L'auteur : samontetro
La course : La Montagn'Hard - 100 km
Date : 4/7/2015
Lieu : St Nicolas De Veroce (Haute-Savoie)
Affichage : 3996 vues
Distance : 104km
Objectif : Terminer
Partager : Tweet
D'abord que ce soit clair: j'aime pas les côtes ! Je souffre pour y hisser ma grande carcasse de 85Kg. Alors pourquoi s'inscrire sur la MH100 ? Mais parce que j'adore les descentes ! Mais surtout à cause de vous tous qui me bassinez depuis des années avec vos récits à me dire que c'est une course géniale ! Et le vieux V2 ne voulait pas mourir idiot !
Et ça commence fort avec une pasta partie au shuss le vendredi soir, à grand coup de tartiflette et de bière pression : au shuss on ne vous sert pas une tartiflette, on vous amène un énorme plat de tartiflette au milieu de la table ! Puis un second, puis un troisième... Avec Cloclo on s'est lâché grave ! Risque d'hypoglycémie minimal pour le lendemain, au moins en début de course.
5h du mat', après une nuit plutôt brève sous tente avec Cyss qui tente ici son premier « 3chiffres », le peloton s'élance pour une courte descente avant la première bosse qui doit se faire sans bâtons d'après le règlement. Mais à peine a-t'on attaqué le D+ que plus de la moitié des coureurs sont déjà arcbouté sur leurs bâtons dans la pente ! J'essaie bien de signaler que ce n'est pas autorisé à mes voisins, tout le monde se fout royalement du règlement. Que faire... dégainer les miens pour suivre la cadence ? Non, je suis venu faire la MH100 et je la ferai dans les règles de l'art, juste pour pouvoir dire « je l'ai fait ! ». Mais pas facile de rester au contact de mon groupeto sans cet atirail que j'affectionne dans les côtes, surtout qu'il fait déjà très chaud. Et ça non plus je n'aime pas ! La chaleur j'ai beaucoup de mal à la gérer et une montagn'hard pendant une alerte orange canicule ça va être du chaud chaud chaud pour tout vous dire.
Ah oui, je vous ai pas dit, je suis parti sans poche à eau. Exprés. Un sac à dos qui se porte plutôt haut avec deux gourdes de 50cl (eau + anthésite) sur les bretelles et un porte bidon avec deux gourdes de 60cl autour de la taille pour la boisson énergétique. L'intérêt des gourdes, c'est que je vais pouvoir contrôler facilement le volume de liquide ingéré tout au lond de la journée et l'objectif est une gourde toutes les 45mn minimum pour luter contre la vague de chaleur annoncée.
Dans la descente vers le premier ravitaillement sur un chemin facile, je fais route avec un jeune coureur Tanguy. On va faire un bon petit bout de chemin ensemble sur ce début de course. Dans la monté du Prarion il est facile et il donne le rythme. J'essaie d'accrocher sans laisser trop de watts. Au sommet du Prarion, la vue est tout simplement... énorme ! Pffoouuu ! Et ce n'est que le début. Puis c'est la bascule vers Bionassay et là c'est moi qui devient facile ! La route est longue, pas question d'envoyer, mais Tanguy confirme ce qu'il me disait : la descente c'est pas trop son truc, surtout le technique ! Alors je l'attend un peu comme il m'a attendu dans la côte. A ce moment là un grand frisé déboule sur nous : Luca Papi nous rejoint d'une foulée légère et fluide. Et là on se dit « Meeeeeeeeeeerrrde ! Je suis encore parti trop vite ». On va faire un petit bout de chemin ensemble jusqu'a ce que l'elastique qui fixe mes bâtons au sac décide de ne plus les fixer. Du coup Luca profite de mon bref arrêt technique pour s'envoler vers la victoire de cette MH100... Sans ce putain d'élastique j'aurai sans doute accroché encore 50 ou 100m ! Arrgh la technique est contre moi !
J'arrive au ravito un peu déçu, non pas par l'élastique, juste parce que maintenant ça remonte. Direction le col du Tricot via sa passerelle. Je fais à nouveau route avec Tanguy toujours aussi à l'aise dès que la pente est dans le mauvais sens. Il ne fait pas encore trop chaud et il faut profiter de cette fraicheur relative pour avancer, donc je fais l'effort pour accrocher, d'autant plus que la pente reste modeste (c'est relatif aussi devant ce qui nous attend). Je le lâche un peu dans la descente sur la passerelle et en profite pour passer un concurent. Wahou la passerelle himalayenne au dessus du torrent en furie, splendide ! J'y était passé de nuit en 2012, sous la pluie, lors de la TDS. Puis ça remonte vers le Tricot et Tanguy est très vite dans mes pas : je le laisse passer et je m'accroche. On double un concurent déjà en perdition puis progressivement je vais le laisser s'éloigner. Il commence à faire chaud, je ne peux plus suivre sa cadence. Depuis le début je bois quasiment 1l d'eau par heure et j'ai l'impression que ce n'est pas de trop. Augmenter la cadence serait au dépit de mon hydratation, je sais pas faire les deux : tirer sur la bête et assimiler ce que je mets dans l'estomac. La pente se calme dans l'alpage au sommet du col et j'en profite pour revenir au contact avant de plonger dans la descente vers Miage. Le sol est tellement sec qu'on soulève des trainées de poussière derrière nos foulées. Ça glisse aussi beaucoup et il faut vraiment rester « sobre » sur ces sections.
Au ravitaillement il y a pas mal de monde, des bénévoles mais aussi des accompagnateurs venus encourager leurs coureurs. C'est vraiment sympa. Je quitte le ravitaillement quand Tanguy arrive et lui lance un « a tout de suite ». Vous l'avez deviné ça... remonte juste après vers les chalets du Truc. Et Tanguy me passe comme un avion... Va vraiment falloir apprendre à monter monsieur « j'aime pas les côtes » ! On entame une grosse piste descendante en direction des Contamines et là les souvenirs reviennent et me sortent de la course . 2012, de nuit, il pleut une de ces pluies froides depuis des heures et je bataille rude dans cette côte avec le PtiJean qui me hurle dans le téléphone « T'as 25mn d'avance sur le second V2, FOOOOOOOONNNNCCCCEEE ! ». S'hydrater, récupérer, va falloir monter à Tré-la -Tête. Un petit ravito avec des éponges pour se rafraichir marque la bifurquation. En quelques mètres on passe de -20 % à +20 % de pente, un bête changement de signe qui n'est pas innocent. Ça couine un peu d'ailleurs mais en haut de cette première côte une fontaine fraîche. Arrêt obligatoire et je remplace l'eau tiède de mes gourdes par ce nectar. Un groupe de promeneurs m'annonce Tré-la-Tête à 3h30. Pas glop comme on dit, mais la haut y'a le Bagnard et sa tisane de houblon ! Kailassa m'a aussi annoncé un splendide balcon qui se courre pour gagner le refuge alors, de lacet en lacet, de pierrier en torrent, je cherche ce balcon. Enfin il est là et il est magnifique, un petit frisson de bonheur sur ce single accroché dans la falaise ! Sont pas fous les Kikous, c'est vraiment beau la Montagn'hard. Et puis le refuge se profile tout au bout de cette vire et j'entends déjà les encouragements du Bagnard. Je refais le plein des 4 gourdes en sirrotant un verre du précieux élixir, c'est trop bon !
Refuge de Tré la Tête et Saint Bagnard à la tireuse (photo Zorglub)
J'ai pris mon temps et laissé filer les places et j'ai donc un alibi tout prêt pour me lacher dans la descente. Et en plus elle est plutôt technique, j'adore ! Je suis brutalement stopppé en bas par le franchissement du torrent de Tré-la-Tête et la cascade de combe noire ! Une canyon profond et étroit au fond duquel rugit le torrent de cascade en cascade ! Je reste là un long moment, scotché par le spectacle et la beauté du site avant de me botter le cul pour repartir en direction des Contamines. Je sais que beaucoup redoutent cette section plutôt plate où il faut courir. De mon côté je l'ai intégrée dans ma progression et ça passe plutôt bien malgrè la chaleur qui devient vraiment lourde. Ne pas trop en faire mais ne pas perdre de temps. Et puis après les « Conta » y'a le gros morceau annoncé : le mont Joly avec ses 1400m de D+ non stop. Alors je prends le temps de manger et de bien recharger les gourdes. Distraitement j'écoute les bénévoles annoncer que le premier est un V2 et qu'il a déjà collé 30mn au second ! Houla, y'a du gros niveau sur cette MH100. Ça me met un petit coup au mental de me voir si loin du podium mais je me dis que de toute façon c'était pas une course pour moi entre la chaleur et le D+ et que je suis là pour apprendre. Seulement voila, ce que je ne sais pas c'est que le troisième V2 à cet instant c'est moi et que le premier ne passera pas les contrôles suivants...
Et je repars en touriste découvrir et affronter ce terrible Mont Joly. Tranquille, il est 13h30, il fait très chaud et je sais que ça va durer. Je m'arrête un moment à l'ombre pour me ravitailler et mater le paysage, je profite d'un torrent pour remplir une gourde vide puis un quart d'heure plus tard je trouve un bassin où je remplace cette eau (alors que j'ai 3 autres gourdes pleines). Je passe le pointage de la bifurc du 60 tout fier que Kailassa, parti sur le 60Km deux heures après moi, ne m'ait pas rattrappé. Encore que... c'est plus un sentiment de déception car je me doute que s'il n'est pas sur mes talons c'est que la chaleur à eu raison de son estomac, encore une fois ! J'aurai tellement aimé lui mettre une grande claque dans le dos pour l 'envoyer encore plus vite vers la ligne d'arrivée du 60Km...
Pointage de la bifurc, sous le Mont Joly (photo Zorglub)
Je prends un coca sur un ravito « self-service » avant d'attaquer le dernier ressaut bien rocheux du Joly. Derrière moi un groupetto de trois coureurs quitte le pointage et ça me met un peu la pression pour ne pas les laisser revenir et je vais relancer dans ce dédale de blocs et de rubalise pour les maintenir à distance. Un court passage en crête bordée de névés. Je m'arrête, confectionne une boule de neige, la glisse sous la casquette et l'écrase sur mon crâne surchauffé ! Whaaaaaa !
Et on plonge vers la vallée! Venez me chercher sur mon terrain !
La descente est plutôt raide et peu technique. Mes orteils vont percuter le fond de mes hokas trop petites et ça fait mal. A mi-pente un groupe de jeunes a monté bain de soleil, parasols et pic-nique à la brouette sur le sentier et, deux lacets au dessous de moi, me lancent:
- Vous voulez une bière ?
- Si elle est fraiche bien sûr !
Et lorsque j'arrive devant eux ils me tendent une cannette avec un grand sourire « elle EST fraiche ».
Que vous dire, c'est magique ! Quand depuis des heures on avale une eau tiédie par la fournaise avec un goût prononcé de platique sucré, cette fraîcheur, cette légère amertume en bouche, ce pétillant qui vous chatouille le palais... MERCIIIIIIII ! Je suis pas prêt de vous oublier !
Encore quelques lacets et voici que se profile le village des Tappes, son petit lac et son ravito très sympa. Je n'ai toujours aucune idée de mon classement (je suis toujours second V2) et je vais perdre beaucoup de temps, quasiment 25mn, et je laisse passer beaucoup de monde. J'ai pas la tête dans la course, mais dans la montagne. Le départ va d'ailleur être difficile, muscles froids, le dos douloureux... je me dis qu'il ne faut plus que je m'arrête aussi longtemps ! Une petite bosse nous ramène à Notre Dame de la Gorge où je vois passer les coureurs sur l'autre côté de la vallée. De mon côté je pars affronter le col de la fenêtre. Je n'ai pas du tout en tête la suite du parcours et ne sais pas trop ce qui m'attend mais j'ai un objectif depuis le départ : arriver de jour au barrage de la Girotte que je rêve de voir autrement que sur des photos. A mi-pente on croise un petit hameau ou des résidants, visiblement suisses, m 'encouragent avec un « vous êtes bien placé, dans les quarantes, courage ! ». C'est sympa et je me dis que dans les 40, vu le niveau qu'il y a devant c'est déjà bien. En fait, je suis... dix septième depuis Les Tappes....
Sur les sentiers de la MH100 (photo Zorglub)
Il reste un dernier ressaut à escalader pour atteindre le col quand je vois derrière moi arriver deux coureurs plutôt véloce. Le premier, un V2, me passe assez rapidement. Il doit bien monter 30 % plus vite que moi ! On échange un moment, il me dit avoir eu un gros coup de mou entre tré-laTête et le Joly mais que là ça va beaucoup mieux. Je reste impressionné par sa vitesse de progression et il va faire une superbe remonté au classement sur la fin de course ! Le second coureur me rattrappe au sommet pendant que je plie mes bâtons. Il n'a plus d'eau depuis un bon moment, il est mal. Il me reste à peu près 400ml d'eau dans ma dernière gourde. Je lui demande sa gourde vide et je partage ce qu'il me reste. Ça descend jusqu'au Bolchu, ça passera avec un fond de gourde.
Au Bolchu, grosse ambiance ! Un peu de perte de temps pour remplir les 4 gourdes et on repart dans une terrible traversée hors-piste : la végétation recouvre les cailloux, c'est comme courir dans un pierrier les yeux bandés. Mais moi, je veux voir le barrage de jour alors je relance. La grosse piste forestière qui descend sur le barrage est une délivrance et le barrage est encore plus beau que je ne l'imaginais ! A moitié vide le lac montre tout son gigantisme. Sa structure en multiples voutes est magnifique . Le chemin fait quelques lacets puis revient sous la muraille. La nuit tombe doucement. Je marche dans cette descente, ne pouvant détacher mes yeux de cette construction splendide. Un coureur me rejoint et s'arrête a côté de moi, lui aussi conquis par ce site. Derrière nous les rubalises marquent le début de la descente vers Colombe mais deux frontales arrivent de l'autre côté du barrage. On les attend intrigués en leur demandant s'ils se sont perdus. En fait il faut aller pointer sur l'autre rive en haut du barrage ! On n'etait pas censé voir ces rubalises en passant en courant au pied du barrage !
Au pointage on nous annonce 19 et 20 ! Meuuuhhh non je suis dans les quarante ! Non monsieur, vous êtes 19 et 20 et vous êtes 4ème V2 !
Vous avez déjà pris un seau d'eau glacée sur la tête en pleine canicule ? Ça m'a fait pareil ! Je suis dans le top20 de la montagn'hard et j'entends bien y rester ! On repart donc dans la descente sur un bonne cadence, mais c'est très roulant, trop peu technique et les orteils recommencent à souffrir dans ces chaussures trop petites ! Je suis obligé de laisser partir mon équipier dans la nuit. Puis le parcours remonte un chemin de 4x4 puis des pistes de ski dans la nuit en direction du col du Joly. Personne devant, pas de frontales derrière mais ne rien lacher. Au col j'hésite un moment, il y a beaucoup d'ambiance dans un chalet à droite mais le balisage nous emmène dans la nuit à gauche. Ce ne doit pas être le pointage. En fait il est guère plus haut, au pied du monument, et j'y retrouve beaucoup de têtes connues dont « Madame Atro ». C'est sympa mais je suis à nouveau en course donc je change les piles du GPS et je repars rapidement pour l'ultime bosse : l'aiguille Croche et l'arrête du Mont Joly. Et la, comment vous dire, de nuit c'est tout de suite impressionnant. L'impression d'un fil vertical sur lequel sont suspendues des rubalises réfléchissantes bien alignées. Deux mêtres à gauche, épingle, deux mêtres à droite, épingle...et on remet le couvert. Je jette un coup d'oeil sur la tente illuminée du ravitaillement en contre-bas pour appercevoir 3 frontales qui en sortent. J'ai plus de notion de temps, ni de distance avec la nuit, mais mon top 20 je le veux, pas question qu'ils reviennent. Le challenge c'est atteindre les antennes du Mont Joly devant eux ! Après c'est mon afaire ! Et je vais jeter toute l' énergie qui me reste dans la nuit sur cette ascension et cette longue arrête scrutant chaque névé : mais il est où le névé ou j'ai pris ma boule de neige au passage précédent ? C'est interminable, ça n'en fini plus, de névé en névé ce n'est jamais le bon. A droite et à gauche je devine dans l'obscurité la pente. Courir cette crête étroite mais rester concentré. Je heurte une pierre et me retrouve à plat ventre, pas de casse, rester concentré j'ai dit ! Toujours pas le bon névé, courir...
Et là je le reconnais, des retrouvailles, MON névé qui m'a prété une boule de neige. Je sais où je suis sur la crête, deux bosses et ça va plonger ! Je ne vois toujours pas les frontales revenir. Enfin les antennes.
Je m'arrête, je range les bâtons en les fixant fermement le long de la bretelle, je serre les godasses, je bascule la frontale en mode boost, j'ai l'impression comme dans « taxi » de passer en mode « maximum attack » ! Et j'y vais, sautant de bloc en bloc sous le sommet, dévallant la pente à grandes foulées, vous ne m'aurez pas ! A mi-pente le genou droit grince un peu, les releveurs couinent, droit dans les pistes de skis, les orteils agonisent au fond de mes hokas, je suis obligé de calmer un instant avant de relancer de plus belle ! Je passe devant le Shuss où je me suis gavé de tartiflette et je sais qu'il ne reste pratiquement rien. Et puis c'est le village, le bonheur de relancer sur du plat, l'arrivée avec Jean Michel au pointage, Olivier qui ne dort toujours pas... yess ! C'était vraiment une très belle course Olivier !
Je reprendrais plus de 11mn au troisième V2H sur cette ultime section entre la bifurc et l'arrivée (40:43 contre 29:30 pour moi) mais il était bien trop loin devant !
Cyss arrivera avec un large sourire quelques heures après au petit jour, même pas mal ! Un « petit jeune » qui m'impressionne chaque jour un peu plus par ses capacités qu'il n'imaginait même pas au pied de son terril !
A oui, ça y est Brice m'a trouvé des hokas en.... 50 2/3 !
31 commentaires
Commentaire de Bacchus posté le 13-08-2015 à 22:48:34
Bravo pour ta gestion de course impeccable
Content de t'avoir croisé sur le ligne le lendemain à midi dix sept !!
Merci pour ce CR détaillé
Au plaisir de te recroiser sur une course
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 10:27:48
Elle était loin d'être impécable cette gestion de course, quand tu vois qu'on est trois V2 dans un mouchoir de poche aux Tappes et que j'y "glande" inutilement 25mn.... et pour bien d'autres choses. Même avec plus e 20 ans d'ultra dans les jambes j'ai encore à apprendre.
Bonne chance pour le TOR!
Commentaire de Olivier91 posté le 14-08-2015 à 00:33:37
Ravi et honoré que cela t'ait plu! ;-)
Maintenant que le padawan a parfait sa formation, c'est le podium qui t'attend en 2016! ;-)
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 10:37:22
Ce ne sera jamais l'éventualité d'un podium qui m'attirera sur une course Olivier, ce que j'aime ce sont les trails qui ont une âme, une vrai. Les jolis trails ne manquent pas mais ta course est une petite parenthèse de magie dans ce monde de l'ultra. Alors oui, je reviendrai! C'est une évidence.
Commentaire de Olivier91 posté le 15-08-2015 à 11:13:51
C'est gentil ça!
Commentaire de Dan38 posté le 14-08-2015 à 08:29:40
Bravo pour la perf. et ton récit
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 10:39:27
Merci Dan38. Il m'a fallu un peu de temps pour digérer tout ça et remettre ces belles images dans l'ordre...et ne pas en écrire 50 pages! Merci d'avoir eu la patience de me lire.
Commentaire de Namtar posté le 14-08-2015 à 08:35:55
Félicitations pour ta course et ce joli récit !
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 10:45:57
Merci Namtar, de mon côté j'ai eu la chance de pouvoir mener une préparation sans accroc pour cette épreuve et ça a payé pour une course "plaisir". C'est tout le mal que je te souhaite pour... la prochaine édition où tu boucleras, j'en suis convaincu!
Commentaire de le_kéké posté le 14-08-2015 à 08:41:04
Bravo Patrick, merci pour ce beau compte-rendu. Je vois que tu as retrouvé la grande forme. J'espère te voir à l'UT4M si tu traines pas en route pour passer avant le parcours fillette de la version Chartreuse. Et sinon RDV à l'UTV ;-)
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 10:49:42
Merci le_kéké! Je suis encore très loin de ma condition de 2012 et la blessure est toujours là, empéchant de s'entrainer comme j'aimerai ou d'envoyer fort dans le roulant. Mais elle me laisse enchainer ce genre de parcours avec beaucoup de plaisir! Bonne chance sur l'UT4M et si tu me doubles, klaxone avant!
Commentaire de bubulle posté le 14-08-2015 à 08:51:51
Moi, je voudrais bien quand même une fois vérifier ce que ça veut dire que tu "n'aimes pas les montées". A mon avis, même en montée, je prendrais une belle mine...:-). Je ne parle évidemment pas des descentes où je voudrais bien voir un jour un match samontetro-PhilippeG (le troisième âge qui galope, quoi). En tout cas, repartir des Contas à 12h30 sur la MH100, c'est assez fort, quand même, ça m'a impressionné quand j'ai lu ça !
C'est avec grand plaisir que je te recroiserai sur une autre course (car à la MH, j'ai bien peur qu'on se soit largement manqués) même si pour cela il faut venir pointer son nez à la montagne. Déjà, je note trois lettres : U, T et V......
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 10:58:59
Merci Bubulle! Petite erreur typo de ma part, c'est pas 12h30 aux Contas, mais 13h30 !
Les montés... je m'étais préparé spécifiquement à la MH100 pourtant, à Grenoble j'ai les escaliers de la bastille (280mD+ en 1244 marches). J'avais des jambes en côte, mais pas le moteur! L'impression que ça "ratatouillait" en permanence... Ça ne m'étais jamais arrivé. La chaleur ? Problème d'alimentation/hydratation ? Ou j'ai uniquement progressé côté cuisses dans cette prépa... Va falloir comprendre mais j'étais quand même moins "a la rue" que d'habitude.
Merci en tous cas pour tous les détails donnés sur kikourou qui m'ont permis d'apréhender cette superbe course et a une prochaine sur le Vercors si j'ai bien compris!
Commentaire de PhilippeG-641 posté le 14-08-2015 à 14:16:47
Bravo Patrick, belle course et beau récit !
Je suis bien content de voir que tu reviens en bonne forme ;-)
Effectivement on ne peut pas passer à côté de cette MH avec tout ce rassemblement de kikous, c'est à voir au moins une fois...
Bonne course sur l'UT4M, je viendrai te saluer avec plaisir :-)
@+
Philippe
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 11:05:43
Merci Philippe. Oui, les Kikous ne pouvaient mentir, la Montagn'hard c'est un grand moment de trail avec de superbes rencontres. Je te souhaite une très bonne course sur l'UT4M, et j'espère qu'on s'y croisera! A très bientôt.
Commentaire de Overnight posté le 14-08-2015 à 14:59:44
50 2/3!! Je vais arrêté de me plaindre quand je vois que j'ai du mal a trouver certains modèles en 47/48 :D
Bravo pour la course (heureusement que t'aimes pas la montée et le chaud :D)... ça semble facile à te lire :)
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 11:08:41
C'est pour ça que je descend vite, j'ai deux rangées de crampons de plus que vous et en courbe je ne freine pas! :-)
Hier j'ai essayé ces Hokas à ma pointure (prébalisage d'une section de l'UTV) c'est quand même plus agréable en descente, mes 10 orteils étaient unanimes! :-)
Commentaire de Françoise 84 posté le 14-08-2015 à 17:30:36
Super récit pour une superbe course!!! Bravo à toi (et l'an prochain, tu es sur la boite)!
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 11:12:12
Tu as aussi fait une superbe course Françoise. Je resterai éternellement envieux de ta gestion de course et de ton mental sur ces ultra distances. Énorme!
A très bientôt pour partager un moment sur "mes sentiers"!
Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 14-08-2015 à 19:11:41
Un bien beau récit, on n'est pas sur la même planète !!
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 11:18:19
Merci Bouk! Mais si on est sur la même planète, je te rassure! Ce n'est pas la distance ni le chrono qui font le traileur et heureusement. C'est tout le reste et je suis très fier de partager ça avec des types comme toi (même s'ils font peur aux patous la nuit sur le Vercors en hululant des "booouuuukkkk!!" derrière les taillis :-) )
Commentaire de cyss posté le 14-08-2015 à 20:58:09
Superbe compte rendu et course de ta part (comme d'habitude)! Tu méritais le podium!!!
Sinon, voici une petite vidéo où on te voit brièvement :
http://www.dailymotion.com/video/x31mylb_over-element-n-40-juillet-aout-2015_sport
Et bon UT4M à toi!
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 11:24:25
Merci Cyss! Et encore bravo pour ta course et ta progression halucinante dans le monde du trail et de l'ultra! En deux ans tu as acquis une telle maturité! Il arrivera vite le jour où tu me passeras avec une tappe sur l'épaule en me disant "allez, prends ma foulée!".
Bravo et bon courage pour le "niveau de jeu suivant", dans deux semaines....;-)
Commentaire de Tamiou posté le 15-08-2015 à 09:57:12
merci pour ce beau récit et bravo pour ta course.
Concernant les rois de la descente, toi, Philippe, ok avec Bubulle, mais le meilleur que j'ai connu, voir le plus fou, c'est bien notre organisateur en personne, Olivier.
Commentaire de Olivier91 posté le 15-08-2015 à 10:02:54
Houlà Patrice!!!
Un, tu me flattes énormément (ta mémoire doit te faire défaut)
Deux, il y a bien longtemps que tu ne m'as vu courir/descendre, ça te ramènerait à ma dure réalité d'aujourd'hui!!!
;-)
Commentaire de samontetro posté le 15-08-2015 à 11:33:18
Merci Tamiou, mais pour faire un beau récit il faut à la base une belle épreuve, et quand le trail est beau on a toujours peur de le trahir dans le récit! Et celui là, il était particulièrement beau, et pas uniquement par ses paysages!
Allez Olivier, en 2007 on était dans le même timing sur l'UTMB, je me suis régalé chez toi, alors, même si côté orga tu mets la barre très haut, je t'attends sur mes terres en 2016. Tu as 1 an et je viens de lancer le compte à rebour!
Commentaire de Olivier91 posté le 15-08-2015 à 12:36:37
Si je peux physiquement, je fais tout pour venir revoir ce beau Vercors que j'aime bien!
Commentaire de jpoggio posté le 15-08-2015 à 15:04:21
Impressionnant !
Finalement, ça ne montait pas trop en fait...
;)
Commentaire de arnauddetroyes posté le 16-08-2015 à 15:31:38
Félicitations et merci pour ce bon moment de lecture
Commentaire de Jean-Phi posté le 18-08-2015 à 15:23:49
Quelle belle course de réalisée. Top 20, ça en jette tout de même ! Bravo Patrick !
Commentaire de Arclusaz posté le 24-08-2015 à 08:53:15
bravo ! mais maintenant il te faut remonter au Joly pour rendre la neige que tu as empruntée au névé....
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.