L'auteur : thunder
La course : Trail de Vulcain - 56 km
Date : 4/3/2007
Lieu : Volvic (Puy-de-Dôme)
Affichage : 6925 vues
Distance : 56km
Matos : Trabucco, guêtres quechua, Xsocks, manchons BV sport, corsaire asics, caleçon decath, t-shirt lafuma MC, casquette en coton, gants coupe vent lafuma bâtons lafuma galibier
Dans le sac Rlight runner, poche à eau lafuma, 2 paquets de tucs, 10 gerblé amande, 2 tubes de sportéines, 10 sachets de dragibus un rouleau de PQ, une petite pharmacie, un tel portable, une couverture de survie, la veste kikourou et une polaire lafuma
Objectif : Balade
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Le Trail du Vulcain
Exercice
difficile que le CR d'un trail,
les repères se
brouillent, les kilomètres diffèrent, le temps se
compresse et s'allonge. L'effort n'est plus régulier.
Déroutant et pourtant si passionnant.
Face à mon
traitement de texte je ne sais comment vous faire revivre cette belle
balade sportive.
Je
vais ressortir mes notes ...
Par
avance je vous prie de bien vouloir m'excuser pour toutes les erreurs
et imprécisions que je peux commettre. Sans
compter les fautes d'orthographes car c'est vraiment un domaine où
je suis une burne.
D'ailleurs
je tiens à présenter mes plus sincères excuses
au Piou que j'ai confondu avec la frite
Donc comme d'hab suivons un plan en multiple parties qui permettra d'aborder les dispositions physiques et mentales, puis la course en elle même et enfin l'après course.
La préparation
Pour cette course l'objectif annoncé est une belle balade dans le massif central. Cela doit me permettre d'apprendre à gérer et mieux se connaître pour aborder le futur trail dans la Drôme. Il s'agit d'une répétition. A l'arrivée je dois être prêt à repartir dans l'autre sens.
Néanmoins
les organisateurs nous annoncent 55km et 2200 mètres de D+, la
semaine qui précède sera un peu allégée
pour encaisser la sortie longue du dimanche matin.
Mentalement
depuis quelques jours ça va mieux, j'ai moins l'esprit occupé
et ça se ressent dans mon plaisir à aller m'entraîner
et dans la concentration que j'applique au travail. Bref mentalement
je suis frais.
Vendredi
Séance
d'athlétisme avec la fac. Cool j'adore. J'arrive plus ou moins
à faire un échauffement potable sans me tirer la bourre
avec mes camarades de sortie.
Je
commence à positiver quand le "coach" de la fac se
décide à nous faire travailler notre explosivité
du haut du corps.
Et
voilà tout le groupe à faire des pompes dynamiques.
GRRRRRRRR
.
Quelques rappel de VMA comme raideur les aime et un petit retour au
calme et je fonce à l'appart pour recevoir Raideur.
15min
après l'heure du RDV je joins l'ancien celui ci s'est
paisiblement endormis et à zapper notre rendez vous.
Au
programme ce soir séance torride devant le four
.
Nous allons confectionner deux gâteaux sport.
L'aventure
se passe relativement bien si ce n'est l'oubli d'achat de farine de
Raideur.
A 8 h nous avons fini.
Nous
nous séparons et en théorie je dois préparer mon
sac. Mais le vendredi soir c'est relache donc je m'avachis devant une
série et vers 23 h je commence à songer à l'idée
d'aller me coucher.
Samedi
Maintenant
on ne peut plus reculer il faut faire le sac.
Un WE de trail ça en fait du bordel. En plus j'ai des
courbatures sur le haut du dos. Je boucle le sac de voyage et le sac
de course. Je suis pas en avance mais je prépare ma boisson (
citron, sel sucre), étant à la bourre je fais les
dosages à la louche et à la bouche. Trop salé,
remettons du sucre. (cette mauvaise prépa je vais la payer
mais pour l'instant mon seul soucis consiste à manger en
vitesse pour pas être en retard).
Finalement je suis dans les temps et je file chez raideur point de rendez-vous de la bande.
C'est
une belle journée de printemps, j'ai chaud, chez l'homme aux
jambes bleues les fenêtres sont ouvertes, c'est dingue comme le
beau temps nous rend serein. Le reste de la bande arrive. Nous
n'attendons plus que le chauffeur. Gillou comme à son habitude
et un peu à la rue
.
« vous avez des bâtons mais pourquoi? J'ai pas pris
les miens »
Je
fais une démo de mes lafuma quand le drame se produit
.
Le bâton ne veut pas se replier.
Bruno arrive enfin il a même pensé à protéger le coffre de sa voiture pour éviter qu'on ne la pourrisse trop.
Le
trajet ou la 7eme compagnie de sortie
Nous
voilà parti direction Volvic. Mais dès la sortie de
Lyon nous sommes bloqué par un immense convoi de CRS, ha non
c'est les supporters de l'OL qui vont assister au derby à
Saint Étienne.
Nous doublons finalement l'imposant convoi et jusqu'à Sainté la police veillera sur notre parcours.
Pendant
ce temps là dans la voiture l'ambiance est au beau fixe même
si raideur avec ses affirmations toutes en finesse me fait douter un
instant « mes couilles le temps se brouille
– ha
bon tu crois que je dois prévoir un K way pour demain? »
La
place arrière m'évite une bonne claque mais pas le
spectacle navrant de Gillou qui a eu une semaine épuisante et
qui se bave dessus tout en ronflant.
Nous arrivons vers le
massif central dans le lointain se détache un truc : le Puy de
Dôme, commentaire de Raideur « vous avez vu les
petits demain c'est la haut que vous allez ». Merci coach
mais là c'est peut être pas le moment de me faire peur.
Nous faisons une petite pause pour tout le monde café sauf moi. (d'ailleurs ça fera la différence plus tard dans la nuit)
Nous
suivons le long ruban d'asphalte et finalement assez facilement nous
arrivons à Volvic. Nous pouvons assister à l'arrivée
de quelques féminines du Trail du Vénus, à voir
les mollets le terrain sera gras demain. (les sentiers pas les
mollets)
Nous
allons retirer les dossards. Ça se passe super bien pas
d'attente, les formalités sont vite remplies. Nous récupérons
nos dossard, une bouteille de Volvic (à Lyon c'est du rouge,
ici de l'eau, foutu sportifs!
)
et un beau bonnet « de barbot »
(hein baobab
)
avec une doublure polaire comme ça on aura pas froid demain.
Nous pouvons donc profiter du village de la course.
C'est toujours agréable de croiser des têtes connues et d'autres un peu moins et puis voir le matos aussi. Nous croisons Arnaud, super organisateur des milmils et qui tient le stand ledsenser. J'espère ne pas avoir besoin de la frontale demain mais on se rince l'oeil avec Bruno(angel).
Stands
de mesure des capacités pulmonaires, j'suis une quiche avec
des petits poumons
.
A
nouveau le stand Raidlight avec la nouvelle collection très
jolie et améliorée, je ferais bien péter une CB,
ça doit être mon coté féminin qui
s'exprime
.
A
coté un stand qui a du corps, spécialités à
base de canard et haricots blanc ainsi que potée auvergnate.
Ha des vrais stands de diététique d'avant course.
Dans
la diététique le boulanger du coin et pas mal non plus.
( j'en salive encore ).
Plus
toute une flopée de stand pour des courses divers et variées
mais qu'on ne peut caser sur un calendrier bien remplit.
Nous
arrivons finalement à nous arracher du salon bien que certains
aient vidé le stand de produits diététiques.
En
sortant je croise l'électron mais dans ma timidité
naturelle je n'ose l'aborder.
Peu de temps avant deux gars du 44 se sont garé à coté
de notre véhicule
.
De suite je reconnais le plus grand et le plus fort (j'ai pas dit
gros
).
Il s'agit de notre ourson favori. Dépassé en coup de
vent à la sainté, nous pouvons discuter un peu. Il me
présente la tortue, qui ressembles pas du tout à la
photo du trombi de nono.
Vers
18 h nous nous arrachons enfin pour trouver le gîte à
Lachamps. Comme d'hab on fait un peu de tourisme pour trouver.
Clermont non ça doit pas être là,
après une petite
heure à tourner dans le massif central nous arrivons enfin.
Lachamps souvenirs souvenirs. Nous arrivons par une petite route au milieu d'une sapinière. Il y a quelques années je prenais le bus avec tous mes potes sur cette petite route. Il y a quelques années avait lieu le rassemblement national pionniers en ces lieux magiques. 10 000 jeunes réunis pour 4 jours de fêtes sur cette plaine. Ha souvenirs joyeux, l'émotion m'étreint.
Sahèle
une kikoureuse discrète nous attends, elle aussi a jardiné
avant d'arriver (vraiment pas un pour rattraper l'autre dans cette
équipe de bras cassés).
Raideur69 De vulcain
Sahèle De vulcain
Le
gîte est agréable et confortable nous prenons
possessions de nos lits, la répartition et l'installation se
fait sans trop de difficultés (même si raideur a jeté
toutes nos chaussures par la fenêtre).
Nous descendons casser la croûte, en apéro un peu de gâteau sport avec deux trois spécialités du boulanger, le tout arrosé de liquide. Nous échangeons avec le serveur qui est aussi accompagnateur moyenne montagne.
De vulcain
Les spécialités locales au premier plan
Puis
nous passons à table devant un agréable feu de bois. Un
groupe rejoint la salle. La proportion hommes/femmes étant
exactement inverse on aurait pu croire à des rapprochements.
Mais pas de ça chez nous on est là pour courir pas pour
draguer la gueuse.
J'ai un blanc concernant l'entrée.
Le
plat de résistance est très correct : une bonne salade
avec plein de fibre pour notre transit intestinal,
un plat de patate à la crème noyé sous du Cantal
pour la digestibilité,
et du jambon fumé pour les protéines et au dessert des
fraises, qui apportent douceur et sucres rapide.
Si
demain on démonte pas le chrono on aura bien mangé.
Quand on parle de démonter les chrono, il ne s'agit pas de battre des records mais d'arriver pile pour le démontage du chrono.
Nous remontons rapidement dans nos chambres et préparons pour la enième fois nos sacs de course.
De vulcain
La Prépa des sacs encore et toujours
Je
glisse une petite bricoles aux amandes acheté chez le
boulanger en cas de coup dur.
C'est
à ce moment que je réalise que le bâton qui ne se
déverrouillait pas ne se verrouille plus. Malgré les
tentatives de sauvetage rien n'y fera.
Guillou redécouvre que sa poche fuit.
Extinction
des feux plus 5 secondes la locomotive se met en marche.
Merdum,
Gillou nous avait affirmé qu'il ne ronflait pas. Sahèle
et moi avions prévenu mais lui nous a laissé espérer.
Je sais pas pourquoi mais pendant un instant je me demande si nous
serons toujours 5 dans la chambre au réveil.
Dans
la chambre tout le monde peine à trouver le sommeil, est-ce
l'éclipse de lune, la roche volcanique, la balade de demain,
la chaleur ambiante ou le repas trop copieux? Nul ne le sait mais la
nuit est courte. Vers 1h30 je commence à m'assoupir, Bruno
vers 2 heures du matin est troublé par des bruits bizarres
(il s'agit de couillu le caribou qui cherche à faire de la
lumière avec son portable pour aller faire un tour
)
Dimanche matin
5h30 réveil
Gillou tire la gueule c'est la première fois qu'on le lève si tôt pour une course (ce qui explique peut être ses pauses au fond des bois)
Je suis heureux j'ai presque bien dormi. Mais j'ai des courbatures, maudit coach de la fac!
L'ambiance
n'est quand même pas super pour tous la nuit a été
courte et agitée. Plus nos empaffés de voisins de
chambrée ont foutu le bordel, mais à cette heure là
on se venge.
Petit
déj très sobre sans excentricité, une bonne dose
de gâteau sport arrosé de thé. C'est la première
fois que je prends un tel petit dèj, c'est léger on
verra bien ce que ça va donner.
Nous
finissons nos préparatifs ( découverte du jour certains
se parfument copieusement avant la course)
Retour
vers Volvic. Cette fois ci moins de trente minutes pour y aller c'est
pas mal.
J'ai toujours la tête dans le cul mais ça va. Arrivé sur place nous faisons assez vite des rencontres. Sandrine la parisienne et el sangliator sont garés à coté de Raideur et Sahele.
On dirait qu'une bonne partie de la planète des webcoureurs c'est donné rendez vous dans le coin.
Nous
nous dirigeons vers la salle, sous le surpantalon je suis déjà
équipé. J'entends sur mon passage des « tu
vois ça c'est un randonneur, habillé comme il est il ne
peut pas courir »
Petit
passage express aux toilettes wow
cette
odeur le dimanche matin ça vous donne envie de retourner
pioncer à l'hôtel
.
En sortant du bâtiment je montre à Gillou que sur son
sac Raidlight il y a un sifflet, je fais une démo en croisant
Sandrine74 ce qui me vaut un petit commentaire à la con.
Bon
je vais faire une tentative de sieste sur muret façon aïs
les cornes me gênent. Je modifie leur position et crac deux
cornes pour le prix d'une. Journée de merde...
Y'a des dimanche matin on ferait mieux de rester au gîte.
Finalement
nous nous dirigeons vers le parc de départ. Je croise une
souris toute joyeuse et je lui sers de ma tête de lard du
dimanche matin.
Dur le dimanche matin De vulcain
Contrôle des sacs :
« vous avez votre sifflet?
Oui sur le sac
où ça?
Là la boucle
C'est un sifflet ça?
Oui monsieur c'est fait pour
vraiment?
La couverture ?
oui dans le sac
L'eau ?
Heu c'est pas de l'eau mais j'ai la quantité et même beaucoup plus
Votre dossard pas sur la sangle ventrale du sac sur vous!
Pff mais il est sur moi (comme si j'allais laisser mon sac au fond des bois)
non sur vous, je fais aussi le chronométrage et si je le vois pas, pas de chrono
ok ok je vais changer ça »
Y'a
des jours comme ça où rien de ne va du premier coup
Je suis toujours sinistre mais je prends mon courage à deux mains et j'aborde l'électron sur les questions de fanion.
Quelques photos de groupe
De
vulcain
Raideur qui promet de faire bouffer des gels aux pollueursDe vulcain
Petit
brief mais de la dernière ligne on entend pas grand chose et
puis il faut le dire on écoute pas grand chose non plus.
Petit fond musical pour le fun. Tient la musique de l'UTMB les
émotions des anciens qui reviennent.
La course
C'est pas tout ça mais arrivé à ce point de l'histoire vous vous demandez si on a couru ce WE? Le tourisme à Volvic c'est sympa mais à la base si on est ici c'est pour participer à une course.
Donc la course selon le brief le départ doit être donné par un coup de corne de brume. Heureusement que l'orga l'a dit car sinon on serait pas au courant.
Comme d'hab au moment du départ l'ambiance change et puis le parc se vide.
De
vulcain
Sur le profil c'est indiqué qu'on attaque droit dans la pente. Une certitude celui qui l'a dessiné ne s'est pas trompé. Et le pire c'est que dans l'euphorie tout le monde court.
Bande
de bachibouzouc ,
d'ailleurs je cours
aussi. Se calmer, il faut se calmer thunder, imagine qu'il te reste
99,5 km à parcourir. Pas mal ça marche bien comme
technique.
Je
commence à tailler le bout de gras avec l'ourson. Nous sommes
entourées de féminines. Grâce à son ours
magique, l'ourson se retrouve avec une bande de groupies histériques
qui le tripote.
Bientôt elles jettent leur dévolu sur un autre coureur.
Moi qui n'avais pas vu l'éclipse de lune cette nuit, j'en ai
une rien que pour moi et les groupies
Nous
montons joyeusement.
Petit
passage vers la source. Les jambes ne répondent pas. Je broie
du noir.
Nous retrouvons pour un instant le bitume. Petit passage sous un pont et nous longeons la voie ferrée, j'ouvre mon premier paquet de dragibus.
Le jardin des pierres pas le temps de faire du tourisme sinon je vais encore me faire chambrer.
Un vieux en salomon nous encourage.
Nous
quittons enfin le bitume.
Soudain
le mur, en haut le cratère de la Nugère est derrière
la cote. On va se servir des bâtons asymétriques pour
monter.
ça monte et les bâtons sont HS De vulcain
Ça
passe même si ça glisse un peu.
Nous voilà dans le cratère. Quoi pour sortir il faut
encore monter??? Bon on monte. Ça sent le buis quand nous
redescendons vers la D941. (hum le haut jura). Je commence à
me sentir mieux.
La
D941 arrive, il y a de l'ambiance, pendant 20 mètres nous
longeons la route avant de tailler dans les bois. C'est là que
je croise un gentil ufo en la personne de Boucanier (parce qu'il y en
a des méchant?)
Il me quitte bien vite pour observer les fourmilles au fond des
bois.
Nous
montons un peu au doux son des motocross
Petite
sapinière dans la descente le sol est souple, enfin je me sens
bien.
Nous commençons à croiser Tamiou. Ça avance bien
avec Bruno on savoure la balade. D'ailleurs la vue est splendide, on
profite du paysage pour faire des photos.
De vulcain
Tient une tortue De vulcain
Petit interview express de Tamiou toujours pas transférée
On nous demande de bifurquer à droite, direction la Louchardière. Pff nous revoilà parti pour de la grimpette. Les bâtons toujours HS. Ça grimpe tranquille. Nous doublons un peu. A mi pente une douce musique réveil mes tympans et me sort de mon rêve. Retour à l'ambiance de la course, je sors de ma bulle.
Devant
nous un électron sue comme un porc.
Nous arrivons à sa hauteur, petit interview pour télékikourou.
Quand je fais la remarque qu'il est bien suant, il me dit que dans la descente il me foutra une tape sur la tête et que dans la descente il va pouvoir sécher.
Le sommet, premier pointage.
Petite
pause : sort les tucs, la nappe rouge, les bouteilles de gros
rouge et non les lyophilisés dégeux
un Traileur heureux De vulcain
interrogation sur le menu du picnic De vulcain
Petit commentaire de l'électron qui est le régional de l'étape et qui ne prend pas le temps de regarder.
De
vulcain
Puis
nous attaquons la descente derrière un lent. (si si rapace
plus lent que moi ça existe).
Après quelques manoeuvres acrobatiques nous dépassons.
Je laisse aller les jambes, me détache de Bruno et passe
l'électron toujours aussi humide.
En
bas de la pente petite pause bronzette en attendant tout le monde
pendant ce temps une voiturette sans permis passe dans le champs.
On
repart tous ensemble dans la balade, c'est cool. Je prend des notes
auprès d'un grand professeur d'ultra. Je continue mon
apprentissage. Selon Bruno ce qui pèse le plus dans mon sac
c'est le bloc A4. Je tiens tout de suite à démentir, je
ne prends pas de papier autre que le PQ pour courir, par contre c'est
vrai que le PC portable c'est lourd à traîner.
Le
chemin n'est pas ce qu'on appellera super roulant mais ça va
pour peu on se croirait aux joggiles
Sur
notre droite tout plein de chiens de traîneaux qui sont venu se
dégourdir les pattes. Depuis quelques mètres j'accélère
pour rejoindre Bruno je fais monter les puls et j'allonge la foulée
(qui a dit que la régularité c'est le mieux).
En vue du ravito nous retrouvons Sahèle photographes de choc,
on prend la pose avec Bruno. Puis nous repartons remplir nos
estomacs.
Gillou avant le premier ravito De vulcain
puis Bruno angel De vulcain
et moi De vulcain
et finalement raideur et l'ourson De vulcain
Depuis
quelques kilomètres les sandwich tant évoqué par
Sandrine dansent devant mes yeux, j'ai les crocs.
Selon Bruno, nous croisons Alexandra Rousset.
Le ravito
Ha manger, du pain de la charcutaille et du cantal (un peu trop salé) un peu de choc et du liquide. Je me régale et je m'interroge sur ma capacité à ingurgiter n'importe quoi, n'importe comment, dans un cours laps de temps. Gillou est là, il attend raideur, pas trop frais le bonhomme, mais il se refait une santé. L'électron passe en coup de vent.
Bifurcation
vers le grand parcours (oui on est des hommes des vrais, des poilus)
Nous
continuons notre balade dominicale avec un charmant petit bout de
femme d'une cinquantaine d'années, quel joie de vivre. Tient
donc des gels par terre.
Deux choses :
bande
de bachibouzouc c'est pas fait pour rien les poches
Prendre
un gel après un ravito quel intérêt?
Fort heureusement un grand carton à l'air de servir de poubelle on fait le vide des détritus récupérés.
Petite traversé de route puis une magnifique clairière nous accueille, la luminosité est magique comment ne pas s'arrêter pour faire des photos.
Bruno dans la petite clairière à la luminosité magique De vulcain
Un
peu plus de 19km et tout va bien.
Une intersection je demande au bénévole si Lachamps c'est bien tout droit puis à droite. Il me répond que je dois prendre à gauche pour aller au puy de Dôme. (ha ben flute alors par la gauche ça monte).
En parlant de monté ça passe tranquille en douceur, Bruno se permet même de passer ses coups de fils, nous devisons sur les cardios-alti. Chemin faisant nous rattrapons l'électron.
La petite montée De vulcain
Avec la vue associée De vulcain
Ça
descend donc je me relâche (pas les gaz mais les jambes) et au
milieu de la descente une idée à la con me vient et si
je fractionnais comme m'a montré tonton Manu. Aussitôt
pensé aussitôt fait.
En bas de la pente j'attends Bruno et nous continuons notre randonnée.
Une route, un signaleur : « bon courage – ho la routine » Quoi Bruno ??? j'ai dit une connerie. Oui c'est la routine, j'ai deux jambes en mouvement, un sac sur le dos et un coeur qui pompe même si les paysages sont magnifiques l'effort en lui même est normal CQFD
Nous
passons devons une énième carrière puis arrivons
vers une pâture magnifique.
A l'arrière plan, derrière ce traileur comblé, les vertes prairies et le Puy de Dome De vulcain
A
cet instant je savoure le bonheur du moment présent. Des
paysages magnifiques, un corps qui vit pleinement et bien sur la
chance de pouvoir sortir, ne pas rester enfermer. La vie c'est
fantastique.
Oui
grand père toi qui est la haut ou dispersé là où
tes cendres t'ont porté, tu avais sûrement compris ça.
J'aime
ma vie, j'aime la vie. Nous descendons une pente douce, avec Bruno
nous devisons sur les techniques à affiner, les modifications
de matériel à faire.
Virage à droite pour longer le golf des volcans. Des promeneurs sont dans le coin avec des enfants. Je me déleste de quelques dragibus supplémentaires.
Nous
devisons avec l'électron sur les ravitos en ultra (ben quoi se
nourrir s'est vachement important
).
Il me confie que sur une course il ne s'arrête, ô grand
jamais, aux ravitos.
Pendant cette petite leçon d'ultra un joggeur suffocant se porte à notre hauteur et se renseigne sur notre course. Je crois que son palpitant est encore traumatisé.
Pendant ce temps là sur les bas coté certains font des petites pauses dans l'herbe si tendre.
L'électron fait aussi un petit arrêt technique et je me retrouve seul pour rejoindre Bruno. Un peu de calme ça fait du bien, je fais le vide.
Ravito du péage :
Déjà?
On
va pas se plaindre je retrouve Bruno. Je refait le plein de mon
estomac, plus par sécurité que par réel besoin.
L'électron arrive et se paye une belle pause. J'ai le temps
d'ouvrir mon sac, vérifier le contenu de la poche à
eau. Il me reste plus d'un litre sur les deux et demi embarqués.
Du coin de l'oeil je constate que notre accompagnatrice n'est pas
là.
Je
décide de ne pas recharger en haut vu que les bénévoles
nous annoncent un ravito juste après la descente.
On attaque la montée, Bruno creuse l'écart. Je creuse l'écart sur l'électron qui se descend un 'tit remontant.
Nous
voilà sur la rampe c'est linéaire. J'enclenche le
pilote automatique et hop c'est parti pour la montée.
La route d'accès De vulcain
Je fais le vide, tient un arbre aux racines étranges petite pause photo toujours sur le tel, du coin de l'oeil Bruno s'éloigne.
Je relance ça monte régulier, c'est bon, une borne, contrôle alti j'ai 20 mètres d'écart. On continue la récup j'ai toujours le sourire tout va bien c'est mauvais signe je sens que je vais me prendre un contre coup derrière la nuque ce n'est plus qu'une question de minute.
Bifurcation, le chemin des muletiers là ça monte un peu plus.
Arf ça devient un peu plus raide De vulcain
Mais
je monte toujours tranquille et je passe des concurrents, nous nous
encourageons mutuellement, certains descendeurs ont l'air pas top. Ça
sent les tendinites du TFL.
Le
sommet, non ? C'est le pointage le sommet c'est plus loin. Arf
Nous
continuons notre ascension. Je passe la tortue qui est au tel. Au
passage je lui fous un petit coup... de bâtons dans les jambes
oups pardon vieux c'était un accident (un abandon de plus
c'est pas mal pour montrer la difficulté du trail
).
Totote n'est pas à vingt mètres devant, victoire pour
une fois je suis pas à la rue, elle prends quelques photos
puis bascule. C'est la seul fois de toute la course avec le départ
que je peux me rapprocher d'elle.
On bascule dans la pente, mais avant de reprendre le sentier des muletiers petit ravito picnic à coup de tuc. Je me roule au sol pas de douleur mais pour tirer le dos qui est un peu raide. Les pointeurs se sont déjà délesté de leurs réserves d'eau pour les concurrents (t'avais qu'à remplir ta poche Bruno).
Une petite sensation de vessie pleine avant d'attaquer la descente pas glop tout ça.
Daille
daille droit dedans
on
se laisse aller être souple ne pas se bloquer ça doit
passer, ça passe, on croise ceux qui montent quelques
encouragements pour l'ourson, je m'abandonne complètement à
la descente ça passe, ha non virage, serre les jambes, tourne,
penche toi en avant ouf c'est passé au pire le chemin doit
repasser en dessous.
Allez
koline « rock n roll et ultra never die » enfin
pour moi la descente c'est plus rock n roll qu'ultra.
D'ailleurs
il me semble avoir entendu des commentaires d'un groupe de filles qui
montait je les ai croisé d'un peu prêt, peut être.
Allez
la frite (en fait le Piou mais on me dit jamais rien à moi
).
La
route, un signaleur, une pause pour attendre Bruno, petit partage
d'haribots.
Bruno arrive on continue la descente. Un golum entouré d'enfant on discute un peu. La balade se poursuit.
Une
tranchée mum c'est bon ça. Bruno est presque obligé
de pousser au cul la vétéran devant nous on sent qu'il
a des remords.
Je
vous avais dit tout à l'heure que je me sentais trop bien. Et
voilà petit coup de bambou. Plus de jus. J'arrive pas à
relancer. Bruno s'éloigne.
Contrairement
à la saintélyon où ce coup de moins bien m'avait
moralement détruit puis physiquement je prends bien les
choses.
Je
casse la croûte, me vide la vessie.
En marchant on récupère alors je marche. Comme disent les vieux ça passe à un moment ou un autre.
Je
prends le temps rien, ne me presse. Je retrottine dans la tourbière.
J'ai
pas mal fait le con dans les tourbières étant plus
jeune. De mémoire avec le soleil ce genre d'endroit dégage
une chaleur toute particulière. Alors je m'hydrate, pourtant
plus je bois, plus j'ai soif, alors je bois.
Je
sens le sens la déshydratation arriver
.
J'ai chaud, j'ai soif pfffff ça le fait pas.
Nous
attaquons une petite montée, je marche encore, je suis pas
pressé, je savoure, j'ai payé alors autant faire durer
le plaisir. Tient des signaleurs au milieu de nul part. On va tailler
le bout de gras, be cool.
Il
nous parle de la météo bien sympa. Perso je trouve
qu'il fait un peu chaud pour courir, vous avez pas soif les gars moi
je crève de soif, encore une lampée tiré de la
poche à eau.
Cathy
arrive bon on va partir et suivre le train tranquille.
Nous
devisons dans la monté, elle m'apprend que son pseudo c'est
cathy01 et non totoche01 comme me le répète raideur
depuis le raidlight.
Une
petite descente magique dans le sable volcanique c'est profond c'est
souple je me laisse aller, je m'éclate, j'ai l'impression
d'être dans la peuf
(sauf
que je vais pas me payer le luxe d'une chute la tête la
première
).
C'est par où qu'on recommence.
Fin
de la descente, Cathy arrive, elle se déchausse comme pas mal
de monde dans le coin. Elle me confie qu'elle a ses guêtres
dans le sac à dos mais que ça lui tient chaud (à
d'autres on sait bien que c'est par ce qu'elle sont pas accordé
à ton maillot
).
Nous
continuons notre balade. Ce qui est cool c'est qu'on descend à
la même allure. Alors je profite de l'agréable compagnie
de Cathy et nous papotons. Le temps passe plus vite. Direction
Vulcania là bas nous devons trouver un ravito, j'ai beau boire
j'ai toujours aussi soif.
Bientôt le ravito arrive mais avant nous devons traverser un
peu de tourbières non tracé. Des souvenirs d'une chute
où je m'étais retrouvé à plat ventre avec
une seule partie de mon anatomie sur une motte assez dure
,
m'incite à une relative prudence (pas envie de finir
émasculer).
Le ravito
Plus
de poudre énergétique mais rien à cirer y'a de
l'eau de la vraie, 5 verres d'eau plus tard et une poche à eau
remplit d'eau pure et d'air, plus un petit gueuleton. La vie est
vachement plus belle. Bruno est là, il repart. Je suis
incapable de la suivre alors je continue ma rando avec cathy
.
La relance est difficile. Au moment où on arrive à
faire courir la machine il y a une cote. Zut de zut.
Maintenant on attaque une chaîne de puy. Ça monte, ça descend.
« - regarde cathy en face ça grimpe, tu crois qu'on y passe?
non c'est une blague
ouais le traceur est un déconneur
5 min plus tard ça monte
enfoiré
de traceur il nous épargne rien »
Voilà le Puy de la Coquille magnifique, la roche volcanique est splendide (le GRR c'est par où? ).
De vulcain
Petite semi-descente puis nous passons au puy de Jumes Petite pause photo au fond du cratère. Puis on redescend pour retrouver le chemin du début et nous croisons la bénévole du début.
Ça
sent l'écurie, Cathy accélère, bon on va suivre
le train.
Nous recoupons la D941, les bénévoles nous offrent de l'eau. Ça fait du bien même s'il le besoin ne se fait pas sentir.
Le
dernier puy avant la maison, ça monte. On croise un joli Saint
Bernard. Une vétéran continue droit dans la pente il
semblerait qu'elle n'est pas très lucide.
Nous
redescendons dans le cratère ombre + humidité = glagla.
Je dois être un peu fatigué pour avoir froid.
La sortie de cratère se passe comme dans un rêve les
jambes sont mieux que ce matin et le sol est meuble.
Nous revoilà vers le jardin des pierres le vieux traileur n'a pas bougé de la journée, j'ai presque envie de faire du tourisme mais en même temps il faut penser à rentrer à la maison.
En
passant sous le pont nous manquons de percuter un motard.
Nous
retrouvons le chemin du début passage devant une carrière.
Cathy avance toujours de belle allure
.
Nous remontons sur Bruno. Il m'annonce que Raideur vient de l'appeler
qu'il est au bar en train de siroter une bonne bière.
Ben mon Gillou t'es fatigué? De vulcain
Des
envies de meurtre me passe par la tête
,
des verres de Monaco dansent
.
Nous arrivons devant la source, de nombreuses personnes viennent faire le plein.
Maintenant nous sommes sur le bitume, aïe ouille les chevilles se crispent, ça fait mal, mentalement je suis tellement heureux d'arriver que j'oublie de me relacher en courant. Résultat les descentes sont douloureuses sur le bitume.
Un panneau traversé d'engin commentaire de Cathy « oui on fait de drôle d'engin »
Passage devant le bar et début des négociations pour le partage de la prime de course
De vulcain
Bruno même pas mal frais comme un gardon
De vulcain
Nous passons devant le gîte de Cathy totote et golum, il est idéalement placé.
Pendant
cela comme deux cyclistes sur une ascension de col on négocie
la manière d'assurer le finish.
Les derniers mètres, le dingo est sur le bord je lui fait signe il commence à courir mais avec notre allure ultra rapide (au moins 5km/h) il a du mal à se mettre en route, il est plus tout jeune notre dingo national.
Nous passons la ligne main dans la main. Sur le moment je dois le reconnaître je suis un brin ému.
Le
bénévole me pointe puis Cathy (mais où est passé
la galanterie?).
On
nous remet un t-shirt manche longue et un bon pour cathy. Après
la ligne j'aperçois tout une floppée d'ufo, dont un
sanglier tout sourire. Je ne vois pas Sandrine mais elle doit pas
être loin (j'apprendrais le lendemain qu'elle n'avait pas
encore rallié l'arrivée)
.
Et puis avec la joie, la fatigue tout se bouscule dans ma tête. Je retrouve Bruno, Raideur, Sahèle, je récupère. J'ai l'impression de me sentir dans le même état qu'après une sortie longue de prépa marathon même si j'ai le visage brûlé.
Tient si je coupais le chrono 8h24
L'après course
Une
petite descente pour arriver à la voiture de Bruno. On
récupère les affaires de toilette,on se change
vaguement, en quittant les baskets pour les tongues j'aperçois
une petite ampoule sous la corne au niveau de l'orteil.
Direction la douche au passage nous croisons Karine Herry avec un beau bouquet de fleurs.
Une bonne douche à la juste température je me sens bien. Un peu raide dans le dos mais sinon ça va.
J'essaye de faire soigner l'ampoule mais elle n'est pas assez mure selon les secouristes, on dirait d'ailleurs qu'ils ont levé le camps.
Passons au dîner ou déjeuner je ne sais que dire. 18H vous prenez quoi? En même temps c'est le repas attablé après le petit déj.
Direction le chapiteau, une bénévole est franc comtoise (rien que pour ce point positif je reviendrais), j'essaye de joindre Raideur qui est à 5 mètres de moi mais je ne le vois pas.
Je prend mon plateau et je me fait charger. J'aperçois raideur qui est attablé avec le reste de la bande.
Au menu en cet fin d'aprem,
une soupe qui descend bien
de la purée avec du fromage miam
du poulet qui me fait vraiment pas envie
une tarte sympa
et un bout de pain qui accompagne bien la purée
du rouge que je décline
et de l'eau mais point trop n'en faut
Nous cassons la croûte, deux tables à coté Karine Herry semble être une bonne vivante, raideur m'encourage à aller faire une photo. Mais si je sors mon portable c'est pour sortir les données cardio.
Fin de l'encas.
Il est temps de rentrer sur Lyon.
Adieux sur le parking. Sahèle repart dans son coin.
Nous prenons la route après un petit crochet via Clermont on prend l'autoroute et retour direct à la maison.
21h30 je suis chez moi, c'est fini. Je suis bien.
Lundi escrime j'ai les jambes un peu lourdes et mal aux chevilles mais sinon ça va.
Mercredi vélo j'ai mal de nul part je suis bien.
Retex
Super trail vraiment une envie de revenir l'année prochaine
Boisson a étudier pour le 100km (un bidon d'eau???)
préparation podologique à faire sérieusement
De vulcain petite photo de groupe des lyonnais
Le finish de Gillou De vulcain |
Raideur 69 sur la fin De vulcain
PS : pour les photos et les vidéos ça sera quand mon ordi sera pleinement opérationnel et ça risque de trainer encore longtemps.
11 commentaires
Commentaire de L'Castor Junior posté le 21-03-2007 à 23:22:00
Bon, ben on va attendre les photos et vidéos pour faire un commentaire ;-))
trêve de plaisanteries : merci pour ce CR extrêmement fouillé et toujours drôle.
Allez, on te pardonnerait presque d'avoir confondu lafrite34 et lepiou ;-))
à+ gamin !
Commentaire de totote01 posté le 22-03-2007 à 09:44:00
encore un CR qu'on lit avec plaisir!!!
dis-moi Matthieu, tu as la mémoire courte,on a fait un bout de chemin ensemble, à la montée du puy de la Louchadière. j'ai failli te laisser passer...un moment d'égarement sans doute...;o)))
A+ michèle
Commentaire de patate posté le 22-03-2007 à 11:25:00
Thunder
Merci pour le cr, je me suis comme toujours bien marré en le dévorant. Ca doit être interessant de faire une course entièrement avec toi, on ne doit pas s'ennuyer.
Merci pour ça matthieu
Noël et patate
Commentaire de rapace74 posté le 22-03-2007 à 13:21:00
bravo pour ton CR
tres content d'apprendre que maintenant tu descends comme une fusée!!!!!!!
manu
Commentaire de l'ourson posté le 23-03-2007 à 00:58:00
Yo Thunder ! C'est pô sympa de m'avoir largué dès les 1ers kms ;-)) J'aurai bien aimé rigoler avec toi du début jusqu'à la fin et te présenter toutes mes groupies rencontrées sur le parcours grâce à mon zouli nounours en peluche ;-)))
Au plaisir de courir à nouveau à tes côtés plus longuement..
Commentaire de cathy 01 posté le 26-03-2007 à 10:21:00
sympa ton CR; et oui ce fut très agréable cette fin de course en ta compagnie et non mes guêtres étaient bien assorties à mon maillot!!!
Commentaire de electron posté le 26-03-2007 à 11:47:00
Arf... Excellent CR ;)
COntent d'avoir fait ta connaissance... Et tu as vu, je ne suis pas si méchant ni impressionnant que ça !!!
Bon, OK quand ça monte je dégouline un peu, mais là c'était cool, on était dans un raid hivernal ;-)
Content d'avoir pu faire ses bouts de parcours ensemble et bonne prépa pour tes futurs objectifs !
Commentaire de thunder posté le 26-03-2007 à 21:16:00
@castor : voilà les photos mais toujours pas de vidéo
@totote : chut j'ai une réputation à tenir
@patate : si tu as un baladeur c'est supportable <img src="http://kikourou.net/forum/images/smiles/icon_wink.gif">
@rapace : c'est pas encore gagné mais ça progresse
@l'ourson : me tente pas sinon sylvain va définitivement me prendre pour un touriste <img src="http://yelims4.free.fr/Pasdaccord/NonNon24.gif">
@cathy merci pour cette fin de course
@l'électron : heu impressionnant oui, sympa aussi, raid hivernal j'ai presque chopé des coups de soleil, et retourne t'entrainer j'ai bien l'intention de te voir frais fin aout
Commentaire de brunoangel posté le 26-03-2007 à 22:02:00
Yo ThunderMan !
Bien sympa ce petit CR agrémenté de belles photos !!! ;-) (au moins j'aurai pas porté ce foutu appareil pendant 50 bornes !!!)
Blague à part, ce trail du Vulcain m'a carrement bien préparé pour le Ventoux...
A pluche pluche,
BrunoAngel.
Commentaire de Baobab posté le 26-03-2007 à 22:10:00
Enooooorme ton CR ; ))))
Salut Thunder, bonne prépa pour ton 100 bornes.
Commentaire de Loopinette posté le 29-04-2007 à 20:29:00
ouaouh ! bravo ! clap clap clap à tous !
punaise... quand je vois les sourires de la bande des lyonnais... je regretterai "presque" de n'être plus lyonnaise !
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