par Benman » sa fiche K
» 18 Fév 2023, 08:18
Quelques réflexions sur cette interessante question a laquelle je cherche encore les réponses:
J'essaie d'éviter les course où je sais qu'il y a systématiquement des bouchons (mais des fois, ce n'est pas possible - on va dire que ce sujet fait partie des critères de choix, parmi plein d'autres)
Les quelques fois où j'ai été pris dans des bouchons, cela m'a permis d'être un peu tranquille pour mieux repartir après.
Au delà des bouchons, très souvent, on peut se retrouver dans un faux rythme sur la 1ere montée, parce qu'on ne s'est pas assez bien positionné au départ ou dans la 1er partie large. On peut là aussi perdre pas mal de temps où alors perdre encore plus d'énergie à essayer de doubler dans des conditions pas terribles.
Le seul risque est de se retrouver coincé par les BH, et ça, on peut avoir à le regretter.
La solution peut tout simplement être de se mettre alors en mode gestion des BH (je ne connais pas de course où il n'y a pas une partie roulante apres les bouchons qui permette de rattrapper son retard et de passer, meme juste).
Par contre, cela nécessite d'un peu se connaître et d'avoir étudié les 1ères BH et d'avoir fait un plan de marche incluant le risque bouchons. L'exemple le plus significatif qui me vient à l'esprit est le 90 du MB.
Cela peut aussi permettre de garder beaucoup de réserves pour faire un pacman d'anthologie sur la fin.
Sauf que... ça n'arrive pas tout seul et comme on veut. La fatigue arrive aussi quand on est parti lentement.
J'ai quelques fois regretté des départs trop lents qui m'ont fait perdre de l'influx sur toute la course, à rester dans un faux rythme qui n'était pas le mien. Même si j'ai pu y réussir des pacman après, ce ne sont pas mes meilleures performances en terme de Côte itra ou betrail.
Mes meilleures perfs sont celles où je suis parti relativement vite sans exploser le cardio, et où j'ai ensuite essayé de repousser au max la montée de la fatigue. Je dois avouer que ces meilleures performances sont souvent liées au fait d'avoir été accompagné par un coureur ou motivé d'une manière ou d'une autre, car la charge mentale devient alors très importante, et la balance souffrance/ plaisir beaucoup plus déséquilibrée que faire un trail en mode cool ou Jalbhac.
Donc mon conseil est d'essayer sur une petite course de préparation de partir vite, pour voir, sans exploser, et ensuite, gérer et analyser ce qui a marché ou pas.