L'auteur : gastéropode
La course : Ch'Triman
Date : 30/8/2009
Lieu : Cambrai (Nord)
Affichage : 1794 vues
Distance : 228km
Matos : combi aquaman moyen gamme.
Vélo look KG 261
et toujours les gel kayano.
tri fonction du clum
Objectif : Terminer
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Préambule:
Je m'étais inscrit par hasard au club de triathlon. Je passais au forum des sport pour inscrire mon fils à des activités sportives. Je me suis dit que je pouvais bien m'offrir cela et que cela pouvait me permettre de passer une année sans blessure grace à la diversification des entraînements... Tu parles Charles!
Objectif de l'année: participer sans me ruiner la santé à un triathlon moyenne distance (3km natation 80 km vélo 21 km de course) et puis...
Et puis ...mon meilleur pote m'entraîne à tous les sens du terme à participer au trail de Paris, et puis en novembre, par hasard en me perdant un peu, je fais 150 km de vélo à 24 km/h de moyenne et 1300 m de dénivelé positif... et puis un gars du club me dit qu'il ne faut pas tarder avant d'essayer le tri longue distance, qu'il suffit juste d'aligner de longues sorties vélo...J'essaie alors de trouver du dénivelé près de chez moi, mais c'est pas évident et Embrun a l'air si dur... Et puis, mon frère triathlète depuis toujours, m'annonce la création d'un ironman plat ni trop loin, ni trop cher à Cambrai et je me dit bêtement: si je suis capable de courir 10h en mars, je devrais être capable de cravacher 14h en août et c'était parti...
Préparation:
très moyenne. Après un trail de Paris où j'ai passé une super journée (9h20, 300ème sur 1200 partant, merci nono'coach!) je passe du temps à guérir d'une blessure à l'adducteur que je m'y fait. Pas grave je peux rouler. Mais je suis loin d'être célibataire et il m'est difficile de laisser mes trois jeunes enfants à ma femme très éprouvée par son boulot. Des sorties de 2h pendant la sieste des enfants, un peu de course. J'adopte une position triathlon trop gaillardement : en février mon dos coince et cela ne s'est pas encore réparé.
Au tri moyenne distance de Troyes, je prends une sacré claque: la tête de course me prends 1 tour sur les deux en natation, la honte pour l'ancien nageur que je suis! en vélo, j'emmène trop gros et au bout de 50 bornes mon dos et mon énergie me rappellent à l'ordre. Je termine en promenade, du coup je fait un bon semi. (dans les 10 derniers temps en natation, dans les 30 derniers en vélo, je fait 220ème sur 470 en course. J'avais prévu de faire 5h50 et je fait 6h25 pas si loin que ça, mais je prends 25 mn en natation, je perd 15 mn en vélo, mais je les reprends en course.
Ensuite, environ 6 sorties de 6h début juillet, 50 à 100 km de course en juillet et août. Quand le tri arrive, je suis en bonne santé: pas de problème de genoux, pas de fatigue (pratique plutôt douce) et une assez bonne habitude à durer. Par contre aucune vitesse: je ne suis pas compétitif: incapacité à amener du braquet, planté dans les côtes... Je ne ferais pas un bon temps, mais mon seul objectif est de finir en produisant un effort constant, régulier. Enfin j'ai nagé 12 fois en 1 an (hum)
LA COURSE: pas de doute, je suis sur une grosse course aujourd'hui. Je n'ai dormi que trois heures, j'y ai beaucoup pensé ce mois d'août, je n'avais jamais connu ça même avant l'écotrail. Il fait très beau, il n'y pas de vent yahoo! Une des clés de la journée est de rester calme pour gérer les moments de défaillance. Je suis très calme, même quand je perd mon bonnet 3 mn avant la mise à l'eau et que je risque de ne plus en être. Je m'adresse poliment à un arbitre et il me laisse passer sans bonnet.
NATATION: je sais que je tiens la distance, je l'ai nagé entièrement en piscine 2 semaines plus tôt en 1h28. J'ai une nouvelle combinaison, infiniment meilleure que le la combi de plongée contre laquelle je m'étais battu à Troyes. Je pars dans les derniers. Un bouchon: pas de problème je ralentis. ça va très bien, je me déplie dans l'eau. Une première borne arrive: si c'est celle des 500m, je vais en chier, ça va être long, si c'est déjà le km yahoo! je me balade! c'est le km! Je dépasse doucement les nageurs juste en essayant de créer le moins de résistances à l'avancement, c'est agréable de voir que mes partenaires semblent plus à l'ouvrage. c'est déjà le demi-tour, je vais pouvoir appuyer plus. Je nage près du bord à 5 m des autres nageurs, cela m'évite de faire des zig-zag. à partir de 2500 m j'essaie de nager moins lentement et j'ai l'impression d'être nageur bien que je n'ai aucune force dans les épaules et que je passe juste les bras, mais il y a une recherche technique. les 800 dernières mêtres sont plus fatiguant même si la différence de vitesse augmente encore. Ma pensée, ma lubie pendant cette natation: mon corps sait ce qu'il peut faire sur 13h. Et si j'essayais de chercher Paul (qui a prévu de faire 12h)? et si j'essayais de faire quelque chose de cette course? Après tout c'est pas si fréquent (3 compèt en 1 an) je peux me faire ce plaisir: ne pas seulement me traîner jusqu'à l'arrivée, mais faire ma course! Et ça commence bien! 8h20! 8 mn de mieux qu'en piscine, c'est presque de la natation! Paul a prévu de faire 1h10 et si je cartonnais en vélo?
LA TRANSITION; c'est moins pire qu'à Troyes mais j'y passe quand même 9mn et j'y perd 12 places. Surprise, Tintin le seul gars du club à faire le tri arrive après moi. Je lui dit "à tout à l'heure".
LE VELO. Aller, opération "je fais ma course en vélo". Je suis tout de suite mal, je n'ai pas l'habitude des changements en tri. au moins 20 mecs me doublent. Aie, y a du ZEF! Tintin m'enrhume dans le premier km, mais lui il appartient à une autre planète. Je commence à 137 puls. au 20ème km je perds mon bidon je pisse un coup et ma moyenne passe à 24 km/h putain! Je décide de ne plus me laisser dépasser sans lutter. Le retour avec le vent dans le dos et les faux plats me font terminer le tour à 27,3 de moyenne. En terminant le tour, j'ai croisé Paul qui commençait le deuxième, merde, il à 22 mn d'avance, c'est rapé. Je termine le tour à 146 de moyenne, j'ai vraiment appuyé. Je ne le sais pas encore, mais mon vélo est terminé....Je temporise au cours du 2ème tour, mais mais FC my stagne à 146, puis 145, et je fais les deux tours à 26,7 de moyenne. 1km/h de perdu sur le premier tour, beaucoup plus sur la partie forte du 1èr tour.
Je n'ai plus la force d'emmener gros, je mouline et je perds du terrain sur la moindre montée, mais surtout depuis le 80ème km, je souffre du dos et je passe beaucoup de temps de danseuse et j'y perd de l'énergie, je mets du braquet pour me mettre en danseuse mais sans efficacité. Je croise Paul exac tement au même endroit! on a toujours 22 mn d'écart. Dans ma tête, je lâche. Je me dis que le plus gros est fait que je n'ai plus qu'à me laisser aller jusqu'à l'arrivée au cours de ce dernier tour. Résultat, je perds 15 mn sur ce tour! Je fais 7h pour le vélo alors qu'à la fin du 2ème tour, j'étais parti pour faire 6h45-6h50. ma FC my tombe à 144, à 143 après la transition. Paul pensait faire 6h45, cela fait 15 de plus soit 40 mn d'écart irratrappable sauf si malheureusement il a un souci de santé.
LA TRANSITION: plus courte, mais on a moins de choses à faire, j'ai mal aux deux genoux. Je ne perd aucune place, il faut dire que les écarts entre les concurrents sont maintenant 4 à 5 fois plus grand qu'au début du vélo!
LA COURSE. Bon, je me dis. Restons calme, il ne faut pas que je m'imagine courir, juste faire un footing de 4h. Je pars, mais vraiment en trottinant, en rebondissant d'un pied sur l'autre. Je remarque quand même que très peu de gens me doublent sauf certains qui ont 20km d'avance sur moi. Je n'ai pas du tout la même sensation qu'à Troyes où je m'étais tout de suite senti dans mon allure à 12,5km/h. Pourtant ça avance! 5mn30 puis 5mn20 au km! je m'imagine un marathon en 3h40 mais ça ne dure pas longtemps... d'abord parce que dès le premier km je sais que j'ai une tendinite à gauche. J'essaie de la faire passer en compensant en appuyant moins à gauche. Ensuite parce que ma vitesse bien que naturelle n'est pas tenable : je suis à 155 puls. D'un coup ça lâche dans ma tête, mais peut-être aussi dans mon corps. Il fait trop chaud pour bien courir. Je ne supporte décidemment pas la chaleur. Faut dire que si j'étais plus sec, ça irait mieux (81 kg pour 1m81 c'est pas idéal pour courir!). La première fois que je croise Paul, il a l'air pas mal et il a 6 bornes d'avance, bye bye, aucune importance... Ce qui est important c'est d'avancer. d'un coup je passe à 6mn20 puis 6m40 puis 7mn au kg. Il faut dire que j'applique le conseil d'un triathlète de marcher à chaque ravito, de s'y rafraichir. J'ai un gros coup de barre entre le 8ème et le 24ème km. Et tout ce monde qui marche! il n'y a pas que moi qui me suis crâmé en vélo!
JE VEUX AVANCER EN COURANT, quelque soit ma vitesse. Je sais par expérience qu'on perd trop de temps en marchant et je me dis que ça ne fait qu'allonger la souffrance sauf à finir entièrement en marchant. Mais à ce moment là, ça ne correspond plus à une logique sportive. à quoi cela sert de se décarcasser pour passer de 25 à 27km/h en vélo si c'est pour passer de 4h à 6h sur le marathon. Attention, je comprends tout à fait le gars qui a une défaillance et qui désire terminer même en marchant, mais pour moi ça été une manière de gérer la pénibilité du moment: ne pas marcher pour être encore "en course" mais si c'est à 7mn au km. Bien qu'en défaillance, je voulais quand même faire de mon mieux en particulier vis à vis de mon grand frère. Et puis intimement: je me suis foutu dans cette galère en pétant en vélo à moi d'assumer en étant quand même dans le sport, en vivant encore quelque chose de sportif et ne n'étant pas uniquement dans une retraite de Russie.
L'ABANDON est une pensée très présente tout au long du 2ème tour, mais jamais un projet sérieux. C'est dur! La seule chose que je fait c'est d'avancer sans espoir de mieux, tant que je peux. Au semi, je remarque quand même que je fais régulièrement 7mn au km. C'est loin d'une perf, c'est loin de la moindre allure d'entraînement, mais quand même cela fait plus une aussi grande différence avec l'heure d'arrivée que je le pensais, bon aller, cela fait 2h20, c'est considérable dans mon état, mais c'est quand même "quantifiable".
Et puis très progressivement cela va mieux. Dans la tête. Que je relache où que j'allonge, je fait toujours 7mn au km. C'est à dire que je suis presque à fond et qu'en même temps je ne peux pas courir plus lentement pour moins souffrir. Je me surprends à dire: chic, plus que 18 km, plus que 16, même si c'est important, je tiens le bon bout. Et je continue à courir. Je m'imagine prendre un temps fou à tous ceux qui marchent. Je courre 20 bornes en doublant et en me faisant doubler par un gars qui a un tour d'avance, et quand même, je le dépasse 1km avant sa fin. Il faut dire que la chaleur diminue. J'ai commencé la course à 15h40 (35mn d'avance sur l'horaire prévu) à partir de 18 heures (peu après le 2ème tour, la chaleur baisse). Tintin me prends un tour sur la fin du troisième. Comme il a l'air léger comparé à moi! cela étant la différence de vitesse n'est pas énorme. Un petit encouragement de sa part, cela fait du bien. Le derniers tour est presque une formalité. Entendons-nous bien: je ne peux toujours pas changer de rythme, je suis à fond mollement, mais à fond, mais je sais que je vais finir et cela me réjouis.
LES DERNIERS INSTANTS. Il reste 2 bornes à accomplir, c'est toujours dur physiquement, et je ne sais pas ce qui me prends, sûrement l'odeur de l'écurie, mais je me mets progressivement à courir au lieu juste de m'arracher. Au 500 derniers mêtres, Paul qui est arrivé depuis un quart d'heure me propose de m'accompagner ce que j'accepte avec plaisir, mais déjà froid, il ne peut recourir et il me conseille de ralentir pour mieux savourer "tu t'en fous de quelques secondes de mieux, c'est ton premier Iron Man, savoure!" mais ma manière à moi de savourer, c'est d'enfin avoir une activité de coureur de sentir le vent de ma course dans mes cheveux et sur mon visage. Je lève les bras, en vainqueur, je saute en l'air, ça y est je suis un iron man!
BILAN CHIFFRE:
Préparation: dans l'année précédent le triathlon: 9h par semaine à 122 puls de moyenne. Course: 5h15 par semaine. Vélo 3h35 par semaine, reste: moins de 10 mn par semaine.
Triathlon: natation 1h20(284ème temps) transition 9mn(300ème temps)vélo 7h (312ème temps) transition: 6mn Marathon: 4h36. (192ème temps) Si j'avais été régulier sur l'épreuve (264 ème temps à chaque intervalle) j'aurais fait: 1h18 en natation 5mn à T1 6h36 en vélo 7mn à t2 et 5h05 sur marathon. Je perds 24 mn en vélo et j'en récupère 29 en course. Je peux interpréter cela de deux manières différentes: les triathlètes sont bien meilleurs en vélo que moi et un peu plus lent en course ou bien ils se sont encore plus cramé que moi en vélo. Je pense que les collègues qui cherchent essentiellement à finir comme moi gagneraient à être plus patient en vélo pour courir sur le marathon au lieu d'y alterner marche et course.
J'avais prévu 1h30 de natation 10 mn de transition, 7h15 de vélo 5mn de transition et 4h10 sur le marathon pour un total de 13h10. J'en suis très près (13h13) mais avec une dépense bien plus importante que prévu à cause du vent et de mon départ déraisonnable. En comparant les temps en course et en vélo des 10 meilleurs, j'ai calculé que le vent a correspondu pour eux en moyenne à un handicap équivalent d'un vent contraire constant de 15 km/h. Mon tableau de marche était prévu sans vent. Non seulement il y eu du vent (25km/h d'après la météo), mais j'ai roulé 1km plus vite (bien plus entre les km20 et 60). Résultat, j'ai bouffé tout mon glycogène à ce moment là et progressivement, il n'y plus de place que pour une sorte de "survie". Ma FC my est de 140 pour 13h de course. à l'écotrail, j'avais également fait 140 mais sur 9h. Je pense que mon temps de soutien à l'intensité de ce triathlon a été plus du double de celui que j'aurais eu juste en courant. (j'aurais pu tenir en courant une intensité comparable 5h30 pour environ 60 km). Ces chiffres m'indiquent que je me suis dépouillé lors de ce triathlon et bien trop en vélo. Si j'avais attendu sagement le dernier le 3ème en vélo pour accélérer un peu, voire si j'avais fait le vélo en dedans en 7h15, j'aurais peut-être pu gagner du temps au marathon. Ces chiffres montrent aussi que mes prévisions étaient trop pessimistes.
Avec la même "forme" et une meilleure gestion de l'effort, j'aurais peut-être pu faire: 1h20 natation, 8 mn de changement 7h en vélo 5 mn de changement 3h55 à 4h15 au marathon: 12h28 à 12h48 au final. Et j'te raconte pas si j'perds 4 kg l'année prochaine!
ET MAINTENANT. Bon Iron Man, c'est vite dit...vu l'état de mes tendons et la dureté de la fin de course....Je suis juste un gars tout ce qu'il y a de plus normal. Un peu sportif, un peu entraîné. Pas compétitif, pas performant, mais heureux d'avoir terminé ce triathlon. Très heureux de l'avoir fait une fois dans ma vie. Bon pour l'année prochaine, je vais avoir beaucoup moins de temps libre, alors j'envisage me consacrer à la course à pied, afin de vraiment devenir coureur "performant". Mon objectif: 16km dans l'heure l'année prochaine. Mais le tri, ça n'est pas fini, la preuve, je viens d'acheter une vrai combi de natation. Cette année, je devrais avoir moins de temps libre alors je préfère essayer gagner en puissance en m'amusant en course à pied pour pouvoir dans les années à venir escalader les cols de l'EMBRUN MAN ou de l'ALTRI MAN.
9 commentaires
Commentaire de Aouet64 posté le 09-09-2009 à 12:45:00
Bonjour !
Vous venez de me faire vivre un rêve : une personne un peu sportive, de l'entraînement, beaucoup d'humilité et ça paraît faisable. Mais je reste lucide : ça reste un authentique exploit.
Félicitations.
Stéphane
Commentaire de pifpof posté le 09-09-2009 à 17:18:00
Bravo,
je suis un peu dans le même cas et mon objectif est le 04/10 à Barcelone.
On verra bien... En tout cas, j'ai décidé d'adopter la "positive attitude"...
Commentaire de nono's coach posté le 09-09-2009 à 22:21:00
Bravo pour ta course! Terminer ce type d'effort est toujours un exploit. Ce que je retiens en particulier dans ton récit haletant est la nécessité de gérer le vélo, pour pouvoir s'exprimer sur la partie course (surtout si on est coureur)
Mais tout de même quelle idée de se cramer en vélo, contre le vent, sans vrai entrainement, quand il reste un marathon à courir!! Il faut certainement être un iron-man pour le comprendre.
Merci pour ce témoignage.
Commentaire de Goldenick posté le 10-09-2009 à 12:22:00
Félicitations pour ta course
Beau CR, merci
Commentaire de Papy posté le 11-09-2009 à 14:25:00
Bravo pour avoir été jusqu'au bout...
Mais je trouve qu'il manque quelque chose à ton CR qui, AMHA, t'aura coausé bien des soucis sans le savoir.
Jamais tu n'expliques ce que tu as bu ou mangé ?
Comment as tu géré cela ?
En effet, nous les peu "entrainé", nous avons vraiment besoin d'éviter le moindre début de déshydratation voire d'hypoglycémie...
Pas mis en ligne mon CR du LD de l'Alpe d'Huez, mais les cas de Zombies déshydratés à l'arrivée furent très très nombreux. J'ai moi même bu 8l en 5h20' de vélo... 8L ! (Au moins...)
Pas mal de test, itou, commence à montrer que les mals aux bides viendraient de la déshydratation...
M'enfin, tu es arrivé au bout, Bravo !
Mes sorties en natation me rappelle les tiennes, arf...
Bonne bourre !
L'Papy_kirevien_du_XL_de_Gérardmer_!
Commentaire de Mustang posté le 12-09-2009 à 16:17:00
je suis toujours très impressionné par les récits de tri!!
Avec le tien, on te suit aussi bien avec tes doutes qu'avec tes envies, ton désir d'avancer. Bravo
Commentaire de bigpeuf posté le 15-09-2009 à 00:17:00
arff, ça donne envie ce recit, ptet dans 2 ans apres une saison de halfironman. J'ai un pote qui a fini dans le top ten et il s'est, comme toi, un peu cramé à vélo en affrontant le vent !
Bravo à toi (7min au kilo ça me plairai grave, hihi)
A+
le BIG
Commentaire de LtBlueb posté le 18-09-2009 à 23:11:00
bravo ! belle volonté !
Commentaire de largo posté le 27-11-2009 à 15:13:00
bravo ... tres beau recit et surtout une bonne description du triathlete amateur, celui qui recherche le plaisir dans son sport avant tout.
une grosse partie de la course se joue dans la tete et tu as su te relancer quand il le fallait.
bienvenu dans cette famille des IM et peut-etre un jour nous croiserons-nous sur un tri ... ou un trail !
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