Euh....non.
Tu nous diras si c'est bien?
J'ai donc fait une cure de David Vann dont Mustang avait parlé il y a quelques semaines. En effet, c'est vénéneux, effroyable, je dirais même terrifiant et par moments limite "gerbatoire", tout en étant vraiment époustouflant !
Je n'avais pas eu mal au coeur, pas été physiquement mal à la lecture d'un livre depuis "
Les démons" de Dostoïevski (ou les possédés, comme vous voulez). Eh bien, c'est re-fait avec "
Sukkwan Island".
HO LA VACHE ! Morale de l'histoire à retenir bien par coeur : malgré tout l'amour qu'ils nous portent, nos enfants ne peuvent/ne doivent jamais être les thérapeutes de nos névroses.
"
Dernier Jour sur terre" j'en ai déjà parlé, c'est un essai sur un tueur de masse qui nous apprend 1°) qu'une grande partie des américains est proprement incurable (du coup Vann a foutu le camp de chez lui), et 2°) que les tueurs de masse ne sont pas des gens doux qui pètent les plombs sans raison, mais des gens dérangés du ciboulot depuis longtemps, du fait de leur éducation, de leur santé mentale, mais aussi des médicaments ou encore de l'armée. Du coup il trouve (comme moi tiens) que le film "We need to talk about Kevin" est stupide et pas du tout pertinent parce que le "héros" flingue tout le monde avec un arc (alors que ça n'a jamais eu lieu dans les meurtres de masse, les responsables étant LES ARMES A FEU, point), et parce qu'il est dépeint comme le diable fait enfant. En fait le diable, c'est selon Vann, avant tout la société qui le crée, personne ne naît diable en tant que tel.
J'ai fini par "
Goat mountain", que j'ai eu la prétention de lire en anglais (pas envie de commander et d'attendre la VF), j'y suis arrivée même si j'ai été nettement plus lente, comme ça, j'ai pu profiter bien longuement des trucs absolument atroces qui y ont lieu!
J'ai quand même trouvé qu'il y avait quelques longueurs dans celui-là, notamment le moment où le gamin trimballe son cadavre de chevreuil sur le dos.
Bref mon "préféré" c'est
Sukkwan Island.
David Vann s'est donné une mission c'est clair, et il en profite pour dézinguer ses lourdes histoires familiales par la même occasion. Mais je ne sais pas si j'oserais offrir un de ces livres, ou alors à qqn que je connais bien, parce qu'ils sont vraiment très durs.
Du coup après toute cette dramaturgie, je me suis dit que j'étais mûre pour reprendre William Faulkner et ses hsitoires horribles, dont je n'avais lu que "
Lumière d'août" au lycée. J'ai repris "
Tandis que j'agonise", dont un de mes films préférés, "
Trois enterrements", s'inspire, mais j'ai du mal comme avant avec la langue des péquenots du middle west (je me permets ce terme péjoratif, étant moi-même une péquenaude de l'ardèche.). Une fois traduit, cette façon de parler est franchement pénible à lire je trouve, bref, je ne sais pas si j'irai au bout cette fois encore...
Et du coup j'ai cru comprendre qu'il y avait plein de différentes façons de parler dans "
L'infinie comédie", s'il y a encore du patois du Sud, je ne vais pas y arriver ! Je vais m'asseoir au café de la FNAC et lire les 30 premières pages pour voir, comme le suggère vinch.
Sinon j'ai lu un autre Joseph Boyden (celui du "
Chemin des âmes"), c'est "
Les saisons de la solitude", pas mal mais je me suis un peu ennuyée.
Et je suis dans un Louise Erdrich en ce moment, ça a l'air très bien. Encore un livre super gai.
Côté essai j'ai lu une bonne partie de ce livre là, que mon gosse a reçu en cadeau (empoisonné):
http://www.editions-belin.com/ewb_pages ... ?lst_ref=1Super bien, j'ai appris plein de trucs, surtout que je suis nulle en histoire.
(pas trouvé le Mordillat, je vais le commander)
Les phrases sont déstructurées voire non achevées par moment, les mots se télescopent, s'entrechoquent...
).
S'il existait un " Jeu des 365h édition 2015 " avec comme épreuve lecture vous seriez en tête de classement 
