L'auteur : Kafta
La course : Le Tour des Glaciers de la Vanoise
Date : 1/7/2007
Lieu : Pralognan La Vanoise (Savoie)
Affichage : 2845 vues
Distance : 72km
Objectif : Pas d'objectif
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Après un séjour dans les Alpes et un petit tour du Queyras (126 kms et 8100 md+ en 3 jours) où je me suis un peu refait une santé, j’étais ce week end à Pralognan pour le Tour des glaciers de la Vanoise. Au programme, 72 kms et 3800 md+, pratiquement tout la course entre 1900 m et 2800 m d’altitude.
Nous sommes montés le vendredi soir à 4 : Valou, ma copine, Corinne, une amie du bahut et Christian, le président du club de course à pied de Martigues : Le SLC Martigues ( http://www.slcmartigues.fr/)
Christian est un très bon coureur (plusieurs ultra trails à son actif : plusieurs fois la Réunion !) et tout ça à presque 60 ans !
Donc, après une journée de repos et de détente au refuge « Le repoju » aux Prioux, une soirée très sympa avec l’équipe Kikourou et une très courte nuit (réveil 3h du mat !), nous sommes devant la patinoire olympique de Pralognan pour le départ.
Il ne fait pas très froid… j’ai juste mis le (nouveau) maillot du MTC, sans manche,… superbe… les manchons de cycliste que je pourrai baisser ou remonter pendant la course, et mon coupe vent, qui pourra éventuellement me protéger de la pluie…et pas de bâton… je me suis dit qu’ils n’étaient pas obligatoire dans une course comme celle-là, qui devait être assez « roulante »… on en reparlera !
Les 540 coureurs sont donc là, à 5h à attendre le départ : il y a beaucoup de ténors des sentiers : Dawa Sherpa, Benoît Laval, Guillaume Millet ( 5ème de l’UTMB 2006), François d’Ahene (le jeune vainqueur l’année passée), Julien Champagny (un très bon cycliste régionnal) et d’autres …
Je quitte Christian pour me placer légèrement devant … histoire de ne pas être trop gêné dans la 1ère portion du GR 55, relativement étroite et … de nuit.
Ca y est, nous sommes partis !… sur un rythme très élevé, genre trail de 25 kms !
Je me calle dans un rythme assez cool, et monte en trottinant. Je me rends vite compte que les ¾ des coureurs ont pris … des bâtons !
On arrive vite aux Fontanettes (1644 m), et on continue à monter dans le domaine skiable de Pralo.
Je commence à avoir trop chaud avec mon coupe-vent ; je pends le temps de m’arrêter et de le mettre dans mon camel back en enlevant aussi mes gants…oui je préférais de ne pas avoir froid avant le départ !
Du coup j’ai été doublé par une quinzaine de gars…c’est pas bien grave… Mais je me rends compte un peu plus loin que j’ai perdu un gant !… putain merde des gants à 30 € !! Je blague avec un coureur : « je remonterai après l’arrivée pour le chercher ! » … je ne doute de rien… !
On arrive au refuge des Barmettes (2055 m) : c’est super beau et en plus on peut enfin courir ! Le chemin monte légèrement sur une voie … pavée ! Je suis bien ! Le jour se lève, il doit être 5h40… j’en profite pour admirer les sommets qui nous entourent… et la Grande Casse en face de nous, sommet de la Vanoise (3800 m). Le groupe de coureurs s’est maintenant bien étiré. Je me retrouve avec un bout de femme … d’un certain âge ! … genre 45, 50 ans ! J’apprendrai à l’arrivée que c’est Ginette Moretto, la future gagnante !
J’échange 2 mots avec elle et lui demande si elle vient du ski alpinisme ? … « non non ! » Je me dis qu’elle est sans doute partie trop fort… elle a un rythme de respiration nettement supérieur au mien, comme si elle courait un marathon !
On arrive au bien connu : Lac des Vaches, il y a déjà un photographe !
Je connais bien cette montée, je l’ai faite en rando avec Valou en août dernier, jusqu’au Col de la Vanoise ! Elle n’est pas très dure, on peut souvent courir. J’arrive au Col de la Vanoise (2516 m) en 1h20 (je suis monté sur un bon rythme !) ; 1er Ravito, je ne m’arrête pas, je n’ai pas bu beaucoup… je rechargerai au prochain ravito : refuge de l’Arpont.
Après le col, le sentier est en faux plat, légèrement descendant, je prends un rythme tranquille, en essayant de ne pas m’endormir.
Le paysage est super beau : c’est vraiment de la haute montagne, des lacs, des pierriers,…je ne prends pas le temps de guetter les chamois…
Je cours souvent seul, à mon rythme… alors que des groupes se forment.
Je reviens d’ailleurs progressivement sur celui de devant, je double 4 coureurs et je continue à travers des gros blocs ma progression. J’arrive à l’intersection du GR 5 et fais attention à ne pas descendre dans la vallée !
Je continue donc sur le sentier en balcon… c’est toujours aussi magnifique ! C’est la plus belle partie de la course ! je continue à revenir tranquillement sur des coureurs… et j’aperçois une autre coureuse, c’est la 1ère, Sandrine Barrioz, une fille de Pralo, je la double et j’échange (ou du moins, j’essaie…) 2 mots avec elle… oula, pas très bavarde… et pas très sympa celle-là ! Et oui ça arrive… des trailers qui ont un peu trop la tête dans le guidon et oublie que le Trail c’est avant tout … un partage !
D’ailleurs, pour tout dire, ça n’a pas du lui plaire que je la double et que je lui parle en même temps… elle remet une couche à la montée suivante et me passe…bref…
On approche maintenant du refuge de l’Arpont (2309 m), km 21…3 h de course, je suis dans les temps !
Je m’arrête 100 m avant le refuge pour assouvir une envie naturelle …face à la vallée, en contemplant ce paysage grandiose ! Des coureurs me doublent (dont Ginette Moretto) et un gars qui me lance : « Profite bien ! t’auras pas toujours l’occasion de pisser devant un tel paysage ! » C’est ben vrai mon gars ! Je plaisante un peu avec lui, il me reconnaît : « Alors pierre ? comment ça va ? » Mince je suis si connu que ça ?!! Et non ! c’est Benoît, un kikoureur que j’ai vu pour la 1ère fois la veille, au repas, super sympa ! « Mince t’arrives à te rappeler de mon prénom comme ça toi ?!! ». « Ben oui ! avec ton accent… ! » oui c’est sur… Enfin, on arrive au refuge ; je recharge en eau et en … poudre. Un verre de coca et c’est reparti ! Mon arrêt a duré un peu plus longtemps que certains ; les 2 féminines et Benoît sont devant… je ne les reverrai plus avant l’arrivée…
Le sentier repart toujours en balcon, mais en descendant jusqu’à 2000 m. Je suis moins bien… la foulée moins tonique, plus rasante… et vlan ! je glisse sur une dalle humide et me retrouve sur les fesses… je me retourne rapidement : ouf ! personne ne m’a vu ! Mais ça va, pas de bobo, juste un poigné légèrement douloureux.
Puis on attaque la remontée. Je suis de moins en moins bien… un début de déshydratation… un de plus… la dilution de ma boisson est sûrement trop concentrée…du coup j’ai pas bu assez…J’ai des douleurs à l’estomac et un début de nausée… j’y suis habitué ces derniers temps…Je prends un médoc que j’ai sur moi…
La montée se fait en 2 parties : 200 m d’abord puis légère redescente et remontée de 300 m… ça passe difficilement… des coureurs reviennent sur moi et puis c’est un long faux plat où il faut relancer mais mon estomac est au plus mal…un groupe de coureurs me double, avec 2 filles…qui ont un sacré rythme. Puis c’est la redescente, en lacets ! Et oui, il ne faut pas couper les lacets ! … Un gars qui court depuis un bon moment avec moi se laisse aller à en couper un … et se fait reprendre aussi sec de volée par 3 coureurs dont moi ! … Il s‘excuse, il ne le refera plus… c’est pas bien grave, on continue ensemble. Entre temps, j’ai aperçu 2 chamois qui filaient en contre bas… mais bon, les autres sont trop concentrés pour les voir. On repart donc toujours en descente, tranquillou… je peux vraiment pas aller plus vite… je ne pense, pour le moment qu’à arriver au refuge de Plan Sec, de boire du coca… et de récupérer. Mais on n’y est pas encore et il y a une petite remontée jusqu’au refuge. On est maintenant sur le domaine skiable de la station d’Aussois. J’arrive enfin au refuge, en 5h40 de course, je prends encore un médoc pour le ventre. Je fais le plein d’eau, avale 2 cocas mais ça ne s’arrange vraiment pas. Mais d’autres coureurs sont encore plus mal que moi ! 3 d’entre eux, assis sur un banc sont carrément « arrêtés » par le toubib ! Ca ne rigole pas ! Ca me pousse à repartir vite fait… au cas où l’envie lui prenait de me mettre dans le même wagon…
Je repars très tranquillement en marchant. Je me retourne et voit un coureur en orange, Fabrice, un Chambérien très sympa, qui court depuis un moment avec moi. Lui non plus n’est pas bien et je lui propose de faire route ensemble… d’autant qu’il connaît bien le coin. On part donc en trottinant doucement sur le sentier qui domine les deux superbes lacs : Plan d’Amont et Plan d’Aval. On croise au détour d’un chemin, Guillaume Millet ! Entorse de la cheville…Mais ça a l’air d’aller, il arrive à marcher et le refuge n’est pas très loin… Il y a de la casse devant ! On attaque ensuite la remontée vers le col du Barbier ; la montée est raide au début et je suis au plus mal, je m’accroche vraiment ! Heureusement qu’on est 2, ça change les idées ! On arrive sur une partie plus roulante mais on continue à marcher…des coureurs nous passent…C’est pas grave, je ne pense plus qu’à arriver au refuge de l’Orgère pour attaquer le fameux Col de Chavière, dernière difficulté de la journée. On se retrouve là avec 3 autres coureurs, qui ne sont pas au mieux… tout le monde commence à accuser le coup !
On se trouve maintenant au-dessus de Modane, c’est de loin le passage le moins agréable de la course : 1895m, on est redescendu, on perd les charmes de la haute montagne !
On est en sous-bois ; le chemin est agréable, je réussi à relancer et à trottiner sans trop souffrir de l’estomac… j’ai malgré tout, toujours « un point de côté » mais je m’y suis habitué !
C’est bizarre mais en y repensant, je me rends compte que c’est à partir de là que j’ai commencé à mieux me sentir ! Peut être l’effet des médocs… J’arrive donc au refuge de l’Orgère (km 51 ; 1935 m) en 8h… et dire que les 1ers ne vont pas tarder à arriver à Pralognan…Je me pose un peu, vide mes chaussures, mes chaussettes…recharge en eau… prend encore un médoc … engloutit 2 verres de coca… goutte un peu de la St Yorre Guarana… Beurkkkk
Fabrice m’a rejoint, mais il n’est pas bien du tout, il veut arrêter là… il a la nausée… plus rien dans les cannes… J’essaie un peu de le convaincre mais rien n’y fait, je vois qu’il a déjà abandonné dans sa tête…On se dit au revoir… sans doute à une prochaine…
Je repars donc seul, dans les sévères lacets en sous-bois qui nous font rapidement prendre 250 m ! C’est la partie la plus dure… et en plus il fait chaud, il n’y a pas beaucoup d’air…c’est 13h ! Mais en montant, ça va progressivement mieux, on respire. On est quelques coureurs à nous suivre, espacés d’une vingtaine de mètres, dont une femme, une italienne, la 6ème femme (et oui, entre temps, la 5ème est passée devant !).
Cela fait un moment que je me rends compte que j’ai fait une grosse erreur en ne prenant pas mes bâtons… mais là, ils me manquent encore plus ! Grosses montées, descentes raides, faux plats montants… ils m’auraient beaucoup aidés partout.
On continue la progression vers le Col de Chavière. Je devine le passage du Col au loin… ça rassure quand on voit le sommet ! La montée est maintenant beaucoup moins raide. J’arrive sur un coureur assis au bord du chemin, je le reconnais : c’est Alex Forestieri, un jeune (mais aguerri !) trailer varois ! Je l’interpelle ! Alors ? « Qu’est-ce que tu fais ? ça va pas ? » …questions cons… mais ça a le mérite de le réveiller ! je le convainc de repartir avec moi… ça marche ! Solidarité provençale ! On part donc tranquille, en discutant, courses, UTMB,… mais moi, avec tout ça, je vais mieux, beaucoup mieux ! je commence à courir plus souvent… Il me dit d’y aller, qu’il me retrouvera plus loin… à Péclet. Je continue donc vers le sommet… je reprends des coureurs… la 5ème féminine… puis un coureur du Team Lafuma, Eric Jousselme, je le reconnais… au bord de l’abandon… décidément, pas fameux les coureurs du team aujourd’hui ! G. Millet, lui… c’est bien beau d’avoir des superbes tenues…
Je finis donc l’ascension du col seul, en marchant dans la neige… j’avance relativement bien et sans aucun début de crampes ou signe de fatigue. Cette fin de montée me rappelle la fin du col des Béraudes… pour les habitués de l’ex-Fila Sky Race de Serre Che, avec les encouragements des bénévoles au sommet du Col !
J’arrive au sommet et enfile mes manchons car il fait nettement plus froid ! le ciel s’est couvert et l’orage menace. Après quelques recommandations des sauveteurs, j’entame la descente, assez périlleuse, côté Nord. Une corde, puis des névets ! A peine un pied dessus, me voilà parti les fesses dans la neige ! Putain ! Par contre, d’autres sont beaucoup plus à l’aise ! Ils dévalent la pente ! je perds donc un peu de temps dans cette partie… je m’arrête pour mettre mon coupe-vent… quelques coureurs me passent, mais peu importe, on arrive au refuge de Péclet Polset. Recharge en eau, un verre de coca et je repars. Mais mon ventre fait toujours des siennes ! Il m’avait laissé tranquille pendant toute la montée mais quand il s’agit de courir, c’est plus dur… Je descends donc comme je peux. Mais je vois que devant moi, les autres coureurs sont guère mieux…et petit à petit j’en reprends…un, deux, trois,…
Cette descente semble interminable… J’essaie d’apercevoir le hameau des Prioux au loin mais c’est trop tôt ! Je me force à ne pas m’arrêter de courir…J’arrive sur un coureur plié en 2 par des crampes ! Je lui donne un sporténine… C’est toujours ça !
Ca y est ! Je quitte le sentier ! Quelques virages et j’arrive aux Prioux, je double un jeune coureur qui n’arrive plus à courir. Les gens nous applaudissent…merci merci… ça fait du bien ! Je passe devant le « Repoju »… ah ! personne n’est là… Grrr ! ils avaient dit qu’ils seraient là pour nous encourager…
Puis j’attaque la descente sur Pralo…un peu plus de 4 kms !Ca devient de plus en plus long… et de moins en moins beau. On traverse la route et on se reprend une belle bosse ! … à la marche bien sur ! Un coureur revient sur moi…C’est pas grave… La descente vers le camping…le resto de la veille, il y a beaucoup de gens qui nous encouragent… des connaisseurs apparemment…et les 1ères rues de Pralo, la fanfare qui m’accompagne juste quand je passe… ça me file un coup de … fouet… et je finis avec une belle foulée, en guettant Valou…sous les applaudissements… Ah ça y est je la vois ! Un gros sourire, pour la photo, et c’est la ligne d’arrivée… avec un gros ouf de soulagement… le soulagement de ne pas avoir abandonné et d’avoir terminé la course (avec une place pas trop mauvaise : 74ème en 11h32’), ce que je ne pensais vraiment pas à un moment donné…
12 commentaires
Commentaire de gdraid posté le 03-07-2007 à 18:37:00
Merci Kafta pour ton CR dynamique, qui nous permet de courir à tes côtés, et de rencontrer des coureurs aussi sympa qu'Alexandre Forestieri.
Il ne s'arrête jamais de courir, Alex !
du 10 au 15 juin, près de 500km à Antibes,
le 16 juin départ sur le Mercantour, avec may...
et là il fait une pose bien mérité sur le parcours des Glaciers de la Vannoise !
Bravo pour ta course Kafta.
Tu excelles en montagne , les Marseillais doivent t'envier.
JC
Commentaire de Khanardô posté le 03-07-2007 à 21:16:00
Merci pour ce récit, vivant et qui nous rapproche bien de l'action, on s'y croirait !
Et bravo pour ce très bon classement !
Bonne récup maintenant !
Commentaire de LtBlueb posté le 03-07-2007 à 22:01:00
Pierre, on a du se saluer à la soirée des kikoureurs mais j'avoue avoir moins de mémoire que Christophe ;-)
Sinon intéressant ton analyse après l'Arpont d'un début de désyhadratation (même symptome un peu plus loin), probable conséquence d'une trop forte concentration en poudre
Bravo pour ta course (un vrai avion) et ton récit bien rythmé ; heuuu perso je n'ai jamais réussi à courir dans Chavières même sur le replat ;-))
L'Blueb_clap_clap
Commentaire de lechamois posté le 03-07-2007 à 23:08:00
Bravo Pierre ravi d'avoir fait ta connaissance et je vois que ta mémoire des prénoms est en effet moins bonne que la mienne :-)
En effet le Benoit de ton récit il s'appelle Manu et est surnomé le Chamois Mouarfff
Mais je confirme : tu as une façon particulière d'observer les paysages.
Encore bravo et au plaisir de te recroiser
A+
Le_chamois
Commentaire de corto posté le 04-07-2007 à 09:03:00
Bravo pour ton recit vivant.
Sa motive pour la faire en 2008. Tu m'as fait rever.
Bon rétablissement.
Commentaire de Kafta posté le 04-07-2007 à 09:48:00
oops désolé pour ma mémoire ... Manu!... t'avais un style à la ... Benoît Z...
Commentaire de akunamatata posté le 04-07-2007 à 12:20:00
Bien joué Kafta!
beau Kdo d'anniversaire.
Commentaire de vboys74 posté le 04-07-2007 à 20:30:00
Salut!
Avec un mal de ventre et des nausées, tu as persevéré et tu as finis ta course avec une belle place! Bravo à toi!
Ahhh, la Vanoise, quel coin magnifique!
seb
Commentaire de Vizcacha posté le 05-07-2007 à 09:18:00
Bravo pour ta course pleine de courage.
Merci pour ton CR qui m'a permis de revivre la course. Comme bilan je crois qu'on a tous eu des difficultés dans Chavière et surtout sur les derniers km.
Vizcacha
Commentaire de Say posté le 05-07-2007 à 14:41:00
Bravo Pierre!
Ce n'était pas facile du tout comme course et tu l'as vraiment bien abordé avec le bon état d'esprit : celui de la passion.
Merci pour ton récit que je découvre (je n'osais pas lire celui des autres et j'ai commencé par toi).
A bientôt
Say
PS : ça y est, maintenant je me rappelle des prénoms de tes amis! passes leur le bonjour de ma part.
Commentaire de Grizzlyski posté le 05-07-2007 à 15:09:00
salut pierre
merci le CR, j'étais le coureur que tu as aperçu en montant la dernière taupinière juste avant l'arrivée (km 70).
C'est marrant de te lire tellement on a été proche tout au long de la course sans réellement se voir (tu as du me doubler juste après l'orgère, passage très éprouvant pour moi).
A noter le très grand courage du petit varois qui a monté chavière quasiment en rampant avant de se reprendre dans la descente (il devait pas être loin du MAM).
A la prochaine
Danny
Commentaire de jongieulan posté le 11-07-2007 à 14:31:00
superbe cr!...en lisant ton cr, je vois qu'on a tous souffert dans ce col de chavière!!..mais la descente fut également interminable!!...
bon TMB et fais toi plaisir sur la 6000D!!
Fabrice
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