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Trail des Trois Rocs 2009

 

C'est sous un beau soleil que je me rends ce jeudi 21 mai à Saint Antonin Noble Val pour une 3ème participation à ce TTR. Mes dernières sorties réalisées sans grandes sensations, me laissant des douleurs dans les cuisses, c'est avec mon habituelle appréhension que je  vais retirer mon dossard.

Après un petit bonjour à Marc Andrieux, organisateur du Challenge des trails du sud-ouest et à Michel Eche, organisateur du TTR, je rejoins Romain sur la ligne de départ.

 

 

Au programme quelques longueurs de plus en distance et en dénivelée par rapport aux éditions précédentes soit 37 kms et 1500 m D+.

 

 

8h00 pétantes, le départ est donné et c'est la ruée à travers le village pour rejoindre le passage de l'échelle

 

 

et son inévitable bouchon

 

 

Je passe

 

 

Les poursuivants doivent encore patienter

 

 

Et nous continuons cette première montée sans pouvoir relancer

 

 

La pente finit par s'adoucir et le monotrace en balcon nous invite à dérouler une foulée d'échauffement

 

 

A nouveau un petit coup de rein avant d'atteindre le haut de cette première et facile montée.

Les orages de la nuit ont rendus les passages sur dalles extrêmement glissants et piégeux : la prudence s'impose.

 

 

S'en suit la première descente

 

 

qui nous mène vers le 1er ravito. Halte rapide, 2 verres d'eau puis nous repartons en longeant un champs

 

 

puis nous trottinons sur une large piste

 

 

et finissons par nous engager sur la longue et régulière montée qui termine cette première partie

 

 

La chaleur commence à se faire sentir et une halte dans un des abris qui longent le chemin serait la bienvenue

 

 

Comme prévu, je ressens des douleurs dans les cuisses, et les sensations ne sont pas terribles, mais bon, comme d'hab', j'en prends mon parti et comme le chante Souchon "on avance, on avance..".

Plus loin, le Calvaire annonce l'amorce de la descente

 

 

Descente technique et rapide vers St Antonin

 

 

Cette 1ère partie est bouclée en 1h50 tout comme l'an passé...Je me ravitaille correctement et repart tranquillement vers la terrible grimpette qui nous attend..Les choses sérieuses commencent.

 

 

Quelques relayeurs tout neufs me doublent, normal...

La pente se durcit et il faut parfois se hisser à la force des bras :

 

 

Arrivé en haut, je relance et finit par me retrouver seul sur le plateau.

 

 

Plus loin, je rattrape puis double quelques concurrents dont des relayeurs. le moral est là, mes douleurs s'estompent ( anesthésie psychosomatique ??? ) et j'aborde la descente vers Brousse avec sérénité tout en profitant du paysage

 

 

A Brousse un couple inattendu m'encourage en silence

 

 

Et c'est à partir de là que je découvre la nouvelle portion qui commence par une descente vers l'Aveyron

 

 

Aveyron que nous longeons en léger balcon avant de passer sous une arche naturelle

 

 

Nous reprenons ensuite le sentier de petit gravier, en montée cette année ;

 

 

Après avoir traversé la route, le chemin poursuit sa montée dans une ambiance tropicale :

 

 

puis devient un raidillon casse pattes où les mains sont aussi utiles que les pieds

 

 

A peine arrivé en haut, quelques foulées

 

 

et à nouveau une descente dans laquelle je me retrouverai sur le derrière après avoir posé négligemment le pied sur une dalle humide. Pas de bobo mais cet incident m'amènera à rester vigilant dans la pose de pied.

Passé Viel-Four, c'est la traditionnelle longue montée vers Petit Jean dans laquelle je dépasse quelques concurrents qui commencent à coincer. Il fait terriblement chaud.

 

 

Puis descente technique et glissante qui nous mène vers les berges de l'Aveyron. 30 kms de parcourus, une dernière grimpette et c'est fini....Mais voilà que sur la piste bien roulante, un point de coté tenace m'oblige à alterner marche et course. J'ai beau essayer de maîtriser mon souffle, la douleur persiste.

La dernière difficulté est en vue : la montée du cirque de Baume...

 

 

Je sais d'avance que je vais en baver, mais, consolation, je ne serais pas le seul.

Alors à l'attaque.

C'est raide, très raide.

Il fait chaud, très chaud.

J'ai le cœur qui cogne, la tête qui tourne. Oh la, un petit arrêt s'impose : une barre de pâte d'amande, une goulée d'eau et ça repart difficilement..D'autres sont tentés de faire demi-tour :

 

 

Arrive enfin le sommet et sa récompense : une vue époustouflante

 

 

Y a plus qu'à en terminer...

Monotrace en balcon dans un 1er temps

 

 

Descente nerveuse dans laquelle mes orteils qui tapent le bout de mes chaussures me font souffrir, sentier sablonneux le long de la rivière, un bout de route et enfin la ligne d'arrivée en 5h00m07s  .

 

Quelques étirements avant d'aller boire une bière, quelques mots avec Laulau puis direction salle de fêtes pour le traditionnel repas d'après course toujours aussi convivial.

 

 

je consulte le classement et je suis surpris de me voir en 50ème position ( 87ème l'an passé) et dans le top14 des V1 (clin d'oeil à Yvan)

C'est ensuite l'heure du retour...Je croise Romain qui en a également bien bavé.

 

Quand à l'organisation : parfaite.

Accueil, balisage, choix du tracé, ravitos, repas, bénévoles, météo....Rien à redire. A quand une carte de fidélité ?