Dimanche 6 janvier ; départ 8h00, l’équipe est constituée de Tigawood, la faonette, le père de la faonette, qui vient en spectateur et Garfield tout excité de faire le déplacement à Nice. Pour une fois on se perd pas, deux raisons pour cela, c’est la faonnette qui conduit son vieux faonmobile de 1994 (qui connaît le chemin) et of course la faonette connaît le chemin, c’est chez elle. L’organisation (qui est d’ailleurs vraiment phénoménale) avait prévu des parking, EUR4 pour toute la matinée au parking juste à coté du départ. Par chance on tombe sur une place gratuite juste avant.

Petit bémol, il n’y avait pas suffisamment de WC, pour 5000 coureurs juste 5 toilettes fermées et 2 pissoirs pour deux ont été prévu, donc des queues énormes et pas mal d’utilisation de la plage. Il y a avait un garde sac prévu qu’on n’a pas utilisé.

La météo est vraiment de notre coté, le soleil se lève une fois les brumes matinales dissipées et la Baie des Anges se montre dans toute sa beauté. La température est parfaite pour la combo short, débardeur et lunettes de soleil. On part s’échauffer sur le gros trottoir de la Promenade, peu de monde à part les coureurs. Il y a pas mal d’animation au micro, surtout le fameux échauffemnt qui met de l’ambiance. Le soleil brille et tout le monde a le sourire.

Le départ est organisé en quatre sas, les homme sur la chaussée coté mer  les femmes de l’autre chaussée, avec une séparation entre dossards préfs et dossards de masse. Les femmes partent 4min avant les hommes et les chaussées restent séparées juste au cinquième km. Je suis dans le sas de masse, environ 10 lignes derrière les élites et le départ est laborieux, bcp de femmes à brushing et petits gilets démarrent leurs courses toute doucement et  s’étonnent que nous voulons passer. On perd bcp de temps et c’est peu gracieux. Heureusement on les perd quand même assez rapidos et c’est parti, le vent dans les cheveux et le soleil dans le dos, le panorama est beau, le bitume plat et roulant et les premiers hommes arrivent et nous doublent (sur l’autre chaussée) au bout de 3km, un peu démoralisant quand même. On observe, c’est un beau spectacle, il y a deux groupuscules à cinq hommes qui s’avancent à 15m de distance.  Au cinquième km les premiers hommes (sans dossard élite) nous doublent sur notre chaussée, pas glop, ça devient vite un peu étroit et on se prend pas mal de coup de coudes. Peuuuuuuuuh. Mais bon, je les comprends, ils vont vite, ils ont envie de doubler, pas envie de perdre leur temps derrière une horde de filles en short. Le virage de 180 degrés se fait un peu difficilement mais tout le monde est très discipliné, donc ça passe sans accident.

Un ravito juste avant le sixième km. Au retour on a le soleil dans le visage et un léger vent se lève. Il fait chaud au soleil.

Les hommes continuent à doubler et je double. L’arc rouge de départ qui signifie aussi l’arrivée brille à l’horizon, on peu la voir puisque la Promenade des Anglais est en fait une sorte de banane. Je commence mon petit sprint final et enfin sous l’arche – mais où la montre avec le temps officiel ? et le tapis pour déclencher la puce ? Eh ben non, piège à Bambi – l’arrivée se trouve 300m plus loin, elle est toute petite et blanche comme si elle avait honte d’avoir induit la faonette en erreur. Cool, le sprint final après le sprint final, j’en ai marre moi.

L’arrivée est bien organisée, récupération de la puce rapide sans bouchon, des ravitos et comme la chaussée du centre vers l’autoroute a été rouverte directement après la voiture balai on repart facilement, sans moindre souci.

En résumé, très belle course, bien organisée, superbe t-shirt, seul souci  pas assez de WC et un départ un peu chaotique. On reverra certainement, il n’y a aucun doute.

Par contre pas vu de kikou pourtant on avait nos buffs, sniff.  

une photo pour graid- avec les fameuses WC entre Bambi et Tigawoods