Un rapide passage sur ce fil qui m'aura "fait du mal"
, ayant presque la larme à l'œil à chaque fois que je lisais commentaires, analyses et encouragements de tous les Kikous.
Après une année de rêve où j'avais traversé ce Tor comme sur un nuage avec une arrivée au pas de course et plein de fraicheur, j'ai connu cette fois un peu de ce que doit être l'enfer...
Problèmes gastriques importants dès le refuge Desfayes, 8h30 de course pour rejoindre la base de vie (contre 4 l'année précédente...), vomissement et incapacité à boire ne serait-ce qu'une goutte d'eau... Malgré un somme de deux heures, plus possible de repartir dans des conditions acceptables avant la barrière horaire et abandon avant même d'avoir vraiment commencé le Tor... Frustrant... Enrageant... Inacceptable... et pourtant vrai...
Une semaine pour accepter que le Tor est parti sans moi, que ce temps suspendu s'est tout à coup effondré... pour me rejeter dans la réalité du quotidien bien trop vite. On reste toujours marqué par le Tor, d'une manière ou d'une autre, en bien, en mal, en joie ou en douleur.
Mais le plus important est de féliciter tous les finishers qui ont porté haut les couleurs Kikourou, avec une mention particulière à Arsim, dont la philosophie de course et la régularité dans l'effort restent un exemple pour moi. Merci de tes conseils, je retiendrai pour l'an prochain le sage "jusqu'à Cogne, je ne cours pas !"
Bravo à tous et à l'année prochaine, où je compte bien entrer dans le bouzin autrement que dans la partie inférieure sous " Arrêts prématurés"...