à 15h de Florence en Toscane fin Mai peu être chaud. Le départ et le parcours sont superbes, mais il fait souvent chaud au départ et frais au col à plus de 900m d’altitude.
Je vais travailler la vitesse sur les cross l’hiver et vais préparer le marathon d’Annecy en Avril. Je le cours mal avec un départ bien trop rapide et conclu en 2h43’. Puis j’ai 6 semaines pour travailler la vitesse spécifique 100km. Je décide de travailler à 13,3km/h, sachant que courir en 12,5km/h me permettrait de conclure en 8h.
L’entrainement se passe bien et je prends beaucoup de plaisir à courir à cette vitesse. Ma vitesse moyenne chaque semaine arrive entre 13km/h et 14km/h, alors que pour l’entrainement marathon avec l’échauffement et le repos, ma moyenne ne dépassait pas souvent 12km/h. Le 1er Mai je vais aussi courir le marathon de Vercelli en entrainement. Je le conclus en 2h57’ ce qui me réconforte, car je ne suis que peu éprouvé par ce test.
Le Vendredi je retrouve à Modène la fine équipe. Céline me suivra en voiture et me donnera mes ravitos aux km 35, 48 et 65.
Manu suivra Nico en vélo avec l’objectif de finir en 11h et le castor a pour objectif de finir devant Nico avec entre 10km et 20km d’entrainement par semaine, et quelques kilos de trop sur la balance.
A 10h nous prenons la route pour Florence. Dernière photo de groupe avant de laisser Delphine à Modène car elle ne peu pas nous suivre « dans son état » tout le weekend :
Vers 12h nous arrivons sur place pour prendre nos dossards. Je suis content de retourner dans cette superbe ville. J’y retourne vraiment avec joie, même si ce Samedi 28 Mai je suis tendu à cause de la course. Nous prenons nos dossards. J’ai le Numéro 26 à cause de ma 26ème position en 200. Mon dossard est “jaune” pour partir à l’avant du peloton.
Nous sommes plus de 1600 inscrits. Il fait chaud, le soleil tape et j’ai déjà la casquette pour me protéger du soleil. Il fait plus de 30°C! Nous trouvons une “trattoria” pas très loin de l’Arno (fleuve qui passe à Florence et Pise avant de se jeter dans la Méditerranée). Nous finissons la charge Glucidique. Je prends une belle assiette de Riz aux asperges. Merci encore Manu pour ce repas pré-course. Nous mettons la tenue de course et je laisse mon sac qui partira dans le camion 1 directement à Faenza. Je retrouverais mon sac juste après la ligne d’arrivée. D’autres coureurs choisissent de laisser leurs sacs dans les bus 2 ou 3 pour les trouver le long du parcours. Cette option est utile pour les coureurs ne disposant pas de suiveurs. L’organisation est bien rodée pour cette 39ème édition du 100km le plus important d’Italie, voir en Europe !
Ma tenue est composée de :
On reste à l’ombre pour profiter d’un peu de calme avant la course. Nous allons une dernière fois aux toilettes car boire 3 litres d’eau par jour nous oblige à aller aux toilettes de nombreuses fois par jour. Je suis tranquille mais le cœur doit être au moins à 140bpm. Je l’entends dans la cage thoracique. La tension à moins d’une heure du départ se fait sentir. Nous allumons les GPS qui mettent une dizaine de minutes à trouver les GPS. A 14h40 nous commençons à nous diriger vers le départ.
Anecdote : En allant vers le départ un coureur s’échauffe et nous double. Il se tourne vers nous et nous demande. « Le Départ est dans cette direction ? » Je lui réponds incrédule : « Mais tu as gagné les 5 derniers Passatore et tu nous demandes où se trouve le départ ? ». C’était Giorgio Calcaterra qui courrait vers sa 6ème victoire de suite, le record de la course en 6h25 (avec un départ à florence avec plus de 30°C, le vent de face et 1300m de dénivelé) bravo à lui !
Cette année le niveau était vraiment de très haut niveau avec Calcaterra, Di Cecco (qui a gagné le Marathon de Rome et avec un record à 2h08’ sur marathon. Qui sort de 2 ans de suspension pour dopage et qui recommence avec un premier 100km), Nunes (recorman du monde en 6h18’ avant que le Japonais porte le record du monde à 6h13 et vainqueur/recordman de la Badwather course de 245km dans la vallée de la mort aux USA)…
Je laisse mes amis Nico et Cedric pour aller vers l’avant du peloton. La pression monte. C’est magique. La rue est étroite, l’hymne national Italien, le publique, les touristes, les voitures/motos des organisateurs. Je salue l’ami Enrico Bartolini avec qui j’avais couru en 2008, et je me concentre. Je suis à coté de Vlamir Nunes, je me sens tout petit au milieu de tous ces coureurs familiers des championnats du monde…
LA COURSE:
A 15h c’est parti. Je parts vite (16km/h), mais je ne vois déjà plus la tète de la course parti à près de 20km/h ! On contourne le Dôme (la cathedrale de Florence) et la famille Rapace (Céline, Manu, Rafael et Eldo) nous encouragent. Je vais passer le km3 en moins de 12 minutes et Monica Carlin est encore loin devant. J’ai prévu mes temps de passage sur ses temps de passage en 2008 (7h39 avec une moyenne de 4’36’’/km). Je dois me trouver dans les premiers 30, donc plus de 1500 coureurs nous suivent ! Maintenant en l’écrivant ca me donne des frissons. Je me ravitaille avec un verre d’eau au km4 juste avant de monter vers Fiesole. Je choisi de courir sur le trottoir car à l’ombre.
Je passe le km5 en 21’14’’ soit une minute trop rapide.
Je double Loris Fanton (trailer très rapide) accompagné de 2 coureurs et Monica Carlin accompagnée elle aussi de 2 coureurs dans cette montée. Je dois me trouver dans le top 20 cette fois.
Je remonte doucement sur Daniele avec qui je vais courir jusqu’au km31. La montée est superbe avec la vue sur Florence. Je le distance un peu dans la montée mais au ravitaillement, je prends un gel et il revient à ma hauteur. Nous sommes à Fiesole au km7,5. Puis la route devient un faut plat parfois montant parfois descendant mais assez plat.
Je pense être parti un peu trop rapidement car je passe en 45’38’’ au km10 (ces 5km courus en 24’23’’ et une moyenne totale de 13,1km/h).
Au km12,3 nous passons au troisième ravitaillement. Je fais attention à bien m’hydrater. Il fait chaud et l’hydratation est importante au début de la course. Nous sortons de Fiesole et Daniele me demande si ca me dérange d’avoir un peu de compagnie. Il a couru le Passatore en 2010 en un peu plus de 8h. Nous avons le même objectif pour ce deuxième Passatore. Nous courons ensemble en discutant un peu. Puis au bout de 10minutes nous décidons d’arrêter de discuter car nous aurons besoin de nos forces pour venir à bout de cette aventure. Nous faisons le yoyo avec une 206 bleue avec sur le toit le chrono de la course. Comme ca je n’ai pas besoin de regarder ma montre. C’est le chrono pour la première femme. La Carlin nous suit de prêt. Puis nous entendons arriver des pats. C’est étrange, un coureur nous rattrape mais sa course et lourde, ses pats font vraiment beaucoup de bruit. Il nous rejoint et c’est là que je reconnais Vlamir Nunes. Je suis comme un petit garçon recevant son premier cadeau de Noel… Je cours le Passatore et Vlamir Nunes me double ! J’annonce à Daniel qui nous double et que nous ne devons surtout pas le suivre car il a un autre niveau… Alors nous continuons sur le même rythme.
Nous passons en 1:08’08’’ au km15 (ces 5km courus en 22’30’’ et une moyenne totale de 13,2km/h).
Nous attaquons la dernière rampe vers le col. Nous arrivons au ravitaillement du km16,5. Je prends mon second gel et l’arrose avec 2 verres d’eau. Je m’arrête pour bien boire. J’ai déjà la sensation d’avoir soif ce qui n’est pas très bon ! Maurizio Crispi prend de superbes photos, on y trouve Calcaterra en route vers la victoire :
Puis Vlamir Nunes :
Et je passe juste derrière Daniele :
Je passe au sommet en 1h17’ (17km soit une moyenne de 13,2km/h avec 500m de dénivelé positif). Je descends à plus de 15km/h et en regardant la vitesse je suis parfois à 16km/h ce qui est vraiment trop rapide. Je freine ma vitesse et essaie de ne surtout pas me mettre dans le rouge. Le cœur va bien par contre je ne veux pas que cette descente rapide soit traumatisante pour les jambes / cuisses. Malgré tout je me fais doubler par 7 coureurs dont Loris fanton et Monica Carlin. Ils doivent courir à près de 17km/h. Je me demande à quelle vitesse est passé Calcaterra ici. C’est du suicide, et en regardant les résultats de nombreux coureur m’ayant doublé n’ont pas terminé la course. La descente est longue et souvent importante. Malheureusement la route est ouverte et il faut slalomer entre les voitures pour prendre la corde sur les nombreux virages.
Je passe en 1:29’45’’ au km20 (ces 5km courus en 21’36’’ et une moyenne totale de 13,4km/h).
Je continue en tirant le frein à main mais je pense que ma descente est trop rapide. La descente commence à 4’13’’, puis j’accélère à 4’07’’ puis 4’04’’, 4’01’’. Mais ensuite je passe à plus de 15km/h avec 2 km courus en 3’54’’. Ca devient moins pentu et je cours en 4’14’’ puis de nouveau en 4’03’’.
La descente est rapide et je vais courir la portion la plus rapide avec 1:50’07’’ au km25 (ces 5km courus en 20’21’’ et une moyenne totale de 13,6km/h).
Je reviens sur Daniele au bas de la descente et nous voyons déjà Borgo San Lorenzo, le premier poste de contrôle. La descente est terminée et nous parcourons une longue ligne droite sans dénivelé. On discute aussi avec son suiveur en vélo. Je lui dis être inquiet car mon genou droit me fait mal. Il a lui aussi mal au genou gauche. La descente fut trop rapide et nos genoux ont morflé. Je suis inquiet et nous courons facilement à 14km/h. Déjà deux heures de course sous la chaleur mais les jambes sont ok. L’entrainement fut vraiment bon et si mon genou me laisse tranquille je pourrais surement battre mon record. Mais il est trop tôt pour faire des plans. Je lui dis que je vais ralentir un peu mais le GPS montre toujours 14km/h.
Je passe en 2:12’08’’ au km30 (ces 5km courus en 22’01’’ et une moyenne totale de 13,6km/h).
Un virage à gauche et nous entrons dans Borgo San Lorenzo. Le speaker nous annonce et avec nos dossards retrouve nos résultats passés ! Beaucoup de gens nous encouragent dans cette rue piétonne et l’absence de voitures est agréable. Je passe en 2:18’37’’ sur le tapis et notre temps est automatiquement envoyé sur le site internet SDAM. Des amis suivent ma progression depuis la maison et je pense qu’à ce moment ils sont confiants. J’avais prévu de passer en 2h15’ je suis donc dans les prévisions.
Nous commençons la longue montée vers le col au km48. La montée est douce jusqu’à Ronta au km39, puis nous allons monter de 550m jusqu’au col à 913m d’altitude. Je suis toujours en compagnie de Daniele. Il me souhaite bonne course car il m’annonce monter doucement. Je lui annonce que je suis aussi très lent en montée et qu’il sera surement devant au col ! Puis Manu et Céline nous doublent en voiture. Ils vont se placer au ravitaillement du km35 pour me ravitailler. Je leur dis avoir mal au genou et ils continuent vers le ravitaillement. Céline aura une bouteille de 50cl avec 30g de protéines Whey. Le suiveur de Daniel vient avec une bombe de froid. Daniel l’utilise sur le genou gauche et m’offre généreusement. Merci beaucoup pour ce geste. Je l’utilise sans ralentir sur le genou droit. La douleur passe mais il manque encore 70km pour arriver à Faenza.
Je passe en 2:36’42’’ au km35 (ces 5km courus en 24’33’’ et une moyenne totale de 13,4km/h).
Au ravitaillement, Manu et Céline prennent soin de moi, encore merci. En 2min30s Céline me masse le genou avec du Voltaren alors que je bois les 50cl de Protéines. Je prends aussi 2 verres d’eau au ravitaillement et vais m’arroser la tète et la casquette dans une fontaine. Il fait vraiment chaud et j’ai les épaules blanchies par la sueur. Je salue Manu qui me donne rendez-vous à Faenza car il va suivre Nico en vélo. Je donne rendez-vous à Céline au Col dans un peu plus d’une heure. Je me fais doubler par 2 coureurs et Daniele est déjà loin. Je repars dans la montée et dans un rond point, un suiveur en vélo est tombé et le crane saigne. Je n’ai pas besoin de m’arrêter car deux voitures se sont arrêtées et lui portent secours. J’annonce l’accident au ravitaillement suivant à Ronta. A partir d’ici la montée est importante. La sortie du village est vraiment difficile.
Je passe en 3:05’44’’ au km40 (ces 5km courus en 29’02’’ et une moyenne totale de 12,9km/h).
Je continue ma montée solitaire. Je double quelques vélos et quelques vélos me doublent. Je profite de cette tranquillité. Il fait frais dans ces forets, au bord de la rivière. Le chant des oiseaux et serein tout comme moi. Sauf que la douleur au genou ne passe pas et recommence à me faire souffrir. Je commence à douter, même si ma progression est bonne. Je passe au marathon en 4h19’. Je continue la montée et parfois les automobilistes m’offrent de l’eau que je refuse car tout ravitaillement en dehors des zones de ravitaillement sont interdits ! J’arrive au ravitaillement du km44 et bois bien et mouille la casquette de nouveau. Je double un coureur qui marche. Je l’encourage et ses suiveurs m’encouragent. Mon mal au genou augmente. Je me pose de plus en plus de questions. Je comprends que mon Passatore 2011 va se finir au col.
Je passe en 3:38’41’’ au km45 (ces 5km courus en 32’56’’ et une moyenne totale de 12,3km/h).
Au km46 je prends le temps à 3h43’ et je commence à marcher. Les larmes montent. Autant de sacrifices à l’entrainement pour arrêter ici, c’est assez difficile, mais il ne sert à rien de souffrir 54km pour conclure cette course et faire empirer la situation. De plus j’ai 2km de marche pour faire passer mon chagrin. Des coureurs me doublent. Je pense que je perds une quinzaine de positions avant le col. J’encourage l’ami Enrico qui finira en 8h05’. Daniele finira en 8h06’. Beaucoup m’encouragent à continuer et à chaque fois c’est difficile. Je vois Marco et Gozzi qui nous attendaient à 200m du col. Ils me disent être aussi déçu que moi. Merci à eux. En annonçant mon abandon, beaucoup d’amis se disent aussi déçu, merci à tous de ce soutient. Je discute avec eux pendant 4minutes et leur explique la situation. Je finis la montée et les larmes sont difficiles à retenir car le publique est nombreux à m’encourager. Je passe sur le tapis en 4h12’ (une minute de plus qu’en 2008, mais avec les 4min d’arrêt avec Marco, j’ai couru plus rapidement). Je rends ma puce et il est difficile de retenir les larmes. Voilà un DNF (Do Not Finish) est mis en face de mon nom. J’ai même le droit à une médaille et d’un diplôme. Je suis passé 32ème au sommet.
Medaille :
Diplôme :
Je vois Céline prête à me fournir le ravitaillement. Je lui dis que c’est fini. Je n’ai rien pour me changer et heureusement que Manu et Nico ont laissé des vêtements de rechange car je suis en short / maillot et il ne doit faire que 15°C/20°C au col ! La nuit sera fraiche avec 11°C/13°C. Puis on va attendre les copains. Je vais encourager beaucoup de coureurs alors que certains arrêtent tout comme moi au col. L’amie Rossella fera une superbe course et finira en 10h53’ en 217ème position, pour son premier 100km. Puis certains coureurs reçoivent plus d’encouragements :
Cédric arrive, lui aussi déçu de me voir ici. Il finira brillamment en 11h24’ avec un entrainement minimal. Mauro finira en 12h01’ son premier Passatore. Nico passe au sommet finira son premier 100km en 12h07’. On va suivre Cédric et Nico pendant toute la nuit. On suit aussi Manu qui suit Nico en vélo. On est aux premières loges pour se rendre compte du style des coureurs. Et c’est là que je me rends compte des grosses différences. Certains marchent, d’autres courent lourdement et d’autres sont légers, mais les phases changent et les phases difficiles suivent les phases d’euphorie. C’est avec joie que j’assiste à l’arrivée des amis à Faenza et que je peux récupérer mon sac pour enfiler enfin un pantalon à ma taille ;-).
Nous finissons en beauté le weekend à Modène avec une journée Barbecue. Je suis tout de même inquiet car j’ai mal en marchant. J’en profite pour prendre rendez-vous chez l’ostéopathe le Mardi soir et je commence la cure d’Arnica.
Trois jours après la course, l’ostéopathe me rassure car je n’ai pas de lésions. Il me débloque le dos et les chevilles. Mes muscles des cuisses et mollets sont trop courts et forcent sur le genou. Il va falloir augmenter les étirements pour éviter de telles blessures. Cinq jours après la course, l’Arnica fait effet et je n’ai pratiquement plus mal en marchant. J’espère faire un footing de quelques kilomètres Vendredi pour voir l’état physique.
J’ai pris la bonne décision, et la préparation était bonne car je n’ai pas de douleurs musculaires après ces 48km et je pense que j’étais frais à ce point de la course. Il faudra donc que j’arrive à faire un 100km correctement cette année ou en 2012…
Je doute un peu, car depuis 2008, chaque fois que je me mets au départ d’une course objectif, je loupe mes courses (abandon UTMB2008, délusion au marathon de Berlin 2010, abandon au Passatore 2011). En 2009, j’ai choisi de courir 2 marathons à Carpi et à Florence pour éviter une telle délusion, et j’ai réussi les deux courses. Je suis surement trop sévère avec moi même et je demande peut-être trop, mais c’est tout de même gratifiant de recevoir en course les résultats des efforts fait à l’entrainement. En 2010, je réussis un marathon parfait à Mannheim avec un record à la clé sur un parcours difficile et couru seul.
Maintenant je vais essayer de me préparer pour le Lavaredo Ultra Trail du 2 Juillet (Trail de 90km dans les Dolomites) et penser aux courses d’Automne. Je vais surement me fixer 2 objectifs pour éviter de me mettre trop la pression... (100km Millau ? 100km en Hollande ? Marathon rapide ? Marathon du Beaujolais ? Saintelyon ?)
Encore merci à tous ceux qui m’ont envoyé des messages après cet abandon.
Grazie a tutti per i messagi ricevuti dopo la gara.
9 commentaires
Commentaire de CROCS-MAN posté le 02-06-2011 à 17:55:00
:/ Bon rétablissement Jérome
Commentaire de lapinouack posté le 02-06-2011 à 18:03:00
toujours difficile d abandonner , bon courage et bon rétablissement ,bises
Commentaire de rapace74 posté le 02-06-2011 à 22:46:00
Allez repose toi bien et prends ta revanche au lut!!!
a bientôt
manu
Commentaire de LtBlueb posté le 03-06-2011 à 10:41:00
salut jérome, tes objectifs deviennent de plus en plus élevés, et la réussite de peut pas etre à chaque RV ... content pour toi de voir que ta blessure ne semble pas sérieuse , et je suis persuadé que tu vas savoir analyser tout ca pour en tirer le positif en vue des prochaines échéances ! bon courage !
Commentaire de franchino posté le 03-06-2011 à 11:50:00
Una gara così lunga e dura è sempre un'incognita, l'imprevisto capita. Sei stato molto bravo ad avere il coraggio di fermarti subito così il tuo piccolo problema si potrà risolvere velocemente.
In bocca al lupo!
Commentaire de RogerRunner13 posté le 03-06-2011 à 17:54:00
C'est la dure loi sport, mais c'est toujours difficile à accepter après s'être si bien préparé. Je suis sur que tu auras ta revanche.....
Commentaire de Mustang posté le 03-06-2011 à 18:47:00
toujours admiratif dans la précision de compte-rendu tant au point de ton ressenti que du descriptif de l'épreuve.
Tu as certainement pris une décision sage! mais toujours bien difficile d'accepter un abandon quand on met beaucoup de soi dans une telle course!
Garde ta confiance et demain sera un autre jour!
Forza!
Commentaire de Cyrille posté le 04-06-2011 à 01:01:00
Tu es peut-être trop fougueux Jérôme ;).Quand je lis le début de ton CR, je me dis "mais putain, il va jamais tenir 100 bornes à cette allure".
Avec la caisse que tu as, la perf sur 100 km va forcément venir, les moins de 7h45 sont pour toi, j'y crois vraiment.
Ton foncier va payer pour ton trail, même si c'était pas le but, ça sera une consolation.
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 04-06-2011 à 22:57:00
On reconnaît les vrais champions dans leur courage de narrer l'échec. C'est pour cela que je te dis : "Bravo".
...et merci pour la photo de postérieur féminin.
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