Récit de la course : Trail des Hautes Côtes 2013, par Benman

L'auteur : Benman

La course : Trail des Hautes Côtes

Date : 1/6/2013

Lieu : Marsannay La Cote (Côte-d'Or)

Affichage : 3470 vues

Distance : 42km

Objectif : Se dépenser

26 commentaires

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Comptine des Hautes Côtes

 

Depuis quelques temps, une comptine trotte dans ma tête. Il faut que je vous raconte comment cette comptine s’est finalement transformée en souvenirs de course.


Trois petits chats,

Trois petits chats

Trois petits chats, chats, chats

...3 p'tites courses de préparation.

En mars, je me lisse les moustaches... mais miaoooouuwww, en avril, ta cheville ne tient qu'à un fil, et en mai c'est l'osteo qui te la remet… la remet… la remaaaaaaaaaais le matou revient, le jour suivant...

et je poutre à tout va : dans le trail du Tacot, minet râle... ou se régale.

Nous voici en juin, l’Ultra Trail de Côte d’Or nous propose une course un peu plus accessible sur 42 km qui reprend une partie du circuit montagne autour de Dijon (le « Jean-Sage »), et la fin du 105 km de l’UTCO dans les combes (le « Bâtier »)

Chapeau de paille

Chapeau de paille

Chapeau de paille, paille, paille

C’était le must-have de l’équipement pour l'UTCO 2012. Sauf que cette année, nous sommes en 2013.

Et 2013, c'est l'année de la glaise. Et là où y'a de la glaise, y'a pas de plaisir. Néanmoins quitte à se faire glaiser, autant le faire en connaissance de cause. Je passe mon mois de mai à faire le yoyo dans les bosses tel Scrat à la recherche de son gland.

Paillasson,

Paillasson

Paillasson, son, son

C'est l'accessoire indispensable des retours d'entrainement, avant d'enfiler les patins pour faire briller le parquet en chêne-à-glands commandé dans le catalogue Ikea.

Somnambule,

Somnambule,

Somnambule, -bule, -bule

C'est ce que je croyais être devenu après avoir testé toutes les hautes côtes de la région en prévision de ce trail des Hautes Côtes: Hautes Côtes de Beaune, Hautes Côtes de Nuits, Cote Chalonnaise, tout y passe, je bois rouge, je deviens blanc.

Quelques bulles de Crémant finissent de me cramer... je suis prêt.

Bulletin

Bulletin

Bulletin –tin, -tin

Evidemment, le bulletin meteo était scruté par les oracles dijonnais depuis un moment.

-Mode blague informatique on – Face à cet Oracle, la pluie nous SAP le moral depuis un moment. -Mode blague informatique off-

Le mois de mai ayant été 3 fois pluvieux que la moyenne, il fallait s'en remettre aux pythies pour espérer le soleil. Et la pythie vint à manquer, les nuages vomirent tout ce qu'ils pouvaient. Mais c’est bien connu, tempêtes en mai, t’en chies en juin.

Tintamarre

Tintamarre

Tintamarre, -marre, -marre

C'est celui de mon réveil qui me rappelle que ceux du 105 sont déjà partis depuis plusieurs heures pendant que je faisais le paon à faire des ronds dans mon lit. Pourtant, en général avant une course, on fait rarement la roue avec sa queue.

Je saute dans la voiture pour rejoindre Marsannay.

Marabout,

Marabout,

Marabout – bout, -bout,

J’avais trouvé la semaine avant la course une pub dans ma boite au lettre, d’un marabout qui me promettait force et puissance. Même qu’il démarre les motos russes… pour un vieux diesel comme moi… 

Evidemment, fallait pas rêver, c’est plutôt une mare à boue qui nous attend.

Bout de ficelle

Bout de ficelle,

Bout de ficelle, -celle –celle

J’essaye de récupérer des tuyaux sur cette course. Je tire les ficelles pour faire parler mes collègues qui ont participé les années précédentes.

C’est même une chaine d’information qui se met en place : pars pas trop vite, bois dès le début, te grille pas dans la ouf, reste en dedans jusqu’au Leuzeu, et garde du jus pour les combes à la fin. Sauf qu’il pleut des cordes la veille et va pas falloir pêter un câble dans les combes…

Selle de cheval

Selle de cheval

Selle de cheval –val, -val

Bon, je ne suis pas une moto russe, mais je vais essayer de ne pas non plus être un canasson.

Je chevauche mon fidèle destrier et décide de démarrer la course en mode 4 chevaux traction arrière.

Cheval de course,

Cheval de course,

Cheval de course, course, course

Pan, la course est partie. J’ai à peine le temps de saluer les copains. Je discute un brin avec Mame. Mais ça, Mame use les sujets de discussion.

 

Course à pied,

Course à pied

Course à pied, pied, pied

A propos de course, justement, il n’ya pas eu de course : le 1er , Emmanuel David, nous a vite sulfatés dès l’arrivée des premières vignes. Personne ne le reverra. Je soupçonne fortement ce gars là d’être plus fort que moi.

 

Pied à terre,

Pied à terre

Pied à terre, terre, terre

Vite arrivent les 1ères côtelettes, attention de ne pas se griller. Je mets un pied à terre et repose ma monture. Le Mont Afrique se profile devant nous. Ce nom a été donné en souvenir des troupes africaines de César qui campaient sur ce lieu.

Terre de feu

Terre de feu

Terre de feu, feu, feu

Le Mont Afrique est devenu en 1925 l’emplacement du plus puissant phare aérien au monde, qui servait aux avions à se diriger, avant l’invention du radar.
Son pinceau lumineux pouvait atteindre 350 km avec une intensité lumineuse 20 fois plus élevée qu’un phare maritime. Rien que cette évocation remet la lumière à tous les étages de ceux qui commençaient à suffoquer.

 

Le phare aérien du Mont-Afrique en 1925

Feu follet

Feu follet

Feu follet –let – let

La descente se profile dans la Combe de Vic. Je me mets à doubler comme un feu-follet qui n’a pas mal aux mollets.

La séance de patinage artistique commence, et je m’improvise en –eeeh oui , je vous reçois par-fai-te-ment, fooormidable- marvelous Nelson Monfort pour féliciter la 1ère féminine que je double en sortant toute ma science de la toponymie du coin.

Lait de vache

Lait de vache

Lait de vache, vache, vache

Cette descente a su être vache avec moi. C’est là que je me suis fait mon entorse en avril en oubliant qu’un gros bœuf ne peut descendre comme un chamois…

Je repasse devant le lieu fatidique où une stèle a été élevée par mon ostéo en remerciement.

Nous allons nous mesurer à la « Ouf » dans quelques instants. Je fais le guide en expliquant à la demoiselle qui s’accroche que cette côte de ouf est un bon test pour les quadri.

Vache de ferme

Vache de ferme

Vache de ferme, ferme, ferme

Mes quadri de quadra connaissent par cœur ce raidillon. Ils restent bien fermes, et ça sent l’écurie. Je recolle sur un paquet gluant de coureurs testant les crampons de leurs chaussures.

Ferme ta gueule

Ferme ta gueule

Ferme ta gueule, gueule, gueule

Evidemment, le niveau des conversations a un peu ralenti. Je suis fier de moi, j’ai –presque- lâché la dame et ses valets. Je me sens le roi, et je chante comme un fou. J’aurais mieux fait de fermer ma g… quel âne en fait !

Gueule de loup

Gueule de loup

Gueule de loup, loup, loup

Me suis-je jeté dans la gueule du loup ? Je recolle sur un marathonien qui m’avoue faire son 1er trail. Il court le 42 en moins de 3h. Suis-je en simple ou double sur-classement à ce moment ?

Je me sens en tous cas bien cool, en classe business, en abordant le Plain de Suzâne, qui comme chacun sait est le point culminant de la Côte, et de cette course.

Loup des bois

Loup des bois

Loup des bois, bois, bois

Nous suivons la crête dans un magnifique single bien technique. Je suis toujours mon marathonien des bois. Et je bois, et je bois.

Boîte aux lettres

Boîte aux lettres

Boîte aux lettres, lettres, lettres

Pour l’instant, ça passe comme une lettre à la poste. Personne ne me met en boite. Nous discutons en chemin de nos exploits passés, comme deux anciens combattants.

Le parcours devient plat, nous passons dans des champs, même la boue nous a lâchés

Lettres d'amour

Lettres d'amour

Lettres d'amour –mour, -mour

Je suis prêt à écrire mon amour de ces chemins magnifiques.

O Dame nature, merci pour ces moments magiques.

Si la Côte est d’or, l’arrière Côte est de vermeil (c’était le quart d’heure poésie – rassurez-vous, ça ne durera pas)

Amour seul,

amour seul,

amour seul, seul, seul,

C’est bientôt seul que je vais déclarer ma flamme aux bois voisins qui se profilent. Mon marathonien traine la patte. Décidément je m’épate, mais je suis seul dans la forêt. Cours forrest.

Seulement long

Seulement long

Seulement long, long, long

Ce ne sera pas très long, je sens vite le souffle de l’autobus me rattraper. Les décalqués de la Ouf se sont retapé la cerise sur le plat.
La 1ère dame de France trail pointe sa foulée efficace. Va falloir que je m’accroche.

 

On cravache

On cravache

On cravache, vache vache

Quelques belles montées avant le ravito. Il faut se donner du courage. Pas le moment d’avoir des sentiments.

La cravache, c’est pour se motiver. C’est un nerf de bœuf qu’il me faut. J’ai effectivement un air de bœuf quand j’arrive au ravito.

Vache qui rit,

Vache qui rit,

Vache qui rit, rit, rit,

Le ravito est vraiment bienvenu. Vache qui rit, à moitié dans ton lit ?
Je confonds le buffet avec une cargaison d’Action Contre la Faim.
Je m’attarde et me fais doubler. Je rattraperai la dame plus tard…

Riez-tous,

riez-tous,

riez-tous, tous, tous,

Nous passons le col de la Toppe, et je trouve ça top. Ma montre elle aussi fait top, et je rattrape la demoiselle qui me demande le kilométrage.

 

Je n’ai guère de souffle pour une discussion poussée, mais j’apprendrai qu’elle vient d’Auxerre. Nous allons faire un bon bout ensemble. Je découvrirai plus tard qu’elle a fait un podium à la Sainté-Lyon. Bref un tempérament de l’Yonne.

Tous dans l'car,

tous dans l'car,

tous dans l'car, car, car,

Nous voici aux trois-quarts. Sauf que le dernier quart il a dû se renverser dans le ravin tellement nous jouons désormais aux montagnes russes (et je rappelle que je ne suis pas plus russe qu’une moto, même démarrée par un marabout-en-train).

L’esprit trail souffle à plein : chacun aide l’autre en indiquant où mettre les pieds et les mains. Car ce trail se court aussi avec les mains… mon esprit divague

Carambar,

carambar,

carambar, bar, bar,

Je suis moins bavard avec la demoiselle qui passe toutes les difficultés en tête.
Un proverbe chinois dit d’ailleurs que lorsqu'on n'a plus rien à dire, on cite généralement un proverbe chinois... (voilà, la blague carambar, ça c’est fait).

Bar d'hôtel,

bar d'hôtel,

bar d'hôtel, tel, tel,

Ca fait un bon moment que les positions sont figées. Je ne vois pas très bien à quoi ça sert de continuer à courir dans ces conditions.

Mon esprit commence à se tourner vers le bar d’arrivée.
Avoir un mental en mousse peut s’avérer préjudiciable en fin de course, sauf quand la mousse justement, c'est la motivation finale.

Téléphone,

téléphone,

téléphone, phone, phone,

Cela devient de plus en plus dur… limite les jambes sont lourdes… Je me dis, Benman, crache ton venin, ça c’est vraiment toi. Dès lors je rêvais d’un autre monde.
Je commence à dire à ma comparse : j’irai un jour à New-York avec toi. Elle m’affirme que l’argent est trop cher. Encore un peu je l’appellerai Cendrillon ou rêverai d’elle en bombe humaine…

Nos conversations sont vraiment téléphonées. Métro c’est trop, j’aurais surement dû parler dans l’hygiaphone car la demoiselle n’est plus là, et je m’aperçois que je cours tout seul.

Phonétique,

phonétique,

phonétique, tique, tique,

Répète après moi : tu ne dois pas discuter inutilement pendant que tu cours sinon les filles prennent la poudre d’escampette.

Ticket de caisse,

ticket de caisse,

ticket de caisse, caisse, caisse,

Le passage à la caisse est immédiat, bientôt plus personne en vue. Je m’arrête pour marcher un peu, la pente est environ à 1%, c’est trop dur… et la boue elle est trop molle.

Qu'es-ce qui s'passe,

qu'es-ce qui s'passe,

qu'es-ce qui s'passe, passe, passe,

Je reprends mes esprits difficilement. Je rêvais de faire une arrivée triomphale en hissant haut les bras de la gagnante, profitant au passage des encouragements qui lui étaient destinés.

Et là, patatras, mes rêves de puissance et de gloire volent en éclat. La comptine continue à me trotter dans la tête :

Passe ton tour,

passe ton tour,

passe ton tour, tour, tour,

Je me fais doubler aussi par 2 relais. Ils ont l’air frais. Moi j’ai l’air chaud.

Une grande descente se profile avec une corde sur laquelle je m'aggripe comme le pendu qui vient de changer d'avis.

Je pose un peu mon mental et me dis alors :

Tourne la page,

tourne la page,

tourne la page, page, page,

Faut vraiment passer à autre chose et retrouver une allure. Bientôt, de nouvelles têtes (enfin, de nouveaux dos) apparaissent à l’horizon, je ne le sais pas encore, mais je rattrape quelques attardés du 27 km.

Page d'un livre,

page d'un livre,

page d'un livre, livre, livre,

Je crois alors écrire les plus belles pages d’un livre de remontées fantastiques en poutrant de manière outrancière ceux qui s’annoncent sur mon passage.

Livre d'enfants,

livre d'enfants,

livre d'enfants, fan, fan,

Sauf que j’avais pas bien tout lu : leur couleur de dossard n’est pas la mienne.
Néanmoins, j’ai commencé, je continue, comme un gamin.

Je passe pour un héros et double en faisant un petit signe magnanime à mes victimes consentantes.

 Retour dans les vignes

Fends la porte,

fends la porte,

fends la porte, porte, porte,

La ligne est en vue. Je franchis la porte de Cote d’Or tel César ayant conquis la Gaule. J’ai vraiment la Gaule à mes pieds (hum hum).Je bombe le torse et tape dans les mains du speaker.

Porte en bois,

porte en bois,

porte en bois, bois, bois,

Mais celui-ci n’en a cure. Je découvrirai bientôt qu’en fait tout le monde attendait le vainqueur du 105 km qui était peu après moi.

Beau joueur, je me précipite pour l’acclamer avec la foule en délire. Le garçon dira que ce trail était bien roulant. Tout à coup, je me trouve bien croulant.

Bois une goutte,

bois une goutte,

bois une goutte, goutte, goutte,

Je passe à la table des boissons pour me remettre les esprits et le gosier. La comptine se transforme un peu dans ma tête :

Quand Margot dégrafait son corsage

Pour donner la gougoutte à son chat

Tous les gars, tous les gars du village

Etaient là, la la la la la la

Goutte de vin,

goutte de vin,

goutte de vin, vin, vin,

Eh oui, j’aurai mérité ma gougoutte moi aussi. Mon p’tit chat à la maison débouchera une p’tite bulle avec moi.

Vingt et un,

vingt et un,

vingt et un, un, un,

+ un, deux, trois, c’est mon classement à moi.

Un, deux, trois,

un, deux, trois,

un, deux, trois p'tits chats

26 commentaires

Commentaire de sabzaina posté le 11-06-2013 à 20:04:23

SUper original comme CR ! J'ai la chanson dans la tête pour toute la soirée maintenant, c'est malin ;)
Bravo pour ta course !

Commentaire de Benman posté le 12-06-2013 à 13:10:13

Tiens, j'ai rajouté une vidéo avec la chanson!!! A bientôt au MMB

Commentaire de fulgurex posté le 11-06-2013 à 23:38:19

beau classement ça... arriver juste devant le premier!

Commentaire de Benman posté le 12-06-2013 à 13:10:57

J'aurais plutôt souhaité arriver avec la première... mais bon...

Commentaire de Mamanpat posté le 12-06-2013 à 06:20:58

J'ai eu peur un instant avec ton histoire de Gaule à l'arrivée !...
J'espère que tu montreras pattes de velours plutôt si on venait à se croiser !
Trois p'tits chats
Trois p'tits chats
Trois p'tits tours et puis s'en va !
Bravo !

Commentaire de Benman posté le 12-06-2013 à 13:13:09

Je me suis fait gauler à raconter des bêtises dans mes CR! Bon, merci quand même!

Commentaire de Jean-Phi posté le 12-06-2013 à 09:24:39

Sympa comme CR avec plein d'humour et de (bons) jeux de mots à l'intérieur ! J'achète !
Est-ce que le 1er du 105 t'a remercié de lui avoir chauffé le public pour son arrivée ?

Commentaire de Benman posté le 12-06-2013 à 13:14:14

C'est donc ça ma vocation: chauffeur de salle! Merci de m'éclairer. Maintenant, je sais!

Commentaire de robin posté le 12-06-2013 à 10:01:35

Il fallait bien 42km pour créer ce super récit ! Bravo !

Commentaire de Benman posté le 12-06-2013 à 13:15:10

Pfouui, je mets bientôt aussi longtemps à écrire mes CR qu'à courir... je suis content qu'il soit apprécié du coup!

Commentaire de Arclusaz posté le 12-06-2013 à 10:01:45

Le genre de CR qu'il faut relire 12 fois pour ne rien manquer....

c'est malin, j'ai la chanson dans la tête, pas moyen de m'en débarasser....

Bravo et merci quand même !

Commentaire de Benman posté le 12-06-2013 à 13:16:46

Merci à toi. Je n'ai pas encore essayé le CR avec contrepèteries intégrées.. c'est encore plus long à comprendre (du coup, les gens n'y comprennent rien d'ailleurs)!

Commentaire de razyek posté le 12-06-2013 à 14:47:51

Parfois en regardant certains films je me fais la remarque "Mais quel est donc cet esprit dérangé pour pondre un tel scénario?"
C'est à peu près la réflexion que je me suis fais en te lisant, un CR de dingue, quel bonheur de te lire.
Bravo pour ta course, et vivement ton prochain CR ;)

Commentaire de Benman posté le 12-06-2013 à 19:10:30

Merci Razyek. Bon, faut qu'on s'organise une sortie très vite. @+

Commentaire de Xav posté le 14-06-2013 à 06:42:46

Excellent. L'année prochaine tu seras attendu pour le récit du 105 ;)

Commentaire de Benman posté le 14-06-2013 à 17:44:02

ouhhh lààà... alors ça c'est pas sûr. quand je vois dans quel état ressortent certains, je préfère avoir une TFL du poignet à taper sur mon clavier! Merci pour ton commentaire cela dit et bravo pour ta belle course.

Commentaire de Mustang posté le 14-06-2013 à 09:10:06

Qu'est-ce qu'on ferait pas pour avoir la Gaule, excellent!

Commentaire de Benman posté le 14-06-2013 à 17:45:54

Le but, c'était bien de ri-gauler! merci d'avoir joué le jeu.

Commentaire de Mame posté le 14-06-2013 à 14:27:20

Pas de comptine douce pour moi sur ce 42 km... Plutôt avec Luis Mariano :" mééé sisse kioooo....méééééé sisse kioooooooooo!!!"

Commentaire de Benman posté le 14-06-2013 à 17:49:04

lol! encore une victime combaise?

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 14-06-2013 à 18:48:18

Zutre, j'ai ça dedans la tête tête tête !!!

Et c'est rentré benoîtement ...

Commentaire de Benman posté le 14-06-2013 à 21:02:03

C'est entêtant qu'on obtient la tétée.

Commentaire de tortue01 posté le 14-06-2013 à 22:28:07

Hallucinant ca me fait toujours rire tes récits et pour ta course.;bravo champion!!! dis donc y avait du vent ou tu es toujours coiffé comme ça??!!comment fais tu pur te prendre en photo (je crois que tu as un Pentax WG10,non??..tu cadres comment??faudra que j'essaie..ca me plait beaucoup les récits imagés...c'est plus vivant!!yyyeeesss;encore Benoit..vite une nouvelle course.;pour un nouveau récit..toujours plus surprenant!!jsuis fan!!lol

Commentaire de Benman posté le 14-06-2013 à 22:47:43

Ce commentaire appelle de lourdes réponses, argumentées de surcroît.
Sachez madame que quand mes cheveux se redressent, ce n'est pas à cause du vent, mais de la vitesse acquise ;-). Ensuite, le Pentax WG10 a un système de la mort qui tue permettant de s'auto-photographier avec des petits leds qui t'indique si tu cadres bien. Il a même un détecteur de sourire, mais en course, ça ne marche pas (je souris pas, je cours). what else? Bon merci pour le reste!

Commentaire de philkikou posté le 24-06-2013 à 06:58:12

Bout de ficelle

Bout de ficelle,

Bout de ficelle, -celle –celle... un récit bien ficelé !!!
______________
Bois une goutte,

bois une goutte,

bois une goutte, goutte, goutte,.... un récit qu'on boit comme du p'tit lait

Merci de nous faire profiter de ta prose.. et au fait, bravo pour ta course !!!
Course à pied,

Course à pied

Course à pied, pied, pied

je retiens/... la nuit et ce récit pour la tome 2 de "Si Kikourou m'était comté" ...

Commentaire de Benman posté le 28-06-2013 à 20:40:25

merci bien merci bien merci bien bien bien....

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