Ma première SaintéLyon, moi qui n'ai jamais dépassé 35km/1500d+ ou marathon du beaujolais.
Bah je me suis éclaté toute la nuit
Parti sous la pluie à 00h15 un peu deg mais bon, c'est la vie.
J'ai géré mon effort au cardio, comme je le faisais en sortie longue à l'entrainement.
J'ai couru tout ce qui était courable jusqu'à la montée de l'aqueduc au 75ème, qui enchaîné avec la descente du même acabit dans les bois puis la monté suivante, ont achevé de me casser les jambes et ai terminé les 3~4 derniers km en enchaînant course/marche sur le plat.
Jamais j'aurais pu imaginé prendre du plaisir à courir 70 bornes dans la boue et 7h sous la pluie, mais si, c'est possible
Une fois que les godasses sont pleines, plus plus rien n'y rentre
autant y aller franco.
Je me suis entraîné spécialement pour cette course depuis fin Septembre ou j'ai porté mon km hebdomadaire vers les 100 bornes. Néanmoins, je faisais pas le malin sur la ligne de départ face à ce qui semblait pour moi une distance de folie, bien qu'ayant mentalement le sentiment de m'y être préparé physiquement.
Mon expérience personnelle des trails m'ont clairement montré que le plaisir qu'on prend sur une course est clairement proportionnelle au fait de pouvoir courir (ce qui est courable) jusqu'au bout, une fois passé ce stade, le mental prends un coup et le rêve peut rapidement basculer au cauchemar.
Je n'ai fais que remonter des coureurs durant toute la course, et ça aussi, moralement, ça joue beaucoup.
Arrivé après 11h35 de course.
J'avais la pression, madame m'avait gentillement expliqué de me débrouiller pour terminer mes conneries avant midi pour manger avec les gosses.
J'avais prévu de faire l'impasse sur le premier ravito, j'étais néanmoins obligé de refaire le plein d'eau à Sainte Catherine, j'espérait y trouver un accès plus facile mais à peine. Juste choper une demi bouteille que j'ai vidé dans ma poche et reparti, ce que j'ai répété à Saint Genou et Soucieux. AU passage de Chaponost je pensais pas m'arrêter mais vu que là il y avait "peu" de monde, je me suis laisser tenté par une soupe chaude et je suis reparti.
Est-ce que j'aurais apprécié autant la course avec moins de monde ?
Pas sûr, peut être serais-je parti trop vite, non limité par le flux de coureur devant mois.
Moins de lumière également, potentiellement plus fatiguant psychiquement.
Certains que de pouvoir se ravitailler plus confortablement serait mieux.
Mention spéciale aux coureurs de la 180, pour leur exploit sportif et pour leur remarque sur "le terrain est top, presque tout sec, vous allez vous éclatez, profitez en bien"
J'ai bcp bcp repensé à tout ceux qui disent, tu verras, c'est roulant la Sainté, super roulant, la motié c'est du bitume
C'est un peu la diagonale des 100 bosses quand même, il faut relancer la machine à chaque fois, encaisser les descentes, relancer... et avec la boue.
Et pour le bitume ? Il était sous la boue ?
Sérieux, y avait cbien de bitume ? 10 au début, 5 à la fin ?
Merci également pour l'accueil au Flore, même si j'ai pas discuter avec bcp de monde, juste les quelques personnes à table, besoin d'être dans ma bulle face à l'Everest...
Je marche un peu lentement ce matin
mais j'ai encore des étoiles plein la tête, j'ai faillit pleurer à l'arriver avec mes enfants.
A l'arriver, la douche était top, eau chaude avec pression suffisante.
Par contre, qu'ils vendent pas leurs nouilles chinoises aux accompagnants est un peu idiot, l'occase de revendre des nouilles qui doivent leur coûter 50cts à midi semble évident. De quoi faire manger les gosses le temps de la douche. (ils ont pû se servir au ravito d'arriver néanmoins
)
J'imaginais que l'an passé avec le verglas ça avait été plus difficile.
Salutation au traceur pour son parcours "testament", j'en ai eu pour mon argent
Salutations aux Kikou