Bonjour à tous,

Tout d'abord je voudrais remercier toutes les personnes qui ont mis un commentaire suite à mon CR sur les virades de l'espoir. En ce moment je manque cruellement de temps et je n'ai pas pu vous remercier un à un.

Ce dimanche une course magnifique à Montpeyroux, le duo des lavagnes, 18km dans la garrigue, avec un profil comme ceci :

Suite aux dernières prestations de mon père et moi nous devrions faire quelque chose de bien à cette course.
Malheureusement ou heureusement, l'équipe de France de rugby nous a fait le plaisir d'aller battre les blacks le soir d'avant... Inutile de vous raconter que la troisième mi-temps fût bien arrosée et que l'excitation m'a empêché de dormir.

Sur le lieu de départ dès 8h30 du matin avec un soleil resplendissant, notre duo ne part pas avant 10h42 (départ toutes les 30 secondes)
Les quelques foulées d'échauffement confirment bien mes sensations depuis mon ''réveil'', j'ai l'estomac à l'envers et un manque de jus évident.
Seulement voilà, je ne cours pas seul, il va falloir s'arracher tripes et boyaux pour ne pas trop ralentir mon père et ne pas décevoir ma mère et ma chérie venues m'encourager.



10h42, top départ. Les 2 premiers kilomètres sont sur goudron (ou presque) et s'effectuent avec plus ou moins de difficultés, apparemment mon père n'est pas en très grande forme également (du bluff ?). C'est tout de même lui qui va me couper du vent de face.
Peu après le 2ème kilo on entre dans le vif du sujet... Plus de 7km d’ascension avant la bascule. Je prends les devants, je suis meilleur grimpeur mais je sens au niveau de l'estomac qu'il ne faut pas que je force trop, il va falloir s'économiser si je veux rentrer en un seul morceau.
Les kilomètres défilent, je tiens toujours le coup...
Entre le 7ème et 8ème kilo première alerte, des frissons m'envahissent, ce n'est pas bon signe du tout.
Mon père prend alors les devants et va devoir me tirer tout le reste de la course.
Le dernier kilomètre avant la bascule et le pire de tous, deux côtes effroyables qui se succèdent, je n'arrive plus à tenir la cadence... Pendant que mon père monte sans s’arrêter je fractionne et parviens à maintenir le contact.



9,5km : la fin du calvaire! Enfin la bascule tant attendue ! Le reste n’est censé être que du bonheur à travers des paysages grandioses.
Il en fut tout autrement…
Il m’est impossible d’aller plus vite que 4’30’’ au kilo, je suis au bout du rouleau. Même mon lacet a décidé de m’embêter en se défaisant ! ! !
Au milieu de cette descente il y a tout de même 2 belles côtes bien casse pattes, je suis à l’arraché mais je tiens comme je peux mentalement.
La fin de course, pourtant fantastique, ne m’a pas franchement marquée, je serre les dents et ne pense qu’à une chose, passer la ligne d’arrivée ! !
Au km 16 ma cheville gauche défaille sur une pierre, rien de bien grave mais dérangeant pour la fin de course.
A 200 mètres de la fameuse ligne finale, une petite côte pas très longue m’achève encore un peu plus, je ne peux pas la courir entièrement, mon père m’encourage une fois de plus.

Nous terminons en 1h35, soit 40^ème sur 192 arrivants. Ce qui n’est finalement pas si mauvais que ça. En pleine possession de mes moyens la barre des 1h30 était aisément franchissable.



Je voudrais ici remercier et m’excuser auprès de mon père qui m’a encouragé tout au long de la course et souvent attendu dans ma lente agonie, sans toi je terminai en 1h45 facilement...
Je n’arrive toujours pas à m’en remettre, l’entraînement de mardi soir fut tout aussi éprouvant que cette course, un petit break s’impose certainement…

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MAIS JUSTE APRES AVOIR POURRI MON PERE SAMEDI A SAINT JEAN DE CUCULLES ! ! !