L'auteur : ogo
La course : Les Coursières des Hauts du Lyonnais - 101 km
Date : 14/5/2011
Lieu : St Martin En Haut (Rhône)
Affichage : 2918 vues
Distance : 102km
Objectif : Pas d'objectif
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4h du mat’ sur le boulevard de la Croix-Rousse. Sous le halo orangé des réverbères, je suis le seul à marcher droit. Sur mon passage, les fêtards en goguette, interrompent leurs chants grivois et me dévisagent avec insistance comme pour s’assurer que je ne suis pas le produit de leur délire éthylique. A cette heure, toutes les stations de Velo’v sont vides. Hier soir, on s’est précipité sur les machines pour descendre en centre-ville. Ce matin en revanche, les candidats pour gravir la colline à bicyclette se sont faits plus rares. J’appelle Tophenbave pour le prévenir que je ne pourrai pas le rejoindre à vélo comme prévu. Il me propose de venir à mes devants en voiture. Alors que progressivement la ville s’éveille, nous redescendons de l’autre côté de la Saône pour récupérer Sanggi, un autre Kikou. Lui, a pu mettre la main sur un Velo’v pour rejoindre le point de rendez-vous. Impossible par contre de s’en débarrasser. Dans ce quartier, toutes les stations affichent complet. Alors que l’heure tourne, Sanggi se lance dans une course folle pour dénicher une place libre. Les kilomètres s’accumulent et le stress monte d’un cran à chaque nouvelle déconvenue. Après plus de vingt minutes à errer au hasard des rues, nous apercevons enfin avec soulagement une borne inoccupée. Sanggi n’aura pas besoin de s’échauffer.
Immédiatement, nous mettons cap sur St Martin-en-Haut où sera donné le départ de l’ultra des Coursières, mon premier trail de plus de cent bornes. La commune se situe à une trentaine de kilomètres de la capitale des Gaules. Nous avons le temps mais nous avons bien fait de partir en avance.
Le parking du gymnase est complet. Après avoir fait le tour du bourg endormi, nous trouvons une place sur une aire de stationnement isolée au sommet d’un raidillon. Toph oublie successivement son sac et son téléphone et remonte par deux fois la petite bosse en trottinant. Je serai donc le seul à ne pas m’être échauffé. Devant le stand de retrait des dossards, nous retrouvons d’autres Kikous : Bouzzy-Goulum, vainqueur en 2008 et l’an passé, Marat 3h00, Edwige42, gj4807 et Akharan. J’avais très brièvement fait la rencontre de ce dernier lors du Trail des Cerfs 2008. Je disputais le 35km, lui le 50. Nous avions échangé quelques mots lorsqu’il m’avait rattrapé puis il m’avait laissé sur place pour aller décrocher la victoire. Il m’avait fait forte impression. S’il tient la distance, il n’aura sans doute pas de rival aujourd’hui.
Par ailleurs, je découvre avec étonnement Elcap en tenue de coureur. Il avait annoncé sa venue en tant que spectateur mais je ne l’imaginais pas prendre le départ, une semaine après le redoutable Ultra Techni’Trail de Tiranges (U3T). Nous serons donc 103 concurrents à partir à l’assaut des 103 kilomètres de l’ultra des Coursières.
Au micro, Jean-Pierre Molinari, l’organisateur, ironise. « Nous savons ce qu’il nous reste à faire si nous voulons 150 participants l’an prochain ». Puis, il enchaîne sur le briefing en insistant sur le matériel obligatoire. « Vous serez contrôlés sur le parcours et à l’arrivée de manière aléatoire ».
En me rendant sur la ligne de départ, je salue Jean-Michel Touron qui vient d’arriver. Lui aussi a couru l’U3T le week-end dernier et comptait s’aligner. Mais il est trop tard. Il suivra le début de la course à VTT. L’occasion de se reposer un peu !
Il est 6 heures passées de quelques minutes lorsque le départ est donné. Tenant du titre, Bouzzy-Goulum assume son rôle et prend immédiatement la direction des opérations. Son allure surprend tout le monde et il se détache rapidement. Derrière, se forme un groupe d’une petite dizaine de coureurs dont je suis avec Akharan notamment. Au pied des collines, nous observons Lyon s’étirer dans la lumière cuivrée du matin. Il fait bon, le ciel est dégagé. Pourtant la météo a prévu des orages dans l’après-midi.
Le rythme est soutenu. Trop sans doute. Mais comme à l’accoutumée en début de course, mes sensations sont absentes. Sans repère, je me laisse porter par la foulée des autres. Les premiers kilomètres sont très roulants. Nous descendons à vive allure sur du bitume. Les rares montées sont avalées au petit trot par la plupart des coureurs. Au 10e km, je jette un coup d’œil à ma montre. Moins de 48 minutes. C’est certain, il va falloir ralentir. Alors que le groupe s’allonge, je me laisse décrocher progressivement. Peu à peu, je remonte de ma plongée en apnée et commence à percevoir les indications que m’envoie mon corps. Elles ne sont pas très bonnes. C’est encore flou mais il me semble déceler une gêne à l’estomac. J’ai été malade en début de semaine. Une sorte d’intoxication alimentaire qui m’a valu une nuit sur les toilettes. Peut-être ne suis-je pas totalement guéri ? A moins que ce ne soit le départ trop rapide qui agisse sur ma digestion. Au 15e km, une douleur sourde m’enserre subitement les entrailles et je suis contraint de m’isoler un instant dans les sous-bois. Je revis mes déboires de la Saintélyon. De retour sur le chemin, l’envie de gerber me prend. J’ai les jambes en coton. Dans mon esprit embrumé, un duel éclate entre ma détermination et ma raison.
-« Tu es malade, il reste près de 90 bornes. Comment peux-tu imaginer aller au bout dans ces conditions ? »
-« T’inquiète pas. Sur du long, on traverse toujours des passages à vide. Les mauvais moments finissent toujours par passer. Avance, chasse tes pensées négatives, tu as déjà connu pire. »
Plusieurs coureurs me dépassent dont Sanggi qui m’accompagne un instant et m’encourage à persévérer. Je poursuis en marchant avec comme point de mire le ravito du 19e km. J’oublie un instant les dimensions gargantuesques du défi qui m’attend et me focalise sur cet objectif à taille humaine. Dans la dernière descente, je me laisse aller à trottiner. Les douleurs intestinales ont disparu mais la nausée est toujours là. Parvenu devant la table des bénévoles, j’opte pour un verre de coca. Je ne peux rien avaler d’autre. Je ne me laisse pas le temps de tergiverser. Après une poignée de minutes d’arrêt, je quitte la zone en marche rapide. Le parcours emprunte un chemin sec et étroit qui s’élève en sous-bois. Même à faible allure, je peine à gravir la pente dont la déclivité est parfois prononcée. Je crains de m’affaisser à chaque pas. Peu à peu, je m’abandonne à un pessimisme profond qui intensifie tous les éléments négatifs susceptibles d’entraver ma progression. Je ressens avec une étonnante lucidité des gravillons me taquiner les orteils au fond de mes chaussures. Les claquements répétés de ma pochette d’appareil photo sur ma sangle ventrale m’exaspèrent. Mon t-shirt qui me remonte jusqu’au nombril me met les nerfs en pelote. Las, je décide de m’arrêter et de remédier définitivement à ces menues gênes qui me minent le moral. Assis sur le chemin, je retire mes pompes et les vides de leur contenu, je range mon appareil dans mon sac, retire mes manchons et ajuste correctement mon t-shirt. J’effectue une série de respirations abdominales et m’encourage mentalement à sourire. Je repars en trottant. L’envie de vomir est toujours présente mais elle ne domine plus mes pensées. J’entends souvent dire que l’ultra est un combat contre soi-même. A vrai dire, je pense qu’une allégorie moins belliqueuse lui siérait davantage. Plus qu’une bataille, c’est une négociation de paix intérieure.
Peu à peu, je retrouve un rythme plus soutenu. Le sentier grimpe pendant plusieurs kilomètres. Le soleil réchauffe l’atmosphère. Mais je conserve peu de souvenirs précis de ce tronçon. A Duerne, au 36e km, le ravitaillement a été dressé dans une vieille ferme en pierre. Je suis surpris d’y retrouver Sanggi. « Bah alors ça va mieux ! », me lance t-il en rigolant. « Tu es 18e ! » Je le regarde s’éloigner en songeant que je n’ai peut-être pas perdu autant de temps que je le craignais. Les moments de galère semblent souvent interminables. En réalité, je n’ai peut-être concédé qu’une grosse dizaine de minutes. La table est bien garnie, sandwiches, saucisson, chocolat aux noisettes, fruits secs etc. J’ai retrouvé de l’appétit et pioche dans toutes les assiettes à l’envie. Je discute un instant avec les bénévoles et me renseigne sur la tête de course. Akharan est déjà en première position. Je repars sur les talons de deux coureurs équipés de bâtons. Le ciel s’est assombri et de grosses gouttes ne tardent pas à s’écraser sur la chaussée. Les deux gaillards devant sont réglés comme des coucous suisses. Après avoir enfilé mon coupe-vent, je me place en queue de groupe et tente de suivre le rythme. Je peine dans les faux-plats montants où ils trottinent à bonne allure mais je reviens sans peine dans les descentes et sur le plat. Nous sommes tous les trois silencieux. Nous passons le marathon en 4h25. Pas si mal en fait. Malgré la pluie qui tombe drue, je me sens de mieux en mieux. Les lunettes ruisselantes et couvertes de buée, j’avance un peu à l’aveuglette, calant mes pas dans celui qui me précède. L’averse se fait moins intense après une heure. Les descentes s’enchaînent. A l’approche de Saint-Symphorien-sur-Coise, un de mes deux acolytes se laisse décrocher. Le ravito n’est pas encore pour tout de suite. Il reste encore quatre kilomètres environ à effectuer le long d’une rivière avant de rejoindre le stade des Pinasses. Je ne suis pas fâché d’apercevoir les contours du gymnase se dessiner au milieu des arbres. Nous avons passé la mi-course. Plus que 50 bornes !
La présence de Myriam et d’Aline sur le point de ravitaillement me redonne encore du baume au cœur. Je suis content de pouvoir discuter avec elles en avalant des sandwiches au fromage et du jambon. Je suis intégralement trempé et elles me signalent que mes lèvres tirent au bleu. Effectivement, je sens le froid me draper la gorge et les épaules de son voile lourd. A ma grande surprise, Sanggi a fait son apparition derrière moi. Je ne l’ai pourtant pas doublé. Il m’explique s’être égaré durant quelques hectomètres. Cela a suffit à ce que je le dépasse.
Je suis obligé de me botter les fesses pour quitter le ravitaillement. J’y ai passé un gros quart d’heure. Je suis frigorifié et je peine à remettre la machine en route. Par chance, je rejoins presque immédiatement Sanggi et nous décidons de poursuivre ensemble. Les débuts sont difficiles mais au fil de nos discussions les craintes et les douleurs s’envolent. Nous progressons à un rythme régulier et revenons sur plusieurs coureurs dont certains sont à la peine. J’ai davantage le sentiment de participer à un off entre potes qu’à une course. Nous faisons le yoyo avec deux autres coureurs qui reviennent ou se laisse distancer au rythme de leur pic de forme. Nouveau ravitaillement au 68e km dans une grange. Nous somme plusieurs coureurs arrêtés mais il règne un silence de plomb. Tout le monde paraît exténué. Je m’attarde encore une fois devant les assiettes de chocolats aux noisettes et nous repartons après avoir remercié les bénévoles. Soudain, j’ai l’impression que nous n’avançons plus. Nous ne cessons d’enchaîner les côtes. Au km 75, je réalise que je vogue désormais dans l’inconnu. Je n’ai jamais parcouru une distance aussi longue. Sanggi sort des sandwiches au jambon cru de son sac et m’en tend un. J’en mange un morceau mais je peine à l’avaler car ma poche à eau est vide. Au sommet des bosses, Sanggi peine désormais à relancer. Alors que j’éprouvais des difficultés à le suivre tout à l’heure, je progresse maintenant avec beaucoup plus de facilités. Il me dit de partir. Je prends les devants et lui explique que je l’attends au ravito. Je pourrais prendre le temps de remplir ma poche à eau. Une nouvelle fois, l’accueil est extrêmement chaleureux. Les gens présents dans le village malgré le mauvais temps nous applaudissent vigoureusement. Un groupe d’enfants se charge du service. Ils sont aux petits soins. Je fais le plein et mange à nouveau tout ce qui me passe sous la main en attendant Sanggi qui ne tarde pas à arriver. Il reste 23 kilomètres à parcourir. Etonnement, je me sens de mieux en mieux. L’écart avec Sanggi augmente progressivement. En me retournant, je constate qu’il est accompagné par un autre coureur. J’ai les jambes, je continue sur ma lancée. (Désolé, de t’avoir lâchement abandonné à ce moment là ;)
Après un bon raidillon, nous amorçons une descente en sous-bois rendue assez technique par la pluie. Malgré la fatigue, je trouve mes appuis naturellement pendant deux bons kilomètres. En bas, raisonne du métal à fond les ballons. La musique provient de la tente où l’on effectue le contrôle du matériel. Je ne dois pas courir à plus de 10 mais j’ai le sentiment d’aller vite. Je me renseigne sur le temps qui me sépare de mon prédécesseur. « Il est passé, il y a pas mal de temps ». Mouais, on va faire avec. Si je garde ce rythme, je suis certain de pouvoir revenir au classement. Je n’ai aucune information à ce sujet depuis le 36e mais j’estime être dans le top 20. Je descends à nouveau dans un chemin couvert d’herbes hautes. Un coureur est assis au milieu. Je m’arrête un instant. Son genou le fait souffrir. Je l’encourage à poursuivre en marchant. Mais il reste encore 15 bornes. Mon Garmin s’est arrêté. Je songe immédiatement à la batterie en regardant l’image figée. Je constaterai 10 kilomètres plus loin que j’ai en fait malencontreusement appuyé sur le bouton stop. La pile tiendra bien jusqu’au bout.
La dernière grosse difficulté du parcours me toise de toute sa stature. La montée de Sainte-Catherine par un petit sentier boueux et escarpé. L’église du village qui apparaît parfois à travers la frondaison me sert à évaluer la distance qui me sépare du sommet. Je grimpe en marche rapide en évitant de glisser. Le chemin se perd parfois au milieu des ronces et des orties. Mais les piqûres des plantes ne me font que peu d’effet. La montée est plus courte que je ne le craignais. Toutefois, passé le village, la pente est encore forte. Au sommet, je parviens bien à relancer. Le dernier ravito a été installé au 94e km. Je ne m’arrête qu’un court instant espérant ainsi remonter au classement. Je dépasse bon nombre de coureurs mais je réalise très vite que la plupart dispute le 48km. Pas facile de distinguer un coureur du 100 de ses collègues du petit parcours ! Au hasard, je fonce dès que j’aperçois une silhouette à l’horizon. Une dernière route à traverser. Un bénévole m’indique qu’il reste 10 km. Impossible ! Un autre rectifie et annonce deux. Je mise sur quatre pour ne pas être déçu. Très vite Saint-Martin se dessine en contrebas. Je distingue même le gymnase. Je ne me laisse pas aller à l’euphorie. Rien ne dit que le parcours ne fasse pas le tour du village avant de rejoindre l’arrivée. Mais les organisateurs n’ont pas été aussi vicieux. Je plonge sur le gymnase à plus de 11 km/h ! Des barrières de sécurité et de la rubalise me guident jusque dans la salle où l’arche a été dressée. Le public applaudit. Jean-Pierre Molinari m’accueille et me félicite. Je lui glisse un mot de remerciement. Toute son équipe a déployé des trésors de générosité et d’efficacité et ça s’est vu durant les 103 kilomètres du parcours. La convivialité était de mise sur chaque ravitaillement. La bouffe était diversifiée et copieuse. Même sous la pluie, les bénévoles présents sur les carrefours n’ont pas été avares d’encouragements. Pas de fausses notes, non plus côté balisage.
Sur la ligne, on me remet le cadeau de finisher : un sac avec du fromage, du vin et du saucisson. Je retrouve Akharan qui a remporté la course en 9h49. Record battu. Il a plus de 50 minutes d’avance sur le deuxième. Bouzzy-Goulum termine 9e et 1er V2. J’apprends mon chrono avant de rejoindre la douche : 12h07. Je termine 17e et 7e senior. Je suis entièrement satisfait. C’est inespéré compte tenu de mon inexpérience sur la distance et de mon début de course difficile. Sanggi termine en 12h49 à la 22e position.
Marat arrive en 13h11, 27e puis c’est Toph qui fait son entrée juste avant l’arrivée de la nuit en 15h13, 47e. Alors que nous finissons notre repas (et notre bière) nous faisons connaissance avec Natou qui termine 3e féminine et de son compagnon Ironmickey.
Juste avant de partir, nous assistons à l’arrivée d’Edwige42 en 16h42, 4e féminine.
Le dernier finira au milieu de la nuit en 20h29
Mille mercis à tous les bénévoles et à l’équipe organisatrice.
Un grand bravo à tous les coureurs.
J’ai été ravi de faire la connaissance de plusieurs kikous et d’en recroiser d’autres. Au plaisir de se retrouver sur les chemins !
13 commentaires
Commentaire de fildar posté le 17-05-2011 à 20:58:00
Que dire à part bravo pour ta perf et pour ce CR qui donne envie d'être au départ en 2012.
fildar
Commentaire de Sanggi posté le 17-05-2011 à 21:16:00
Un très bon CR, comme un bon premier 100kms pour toi, BRAVO !! agréable à lire, et tu as tout dit: organisation, bénévoles, esprit, tout bien.
Bien content d'avoir partagé un bout de chemin avec toi, tu as su garder la gniac malgré les maux de ventre, et bien fini malgré ça!
@ bientôt pour des news
Commentaire de Natou posté le 17-05-2011 à 21:44:00
Merci beaucoup pour ce recit !!! Et encore milles bravos !! J'ai été ravie de faire ta connaissance. J'espère de tout coeur que nous aurons l'occasion de nous recroiser sur d'autres courses !! Bonne récup ! :D
Commentaire de Ironmickey posté le 17-05-2011 à 21:51:00
Un grand BRAVO à toi. Un début d'épreuve difficile pour un beau résultat final et un chouette récit. Bonne récupération et au plaisir de te revoir. Mickaël.
Commentaire de Akran posté le 17-05-2011 à 21:52:00
Finalement tu pourrais presque regretter que le parcours ne fasse que 102 km car, vu comme tu étais lancé à la fin, tu aurais pu encore en courir 50 !
C'est pour ça que tu avais l'air frais à l'arrivée, tout s'explique :)
Très belle combattivité, conclue par un très bon résultat à l'arrivée, félicitations !!
Je suis content de t'avoir revu et j'espère qu'on aura bientôt l'occasion de se croiser sur une autre course ;)
Commentaire de Arclusaz posté le 17-05-2011 à 21:52:00
bravo !!!!
belle course, beau CR.
j'ai bien aimé le passage où rien ne va, où tout t'énerve : ça t'arrive aussi donc ? tu n'es donc pas si calme qu'il y parait ! en tout cas, belle lucidité pour tout remettre à l'endroit.
50 bornes de plus et tu finissais à 14 km/h.
A très bientôt mais .... on ira moins vite !
Commentaire de tidgi posté le 17-05-2011 à 22:52:00
Et ben voilà ! Une distance démystifiée !
Des sensations qui me rappellent la précédente édition pour moi (notamment le final).
Bravo à toi.
Place à une bonne récup...
Commentaire de tophenbave posté le 17-05-2011 à 23:01:00
bravo et pour ta course et pour ton cr!cet ultra est magnifique et par ton talent et ta gentillesse tu l'as rendu inoubliable!
Commentaire de bouzzy-goulum posté le 18-05-2011 à 16:29:00
Bravo pour ta course Olivier ... et aussi pour ta plume : On reconnait un style littéraire qui fait plaisir à lire ;-)
Sinon pour en revenir au technique, l'année prochaine, tu ne te poses plus de question, tu pars comme moi, tu arrives comme toi et ça pourra peut être faire un podium
Amicalement - Olivier
Commentaire de Jean-Phi posté le 18-05-2011 à 22:07:00
Belle perf Olivier, tu confirmes de + en + ! Bravo à toi. Tu m'as donné envie pour l'an prochain... Comment ça pas raisonnable ?? ^^
@ bientôt sur les chemins.
JP
Commentaire de lulu posté le 19-05-2011 à 16:10:00
C'est vrai que les organisateurs sont sympas là-haut !!! Ont-ils réellemnt controlés le matos obligatoire?
Bonne récup
Commentaire de TomTrailRunner posté le 20-05-2011 à 10:37:00
Belle ténacité et beau CR :-)
Dommage juste que tu ai du rangé ton appareil photo qui nous prive de tes "prises de vue"...
Commentaire de marat 3h00 ? posté le 23-05-2011 à 16:12:00
Qu'il est bon de lire un CR aussi bien rédigé ! Ahh, on n'arrivera vraiment pas à t'imiter, ni pour tes perfs ni pour ton style littéraire.
bravo pour les 2 !
ça sent bon pour la CCC !!!
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