Récit de la course : Norseman 2012, par raspoutine 05

L'auteur : raspoutine 05

La course : Norseman

Date : 4/8/2012

Lieu : Eidfjord (Norvège)

Affichage : 4795 vues

Distance : 226km

Matos : En dehors du matos habituel, La RaspaMobile : un Berlingo idéal pour voyager léger et servir de véhicule de support, rentrer et sortir facilement le matériel. (Eviter les gros véhicules encombrants, pas terribles sur les petites routes norvégiennes)

Objectif : Objectif majeur

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NORSEMAN 2012 - "I have a dream..."

Hello everybody !
Salut à tous !


This time, for a very special event taking place in Norway,

I propose you a narrative just as special.

Cette fois-ci, pour cette épreuve toute particulière se déroulant en Norvège,

je vous propose un format de récit tout aussi particulier.


First of all, honour to our Norwegian hosts for the occasion : here is the first bilingual narrative on Kikouroù !!! More than 40 % of the participants in NorseMan are foreign (mainly European) so the language used during the race is naturally English. During more than one year of research for information on the race, for preparation and finally, during the journey itself, I practised again the language of Shakespeare. It is normal therefore that I use this language for my narrative. Firstly  thanks to you for your welcome, Norwegian friends, this narrative is dedicated to you ; I hope that it will tempt many of the other amateur sportsmen to come and test themselves in Gaustatoppen!
Tout d’abord, honneur à nos hôtes norvégiens pour la circonstance : voici le premier récit bilingue sur Kikouroù !!! Plus de 40% des inscrits au NorseMan sont étrangers (essentiellement des européens) et la première langue parlée naturellement sur la course est l’anglais. Pendant plus d’un an de recherche de renseignements sur la course, de préparation et finalement, au cours du voyage lui-même, j’ai pratiqué à nouveau la langue de Sheakespeare. Je me devais de l’utiliser également pour le récit. D’ores et déjà, merci à vous pour votre accueil, amis Norvégiens, ce récit vous est dédié ; j’espère qu’il donnera envie à beaucoup d’autres sportifs amateurs de venir se mesurer au Gaustatoppen !


You will also find also three colour codes  in this text.
It is naturally a rather long narrative and not everybody is necessarily interested by the rather personal aspects of my life. Firstly like most of us, I am an amateur sportsman, it is not always easy to participate in certain races like the NorseMan which necessitates a lot of preparation. However, my first triathlon remains “triathlon of the Life” : family - work - sport / leisure activities. The amateur-reader of real-life experience can however find there a source of information, even solutions to participate himself one day in the NorseMan. All these slightly personal paragraphs are written in blue.
For an original race, an original training. I also chose to use a different color for all  information  related to my training with the aim of the preparation of this event. Attention ! Don’t try to find a specific training plan for the NorseMan, you would be disappointed, as there are already plans on the Internet. Let us say that my training is linked to my profession, I am a teacher and have lived most of the time in the mountain, what enables me to practise many other sports (winter as well as summer) which I added to my training. These paragraphs are written in green.
As for the day narrative of the race, paragraphs are written in red.

Vous y trouverez également trois couleurs.
Il s’agit naturellement d’un récit assez long et tout le monde n’est pas nécessairement intéressé par les aspects assez personnels de ma vie. Je suis avant tout un sportif amateur et comme beaucoup d’entre-nous, ce n’est pas toujours facile de participer à certaines épreuves comme le NorseMan qui demandent également beaucoup de temps de préparation. Toutefois, mon premier triathlon reste celui de la vie : famille - travail - sport/loisirs. Le lecteur-amateur de vécu peut cependant y trouver une mine d’informations, voire de solutions pour se retrouver un jour au départ du NorseMan. Tous ces paragraphes un peu personnels sont écrits en bleu.
Pour une épreuve originale, un entraînement original. J’ai également choisi de séparer avec une couleur tout ce qui se rapportait à mon entraînement en vue de la préparation de cette épreuve. Attention ! N’allez pas chercher un plan d’entraînement spécifique pour le NorseMan, vous seriez déçus, et puis, des plans, il y en a déjà sur Internet. Disons que mon entraînement est lié à ma profession, je suis enseignant, et je vis la plupart du temps à la montagne, ce qui m’amène à pratiquer d’autres sports (hiver comme été) que j’intègre à cet entraînement. Les paragraphes liés à l’entraînement sont en écrits en vert.
Quant au récit du jour de la course, les paragraphes sont écrits en rouge.


Finally, let us quote one of the particularities of this beautiful race, the " support team ". In two words, It’s an extreme triathlon already by the drinking stations : do not look for them, there are hardly any. Every runner must nominate a person already approved by the organization who will follow his runner throughout the race. Let us say it at almost impossible to successfully finish the NorseMan without a good "support team”. To be a "support team" is a full job, a race in the race ! Thus, you will have the Gazelle’s feelings, my support team for NorseMan. This is of course a source of information which can be used by future support teams.  
Enfin, citons une des particularités de cette belle course, la « support team ». En deux mots, c’est un triathlon extrême déjà par le ravitaillement : n’en cherchez pas, il n’y en a pas (ou presque). Chaque coureur dispose d’une personne déjà agréée par la course, et qui va suivre son coureur tout au long de l’épreuve. Disons-le d’emblée, impossible de réussir sur le NorseMan sans une « support team » digne de ce nom. Ętre « support team », c’est un job à part entière, une course dans la course ! Vous aurez donc les précieux ressentis de « La Gazelle », ma « support team » pour le NorseMan, une mine d’informations qui servira au prochaines « support team » voulant se préparer pour l’épreuve.

... La Gazelle, support team de Raspoutine...


I have concluded this narrative with a debriefing of my race written in grey along with a comparative test on three of the most beautiful Iron Man races of the region which I know personally : NorseMan, EmbrunMan and AltriMan. (These comments are of course my own thoughts.)
Pour achever ce récit, à ma bonne habitude, je ferai un débriefing de ma course (écrit en gris) et je conclurai en procédant à un test comparatif sur trois des plus belles épreuves IM de la région que je connais à présent : le NorseMan, l’EmbrunMan et l’AltriMan. (Ce qui n’engage que moi, bien sûr.)

Good reading …
Bonne lecture…

The decision La décision


La Tortue, the Boss, Raspoutine.

" NorseMan, it’s much more than a race, it’s a trip " ! Just the once will not hurt, I shall begin my narrative with the last word. On Sunday morning, at the time of ceremony of "black T-shirts", we were happy to meet the Boss of the race. So, The Turtle and myself, we were able to personally congratulate him  for the beauty of the race and thank him, with all the volunteers, for their welcome and that of Norway.
« Le NorseMan, c’est bien plus qu’une course, c’est un voyage » ! Une fois n’est pas coutume, je commencerai mon récit par le mot de la fin. Dimanche matin, au moment des podiums et de la remise des « black tee-shirts », nous avons été heureux de croiser le Boss de la course. Ainsi, la Tortue et moi-même, avons-nous pu le féliciter en personne pour la beauté de la course et le remercier lui, ainsi que tout le staff pour leur accueil ainsi que celui de la Norvège.

I am almost 50 years old. I have no merit to align myself with races which appear inaccessible to many people. Each can have dreams, so all I decided to do was just to live the dreams of many sportsmen. I started by running in mountains. Then just a few years ago I decided to run triathlons even if I return to mountain races again.
J’ai pratiquement 50 ans, je n’ai pas de mérite de m’aligner sur des courses qui ressemblent à des objectifs inaccessibles pour bien des gens. Chacun peut avoir des rêves, alors, j’ai décidé de vivre les miens et ce sont des rêves de sportif, c’est tout. Au départ, j’ai commencé à courir dans les montagnes, mais je suis passé voici quelques années au triathlon même si je reviendrai l’année prochaine aux courses de montagnes. 

... La Tortue et La Gazelle, nous sommes sur le NorseMan, petit tour de chauffe la veille...

But why the NorseMan? In this Iron Man, I saw the missing link between the trail and the triathlon and then, I said to myself that this race was custom-made for me. But … After all, due to small number of participants it would be difficult to participate in this race.  When in spring, 2011, I learnt that for the occasion of the tenth birthday of the race, there would be a double race, I decided to try my luck in the NorseMan's registrations and… I was lucky, that’s all.
Mais pourquoi le NorseMan ? J’ai vu dans cet Iron Man le chaînon manquant entre le trail et le triathlon et je me suis dit que cette course était taillée sur mesure pour moi. Mais… En définitive, bien peu de chances d’y participer, à cause du faible nombre de participants. Lorsqu’au printemps 2011, j’ai appris qu’à l’occasion du dixième anniversaire de la course, il y aurait une double épreuve, j’ai décidé de tenter ma chance aux inscriptions du NorseMan… et… J’ai eu de la chance, c’est tout.

... La sortie dEidfjord, un parcours de toute beauté...

So, I was going to achieve what I consider as being my second dream of sportsman, furthermore, may be, to participate at the most beautiful triathlon of the World and, of course, one of the hardest.
Ainsi donc, j’allais pouvoir accomplir ce que je considère comme étant le second rêve de ma vie de sportif, concourir sur l’un des plus beaux triathlons du Monde et certainement l’un des plus difficiles.

In October , I thus managed to register with some other hundreds of fortunate participants for the 2012 edition of the NorseMan! Great!  If I well remember, there were approximately 1500 applicants in the preregistration, and finally 500 lucky participants. At first, 50 triathletes "elite" were retained according to their cv and, then, there was a draw. What a beautiful surprise !  Then, I had a week to confirm my registration with a financial commitment of. 2500 NOK, (Norwegian krones), what makes approximately 340 €. Of course, I did not hesitate at all !
Au mois d’octobre, j’ai donc réussi à m’inscrire avec quelques autres centaines de chanceux à l’édition 2012 du NorseMan ! Chic ! Si je me souviens biens, il y avait près de 1500 postulants à la préinscription, et 500 heureux au final. Dans un premier temps, 50 triathlètes « élite » ont été retenus d’après leur cv et, ensuite, il y a eu le tirage au sort. La belle surprise ! Je disposais alors d’une semaine pour confirmer mon inscription en m’engageant financièrement. 2500 NOK, des Couronnes Norvégiennes, ce qui fait environ 340 € . Bien sûr, je n’ai pas hésité un seul instant !


… Hem … Nevertheless, I bet a little bit big.
… Hum… Pourtant, je pariais un peu gros.


In spring, 2011, just one day before the Paris marathon, I've had a serious bike accident.  My wounds included  two fractures of the skull,  broken ribs, hematomas and I had also badly damaged my left shoulder. The season 2011 will be more than limited.  In July, I abandoned the AltriMan and then mid August I laboriously finished EmbrunMan.

Printemps 2011, la veille du marathon de Paris, j’avais eu un grave accident de vélo. Au bilan, une double fracture du crâne, des côtes cassées, des hématomes et surtout l’épaule gauche endommagée. La saison 2011 sera plus que mitigée, un abandon sur l’AltriMan et un EmbrunMan laborieusement achevé.

Opération de l'épaule... Il a fallu réapprendre à nager...

It's not possible to reduce triathlon training for an Iron Man for  more than two months, nor to catch up the accumulated delay. I always said that " I spent time sticking rubber patches on my training ". At the end of 2011, while I was in convalescence, it was time to realize an assessment of this failed year, I didn't want to make the same errors again.
On ne peut couper un entraînement de triathlon Iron Man pendant plus de deux mois, ni rattraper le retard accumulé. Je disais toujours que « je passais mon temps à coller des rustines sur mon entraînement ». Fin 2011, alors que j’étais en convalescence, l’heure fut venue de dresser le bilan de cette année ratée, il n’était pas question de recommencer les mêmes erreurs.

1. Already my next sports season was going to be organized according to my work. I am a teacher and the ends of quarter are always difficult. I've had three serious accidents in my life. On a race ? A triathlon ? In Nepal ? … Well, no. These happened during the school term and the three accidents have the common point to have been at less than three kilometers from  my school.
Déjà ma prochaine saison sportive allait être organisée en fonction de mon travail. Je suis enseignant et les fins de trimestre sont toujours difficiles. J’ai eu trois accidents relativement graves dans ma vie. Sur une course ? Un triathlon ? Au Népal ? … Ben non. C’était en pleine période de travail et les trois accidents ont le point commun de se trouver dans un rayon de moins de trois kilomètres de mon école.

Au Népal, il y a l'Everest... Beaucoup de points communs entre le NorseMan et le solukhumbu trail...

... Notamment la "support team" vitale pour parvenir à l'objectif...

2) I'm living a good part of time in the mountains so priority is given to mountain sports whatever is the season, of course ! It is not question to dash into classic trainings to make IM while all these hiking trails are waiting for me in the mountains. Of course, the quality of the training has to feel the effects of it, but however, I shall never feel any lassitude !
Je vis une bonne partie du temps à la montagne, alors, place aux sports de montagne, quelle que soit la saison, of course ! Il n’est pas question de se lancer dans des entraînements classiques pour faire des IM alors que tous ces chemins de montagnes m’attendent ! Bien sûr, la qualité de l’entraînement doit s’en ressentir, mais cependant, jamais je n’éprouverai de lassitude !

3) And … I do not forget either that I'll become V3 next year … Bouh ! But that means as well as it is necessary to accept once and for all, that we train a little less, that we go a little slower, that we get tirder from sports training and from work. Well, as we say, the experience  is going to compensate the age. At the attack of Gaustatoppen !!! NorseMan is my main objective and 11 days later, I will be at the EmbrunMan, my secondary objective.
Et… Je n’oublie pas non plus que je deviens V3 l’an prochain… Bouh ! Mais ça veut aussi dire qu’il faut accepter une bonne fois pour toutes qu’on en fait un peu moins, qu’on va un peu moins vite, qu’on se fatigue davantage, au sport comme au travail. Bon, comme on dit, l’expérience va compenser l’âge. Alors… À l’attaque du Gaustatoppen !!! Le NorseMan est mon objectif principal et 11 jours plus tard, je serai au départ de l’EmbrunMan, mon objectif secondaire.

Hem … For the anecdote, I always had this idea to accumulate NorseMan with EmbrunMan… For a single reason, I do not imagine one day to watch the EmbrunMan behind my windows. The race passes very close to my house (50 meters), I live in the center of Briançon, next to the road which leads to the pass of Izoard. After all, when I cannot align myself any more from EmbrunMan, I indeed hope to follow the race as a referee. "When you love you don't count the cost."
Hum… Pour l’anecdote, j’ai toujours eu cette idée de cumuler le NorseMan avec l’EmbrunMan… Pour la simple raison que je n’imagine pas un jour regarder passer l’EmbrunMan derrière mes fenêtres. La course passe à 50 mètres de chez moi, j’habite dans le centre de Briançon, tout près de la route qui mène au col de l’Izoard. En définitive, lorsque je ne pourrai plus m’aligner au départ de l’EmbrunMan, j’espère bien suivre la course en tant qu’arbitre. « Quand on aime, on ne compte pas. »

 Une petite photo du Raspa sur l'EmbrunMan 2011 ? Hum... Pas que !

Cette photo se retrouve aussi sur la bannière des "Norseman smiles"

qui était accrochée à l'entrée de l'hôtel d'Eidfjord.

Merci Akunamatata pour ce beau cliché !...


Training Entraînement

After he fall in  April, 2011, then the operations on the shoulder in December, 2011 for swimming I had to start from stratch. From no sports at the beginning of December I started to swim and by the end of December, I  was swimming six days a week. Of course, very humbly at the beginning but I hoped to come back quickly because It was also at this moment that I had learnt I was going to participate in the NorseMan… Hem,  the kind of opportunity which probably would never come again.
Avril 2011, la chute, décembre 2011 l’opération de l’épaule. Il aura fallu repartir de rien en natation. Au début du mois de décembre, j’avais arrêté tous les sports que je pratiquais mais, à la fin du mois de décembre, j’avais recommencé à nager, au moins six jours par semaine. Bien sûr, très humblement au début mais l’espoir de revenir rapidement m’animait, car c’était également à ce moment-là que j’avais appris que j’allais participer au NorseMan. Hum… le genre d’opportunité qui ne se présente pas deux fois de suite dans sa vie sportive, non ?

… And then, very quickly … I walked. At the beginning on the roads and then, on the paths overlooking Briançon. I also took the opportunity of this exceptional sunny period for walking with Snowshoes … But only one ski stick ! 
… Et puis, très rapidement… J’ai marché. Au début sur les routes puis sur les chemins surplombant Briançon. J’ai également profité de cette période ensoleillée exceptionnelle pour marcher avec des raquettes… Mais un seul bâton de ski !

... Un seul bâton pour marcher...

A good news, rather quickly, I'll begin again running. Fortunately after the operation on my shoulder I did not have to wear a sling.  The ligaments of my shoulder were strained but they did not need to be sown together. The recovery was slow but sure and in January despite not being able to use my arm I was able to run in the snow.

Une bonne nouvelle, assez rapidement, je me serai remis à courir. À l’issue de mon opération, j’avais eu le bonheur de ne pas me retrouver avec le bras tenu en écharpe. Les ligaments de mon épaule étaient distendus mais pas besoin de les recoudre. Ça se remet, lentement, certes, mais sûrement. J’ai donc pu courir en janvier dans la neige, le bras encore inutilisable et restant collé au corps.

... Le Nautic Club de Briançon en haut du col de l'Izoard...

It is not necessary to specify the mental effect, an idea of freedom was found after eight months of painful suffering and uncertainty. The winter would enable me to get back into shape and I returned to work at the beginning of March with an arm still slightly diminished in power but on the return.
Inutile de préciser l’effet sur le mental, une idée de liberté retrouvée après huit mois de douloureuse galère et d’incertitude. L’hiver me permettra donc de retrouver une bonne forme et je reprendrai mon travail début mars avec un bras restant toujours amoindri en terme de puissance mais cependant sur le retour.

At the end of the winter, I could even manage to make some sessions of skating. These sessions were very beneficial as I could not use my arms to move I had to find other skating techniques.
En fin de saison d’hiver, je réussirai même à faire quelques séances de skating. Soit dit en passant, des séances très bénéfiques pour la recherche de la glisse, car je ne pouvais pas me servir de mes bras pour avancer.

And then, when we live in the mountain, we have the possibility of lining up mountain sport disciplines .After all, the first specificity of the triathlon is to chain the disciplines and, chains, we never never do enough ! My great pleasure was to chain skating and running in the snow.
Et puis, lorsqu’on vit à la montagne, on a la possibilité d‘enchaîner des sports de montagne. Après tout, c’est la spécificité première du triathlon est d’enchaîner les disciplines et, des enchaînements, on n’en fait jamais trop ! Mon grand plaisir était d’enchaîner skate et course à pied dans la neige.

... Vive le skating !

This convalescence also brought me two luxuries that I rarely allow myself. It gave me time to think about the sports season, and, for the first time, I managed to programme my trainings according to the races which I planned. 
Cette convalescence m’aura également apporté deux luxes que je ne me permets guère. Déjà du temps pour réfléchir à la saison sportive, ainsi, pour la première fois, suis-je parvenu à me monter une véritable programmation de mes entraînements en fonction des courses que je prévoyais.

I do not aspire that it is a good programming, I don't know how to to do this but , this programming corresponds to me , that's all. It is naturally the result of my humble experience of an amateur sportsman, It follows the direction of my original sports practices and appears to me to meet my sporting objectives without excluding  the pleasure above all ! The performance remains secondary. (And this suits me best … Ouarfff !!!) However, the future agreed with me because, this year, not only do I finish the NorseMan, but, eleven days later, I’ll also finish my 3rd EmbrunMan.
Attention, je ne prétends pas qu’il s’agisse d’une bonne programmation, je ne sais pas faire, cette programmation me ressemble, c’est tout. Elle est naturellement le fruit de mon humble expérience de sportif amateur, elle s’ancre aussi dans la lignée de mes pratiques sportives originales et elle me paraît enfin à la mesure de mes objectifs sportifs. Et puis, n’oublions jamais le plaisir avant tout ! la performance reste secondaire. (Et puis ça m’arrange… Ouarfff !!! ) L’avenir m’aura cependant donné raison car, cette année, non seulement je serai NorseMan, mais, onze jours plus tard, je terminerai aussi mon 3e EmbrunMan.

Concretely, I am going to get ready according to my major objective of this year, to finish NorseMan at the top of Gaustatoppen. ( Hem… One of my " the most crazy dreams ", having transformed into 2010 the " dream of SoluKhumbu " in reality.)
Concrètement, je vais me préparer en fonction de mon objectif majeur de cette année, finir le NorseMan en haut du Gaustatoppen. (Hum… Un de mes « rêves les plus fous », après avoir transformé en 2010 le « rêve du SoluKhumbu » en réalité.)

... Avoir des rêves en 2012...


NorseMan, IronMan which takes place on August 4th in Norway, 

presents some attractive peculiarities.

Le NorseMan, un IronMan qui a lieu le 4 août en Norvège,

présente quelques particularités séduisantes.

At first, the swimming in fjord, a rather cold water (approximately 14 ° checked? Hem … Verified.) and some currents … Meh ! Well, to begin the season in the Half Iron Man of « la Tranche sur Mer » seems a good option, moreover, we’ll have a similar temperature of the water. As for the current … There was !
D’abord la nage en fjord, une eau assez froide (environ 14° prévus ? Hum… Vérifié.) et quelques courants… Bof ! Bon, commencer la saison au HIM de la Tranche semble une bonne option, d’ailleurs, nous aurons une température de l’eau voisine. Quant au courant… Y’en avait !

Plouf ! 

A bike in the mountains but we are not either on the extremes of AltriMan, the climb is quite similar to that of EmbrunMan. (A little less than 4000 m of rise.) The running prefigures the first reason of my interest for this race (2000 m of rise). If 25 first one km are realized on a relatively flat road, following 12 km are going to transport us on paths worthy of the ascent of the Alpe d'Huez. (An ascent in 10 % during 10 km, and then 2km of light ascent). To finish, if we cross the barrier, (it is necessary to be in 160 first ones*), The ultimate 5 km allowing us to reach at the top of the mountain will be realized in strong slope, sometimes on « Nepalese steps » . This mountain, Gaustatoppen, looks like enormously the Mount Ventoux in France.
Un vélo en montagne mais nous ne sommes pas non plus sur les extrêmes de l’AltriMan, la dénivelée est assez semblable à celle de l’EmbrunMan. (Un peu moins de 4000 m de dénivelée.)La course à pied préfigure la raison première de mon intérêt pour cette course. (Près de 2000 m de dénivelée). Si les 25 premiers km sont réalisés sur une route relativement plate, 12 km suivants vont nous transporter sur des chemins dignes de la montée de l’Alpe d’Huez. (Une montée à 10% pendant 10 km puis 2km de montée légère). Pour finir, si on franchit la barrière, (il faut être dans les 160 premiers*), les 5 ultimes km nous permettant d’accéder au sommet de la montagne seront réalisés en forte pente, des fois sur des « marches Népalaises ».Cette montagne, le Gaustatoppen, ressemble en bien des points au Mont Ventoux en France.

Le parcours vélo...


... La barrière au 37e km de course à pied... Ne pas être le 161e...

To summarize, this winter, I was able to privilege running, in spring, I returned to cycling but due to my accident swimming remained a permanent effort.
En résumé, si j’ai pu privilégier la cap cet hiver, au printemps, je suis repassé prioritairement au vélo, mais la natation est restée un effort permanent à cause de mon accident.

Some principles were put in place this season.  

Quelques principes mis en œuvre pour cette saison :

Firstly cycling sessions enabled me to accomplish long tranining sessions with hills and secondly I reduced the volume to alternate between swimming/cycling, cycling/trail.  
Dans un premier temps, plusieurs sessions de vélo m’auront permis un travail en sorties longues et en côtes; dans un second temps, je réduirai le volume pour privilégier encore plus les enchaînements (natation/vélo et vélo/cap trail).

I also had to work the training around my work.  As I am a teacher the end of each terms means I need to be available a lot more which means I get more tired.  As it is difficult to train at the end of terms I decided to reduce my training. Furthermore the AltriMan is not a good date as it is 2 days after the big summer holidays.  
En terme d’organisation, je reste également à l’écoute de mes exigences professionnelles. Étant enseignant, les fins de trimestre demandent (dans la mesure du possible) plus de disponibilité et conduisent à davantage de fatigue. Mauvaise période pour s’entraîner, mieux vaut se ménager et donc lever le pied. (Et puis l’AltriMan tombe vraiment trop tôt puisque même pas deux jours après la date des grandes vacances.)


In terms of recovery, lifestyle (sleeping and eating) came back into place after being left to one side and I felt even better for this.
En terme de récupération, l’hygiène de vie (le sommeil et l’alimentation) reprennent une place un peu oubliée, et je ne dérogerai pas trop, on ne s’en porte que mieux.

I added 4 bike training sessions, 20 days each;  between March and July.  These sessions are tough but do not exceed 3 weeks and in between each session there is a rest period just as long to enable a regeneration and recuperation.
Ainsi, je calerai 4 sessions d’entraînement vélo entre mars et juillet, chacune d’une vingtaine de jours. Ces cessions sont à mon avis assez sévères mais ne dépassent pas 3 semaines et sont entrecoupées de périodes de repos aussi longues. Au cours des périodes de repos le nombre de sorties ainsi que leur difficulté et leur durée est divisée par 4 environ. Bref, repos, régénération.

In summary
En résumé :

Session 1 : (Total : 990 km et 18,2 km d+ en 9 sorties) The work programme is probably hard but I have just left an intensive rest period and I have the capability due to the long winter training to climb hills with trail shoes or on a bike. So this should work.
Le travail est probablement élevé mais je sors aussi d’une période de repos intense, j’ai également une bonne caisse provenant du travail de fond en cap de cet hiver. Et puis, pousser en côte sur des cales de vélo ou avec des chaussures de trail, perso je ne fais pas la différence.


Intersession 1 : (total : 150 km et 2,2 km d+ en 2 sorties)

Session 2 : (total : 1130 km et 25,8 km d+ en 10 sorties) Return to the mountaing with some sessions on flat roads along with local short hills.  Despite the bad weather conditions my training continued.  I also did a few training sessions with my old dlob SOH who were preparing the Embrun 2012 too.
Retour à la montagne avec aussi quelques sorties en plaine tout en recherchant des côtes locales. J’aurai réalisé quelques entraînements avec des amis de mon ancien club, le SOH, venus préparer leur EmbrunMan 2012.

Intersession 2 : (total : 150 km et 2,2 km d+ en 2 sorties)

Session 3 : (total : 900 km et 18km d+ en 8 sorties) It started by the HIM the Tranche Sur Mer.  I did not get good results but participated for the training experience.  I had not lost my capacity to enchain the different disciplines.  It as the journey to and from the race, 1200km by car, which tired me out the most.  Then 2 days later I returned to Briancon to continue the mountain training in l’Alpe d’Huez.  Here I accumulated 400 km and 8000m of positive ascent and again 1600 km in the car.  At the end of the week I divided the training into 2 to avoid injuries from tiredness.
Elle est ouverte par le HIM de la Tranche sur Mer. Ceci dit, je l’ai fait un cran en deçà dans les trois disciplines. Pas question de se cramer en début de session. Ainsi, aurai-je pu constater mon retour relatif de forme en natation (suffisant du moins). Je n’ai pas perdu mes capacités à enchaîner, même si je reste lent. J’ai choisi de prendre un rythme comme si j’étais en IM. Bref, j’aurais bien fait encore un ou deux tours de vélo et puis, pour la cap, je n’ai vraiment démarré qu’à l’issue de la 3e boucle au 15e km. (Il est temps…). Ma plus grosse fatigue du weekend sera assurément provoquée par les 1200 km de bagnole nécessaire pour cet aller-retour éclair au bord de l’Atlantique. Deux jours plus tard, commence le pont de l’Ascension, retour à Briançon en passant par l’Alpe d’Huez. (Hum, comme je dis toujours, ce serait dommage de ne pas grimper l’Alpe d’Huez à vélo lorsque c’est sur le chemin, non ?) Quelques sorties quotidiennes permettant de cumuler en une semaine près de 400 bornes et 8000m de d+… Mais aussi encore 1600 km de bagnole.. A l’issue de cette nouvelle semaine de folie, je déciderai de scinder en deux la session, plus inquiet de la fatigue risquant de provoquer des blessures. Finalement, j’ai repris la 3e session après 6 jours de repos (j’ai donc loupé une séance prévue mais j’achève la session avec encore 3 sorties additionnant 500 bornes et 7000 d+, le tout regroupé sur 5 jours. (j’enchaînerai aussi quelques km de cap/trail à l’issue de la plupart de mes sorties vélo car je n’oublie pas non plus le final sur le Gaustatoppen.)

Intersession 3 : (total : 790 km et 13,5  km d+ en 8 sorties, certain very short as near to a race) During the rest period I participated in the LD de Cublize as i twas the end of the school year and following all the quailty training sessions priority was given to the recuperation and the form.  The day of the race I was tired.  The swim went ok but for the run it as hot and very tiring.  I ran this race to be with friends from Houilles and also the Nautic Club in Briançon and I like to share these moments.  Also my gazelle, my support team run her first triathlon.)

En plein cœur de cette période de repos, le LD de Cublize. Je le prends à nouveau comme un entraînement que je réaliserai en deçà. Il se trouve en plein milieu de cette période mais c’est surtout la fin de l’année scolaire et je souhaite avant tout me ménager pour la 4e session. Des entraînements de qualité et surtout des enchaînements seront prévus. Priorité à la récupération et la forme. Je sentirai la fatigue le jour de la course. Si la natation a été de nature à m’encourager car les progrès se confirmaient, la course à pied réalisée dans un environnement chaud aura été éprouvante. Certains se demanderont ce que je pouvais bien gagner à aller perdre de l’énergie dans une course… Eh bien… D’abord, je retrouverai de nombreux amis à Cublize. Déjà je courrai avec mes deux équipes de triathlon , l’ancienne équipe, celle du S.O. Houilles et puis la nouvelle, le Nautic Club de Briançon. Des moments forts que j’aime partager, tel est mon bon plaisir. J’y retrouverai également de nombreux Kikoureurs. Enfin, Ma Gazelle, ma Support Team du 4 août, se lancera sur son tout premier triathlon, un plaisir de la voir à l’œuvre, of course !

Le col de l'Izoard à peine libéré, on y grimpe ! 

4e Session : (total : 700 km et 18 km d+ en 12 sorties) This started with the Altriman which I did not finish due to the heat.  But this was not the main objective of the year.  I hope to participate in 2013.
Elle sera ouverte par l’AltriMan, pas moins, mais je ne le terminerai pas (un coup de chaud à vélo au 160e km). Ce n’était pas l’objectif de l’année, c’est bien le NorseMan, qui a lieu 4 semaines plus tard. (Hum… Mais j’aurais bien aimé le finir quand même ce foutu AltriMan… je recommence en 2013 !

... Entraînement trail, jolie ballade au coeur du parc des Ecrins...

(Philippe - Olivier - Thierry - Patrick)

This is the summary of my training for the Norseman.  Priority is given to cycling.   Participations in triathlons are used as training sessions too.  Maybe an odd way to see things, I don’t really know.  I think it is the correct method as there is always a need to run wisely to get reassurance for races.
Voici résumées les différentes sessions de préparation du NorseMan. Le vélo est prédominant mais ce n’est assurément pas un scoop. Des triathlons y figurent en terme d’entraînements, mais réalisés en deçà. Une curieuse façon de voir les choses ? En définitive, je ne sais pas trop. Mais à présent, je me dis humblement que ma méthode semblait correcte.

To finish the chapter on training – let’s look more into detail about swimming.  To start with the swimming for me after my accident was a daily reeducation but I did not have to make much effort.  As soon as I could I started swimming outside to get used to the cold temperatures 11 degrees.  It was limit but enabled me to managed 1500m.  I needed to get used to the cold temperatures for the NorseMan where they said the water would be around 15 degrees. At "La Tranche sur Mer" the temperature was ideal for the preparation.

Pour achever ce chapitre sur l’entraînement, évoquons quand même un peu la nage. Au début, elle était synonyme de rééducation quotidienne avec, au fil des mois depuis l’opération tout un travail progressif dans le volume mais cependant jamais dans effort. Le plus tôt possible, je nagerai en extérieur afin de me préparer aux températures bien froides. Au cours du mois d’avril, mes premières sorties me feront nager dans une eau à 11°. C’était limite mais ça passait pour tenir 1500 m. Il convenait de s’habituer à des températures basses pour le NorseMan où on avait annoncé l’eau aux alentours de 15°. Objectif atteint, je trouverai l’eau du triathlon de la tranche sur Mer presque chaude le mois suivant.

... Raspa et La Gazelle s'entraînent à Embrun...

Préparatifs


Is it necessary to specify it ? if you Go to Norway and that you participate in an event such as NorseMan, It is necessary to give the best of myself and to implement everything to make a success of this beautiful sports adventure. As for SoluKhumbu trail in Nepal, I shall find myself exactly in the same state of mind to prepare NorseMan. 

Nothing at random, that’s all !


Est-ce nécessaire de le préciser , Si vous allez en Norvège et que vous participez à une course comme le NorseMan, il faut donner le meilleur de soi-même et tout mettre en œuvre pour réussir cette belle aventure sportive. Comme pour le SoluKhumbu trail au Népal, je me retrouverai exactement dans le même état d’esprit pour préparer le NorseMan.

NE RIEN LAISSER AU HASARD, c’est dit.


Information about the race : Hem, a real problem at first. I always have an habit (and a good habit, of course !) to look for narratives of races, Either runners' blogs evoking the race on which I plan to participate. But there … Absolutely nothing in France. NorseMan does not attract still enough the French triathletes and only a certain elite seems interested. The boredom with the elite it is rare as they spend more time to train rather than writing  narratives allowing to inquire on the races as can make amateur athletes. Well, no French information? OK, It will be necessary to fetch the on-the-spot information by crossing virtually the borders. After all, the best information source which we can find is already in the Web site of the organization of NorseMan " nxtri.com ", Who keeps up to date all which takes place of interesting around the event itself. Well, it is better to know English if you want to participate one day in the event. Moreover, we shall ask you for it during the inscription. (English or Norwegian)
Information sur la course : Hum, un réel problème au départ. J’ai toujours pour habitude (et une bonne habitude, of course !) de rechercher des récits de course, ou bien des blogs de coureurs évoquant la course sur laquelle je compte participer. Mais là… Rien du tout en France. Le NorseMan n’attire pas encore suffisamment les triathlètes français et seule une certaine élite semble s’y intéresser. L’ennui avec l’élite, c’est qu’elle est rare et passe plus de temps à s’entraîner qu’à écrire des récits permettant de s’informer sur les courses comme peuvent le faire des athlètes amateurs. Bon, pas d’informations françaises ? Il faudra donc aller chercher les informations sur place en franchissant virtuellement les frontières. En définitive, la meilleure source d’information que l’on puisse trouver se trouve déjà dans le site web de l’organisation du NorseMan « nxtri.com », qui tient à jour tout ce qui se passe d’intéressant autour de l’épreuve elle-même. Bon, mieux vaut savoir parler l’anglais si vous voulez vous lancer un jour sur l’épreuve. D’ailleurs, on vous le demandera lors de l’inscription. (Anglais ou Norvégien)

The race book : Something seems at once remarkable in this triathlon : Although we are self-sustaining to get supply during the race, everything is organized so that the runners can get ready in the best conditions. So, numerous informations on the race progress are available in the race book which is on-line on the site " nxtri.com " and which is going to become the bedside book from these who prepare NorseMan.

Le manuel de la course : Quelque chose apparaît d’emblée remarquable dans ce triathlon : bien que nous soyons en autonomie pour nous ravitailler durant la course, tout est mis en œuvre pour que les coureurs puissent se préparer dans les meilleures conditions. Ainsi, de nombreuses informations sur le déroulement de la course sont-elles mises à disposition dans le manuel de course qui est en ligne sur le site « nxtri.com » et qui va devenir le livre de chevet de ceux qui préparent le NorseMan.

Facebook :… And … Otherwise, if one want to find some additional information on the race … Why not try the social networks ? … And so, on the occasion of my registration in NorseMan, " Raspoutine 05 " Kikoureur became "Thierry Raspoutine" on Facebook ! I did not even change my avatar and I went off to explore Norway! Beyond multiple pleasant discoveries, I'll enjoy the atmosphere of the race, of this festive idea of the sport and of the Norwegian conviviality. To read the various words on the Facebook wall of the NorseMan, I believe that everybody would have wanted to be at Eidfjord a long time before the race. And then… How to describe Norway ? Already a word : " Welcome! "
Facebook : … Et… Sinon, pour aller glaner quelques informations supplémentaires… Pourquoi ne pas tenter les réseaux sociaux ? … Et c’est ainsi que, à l’occasion de mon inscription au NorseMan, « Raspoutine 05» le Kikoureur est devenu « Thierry Raspoutine » sur Facebook ! Je n’ai même pas changé mon avatar et je suis parti pour la Norvège ! Au-delà de multiples découvertes plaisantes, j’aurai profité avant l’heure de l’atmosphère régnant au sein de la course, de cette idée de fête et de la convivialité norvégienne. A lire les différents mots sur le mur Facebook du NorseMan, je crois que nous avions tous très envie de nous trouver à Eidfjord bien avant la course. Et puis … Comment décrire la Norvège ? Déjà un mot : « Bienvenue ! »



Le NorseMan


Jeudi fin d’après-midi, arrivée au camping d’Edfjord, rencontre de La Tortue Family, dîner en famille. Discussions entre les 2 participants, La Tortue a reconnu le parcours en sens inverse en arrivant. Décision de faire le début du parcours le lendemain avec le camping car afin de caler l’organisation finale des 2 équipes athlète/ support-team, prévoir les arrêts ravito vélo, …
Veille de course : retrait du dossard et de mon tee-shirt imprimé ‘SUPPORT’ devant et ‘… giving a helping hand all the way to Gaustatoppen …’ dans le dos + 2 bracelets, jaune et blanc, tout ceci étant indispensable pour entrer dans les zones de transition.
Reconnaissance du début du parcours jusqu’au 1er point de ravitaillement prévu par La Tortue, un parking facile d’accès pour le camping-car, juste après le village de Dynarut.
Préparation du matériel : Thierry prépare ses bidons, la soupe, le salé, le sucré. Sur la carte, il marque d’une croix les points d’arrêt prévus, ainsi que le type de ravitaillement prévu. Il prépare également un sac avec les affaires prévues pour le marathon, à apporter en T2, ainsi qu’un autre avec des affaires sèches et chaudes en cas de météo capricieuse, ce qui est souvent le cas en Norvège. De mon côté, je prévois des affaires chaudes également car je suis très frileuse et de quoi me nourrir en prévision de cette longue journée. Nous préparons également 2 camel-back et des vêtements chauds pour la montée finale au Gaustatoppen. Bref, beaucoup de sacs, beaucoup d’affaires, y a intérêt à être organisé !
Organisation finale : Pour le parcours vélo, je conduirai le camping-car avec Victor et Ariane comme copilotes, ils ont reconnu le parcours et sauront me montrer les points d’arrêt prévus, Claire prendra la Raspamobile avec Pierre-Louis. Nous échangerons les véhicules en arrivant à T2 car il est prévu que Pierre-Louis accompagne son père à vélo sur le parcours du marathon à partir du moment où la pente sera trop raide pour le camping-car.

Two hours and thirty minutes in the morning, It's time to get up, A rather wet atmosphere finishes waking us. With the latitude, we feel that the night is not so deep. An excellent night in fact, begun more than 6 hours previously. I sleep … Numerous runners will envy my serenity during the night before an Iron Man race. In half an hour, here we are ready to go to Eidfjord. A last preparation  just before the race : Some warm water in thermos jug for the soup when we come out of the water. The equipment is ready, there is nothing more to add. I'll wear the bottom of my combination in the camping but I'll keep a  mountain sweet-shirt. Hem, it makes all the same freshly, then, no way catch cold before diving into the icebox…
Deux heures trente du matin, voilà le moment de se lever, une atmosphère à peine humide achève de nous réveiller. On sent, latitude aidant, que la nuit n’est pas si profonde. Une excellente nuit au demeurant, commencée plus de 6 heures auparavant. Je dors… De nombreux coureurs envieront ma sérénité la veille d’un Iron Man. En une demi-heure, nous voilà prêts à partir pour Eidfjord. Un ultime préparatif du matin de la course : de l’eau chaude dans le thermos pour la soupe à la sortie de l’eau. Le matériel est prêt, il n’y a rien à ajouter. J’enfilerai le bas de ma combinaison au camping mais conserverai un sweet-shirt de montagne. Hum, il fait quand même frais, alors, pas question de s’enrhumer avant de plonger dans la glacière…

Some kilometers of road and we leave our vehicles on one of the parking lots surrounding T1. The Gathering zone T1: Rasputin and the Tortoise arrive with their box of equipment and their bike at the entry of T1. Naturally, control of the usual equipment : helmet, corks in handlebars, cycle patches  and for NorseMan, a bit extra, a  frontal light as well as a rear red light. Without all this equipment in good working order , it's impossible to go into the zone of transition.
Quelques kilomètres de route et nous poserons nos véhicules sur les parkings environnant de la T1.
Rassemblement en Zone de transition : Raspoutine et la Tortue arrivent avec leur caisse de matériel et leur vélo à l’entrée de la T1. Naturellement, contrôle du matériel habituel : casque, bouchons dans les guidons, plaques sur les vélos pour le NorseMan, un petit plus la lampe frontale ainsi que la lumière rouge arrière. Sans tout ce matériel, en état de bon fonctionnement, pas question de rentrer dans la zone de transition.

A story of safety and there's nothing more to add. I am in front of a triathlon referee in the entrance to the T1, I show all my equipment and then I switch on my two lamps … To notice that the frontal lamp shines only little … To stop working a few moments later !!! Disaster ! The referee starts explaining that I have no authorization to enter T1. I did not either let him finish as  I put myself on the side with my bike with a big smile : " no problem ! " I asked then My Gazelle to go and fetch a spare lamp in the car. A few minutes to wait and I could enter completely equipped in T1, not without kissing My Gazelle! ( This sort of thing can happen to any of us). Do we have to abandon at once and curse the lack of luck as soon as we have a material problem? No! I would not imagine after preparing  a race during a whole year which is my major objective and be so lacking foresight. Of course, nobody is ever under cover, however, it is easy to limit the troubles, that is also a part of the race. We have spare inner tubes in case of flat tyre, the day of NorseMan, I had upfront help and I fortunately used it, thanks to My Gazelle.)
Une histoire de sécurité et il n’y a rien à ajouter. Je me présente donc à un des arbitre à l’entrée en T1, je montre tout mon matériel et puis j’allume mes deux lampes… Pour constater que la lampe frontale n’éclaire que très peu… Pour cesser de fonctionner quelques instants après !!! Catastrophe ! Je n’ai pas le droit de rentrer en T1, commence à m’expliquer l’arbitre… En fait, je ne l’ai pas non plus laissé terminer car je me suis mis sur le côté avec mon vélo avec un grand sourire : « Pas de soucis ! » Je demandais alors à Ma Gazelle d’aller me chercher la frontale de réserve à la voiture. Quelques minutes à patienter et je pouvais entrer complètement équipé en T1, non sans embrasser Ma Gazelle ! (Ce genre de petite péripétie peut naturellement arriver à chacun d’entre-nous sur ces courses. Doit-on abandonner d’emblée et maudire le manque de chance dès qu’on a un souci matériel ? Pas question ! Je ne concevrais pas de préparer pendant une année entière une course qui est mon objectif majeur et manquer à ce point de prévoyance. Bien sûr, aucun d’entre-nous n’est jamais à l’abri, cependant, il est facile de limiter les ennuis, ça fait aussi partie de la course. Nous avons des chambres à air de secours en cas de crevaison, le jour du NorseMan, j’avais une frontale de secours et je m’en suis heureusement servi grâce à ma Gazelle.)

... Raspoutine et la tortue à l'entrée de la ZT1...

Il fait nuit, les 2 athlètes prennent leur vélo et le sac avec les affaires qu’ils vont laisser en T1, vérification du matériel avant d’entrer en T1, casque et lampe frontale. Pfff ! les piles de la lampe de Thierry sont en train de lâcher, il y a une autre lampe dans la voiture, je pars en courant, avec le stress je ne suis même pas sûre de retrouver la voiture de nuit … bon finalement ça va. Je prends la lampe et petite course en sens inverse, ouf ! ils ont passé le contrôle et sont dans la file pour monter sur le ferry. La météo s’annonce bien, pas de pluie ni de grosse chaleur prévue, il fait juste un peu frais ce matin.

I shall quickly put my bike as well as my blue bag in the number 47. Some usual preparations for the transition and I shall go to the entry of the ferry anchored a few meters away from there.  We rise all with a personal backpack allowing us to take a little equipment… Hem, in mine, yellow cap NorseMan 47 (pious relic !), the cowl (we are very many to have it), 2 glasses (I wanted to be sure of the visibility in the fjord before jumping into the water with coloured glasses), The " swimming shoes  " (they are also authorized, but I think that they are difficult to swim with . Attention, no gloves!) The cream for feet and hands (" Balm of the gardener ") !  … And then … The camera !
Je poserai rapidement mon vélo ainsi que mon sac bleu à la place 47. Quelques préparatifs habituels pour la transition et je me dirigerai vers l’entrée du ferry ancré à quelques mètres de là. Nous montons tous avec un sac à dos personnel nous permettant de prendre avec nous un peu de matériel … Hum, dans le mien, le bonnet jaune NorseMan 47 (dorénavant une pieuse relique !), la cagoule (nous sommes très nombreux à en avoir), 2 paires de lunettes (2 paires de lunettes (je voulais être sûr de la visibilité dans le fjord avant de sauter dans l'eau avec des lunettes teintées), les chaussons (ils sont également autorisés, mais j’ai le sentiment qu’ils ne sont guère pratiques pour nager. Attention, pas de gants!) La pommade pour les pieds et les mains (« le Baume du jardinier » )… Et puis… L’appareil photo !

My Gazelle will receive my kisses through the barrier, she will enter T1 only when the first swimmers will arrive. It is still dark on the quay. It is now 4 am in the morning and we are going to sail soon …
Ma Gazelle recevra mes bisous à travers la barrière, elle n'entrera en T1 que lorsque les premiers nageurs arriveront. Il fait encore nuit sur le quai. Il est à présent 4 heures du matin et nous allons appareiller très bientôt…

... Embarquement immédiat...

A l’origine, j’avais prévu monter sur le ferry, j’avais lu dans le guide que certains supporters pouvaient assister au ‘lâcher’ dans le fjord, mais finalement avec l’échange des véhicules et des sacs à transférer, j’y renonce. Bien m’en a pris car le ferry reviendra peu avant l’apparition des 1ers nageurs …
Mon Raspa me fait un dernier bisou avant de monter sur le ferry, ça y est, ils avancent, dernières photos et ils partent à 4h comme prévu, pour se mettre à l’eau à 5h. Avec Pierre-Louis, Ariane et Victor, nous repartons vers le camping-car pour prendre le petit-déjeuner avec Claire. Ensuite, échange des sacs de ravito, de tous les sacs y compris ceux de la fin du marathon, tout est prévu pour pallier à une éventuelle défaillance de l’un des 2 véhicules / chauffeurs.

A quite particular atmosphere in this ferry which takes off towards the departure for the swim  … We feel strain in the middle of the noise… A majority of triathletes begin to warm up and then, of course, toilet … For the moment, the bow of the ferry is still lowered and we do not see more than this a little bit green artificial light. . Between two photos, I shall begin to get ready and to diligently equip myself… I see nobody else putting some cream on feet and hands to fight the cold of the water … Would I be the only follower of this ancestral habit which came from our countrysides ? Hem, I am persuaded that number of our friends triathletes who have come to confront in cold waters of Norway have identical recipes… As I felt quiet in the middle of this atmosphere !
Une atmosphère toute particulière dans ce ferry qui file vers le départ de la natation… On sent de la tension nerveuse au milieu du bruit… Une majorité de triathlètes commence à s’échauffer et puis, bien sûr, la queue aux toilettes… Pour l’heure, l’étrave du ferry est encore baissée et on ne voit pas grand-chose d’autre que cette lumière artificielle un peu verte. Entre deux photos, je commencerai à me préparer et à m’équiper avec application. … Je ne vois personne d’autre mettre de la pommade sur les pieds et les mains pour combattre le froid de l’eau… Serais-je le seul adepte de cette habitude ancestrale venue de nos campagnes ? Hum, je suis persuadé que nombre de nos amis triathlètes venus se mesurer aux eaux froides de la Norvège ont des recettes identiques… Comme je me sentais calme au milieu de cette animation !

... Dans le ferry... 


CoolSourire a movie... SourireCool

https://picasaweb.google.com/108952384279737201118/NorseMan#5774646020897999202

CoolSourire un film... SourireCool


The machines of the ship also quiet down. The bow opened, what caused the movement of 250 triathletes grouping together towards the opening. The hour of the jump comes. Very fast, the first dives… Hem, it is not either the free-fall which lasts infinitely. . I estimate the height of our jump between 4 and 5 meters. In brief, we shall not even feel sliding in the water with combinations. While the Tortoise and Rasputin go hand in hand for the " big jump ",  the dawn appears in the fjord with all its wild beauty. The ferry turned towards port following the curve of the fjord, and we do not distinguish any more Eidfjord… Magnificent  landscape !!! Magnificent race ! Magnificent journey ! This day is going to be beautiful, and strong!
Encouragements of furious: " Go The Tortoise! Go Rasputin! "
Les machines du navire se sont aussi calmées. L’étrave s’est ouverte, ce qui a provoqué le déplacement des 250 triathlètes se regroupant vers l’ouverture. L’heure du saut approche. Très vite, les premiers plongeons… Hum, ce n’est pas non plus une chute libre qui dure infiniment. J’estime la hauteur du pont du ferry entre 4 et 5 mètres. Bref, on ne se sentira même pas glisser dans l’eau avec les combinaisons. Alors que la Tortue et le Raspoutine se dirigent main dans la main pour le « grand saut », l'aube apparaît dans le fjord avec toute sa beauté sauvage. Le ferry a viré vers bâbord suivant la courbe du fjord et nous ne distinguons plus Eidfjord… Superbe paysage !!! Superbe course ! Superbe voyage ! La journée va être belle, et forte !
Encouragements de furieux : « Allez La Tortue ! Allez Raspoutine !


The swimming - La natation

With The Tortoise, we hold each others hand (the free hand keeps hold of the glasses) No hesitations, we take a run-up and … Plouffff ! Well, it is not warm, but that, we already knew it. We observe number of triathletes being pushed away by kayaks, " Shepherds of the NorseMen " in the fjord, to form the virtual starting line. It is necessary to keep movingt all costs while waiting for the departure signal which will come however very quickly.
Avec la Tortue, on se tient la main (la main libre tient les lunettes.) Pas d’hésitations, nous prenons notre élan et… Plouffff ! Eh bien, elle n’est pas chaude, mais ça, nous le savions déjà. On observe nombre de triathlètes en train d’être repoussés par les kayaks, les « berger des NorseMen» dans le fjord, pour former la ligne de départ virtuelle. Il faut à tout prix bouger en attendant le signal de départ qui viendra cependant très rapidement.

« POUEEEET !!! »

An enormous blow of horn of the ferry gives the departure signal at 5 am in the morning and we dash all in the twilight. I move to the left of the line of the triathletes, I prefer to have the most possible space because of the risks of knocks in my left hand. Well, waste of time, no feeling of oppression as in certain races, there is not " a machine with slaps " in NorseMan and every triathlete swims in its living space with no problem at all.
Un énorme coup de corne du ferry donne le signal de départ à 5 heures du matin et nous nous élançons tous dans la pénombre. Je me placerai sur la gauche de la ligne des triathlètes, je préfère avoir le plus d’espace possible à cause des risques de coups dans mon bras gauche. Bon, peine perdue, aucun sentiment d’oppression comme dans certaines courses, il n’y a pas de « machine à baffes » au NorseMan et chaque triathlète nage dans son espace vital sans problème.

At once I shall feel good in this first aquatic part, enjoying the sights at the surface of water of the line of the triathletes swimming… But what a show ! Seen in video, of course, but now directly live !
D’emblée je me sentirai bien dans cette première partie aquatique, profitant de cette vue horizontale, à fleur d’eau, de la ligne des triathlètes s’élançant dans l’eau. … Mais quel spectacle ! Déjà vu en vidéo, et maintenant en direct live !

... Les premiers nageurs... comme le plafond est bas !

Enjoy, Raspa, it is a big moment of this damned day ! Little by little, I shall increase my powerfull, lengthening gradually my still convalescent left arm. To swim in this water gives me an incredible serenity ; a water of very weak salinity in fact. I started cautiously at the beginning in the second half of swimmers, I shall at first see quite a lot of people overtaking myself and then … … I shall begin my rise at the end of a few minutes. Of course, I shall feel the freshness of the water but this sensation is even going eventually to disappear as soon as my internal engine will be warmed. God saves cowls and the " Balm of the gardener "! Beyond the training, really, I do not regret my preparation of this swimming of NorseMan for the conditions so particular. (I shall have an opinion more reserved as for the use of the « shoes of swimming » , I shall rather have had a sensation of gene during the swimming, And I am not even sure of their utility for the protection of feet against the cold. After all, I think that the cream would have been enough, seeing that I was not absolutely cold in hands.)
« Profite bien, Raspa, c’est un des grands moments de cette foutue journée ! » Peu à peu, je monterai en puissance, allongeant progressivement mon bras gauche encore convalescent. Nager dans cette eau me procure une sérénité incroyable ; une eau très faible salinité au demeurant. Parti avec prudence au début de la seconde moitié des nageurs, je verrai dans un premier temps pas mal de monde me dépasser et puis… Je commencerai ma remontée au bout de quelques minutes. Bien sûr, je ressentirai la fraîcheur de l’eau mais cette sensation va même finir par s’estomper dès que mon moteur interne sera chauffé. Vivent les cagoules et le « Baume du jardinier »! Au-delà de l’entraînement, je ne regrette vraiment pas ma préparation de cette nage du NorseMan aux conditions si particulières. (Je mettrai cependant un bémol quant à l’utilisation des chaussons, j’aurai plutôt eu une sensation de gène au cours de la nage, et je ne suis même pas sûr de leur utilité pour la protection des pieds contre le froid. En définitive, je pense que la pommade aurait suffi vu que je n’ai absolument pas eu froid aux mains.)

A small funny anecdote: The day before NorseMan, we were all numbered of course on the left hand and... Hem … The indelible felt-tip will never have been fixed to the hand, so I had the skin of hands greased with the " Balm of the Gardener "!
Une petite anecdote rigolote : La veille du NorseMan, nous avons bien sûr tous été numérotés sur la main gauche et… Hum… Le feutre indélébile n’aura jamais tenu sur la main tellement, j’avais la peau des mains graissée avec le « Baume du Jardinier » !

I am happy to support the very cold water ! Especially since, for two years, I begin to feel more and more blood circulation problems as soon as I am in a fresh atmosphere, but not necessarily aquatic. (« The Raynaud Syndrome ») The swimming moves forward, we shall operate a slow bend towards the right and we shall get closer to Eidfjord at the end of about 4 km of swimming.
Je suis heureux de bien supporter l’eau très froide ! D’autant plus que, depuis deux ans, je commence à ressentir de plus en plus des petits soucis de circulation sanguine dès que je me trouve en atmosphère fraîche, mais pas forcément aquatique. (Le syndrome de Raynaud.) La nage avance, nous opérerons un lent tournant vers la droite et nous rejoindrons ainsi Eidfjord au bout de près de 4 km de natation.

With the sight of the arrival at Eidfjord, we distinguish especially the hotel, by far the most impressive building, we continue to follow the coast. Hem… I would have cut well short towards the hotel but kayaks will know how to remind me that we follow the coast… … Moreover, a fire was lit for our attention on the beach. In this place, It seemed to me that the water seemed even fresher. No doubt this is due to the the arrival of the torrent in the fjord ?
Arrivés en vue d’Eidfjord, enfin, on distingue surtout l’hôtel, de loin le bâtiment le plus imposant, nous continuons à longer la côte. Hum… j’aurais bien coupé court vers l’hôtel mais les kayaks sauront me rappeler qu’on longe la côte… D’ailleurs, un feu a été allumé à notre attention sur la plage. Il m’a semblé qu’à cet endroit, l’eau paraissait encore plus fraîche. L’arrivée du torrent dans le fjord, sans doute ?

... L'hôtel annonce la sortie de l'eau... Bientôt...

Another left turn, we are at the end of the fjord and we still swim some hundreds of meters in front of quays and hotel, the come out of the water a bit later. Well, I would have continued to swim with happiness in this water little longer, just to take advantage of the landscape, But now, my Gazelle waits for me in the zone of transition.
Un autre virage à gauche, nous sommes au bout du fjord et nous nageons encore quelques centaines de mètres devant les quais et l’hôtel, la sortie de l’eau se trouve juste après. Bon, j’aurais bien continué à nager avec bonheur dans cette eau encore un peu, histoire de profiter du paysage, mais à présent, ma Gazelle doit commencer à m’attendre dans la zone de transition.

... Raspa arrive... on le remarque facilement avec son style "dahu"...

Les premiers nageurs sont attendus vers 6h, nous décidons d’y aller un peu avant. Je demande à entrer en T1 vérifier que la thermos d’eau chaude est bien là, je ne me souviens plus … elle y est. Les 1ères gerbes d’eau correspondant aux nageurs apparaissent au loin, avec les lumières des bateaux accompagnateurs, le jour se lève. Quelques photos des premiers nageurs qui passent devant nous, très très difficile de distinguer qui est qui, rien ne ressemble plus à un nageur en combi avec un bonnet jaune qu’un autre nageur en combi avec un bonnet jaune ! je crois reconnaître la combi et surtout le mouvement de bras de mon Raspa, peu de nageurs sont passés, mais photo et on verra bien, je décide sans plus attendre d’aller lui préparer sa soupe, mieux vaut que tout soit prêt quitte à l’attendre un peu en T1.

I shall come out of the water without any trouble other one than the big invisible pebbles which prevent us from running... Hem … Not easy to keep the balance … And when we are also a little numbed … I remember some videos showing difficult exits of the water, even painful, I also believe that we benefited from very clement conditions of swimming. Today no wind, no backwash, I did not feel a sea current either … Hem, just the temperature of the water, then … Well, many of the others will have really suffered with the temperature of the water.
Je sortirai de l’eau sans difficulté autre que les gros cailloux invisibles qui nous empêchent de courir... Hem… Pas facile de garder son équilibre… Et quand on est aussi un peu engourdi… J’ai en tête quelques vidéos de sorties difficiles, voire douloureuses, je crois également que nous avons bénéficié de conditions de nage très clémentes. Aujourd’hui pas de vent, pas de ressac, je n’ai pas senti de courant non plus… Hum, juste la température de l’eau, alors… Bon, d’autres auront vraiment souffert avec la température de l’eau.

As I moved forward, not only I caught up numerous swimmers in crawl but many of them began swimming in breaststroke, Sign that they seemed to lose from their efficiency to crawl and to become numb because of the cold, even had cramps. By coming out of the water, I shall not leave my bubble and shall go then to the zone of transition…
A mesure que j’avançais, non seulement je rattrapais de nombreux nageurs en crawl mais nombre d’entre eux étaient se mettaient à nager en brasse, signe qu’ils semblaient perdre de leur efficacité en crawl et s’engourdir à cause du froid, voire avaient des crampes. En sortant de l’eau, je ne quitterai pas ma bulle et me dirigerai de suite vers la zone de transition…

Time spent in the water :
Temps passé dans l’eau :
1 h 13 44 / 250

... La sortie de l'eau...

I sincerely believe I managed the swim very well.  I did not hope leave the water in such a good position. After all, in NorseMan, we think constantly "of barrier" in term of ranking : It is necessary to be in 160 first ones to have the right to climb above, on Gaustatoppen (and to be " black finisher "). Now, as all the triathletes, I shall always have an eye on my place in the race.
Je crois sincèrement avoir bien géré la natation ; je n’espérais pas sortir en si bonne position.
En définitive, au NorseMan, on pense constamment « barrière » en terme de classement  : il faut être dans les 160 premiers pour avoir le droit de grimper là-haut, sur le Gaustatoppen (et être « black finisher »)  . A présent, comme tous les triathlètes, j’aurai toujours un œil sur ma place dans la course.

...Il commence à faire jour lorsque les premiers nageurs arrivent...


The first transition - La première transition

The Gazelle is waiting for me in the park near the bike, Great ! Return in the world of the smile after that of Mobydick … Hem, but not seen whales … ( What a pity! I had heard some stories on this subject, that would have really enjoyed see a small one, but far away…) Some runners get ready, I shall not waste time, but I believe that we are simply happy to find its « support team », And thus to tell her the first sensations of race, good sensations for me. Fast and total change, I chose however to put completely dry clothes. Then … My « tri-fonctions » of the Nautic Club of Briançon with white Skin and the light windbreak to attack the first rise of the tray until Dynarut. It is not cold, however, we feel the humidity, But the next ascents with bike are there to warm us, no ? … Hem, and then, I think that I’m doing great because I was not quite cold in the water. The Gazelle agrees, especially since she sees many swimmers arriving  who shiver for several minutes. And … Great ! Some warm soup in my two bike tins ! ! Thank you my Gazelle ! Unnecessary to highlight all the advantages of such a magic potion when coming out of the water of Eidfjord ! But… That is a part of bit extras which make you these extreme races more comfortable …
La Gazelle m’attend dans le parc près du vélo, chic ! Retour dans le monde du sourire après celui de Mobydick… Hum, mais pas vu les baleines… (Dommage ! J’avais entendu quelques histoires à ce sujet, ça m’aurait vraiment plu d’en voir une petite, mais de loin…) Quelques coureurs sont déjà en train de se préparer, je ne perdrai pas non plus de temps, pour autant je crois qu’on est tout simplement heureux de retrouver sa « support team » et donc de lui communiquer les premières sensations de course, de bonnes sensations en ce qui me concerne. Changement rapide et total, j’ai cependant choisi de mettre des vêtements complètement secs. Alors… Ma tri-fonctions du Nautic Club de Briançon avec un Skin blanc et le coupe-vent léger pour attaquer les premières montées du plateau jusqu’à Dynarut. Il ne fait pas froid, on ressent toutefois une humidité certaine, mais les prochaines montées à vélo sont là pour nous réchauffer, non ? … Hum, et puis, je me dis que je m’en sors très bien car je n’ai pas eu du-tout froid dans l’eau. La Gazelle partage mon avis, d’autant plus qu’elle voit arriver des nageurs claquant des dents depuis quelques minutes. Et… Chic ! De la soupe chaude dans mes deux bidons de vélo ! Merci ma Gazelle ! Inutile de dire tous les bienfaits d’une telle potion magique à la sortie de l’eau d’Eidfjord ! Mais… Ça fait partie des petits plus qui vous rendent ces courses extrêmes plus confortables…
Peu de monde quand j’y arrive, je verse l’eau chaude dans les 2 bidons, j’agite bien pour dissoudre la poudre et je les mets sur le vélo. J’ai à peine fini que Pierre-Louis qui est venu se poster à la sortie de l’eau me crie que Thierry sort, c’est donc bien lui que j’ai dû voir. Il arrive en retirant la combi, bisou mon amour, même pas l’air d’avoir froid ! je l’aide à se déshabiller et à enfiler la tri-fonction et un skin manches longues, gilet jaune, booster, chaussettes, chaussures. Mon Raspa est cool, pas de précipitation, on a nos aises car il n’y a pas encore grand’monde en T1. Re-bisous et voilà, il est parti. Je range toutes les affaires, combi, cagoule, chaussons, bonnet, lunettes, serviettes, … ça grouille de monde maintenant et je vois beaucoup de nageurs avec des gestes mal assurés, ils ont froid et se déshabillent de la tête aux pieds pour mettre au plus vite des vêtements secs. J’aperçois La Tortue en sortant de T1 et je lui demande si ça va, il me répond ‘Non, je suis gelé !’. Avec Ariane et Victor, nous attendons le passage de leur père, les concurrents partent les uns après les autres à vélo, avec des gestes hésitants à cause du froid, je vois une femme qui tremble tellement qu’elle n’arrive pas à fixer ses chaussures sur les cales du vélo. Damien passe, allez en route !!

... En ZT1...

Kisses to my Gazelle … I shall leave the Zone of transition in great shape and ready to fight the  180 km in front of me! And then, my freshly operated arm better had made than to resist to the shock ! … Hem, once again, I am well conscious that I have to be one of rare fortunate who has well endured this cold water. Just at the exit of Eidfjord, I shall overtake one athlete on the ground being helped. It’s difficult to start when we have endured cold water for more than one hour … !

Bises à ma Gazelle… Je quitterai la Zone de transition en pleine forme et prêt à en découdre pendant 180 km ! Et puis, mon bras fraîchement opéré a mieux fait que bien tenir le choc ! … Hum, encore une fois, j’ai bien conscience que je dois être un des rares chanceux à avoir bien supporté cette eau fraîche. En effet, juste à la sortie d’Eidfjord, je dépasserai une athlète au sol en train d’être secourue. Difficile de se mettre en route lorsqu’on a été durablement refroidi pendant plus d’une heure…


The cycling - Le vélo


Eidfjord - Dynarut : 0 km - 35e km
The day always takes some time to appear within this deep fjord.
 However we distinguish better and better the landscape at the exit of Eidfjord. It seemed to me that on coming out of the water, the sky would become very clear … Well, no. We shall quickly go into a kind of mist, then the cloud which will bathe us in a milky and wet atmosphere … Hem, it will not be the " sun of Austerlitz " long-awaited on the plateau. Approximately ten kilometers of flat road until Öve-Eidfjord are going to allow us to warm our engine before climbing approximately of 1300 meters in height during almost 25 km until Dynarut. We shall use the former road transformed into cycle track and very fast, some tunnels. (Justifying the use of our compulsory lights.) … But what a pleasure! I find the road taken in the day before with the Tortoise and My Gazelle. MA-GNI-FI-CENT !  ! " It is more than a race, it is a trip ! " Judge it for yourself … Well, it is necessary to be honest, photos date the day before and in the early hours the race, with the fog gently dozing, we are in another light. To tell the truth, at 6:30 am of the morning we would not need to have more n enigmatic atmosphere to see the monster of Loch Ness appear … (Finally, no, because we are not doing the CeltMan !)  We do not still distinguish really the limits between heaven and earth … What a surprising landscape ! Hem … But think of the race Raspa …
Le jour tarde toujours à se lever à l’intérieur de ce fjord encaissé. Cependant nous distinguons de mieux en mieux le paysage à la sortie d’Eidfjord. Il me semblait qu’à la sortie de l’eau, le ciel deviendrait très clair… Ben non. Nous rentrerons rapidement dans un genre de nappe de brume, puis le nuage qui nous baignera dans une atmosphère laiteuse et humide… Hum, ce ne sera pas le « soleil d’Austerlitz » tant attendu sur le plateau. Environ dix kilomètres de plat jusqu’à Öve-Eidfjord vont nous permettre de chauffer notre machine à pédaler avant de grimper environ de 1300 mètres en hauteur pendant près de 25 km jusqu’à Dynarut. Nous emprunterons l’ancienne route transformée en piste cyclable et très vite, quelques tunnels (justifiant l’utilisation de nos éclairages obligatoires) … Mais quel plaisir ! Je retrouve la route prise à veille avec la Tortue et ma Gazelle. MA-GNI-FI-QUE ! « C’est plus qu’une course, c’est un voyage ! »  Jugez vous-même… Bon, il faut être honnête, les photos datent de la veille et au petit matin de la course, avec le brouillard qui somnole gentiment, on se trouve dans une lumière autre. A vrai dire, à 6 heures 30 du matin on aurait plus une atmosphère énigmatique à voir surgir le monstre du Loch Ness… (Finalement, non, car on n’est pas non plus sur le CeltMan !) … On ne distingue pas encore vraiment les limites entre ciel et Terre… Quel paysage étonnant ! Hum… Mais pense à la course Raspa…

Thus, after 10 km of flat road, we begin the rise towards the plateau which will take us 1300 meters higher. We find the cycle track which we had left and we shall climb until three fifth of the ascent. There is one exception, however. A part of the old road collapsed, thus forcing  us to take the tunnel of the current road. After all, it is maybe the least pleasant part of the race, Because numerous cars of support teams overtake us and encourage us… Oops! The CO2 !
Donc, passés les 10 km de route plate, nous attaquons la montée vers le plateau qui nous emmènera 1300 mètres plus haut. Nous retrouvons la piste cyclable que nous avions quittée et elle nous mènera jusqu’aux trois cinquièmes de l’ascension. A une exception près, cependant. Une partie de la vieille route s’est effondrée, nous forçant ainsi à prendre le tunnel de la route actuelle. En définitive, c’est peut-être la partie la moins agréable de la course, car de nombreuses voitures de support teams nous dépassent et nous encouragent… Oups ! Le CO2 !

... L'ancienne piste cyclable est éfondrée, nous devons passer par le tunel...

The old road on which we are riding along is very tasty as it winds around the current road which we cross, and takes us from time to time on rather steep slopes during the rise. The tone of the race is given, that will not be a walk surely, furthermore cycle track is not in an excellent state. (Attention, also look where you drive…) Numerous portions of narrow road exceed easily the 10 % in rise and the slope still increases in the bends but what a pleasure to ride along these small winding roads through the valley!
La vielle route que nous empruntons reste cependant savoureuse car elle serpente autour de la route actuelle que nous croisons, et nous entraîne par moment sur des pentes assez sérieuses durant la montée. Le ton de la course est donné, ça ne sera pas une promenade de tout repos, d’autant plus que la piste cyclable n’est pas non plus toujours dans un état excellent. (Attention, regardez aussi où vous roulez…) De nombreuses portions de route étroite dépassent facilement le 10% en montée et la pente augmente encore dans les tournants mais quel plaisir cette petite route qui serpente à travers la vallée.

... La petite route qui serpente...

... La Tortue dans son élément...

Towards the twentieth kilometer of race, we shall leave the cycle track, or rather, the cycle track will join the road, they become confused because the main part of the difficult passage was crossed. . Now, we climb a gentle slope until the peak of the road on Dynarut. (Between 4 % and 6%… Well, yes, that  reminds me of the Lautaret pass not far from my home town Briançon.)
Vers le vingtième kilomètre de course, nous quitterons la piste cyclable, ou plutôt, la piste cyclable rejoindra la route, elles se confondent car l’essentiel du passage difficile a été franchi. A présent, nous grimpons en pente douce jusqu’au point culminant de la route à Dynarut. (Entre 4% et 6%… Ben oui, ça rappelle le col du Lautaret au dessus de chez moi, à Briançon.)

I shall arrive calmly at Dynarut … Two or three big colored houses and many cars … It is there that many cyclists made an appointment with their team support. Great ! The first control mat.  I prefer not to stop there and continue another kilometre onto an almost deserted parking lot.  Thanks to The Tortoise for this valuable information.  Here after 1hr 51 mins of cycling I meet up with my Gazelle ( In fact, two minutes more, because it is the time of Dynarut.)
J’arriverai tranquillement à Dynarut… Deux ou trois grosses maisons colorées et beaucoup de voitures… C’est là que se sont donnés rendez-vous beaucoup de coureurs avec leur support team. Ha ! Le premier tapis de contrôle. Pour ma part, je ne m’y arrêterai pas, préférant le parking suivant se trouvant un kilomètre plus loin et quasiment désert. Merci à la Tortue pour ce judicieux tuyau… Je retrouverai donc ma Gazelle dans cet endroit tranquille, au bout d’un peu plus d’une heure et 51 minutes de route. (En fait, deux minutes de plus, car il s’agit là du temps de passage à Dynarut.)

I swallowed The warm soup (tepid at the end)  during the climb. I shall leave again with two cans of diluted Hydrixir, just to change a little. Big smiles for the Gazelle as well as for all the Tortoise-Family-Team ; I am really happy to see them also because that means that everything goes well for Damien who dreaded more than everything " swimming among icebergs ". After all, few words between The Gazelle and Raspa, the exchanged glances that say enough for themselves Everything is OK for the moment, no time to lose.
La soupe chaude (tiède à la fin) a été avalée durant la montée. Je repartirai avec deux bidons d’Hydrixir anti-ox coca assez dilués, histoire de varier un peu. Grands sourires à Ma Gazelle ainsi qu’à toute la Tortue-Family-Team ; je suis franchement heureux de les voir aussi car ça veut dire que tout se passe bien pour Damien qui redoutait plus que tout la « trempette parmi les icebergs ». En définitive, peu de paroles entre la Gazelle et le Raspa, les regards échangés s’en disent suffisamment long. Tout se passe bien pour le moment, pas de temps à perdre.

... Dynarut, la veille, il n'y a personne...

Départ de Eidfjord sans souci, environ 1km après j’aperçois une athlète qui a chuté de son vélo avec une couverture de survie en attendant les secours, je ne peux m’empêcher de penser à la femme aperçue un peu plus tôt au sortir de la T1 …
Le 1er ravito est prévu 1km après Dynarut, nous l’avons reconnu la veille, j’ai oublié de noter le nombre de kms depuis le départ et j’ai l’impression que ça fait longtemps que je roule, l’aurais-je dépassé ? Il faut faire très attention pour dépasser les vélos, finalement ça fait pas mal de monde sur la route !
Je reconnais les maisons jaunes de Dynarut, l’arrêt est prévu environ 1km après, je retrouve le parking suffisamment large pour garer le camping-car et on s’arrête. A peine arrivée, les enfants annoncent l’arrivée de Thierry, ravito, bisou et c’est reparti.

 

Dynarut - Geilo : 35e km - 92e km
Then … Let's go ! I am going to pedal at the moment on the plateau of Hardanger until its descends towards Geilo at the halfway mark. A portion of good road with the wild landscapes, my photos will speak themselves … We shall leave the big glacier of the Hardanger on our left and… What cold ! No, it is not warm at all  ! 4 °, 5 ° ? It is not rare to see the snow nearby and we are almost in the clouds … but there isn't any wind. I remember, when I prepared the race in winter 2011-2012, to have looked at all the videos in particular the portion on the plateau. I looked for everything that could indicate me the direction of the wind and thus flags. All this seemed of good omen. After all, we shall not have had to fight against the wind, except a little toward the end, it is already that. On the other hand, the cold was rather difficult to bear. Always snowfields. Anticipating this cold atmosphere, I had asked The Gazelle to prepare  my blue jacket  « windstopper » for this occasion. Well judged, I shall keep on until the end of the race as I distrust the bad weather, with the nasty  black clouds on the horizon…  I shall also wear a bandana on the throat that I shall raise regularly above the nose, so as not to freeze me when the speed will increase as I descend. Hem … What an elegance  !
Alors… A l’attaque ! Je vais arpenter à présent le plateau du Hardanger jusqu’à sa descente vers Geilo à mi-course. Une portion de bonne route aux paysages sauvages, mes photos parleront-elles-mêmes… Nous laisserons le grand glacier du Hardanger sur notre gauche et… Brrr ! Non, il ne fait pas chaud du tout ! 4°, 5° ? Il n’est pas rare de voir la neige de près et nous nous trouvons toujours très près des nuages… Par contre, le vent est absent. Je me souviens, lorsque je préparais la course en hiver 2011-2012, avoir regardé toutes les vidéos de vélo et notamment la portion sur le plateau. Je recherchais tout ce qui pouvait m’indiquer le sens du vent et donc les drapeaux. Tout ça semblait de bon augure. En définitive, nous n’aurons pas eu à lutter contre le vent, sauf un peu vers la fin, c’est déjà ça. En revanche, le froid était assez difficile à supporter. Toujours des champs de neige. Anticipant cette froide atmosphère, j’avais demandé à ma Gazelle de me préparer ma veste bleue « windstopper » pour l’occasion. Choix judicieux, je la garderai jusqu’au bout, me méfiant de la météo, toujours de vilains nuages noirs à l’horizon… Je porterai également un bandana sur la gorge et je le remonterai régulièrement au dessus du nez, histoire de ne pas me geler lorsque la vitesse augmentera en descente. Hum… Bonjour l’allure !

… On the other hand, time goes by fast! I feel in great form ! We enter the province of Buskerud, with flat or slightly ascending roads, I settle comfortably on my handlebar and let's go ! After the initial rise, I shall have the feeling to move forward very quickly in this first half of the distance covered. I'll see The Gazelle on the second appointment planned for our team between Dynarut and Geilo … (Raugastøl, I think.) I had to go rather fast also because The Gazelle had hardly had time to park, it is not always easy. I shall catch up with her, I shall make a sign to tell her without stopping that everything is OK and I continue up to the next rendez-vous on the way out of Geilo.
… Par contre, c’est vrai que ça va très vite ! Je me sens en bonne forme ! Nous entrons dans la province du Buskerud, avec des routes sans dénivelée ou légèrement ascendantes, je me cale sur mes prolongateurs et … A l’attaque ! Passée la montée initiale, j’aurai le sentiment d’avaler les kilomètres dans cette première moitié du parcours vélo. Je verrai ma Gazelle sur le second ravito prévu pour notre team entre Dynarut et Geilo… (Raugastøl, je crois) J’ai dû aller assez vite aussi car ma Gazelle avait à peine eu le temps de se garer, ce n’est pas toujours facile. Je la rattraperai donc, je lui ferai signe sans m’arrêter que tout va bien et que je continue ainsi jusqu’au prochain point de rendez-vous à la sortie de Geilo.

... Le glacier du Harenger...

A partir de là, c’est l’inconnu. Le 2ème arrêt est prévu sur le plateau du Haranger, les enfants ne se souviennent plus bien où, on s’arrête où on peut … mais je me rends compte que ce n’est pas l’endroit idéal, Thierry nous voit au dernier moment et continue sa route, il a encore à boire. En fait, pour lui cet arrêt n’était pas utile.

Hem … For future NorseMen, plan your points of rendez-vous exactly with your team. This provisioning seemed certainly useless to fill my cans. (I had not even finished the first one.) However, it would also be wise to follow it closely. If very difficult weather conditions slow down the race) ( As those of Sunday, August 5th, much less clement.) Then, I would have been very happy to be able to get fresh supplies. During the debriefing, The Gazelle also reminded me of the difficulty driving by car within such a race to follow her team member while respecting the racers. In such circumstances, we indeed understand, why the number of racers is so limited in the NorseMan.
Hum… Pour les futurs NorseMen, prévoyez bien vos points de rendez-vous avec votre team. Ce ravitaillement semblait certes inutile pour remplir les bidons (même pas le premier achevé). Toutefois, il peut aussi apparaître judicieux de se suivre d’assez près. Imaginons par exemple de dures conditions atmosphériques ayant ralenti la bonne marche de la course. (Comme celles du dimanche 5 août, bien moins clémentes.)… Alors, j’aurais été très heureux de me ravitailler. Lors du débriefing, la Gazelle m’aura également rappelé toute la difficulté de pouvoir évoluer en voiture au sein d’une telle course pour suivre son équipier tout en respectant les coureurs. On comprend bien, dans de telles circonstances, pourquoi le nombre de coureurs soit limité à ce point au NorseMan.

After some magnificent viewpoints along lakes alternating with some deserted areas, the descent towards Geilo will be relatively long and, little by little, we shall return towards more urbanized parts of the country. If the plateau seemed to be a paradise for cross-country skiing in winter, The city of Geilo also presents us its multiple ski runs and ski lifts. We arrived in a city dedicated to snow sports ! It is also the moment when we shall change direction to turn to the right, facing directly south. We are halfway through the bike race and approximately 40 % of the total rise. Four passes still wait for us, with an increasing difficulty. Finally, no pass is insurmountable, the difficulty will come rather from the frequence of the rises.
Passés quelques magnifiques points de vue le long des lacs alternant avec des secteurs désertiques, la descente vers Geilo sera relativement longue et, peu à peu, nous retournerons vers des contrées plus urbanisées. Si le plateau semblait être un paradis pour skateurs en hiver, la ville de Geilo nous présente également ses multiples pistes de ski et remontées mécaniques. Nous sommes arrivés dans une ville dédiée au sport de glisse ! C’est aussi le moment où nous changerons de direction pour obliquer à droite, plein sud. La moitié du parcours vélo est achevé et environ les deux cinquièmes de la dénivelée totale. Quatre cols nous attendent encore, avec une difficulté croissante, enfin, relativisons quand même, aucun col n’est insurmontable, la difficulté viendrait plutôt de la répétition des montées.

Finally, this first half of the bike ride reminds me of the real-life experience of the other races. When all goes well with the swimming and I get out of the water easily the biking works well on the flat portions or slight ascents but when the pourcentage ascent is very high it is more difficult as I am a big but powerful person.  Several bikes overtake me as I leave Eidfjord.  I will probably overtake a few on the flat or on the descent.  (This probably explains why The Tortoise took a little more time to catch me up on this occasion.)
Finalement, cette première moitié de vélo me rappelle assez le vécu les autres courses. Lorsque la natation se passe bien et me permet une bonne sortie de l’eau, le vélo est généralement favorable dans les portions de plat ou bien de montée légère, les montées à fort pourcentage ne me plaisent guère car je reste un « gros gabarit » mais assez puissant. En définitive, de nombreux vélos me rattraperont dans la montée à la sortie d’Eidfjord, j’en repasserai quelques uns sur le plateau ou bien dans la descente. (Ce qui explique sans doute aussi pourquoi la Tortue aura mis un peu plus de temps à me rattraper en vélo à cette occasion.)

Le prochain ravito est prévu juste après un rond-point à Geilo, une fois à l’arrêt je me dis que j’ai le temps d’aller aux toilettes, eh bien non ! Le Raspa arrive ! Je crois bien que je me trompe dans les bidons, pas sûre de moi sur ce coup là … on ne traine pas, je me rends compte qu’il faut faire vite car le camping car va moins vite que les vélos dans les descentes. Je crois me souvenir que je loupe l’arrêt suivant noté sur la carte. Je suis un peu perdue, il ne faut absolument pas rater celui d’après. Je crois que la Raspamobile nous dépasse, car j’ai dû montrer des signes d’inquiétude … je ne sais plus s’il y a encore un ou 2 arrêts, je me souviens d’un arrêt juste avant de tourner à droite, là Thierry prend le temps de faire une pause technique et de me faire des bisous, je crois que c’est le dernier arrêt.

Geilo - Bjørkeflåta : 96e km 140e km
On the 2nd stop I leave my frontal lamp with my Gazelle.  Yes I kept it.  I kept it just in case I needed to use it during if we were submerged by clouds.  I do not trust the meto and I kept my blue jacket.  I was still hoping to see the sun pierce through the clouds but black clouds were on the horizon.  Hum the Gaustatoppen ? Around me a number of cyclists seem confident with the meteo and were wearing lighter jackets.  A few raindrops would not spoil the race.
Mais, pour le moment, second arrêt auprès de ma Gazelle. A ce point de la course, je me débarrasserai enfin de ma lampe frontale… Ben oui, je l’avais gardée ! Non pas un oubli, mais je considérais toutes ces masses nuageuses que nous frôlions de si près dès qu’on grimpait un peu. Alors, autant être vu si, d’aventure, les nuages descendaient à leur tour. En définitive, je me méfierai toujours de la météo et je garderai quand même la veste bleue jusqu’au bout. J’ai attendu pendant toute la partie en vélo cette éclaircie promise, et en point de mire, il y avait de gros nuages noirs au loin… Hum, sur le Gaustatoppen ? Autour de moi, de nombreux cyclistes semblaient plus confiants dans la météo et portaient des tenues plus légères. Quelques gouttes perdues ne viendront pas ternir la fête.

This time I will take on a bit more fuel before the next ascent.  Water, cereal bars, dried fruit, salted biscuts.
Cette fois, je vais consommer du plus lourd jusqu’au prochain rendez-vous, il y en aura un au début de chaque montée, soient encore trois avant la T2. Au menu, de l’eau, éventuellement des barres et surtout, toutes sortes de fruits secs salés de bonne qualité mais sans leurs peaux, trop difficile à digérer.

... Miam Miam !

We climb hills and go down them.  The next meeting points are towards Skurdalen, Dagali et Bjørkeflåta and we leave the road to turn right and take a last climb a little bit more difficult that the previous three towards Imingfell. 
A présent, grimpons les cols et surtout descendons-les. Les rendez-vous prévus sont vers Skurdalen, Dagali et Bjørkeflåta, où nous quitterons la route pour tourner à droite et entamer une ultime montée un peu plus sérieuse que les trois précédentes vers Imingfell.

... Merci Pierre-Louis pour ces beaux clichés !


Each of the 3 climbs are calm, no big rises we just need to control our speed and pay attention to the state of the road surface.  On one bend the road was on a slant and there were streaks in the road which almost surprised me. Probably because I was looking at the scenary.  You need to be careful on the descents as usually the roads are of a good quality but you could be surprised by a sudden wave in the road which could make you loose your balance.  The rockets should be careful.  Despite the winter conditions the road is very good.
Chacune des trois montées sera assez tranquille, pas de grosse dénivelée, il suffit de gérer, quoique, à un moment, il s’agisse de rester assez vigilent sur l’état du revêtement. Dans un ou deux virages de la seconde montée, il y avait du dévers et des striures, j’ai bien failli me laisser surprendre. (Hum, le paysage à admirer, sans doute ?) Mais j’insisterai plus sur la vigilance à conserver lors des descentes. Il y a moyen d’avoir une vitesse élevée car les routes sont de bonne qualité en général… Jusqu’au moment où celles-ci se gondolent littéralement au point de mettre en péril votre équilibre car vous rebondissez ! Attention les fusées sont prévenues, donc ! Quoi qu’il en soit, compte tenu des conditions climatiques de l’hiver, il me semble que, pour le vélo, nous bénéficiions d’un tapis de bitume de bonne qualité en général. (En définitive, nous ne croiserons que très peu de camions en Norvège, certainement est-ce là une explication quant au bon état général des routes ?)

... De bonnes routes en Norvège ! Mais attention tout de même...

Bjørkeflåta - Austbygd : 140e km - 180e km
For the meeting points with the support team as The Tortoise had recognised the course the day before I opted for his choices.  Take on fuel at the top of the climbs or at the bottom of the hills does not really matter as once again the climbs are not very steep but just a series of small climbs.  I think a meeting point at the top of the Imingfell before arriving at the Telemark is necessary.  From the start of the last climb which is the hardest of them all there are 40km left to ride.  Around 10km of climb towards the Imingfjell and 7 fairly steep climbs before reaching a long flat portion and then the final descent towards the T2 of Ausbydge.  The question is should you plan stopping during the last 40km ?  The concern for the team is to have enough time to install some material for the 2nd transition.

Et à propos du choix des lieux de rencontre avec sa support team…
La Tortue ayant reconnu le parcours l’avant-veille, j’aurai naturellement opté pour ses choix d’arrêt des teams qui se seront vraiment révélé judicieux en général. Se ravitailler aux sommets ou bien dans les creux, tout cela n’a guère d’importance, encore une fois, il ne s’agit pas de grimper sur une dénivelée phénoménale, mais plutôt une grimper une succession de petites montées. Toutefois, je rajouterais volontiers un rendez-vous en haut de la dernière montée, à Imingfell, peu avant d’entrer dans le Telemark. Au départ de la dernière montée, la plus costaude des quatre, il nous restera 40 kilomètres à parcourir. Environ dix kilomètres de montée vers Imingfjell, dont 7 kilomètres assez raides, puis nous débouchons alors sur un plateau assez long avant d’entamer une descente finale vers la T2 de Ausbydge. Le problème, faut-il envisager un arrêt au cours des 40 derniers kilomètres ? Le souci pour la team est de disposer de suffisamment de temps pour installer un peu le matériel pour la seconde transition.

In other words, it is better not to waste his time. For my part, with the choice not to stop during the last forty kilometers, I found myself with empty tins on the plateau before Austbydge. Nothing very dramatic, after all, seen the "very stong températures" with which we were confronted.
Autrement dit, mieux vaut ne pas traîner ! Pour ma part, avec le choix de ne pas m’arrêter au cours des derniers quarante kilomètres, je me suis retrouvé avec des gourdes vides sur le plateau avant Austbydge. Oh! Rien de bien dramatique en définitive, vu les «très fortes températures» auxquelles nous étions confrontés!

To arrive within the times the last feeding point should not be after Imingfjell.  The Descent is quite technical and as there are numerous bends with a wavy road it could be dangerous.
Disons simplement que, pour arriver dans les temps, le dernier ravitaillement ne devrait pas se faire après Imingfjell. D’autant plus que la descente est assez technique, de nombreux lacets et, par endroits, une route encore assez gondolée, ce qui la rend dangereuse.

La Tortue vient de me dépasser... Hum...

J'aime bien cette photo vu que c'est moi qui l'ai prise... Hé ! hé !

I have just left Bjørkeflåta.  La Gazelle is all smiles although a little tense as she is is doing her job.  My support team is really a gold one.  The last climb is more serious and I will use the Chalvet technique.  The Chalvet is the name of the last hill at the EmbrunMan and traditionally I will slow down to concentrate on the marathon which I will soon be running and to arrive fresh.  Here a slight error.  I should have road slightly faster.  It was not much use slowing down as the hill was only 7km with 9% rise which is only 7% in the last 2 kilometers and then there are only 33 kilometers left.  13 flat and 20 down hill which seems to go on for ever.  Once you are through the Skålbø bend there is a change in scenery.  From a deserted plateau the descent reaches a torrent and wooded areas, prairies and then more and more built up areas.  I am almost at the end, The T2 is near.  I never thought I would arrive in such form at the end of the biking in an Iron Man.
Mais pour l’heure, je viens de repartir de Bjørkeflåta, la Gazelle est toute souriante, quoique un peu tendue hum… disons concentrée sur son job. (Ma support team est vraiment en or !!!) L’ultime montée sera plus sérieuse et je vais passer en mode « Chalvet ». Chalvet est le nom de la dernière côte de l’EmbrunMan, et, traditionnellement, je lèverai le pied pour me concentrer sur le marathon qui arrive et me refaire surtout un peu de fraîcheur. Ici, petite erreur, j’aurais dû rouler plus fort. Il faut bien se dire que ça n’avait pas trop d’utilité car, à la fin de la côte qui dure un peu plus de 7 km (pente de 9% mais qui tombe à 7% sur les deux derniers km), il reste environ 33 kilomètres, dont 13 de plat et 20 d’une descente qui n’en finit plus, une fois le sévère lacet de Skålbø passé. Un changement de paysage supplémentaire : Autant le plateau paraissait désertique, autant la descente s’effectue le long d’un torrent alternant, des zones forestières, des prairies et puis des habitations de plus en plus nombreuses. Je touche au but, la T2 s’approche… Hum, je crois bien n’être jamais parvenu aussi en forme à l’arrivée d’un vélo en Iron Man.

Le plateau du Telemark... Photo prise le lendemain sous la pluie, nous avons eu de la chance !

Nous reprenons la route pour aller rapidement à T2, ça ne va pas être simple de garer le camping car là-bas et il faut faire l’échange des sacs car Claire va reprendre son véhicule et moi la Raspamobile. Il faut toujours faire attention dans les descentes, depuis qu’un concurrent a tapé à l’arrière du camping car parce que je le gênais, je fais super gaffe.
Heureusement que les routes sont larges parce que sincèrement, les lacets je n’aime pas trop …

La Gazelle conduira la TortueMobile... pas simple mais ça passera !

And the Tortoise – what happened to him ?  My favourite racer caught me up on the final climb towards Imingfell and overtook me.  For him he did not plan to slow down.  He was one of the people who suffered during the swim in the cold water.
Et la tortue dans tout çà ? Mon carapacidé favori se sera quand même fait un peu attendre… Il m’aura enfin rattrapé au début de la montée finale vers Imingfell puis naturellement dépassé. Pour lui, pas question de lever le pied, bien au contraire ! Mais il fait partie de ceux qui ont souffert pendant la nage en eau froide.

Two questions :

What sort of state are you in when you get out of water at 13 degrees ?
You can be in all sorts of situations.  Even the best can suffer.  I remember how surprised people were when I trained in water at 11 degrees.  I do not regret anything and would do the same again.  So to my triathlete friends who want to run the NorseMan one day I am convinced that the race starts in the fjord.  You should therefore train for these conditions.
Dans quel état peut-on bien sortir d’une eau à 13 degrés ?
Dans bien des états ! La morale de l’histoire est que ce triathlon peut réserver bien des surprises aux meilleurs parmi les meilleurs. Hum… J’ai le souvenir d’avoir déclenché le scepticisme autour de moi lorsque je m’entraînais dans une eau à 11 degrés. Je ne regrette rien et je recommencerai. Aux amis triathlètes désireux de courir sur le NorseMan un jour, Je suis convaincu que la course se joue dans le fjord, entraînez-vous en conséquence, c’est dit.

What speed for biking ? 
What energy is used up on the swim !  After the swim there is a tough hill to climb.  I think that after 10km on the flat that is not enough to warm up for the climb.  After getting out of cold water you need to warm up more.  That is why the NorseMan is a difficult race....
Quel rythme donner sur le vélo ?
Mais que d’énergies dépensées d’emblée ! La natation suivie d’une forte côte en vélo. Hum, à mon sens, la dizaine de km de plat sont insuffisants pour attaquer à chaud la montée initiale d’autant plus qu’il faut se réchauffer davantage à cause de la natation en eau très froide. En cela réside assurément la difficulté première du NorseMan. (J’évoquerai ce sujet en toute dernière partie du récit.) Il faut bien reconnaître toute la difficulté d’une course que l’on affronte sans repères sérieux. Sur le NorseMan, « dépaysement garanti des repères !!! »


The Second transition - La seconde transition

Happy to arrive in the T2 after the descent from the plateau of Imingfell.  I started to feel I needed to take on water.  Now it is time to attack the marathon.
Eh bien… heureux d’arriver en T2, après cette descente interminable du plateau d’Imingfell. Je commencerai quand même à ressentir le manque d’eau ? Mais ce qui est fait est fait. A présent, je devrais chercher à compenser le déficit rapidement au début du marathon, enfin, dans la mesure du possible et même en T2, of course !

I was happy to find my Gazelle and her smile.  All seemed to be going well.  A short transition, change of socks and shoes in record time and I took off my blue vest.  The sun pierced through the clouds.  I show the colours of the Nautic Club de Briancon and I’m in 92eme position !  Usually I am further back than this.  After some massages to get me underway.  I only lost 50 places and 25 in the final climb.  I am now ready to attack the marathon…
Heureux de retrouver ma Gazelle et son sourire ! Tout semble à présent « aller pour le mieux dans le meilleur des mondes ». Ma transition sera relativement courte, changement des chaussettes et chaussures en un temps record et allègement de la tenue. Je retirerai ma veste bleue, un petit rayon de soleil arrivera au bon moment entre deux nuages. Chic ! Les couleurs du Nautic Club de Briançon vont sortir de la ZT2 en 92e position ! (Inespéré ! D’habitude, je me retrouve plutôt vers les 3/5e des courses en sortie de T2, alors qu’aujourd’hui, je me retrouve classé dans les 2/5e. Bilan : en définitive, le parcours vélo m’aura fait perdre une cinquantaine de places. Je me questionnerai encore longtemps après sur l’utilité de lever le pied dans la dernière montée à vélo. (Bien 25 places de perdues à partir de la montée finale.) Je me sens cependant en bonne forme et je pense attaquer le marathon avec encore des réserves pour la suite.

... Arrivée en T2...

Arrivée sans souci particulier, on a tracé sans s’arrêter depuis le dernier ravito et ouf, comme Thierry était dans le premier tiers des coureurs, il n’y a pas encore grand’ monde sur le parking, je peux garer le camping car au fond du parking.  Je me détends un peu, le parcours vélo est terminé pour ma part, je vais peut-être avoir le temps de manger un peu, je crois me souvenir qu’il doit être un peu plus tard que midi. Je décide sans plus attendre de sortir tous les sacs pour faire l’échange des véhicules dès que la Raspamobile va arriver, elle ne devrait pas tarder, il y avait très peu d’écart entre Le Raspa et la Tortue.
Je transporte tout le barda et je sors le sac pour la transition CAP, avec le tapis et me dirige vers la zone, qui a plutôt l’air d’un pique-nique familial. Il y a juste quelques emplacements pour poser les vélos mais je remarque vite que les coureurs arrivent et laissent le vélo en vrac par terre, se changent et repartent. Je pose nos petites affaires près de Pierre-Louis, support-team de La Tortue, tapis, chaussures, chaussettes … La Tortue me dit en passant qu’il a dépassé mon Raspa dans le dernier col, il va arriver trankillou. Je vais me poster à l’arrivée des vélos et j’ai même le temps de faire une photo à l’entrée de la zone. Changement de tenue, il est en forme, et repart.
On a à peine parlé de l’organisation des ravitos sur la CAP, Thierry me dit arrêt tous les 2,5 km à peu près … moi j’avais pensé tous les 5 km comme sur un marathon, je pensais être un peu plus cool sur la CAP parce que sur le parcours vélo, j’étais quand même bien stressée !


The Running - La course à pied

So do I need to slow down now? Hum.  At this point in the race I only have one thing in mind and that is the time barrier at the 37th kilometre mark.  Everything can be less beautiful if we do not arrive within the first 160 runners at the time barrier of Gaustatoppen. However if I crossed the barrier  too late, I would not say that I failed my race but t as an experienced mountain runner I want to reach the top of Gaustatoppen within the time limit.  The only thing I need to do now is to pace my race  to reach my objective just like everybody else.

Alors, fallait-il lever le pied ? Hum, A ce point-ci de la course, on a en tête une seule chose : la barrière du 37e kilomètre. Tout peut perdre de la saveur d’un seul coup si on n’arrive pas parmi les 160 premiers au pied du Gaustatoppen. Attention, dans l’alternative où je serais parvenu trop tard à la barrière, je ne dis pas que ma course aurait été ratée, mais il est évident que le « coureur des montagnes » que je suis visait l’arrivée au sommet du Gaustatoppen. Bref, comme tous, je voulais être « Black finisher », il n’y a rien d’autre à ajouter. A ce stade de la compétition, je n’ai alors plus qu’à gérer ma course pour parvenir à mon objectif, ce que tout le monde tente de faire, bien sûr !

Let's go ! first, It will be necessary to follow the lake of Tinnsjå until the exit of Austbydge. For the moment The sun seems more present, however it is not rare to see it covered with clouds always very present in the sky what makes causes a drop in temperature.

En avant ! Il s’agira tout d’abord de longer le lac de Tinnsjå à la sortie d’Austbydge. A cet instant de la course le soleil semble être devenu une valeur un peu plus sûre, cependant il n’est pas rare de le voir recouvert de nuages toujours bien présents dans le ciel. Ce qui a pour effet de faire descendre la température de quelques degrés.

In my head, in my legs, I feel good. So, I am gradually going to accelerate my speed to reach 10 ½ kph. ( Hum… Not too fast, undoubtedly !) Finally a flat route over 25 km, with the exception of two small climbs, however insufficient for slowing down the rhythm or even to have to walk. I had asked My Gazelle to ensure I was supplied every 2½  km, and even every 2 km with the necessary fuel (a mixture of fizzy water and coca cola). To enable me to catch up with my initial hydration deficiency I carried the small bottle as I ran.  It is not easy to support the team of Raspa ! It is not also easy to park ! I’ll see My Gazelle parking farther than planned and coming back at top speed to ensure  Raspa  is adequately hydrated. Not easy !

Dans ma tête, dans mes jambes, je me sens bien. Ainsi vais-je accélérer progressivement ma course pour atteindre un rythme de 10 ½ km/h. (hum, pas trop rapide, of course !) En définitive un parcours plat pendant 25 km, à l’exception de deux petites montées cependant insuffisantes pour ralentir le rythme et encore moins marcher. J’avais demandé à ma Gazelle de me ravitailler en carburant (mélange eau pétillante + coca) tous les 2,5 km, voire tous les deux km. Je me promenais alors avec ma petite bouteille sur la course, le souci étant de rattraper un peu le déficit final en hydratation. Hum, vraiment pas une histoire de tout repos que d’être la support team d’un Raspa ! Pas facile non plus de pouvoir se garer. Je verrai ma Gazelle se garer plus loin que prévu et revenir au triple galop pour venir désaltérer au plus près son Raspa ! Pas simple !


After some kilometers of running, we shall leave the lake with its magnificent banks. We shall follow the river Måna as far as Tveitolii and we shall turn right to get closer to Gaustatoppen. We begin to see Gaustatoppen… Gosh ! Kalla-Pattar of NorseMan ! At this moment of the race, I believe that the runners were all excited about seeing the Gaustatoppen. I was the first ! Tveitolii, it is at the end of the portion of 25 km of flat road, there is a small refreshment point. (Hem, except for of the pastilles of salt, I have to admit that nothing else attracted me, But many thanks, of course !

Nous quitterons le lac et ses bords magnifiques au bout de quelques kilomètres, nous remonterons la Måna jusqu’à l’entrée de Tveitolii où nous bifurquerons à Gauche toute pour nous rapprocher du Gaustatoppen. Nous commençons à avoir en visuel le Gaustatoppen… Fichtre ! Le Kalla-Pattar du NorseMan ! A ce moment de la course, inutile de préciser que les coureur sont dans un état proche de l’Ohio ! Moi le premier ! Tveitolii, c’est au bout de la portion de 25 km de plat, il y a un petit ravitaillement (hum, à part des pastilles de sel, il faut bien reconnaître que rien d’autre ne m’attirait, et puis les grands sourires de nos charmantes hôtesses. Pour être par moments « de l’autre côté de la table de ravitaillement »,  je peux vous garantir la valeur de ces moments de convivialité pour les athlètes en plein effort. Mille mercis, of course !

But at this time of the race… I needed  a particular encouragement ? I felt less good towards the 23rd kilometer. After I made a technical break of a few minutes (behind a tree) it was very difficult to start  running  again. Thus, I walked during two kilometers and I lost some places which I had gained since the exit of T2. What a shame. I had gone back up in 88th position. I had overtaken six triathletes who had difficulties, But I had also been caught up by two others runners obviously very at ease… Hem, I had a lot to say about this time barrier !

Mais… Avais-je besoin d’un encouragement particulier à ce instant de la course ? Il faut bien reconnaître que j’ai eu un moment de baisse de régime. Vers le 23e kilomètre de course à pied franchement sans histoire, j’ai fait un arrêt administratif de quelques minutes et très difficile alors de me relancer ensuite. J’ai donc marché durant deux kilomètres, perdant le bénéfice de quelques places que j’avais grignotées depuis la sortie de la T2. Dommage, j’étais remonté en 88e position, ayant dépassé six triathlètes eux aussi en difficulté mais ayant aussi été rattrapé par deux autres manifestement très à l’aise en course à pied. … Hum, je tenais des comptes très précis avec la barrière !

Well, a minor setback, I knew that I had lost places during my stop and that I would go down again in the ranking if I was walking but I got closer to the closer to the Gaustatoppen climb and I said to myself that other athletes were also going to walk. Finally, I shall learn after reading of the results that I was classified 123rd at the foot of the  Gaustatoppen.

Bon, un contretemps pas très grave, je savais que j’avais perdu des places lors de mon arrêt et que j’allais en perdre aussi quelques autres en marchant mais bon, je me rapprochais de la montée vers le Gaustatoppen et je me disais que les athlètes allaient aussi marcher.

Thus, after taking on some fuel, here we are in the amusing  part of the climb : a twisting road rising with a steep slope of about 10 %. (It's like the steep slope of the Alpe d'Huez, but it's my personal vision.) That lasts about 7 km before calming  down a little after, then, we shall arrive at the second control point. It is also the place where the road forks for the Gaustablick hotel which is used as the arrival in case of too late arrival at the time barrier or bad weather as in 2008. Not for me ! Brrr !

 Finalement, j’apprendrai après lecture des résultats que j’étais classé 123e au pied de la montée. Après le petit ravitaillement, nous voici dans une partie rigolote de la montée : de gigantesques lacets droits montant à près de 10 % ! (Un peu comme celle de l’Alpe d’Huez, mais c’est une vision personnelle qui ne regarde que moi.) Ça dure près de 7 km avant de se calmer un peu, on arrivera alors au second point de contrôle et ravitaillement. C’est aussi l’endroit où on bifurque vers l’hôtel qui fait l’arrivée en cas de passage trop tardif de la barrière. Pas pour moi ! Brrr !

The first four kilometers of the twisting road would not have been easy to climb ! I could see my Gazelle running in every direction trying to give me fuel but in my mind I had slowed down with the hope that later I could accelerate.  My gazelle was worried  as I had told her for almost that this was the climb I was preparing for.   An additional worry, I did not bear any more the food and fuel  than I had prepared. Well, there are days when on occasions like this circumstances improve and August 4th is obviously a good day. During this climb, I appreciated one of the salmon sandwiches which my Gazelle had prepared for me.   (Hem, since then salmon sandwiches have become part of my food  for the long races !) After some difficult kilometers, I restarted in the climb by accelerating  the pace of walking. I was lucky , it seemed to me that groups of runners got closer to me. (At each bend, it is possible to see the respective progress of the runners.)

Les quatre premiers kilomètres de cette montée n’auront pas été facile à monter ! Hum, je voyais ma Gazelle qui courait dans tous les sens pour me ravitailler alors que moi, je ménageais ma carcasse dans l’espoir de me relancer plus tard. En vérité j’ai dû inquiéter un brin ma Gazelle car j’avais clairement annoncé depuis près d’un an j’allais envoyer de la puissance dans cette foutue montée. Inquiétude supplémentaire, le je ne supportais plus trop le ravitaillement que je m’étais préparé. Bon, il y a des jours où ça évolue bien et le 4 août fait manifestement partie de ces jours-là. Durant cette montée, j’ai apprécié un des sandwiches aux rillettes de saumon citronnées que s’était préparée ma Gazelle. (Hum, depuis, c’est devenu un must de mon ravitaillement pour les épreuves longues !) Donc passés quelques kilomètres difficiles, je me suis relancé dans la montée en accélérant notoirement la cadence de marche. Ça tombait bien, il me semblait que des groupes de coureurs se rapprochaient de moi. (A chaque lacet, il y a moyen de voir les progressions respectives des coureurs.)

In fact, I really well relaunched myself. Having passed the road which goes to the hotel ( and also the medical check point, hem, but... I had not seen any doctor ?), I began again to run and really I was feeling good. The climb became easier and there was even a small downhill portion. I shall take advantage to catch up some runners who preferred to walk at this moment  of the race. I had accelerated the pace so much that I lost My Gazelle. (Did she think that I was in a bad physical condition ? Gosh !)

En fait, je me suis tellement bien relancé que, passée la route vers l’hôtel, également l’endroit du contrôle médical, hum… pas vu de médecin ? J’ai commencé à recourir et ça passait vraiment bien. La montée devenait plus légère voire nulle ou même on descendait. J’en profiterai pour rattraper pas mas de coureur qui préféraient la marche à ce stade de la course. Je me suis tellement, tellement bien relancé que j’en ai perdu ma Gazelle qui m’aura attendu au point médical. (Me croyait-elle en si mauvaise condition physique ? Fichtre!)

thus I shall continue to run until the 37th kilometer, at the end, I started to worry  about my Gazelle. Where was she? I shall arrive at the barrier a few minutes before My Gazelle. I don’t know why, but I felt extraordinarily serene while waiting for my Gazelle. Simply to have reached in time the barrier! I shall talk about the race with the ladies at the checkpoint of the barrier of Gaustatoppen, themselves a little surprised to see me so quiet. But what ? I knew that my support team was arriving, and there was nothing to add. « Raspoutine - La Gazelle », the best team in the World !

Je continuerai donc jusqu’au 37e kilomètre en courant, commençant quand même sur la fin à m’inquiéter pour ma Gazelle. Que devenait-elle ? J’arriverai à la barrière quelques minutes avant ma Gazelle. Je ne saurais dire pourquoi, je me sentais extraordinairement serein en attendant ma Gazelle. J’en profiterai pour discuter sur la course avec les dames à l’entrée de la Barrière du Gaustatoppen, elles-mêmes un peu étonnées de me voir aussi calme. Mais quoi ? Je savais que ma support team allait arriver, et il n’y a rien à ajouter. « Raspa - la Gazelle », la meilleure équipe au Monde !

If I am not mistaken, according to the listing of the arrival of the runners at the time barrier, I was 113th at this moment and I waited by seeing 5 candidates that overtook myself. It did not matter, because I knew that my objective could not escape me.

Sauf erreur de ma part, d’après le listing de l’arrivée des coureurs à la barrière, j’ai été à la 113e place à cet instant précis et j’ai « patienté » en voyant 5 candidats me rattraper. Peu importait, car je savais que mon objectif ne pouvait plus m’échapper.

Well, a few minutes to work my English and to thank these ladies of the barrier for the quality of NorseMan and their welcome. I shall see the Raspamobile arriving far off, passing in front of me, looking for a place to park. Then, My Gazelle will join me with two camel-backs.

Bon, quelques minutes à travailler mon anglais et remercier ces dames de la barrière pour la qualité du NorseMan et de leur accueil chaleureux. Je verrai la Raspa-mobile arriver au loin, me passer devant, chercher une place pour se garer et puis me rejoindre avec les deux camel-back dans les bras.

Now, let’s go ! Is it because I spend moments to wait that I increased my energy? May be. I shall go away from the barrier and I shall begin to move forward  for the last five kilometers with, it seems, a fabulous energy. I was at the heart of this moment which I waited for a long time ! The final climb to the top of Gaustatoppen ! We never consider enough the luck, even the privilege that we could run on the paths of these raceswhich  become mythical in time . And then, I have the additional happiness of sharing this rare moment, this victory, with my Gazelle !

Alors à présent… A l’attaaaaaque ! Est-ce que ce sont les quelques minutes passées à patienter qui m’ont fait redoubler d’énergie ? Probablement. Je m’éloignerai de la barrière et commencerai à arpenter les cinq ultimes kilomètres avec, semble-t-il, une énergie fabuleuse. J’étais bien au cœur de cet instant que j’attendais depuis si longtemps ! La montée finale vers le Gaustatoppen ! On ne mesure jamais assez la chance, voire le privilège que l’on peut avoir à arpenter les chemins de ces courses devenues mythiques avec le temps. Et puis, j’ai le bonheur supplémentaire de partager cet instant rare, cette victoire, avec ma Gazelle!

We do not want to think any more at this moment, it is necessary to go forward,  and there is nothing more to add other than to take advantage of this moment  ! But I shall spend too much energy from the beginning and, towards the quarter of the final ascent, I shall have to slow down because I was on the breaking point because of the hypoglycaemia. Hem, finally, the ascent is more difficult than I  had thought and furthermore, I have again difficulty in feeding myself. Let's go slowly. The Gazelle will be with me on the " Nepalese steps " which made me more suffer that I expected.

Pas trop de réflexion à cet instant-là, il faut y aller et il n’y a plus rien à ajouter si ce n’est… profiter ! J’enverrai trop d’énergie dès le départ et je devrai vers le quart de la montée finale lever le pied car je me trouvais à la limite de l’hypoglycémie. Hum… Du coup, plus dure que prévue cette dernière portion et en plus je peine à nouveau à m’alimenter. Allons-y lentement, donc. La Gazelle sera of course à mes côtés sur ces « marches Népalaises » qui m’auront plus fait souffrir que je n’escomptais.

...Nous nous éloignons de la barrière et nous rapprochons du sommet...

... Et avec nous les couleurs de notre club de triathlon : Le Nautic club de Briançon.

Well, I still have the strength to hold my camera ! I shall feel better on the last quarter of the final ascent and I shall stop being pitifully overtaken by all the runners too happy of eating the " Raspa carbonized " to the menu.

Bon, encore la force de tenir mon appareil-photos ! J’aurai un mieux sur le dernier quart de la montée finale et cesserai de me laisser doubler lamentablement par tous les coureurs trop heureux de se farcir du « Raspa carbonisé » au menu.

... "Les marches Népalaises"

Well, This error of judgment will thus have cost me about fifteen places, if I content myself with maintaining the distances. Hem, I shall think of being less euphoric when I start the final climb towards Gaustatoppen during my next participation. That will avoid me climbing such as a mechanical skater  on the verge of exhaustion during two hours!

Cette erreur de jugement m’aura donc bien coûté une quinzaine de places, à supposer que je me sois contenté de maintenir les écarts. Hum, je songerai à être moins euphorique au début de la montée finale vers le Gaustatoppen lors de ma prochaine participation. Ça m’évitera de monter tel un pantin mécanique à la limite du « burn out » pendant deux plombes !

La Gazelle et Raspoutine franchissent la ligne d'arrivée...

I shall arrive at the summit after  15:32 am mn of efforts and I shall be downright happy of my 123rd final place, it’s far above what I thought I would achieve after all, but I was also aware to be able to do better with more application.

J’arriverai avec Ma Gazelle au sommet au bout de 15 h 32 mn d’efforts et serai carrément heureux de ma 123e place finale, bien au dessus de ce que je pensais réaliser en définitive mais aussi conscient de pouvoir faire mieux avec davantage d’application.

... Vue du sommet du Gaustatoppen... l'averse redoutée durant le vélo n'était pas loin !

So, I shall realize my second dream of an amateur sportsman, I am enough lucky to have shared it with « My Gazelle team-support »,  incredible Gazelle !

Ainsi, réaliserai-je mon second rêve de sportif amateur, j’ai en outre la chance de l’avoir intimement
partagé avec Ma Gazelle-support team, incroyable Gazelle !

… But, we sometimes need to land and more simply to find a good reason for to go down, because we feel  so good at the top of mountains !

… Mais, comme je dis souvent, on a des fois besoin d’atterrir et plus simplement de trouver une bonne raison pour redescendre car, comme on est bien en haut des montagnes !

.. La meilleure soupe tomates depuis bien longtemps ! Merci à vous tous !!!


Épilogue

We shall take effectively our time to come down again and we shall sleep in Raspa-mobile, at the foot of Gaustatoppen and of barrier, one more magic night !

Nous prendrons effectivement notre temps pour redescendre et… nous dormirons dans la Raspa-mobile, au pied du Gaustatoppen et de la barrière, une nuit magique de plus ! Nous prenons enfin notre temps...

Le lendemain du NorseMan, au petit matin. 

Pas encore d'agitation sur la barrière... 


The following morning, It is time to go to Gaustablikk hotel, to have breakfast, find The Tortoise and Pierre-Louis, and to pose for the final photo of finisher with our black T-shirt!

Il sera ensuite temps de se diriger vers le Gaustablikk hotel le lendemain matin, histoire de prendre un petit déjeuner, retrouver la Tortue et Pierre-Louis et poser pour la photo finale des finisher avec notre black tee-shirt !

Le Raspa et Sa Gazelle sont "Black Finishers" 2012


I shall be happy to find The Tortoise, « my favorite carapacidé » , more than ever proud to be his friend, Proud also to have shared this beautiful adventure with the one who is at first an extraordinary sports source of inspiration and I weigh my words.

Je serai heureux de retrouver la Tortue, mon carapacidé favori, plus que jamais fier d’être son ami, fier aussi d’avoir partagé cette belle aventure avec celui qui est d’abord une extraordinaire source d’inspiration sportive et je pèse mes mots. (Heu… Ma Tortue, t’as vu le Swissmann ? On remet çà ?)

... Et puis, pose photo KIKOUROU : La Tortue et Raspoutine !

... Et pour finir, la photo des finishers !!! Yes !!!


One year of preparation, started after my operation of the shoulder in November 2011. With my Gazelle, we shall not stop because, eleven days later, we shall cross together the finish line of EmbrunMan in August 15th. 

Une année de préparation, reparti de zéro après mon opération à l’épaule du mois de novembre 2011. Avec ma Gazelle, nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin car, onze jours plus tard, nous passerons ensemble la ligne de l’EmbrunMan le 15 août.

Raspoutine et la Gazelle kikourent sur l'EmbrunMan , le 15 août 2012. 

Un petit Ravitaillement au café au début du second semi-marathon... (chut !)

11 jours sont passés depuis le NorseMan... Plus vraiment concentrés mais quel plaisir !


And then, another three days later, we shall start an ultimate triathlon, that of the life

(Family / work / sport-leisure activities) but still in the category « Extrème Iron-Man » because

we shall get married in  Briançon on August 18th. In brief, August 2012 was a furious month !

 Et puis, trois jours plus tard, nous démarrerons un ultime triathlon, celui de la vie tout court

(famille / travail / sport-loisirs) mais encore dans la catégorie Extrème Iron-Man

car nous nous marierons à Briançon le 18 août. Bref, un mois d’août 2012 de furieux !

... Raspoutine et La Gazelle à la sortie de la mairie de Briançon...


... A bientôt, of course ! ...

 

AltriMan VS EmbrunMan VS NorseMan

Hum... Peut-on comparer ces trois monuments ? Allons y !

Le plus âgé des IM

Cette année l’EmbrunMan allumera sa trentième bougie, l’âge mûr, il faut savoir que l’AltriMan est encore
en pleine croissance, car il en sera cette année à sa quatrième édition et, assurément, il est très loin d’avoir
fini de grandir. Cependant, l’an passé, de grands champions sont venus s’y essayer. Zamora en personne est
venu et y retourne cette année en 2013. Bon, il n’y a rien à gagner. Cependant, c’est aussi une façon de
montrer son intérêt pour l’épreuve, en quelques sortes de l’adouber ? Le Norseman ? Il n’a que dix ans mais
est arrivé lui aussi à l’âge mûr, puisque il commence à avoir des enfants dans d’autres coins de l’Europe.
(pour le plus grand plaisir de nombreux triathlètes qui apprécient le format, moi le premier !)


Le plus long des IM.

EmbrunMan et NorseMan sont battus de quelques km, mais… qu’est-ce que 3 km de plus sur un IM ?


La plus grosse dénivelée totale.

L’AltriMan sans doute ? À des valeurs annoncées égales, l’EmbrunMan semble avoir surestimé sa
dénivelée. Je dirais sans garantie environ une différence d’au moins 500m de d+ en faveur de l’AltriMan.
Les valeurs exactes dépendent cependant des mesures respectives et de la qualité des appareils de mesure.
La dénivelée à vélo du NorseMan est sensiblement équivalente à celle de l’EmbrunMan. La grosse
différence viendra sur la dénivelée du NorseMan lors du marathon avec l’escalade du Gaustatoppen,
rattrapant ainsi son “retard de dénivelée” pris en vélo par rapport à l’AltriMan.


Le plus roulant des IM.

Le Norseman en tête, pour plusieurs raisons, comme l’état des routes, bien sur mais aussi leur profil (le plus
sinueux restant l’AltriMan). Le vent, une constante pour l’EmbrunMan, semble capricieux au NorseMan. Je
dirais qu’il m’a été favorable par son absence le 4 août mais il s’était levé le 5 août accompagnant une
bonne pluie bien froide sur le plateau du Télémark (et pas dans le bon sens !).


La palme de la route merdique la plus dangereuse.

Les routes du NorseMan sont de meilleure qualité mais il existe des pièges dans les descentes (voir le récit).
Celà s’explique sans doute par l’absence de gros transporteurs sur les routes Norvégiennes. Il est cependant
amusant de constater que d’une année sur l’autre, la perception de l’état des routes évolue (bon, cela reste
ma vision...). Ainsi, dans le passé proche, étais-je très en colère après Embrun à cause de Chalvet. force est
de reconnaître que toutes les routes autres que Chalvet ont été refaites sur l’EmbrunMan (à noter cependant
la dégradation rapide de la descente après Cervières (hé ! j’habite au pied du col de l’Izoard côté Briançon
!). En définitive, le bitume Embrunnais présente bien ! La palme de la route la plus merdique reviendra
donc en 2012 à l’AltriMan pour sa descente après Ayguatébia... Benoît (le Boss de l’altriMan) nous avait
prévenu la veille. (Mais... heu... Gérald, y’a pas moyen de faire aussi quelque chose pour Chavet... ?)

Les conditions météo les plus difficiles.

Elles commencent par les risques de brouillard dans le Capcir (déjà en natation), comme du côté d’Eidfjord.
Cependant, nous longeons la côte en Norvège, pas de stress comme sur l’AltriMan.
Les risques de fortes chaleurs semblent plus élevés en Capcir sur l’AltriMan, on descend très bas dans
certaines gorges et il y a aussi l’influence méditerranéenne. Mais les risques de grands froids restent sur
l’Izoard, du moins à vélo, car la montée finale du Gaustatoppen peut nous être interdite. Heu… Ces derniers
temps, un bon IM se termine sous des trombes d’eau, aussi bien dans l’Embrunnais que dans le Capcir ou
bien sur le Telemark. Fichtre !!! on l’a échapée belle, le 4 août ! Au choix des préférences. (Le Raspa se
sentira plus à l’aise dans la Fraîcheur Norvégienne plutôt que la chaleur Pyrénéenne...)


Le marathon le plus difficile.

Jusqu’au NorseMan, je n’avais pas d’avis objectif sur la question. Amateurs de défis nordiques, entraînez-
vous bien, vous êtes, de fait, pour le plus dur des marathons !


Le vélo le plus difficile.

Ben… Beaucoup de paramètres, la dénivelée, l’état des routes, la météorologie locale… Remarquons
cependant que pour trois km de plus les temps à vélo des coureurs sont bien plus longs sur l’AltriMan. Une
réflexion intéressante pourrait aussi se faire sur l’apparition des difficultés. On se chauffe gentiment sur
l’AltriMan, cependant les difficultés sont concentrées sur la fin. Sur l’EmbrunMan, il y a une meilleure
répartition globale mais l’attaque est sévère. Sur le NorseMan, la natation a fait des ravages et ceux qui n’en sont pas correctement sortis ont toutes les peines du monde à refaire surface en pédalant.

Préférence à l’AltriMan.

La natation la plus difficile.

Elle reste liée à la météo à cause du brouillard, mais surtout à la température de l’eau. J’ai vu des athlètes
tituber en sortant de l’eau Norvégienne. Etait-ce à cause des gros galets au fond de l’eau ? Pas seulement.
Nombreux étaient les triathlètes, dès la mi-parcours dans le fjord norvégien, à se mettre sur le dos ou bien à nager la brasse pour garder la tête hors d'une eau devenue insupportable.

La palme toutes catégories revient au NorseMan, bien sûr.

La transition la plus délicate.

Embrun attaquera le vélo très sérieusement dans la “montée des Puys” alors que l’AltriMan commencera le
vélo très humblement et permettra de se chauffer progressivement. Au NorseMan, le problème semble
autre. Il faut plutôt être parvenu à ne pas partir à vélo alors qu’on est encore gelé de la natation. Ainsi,
convient-il de prendre le temps de se changer complètement, se réchauffer, s’alimenter en boisson chaude et être entraîné à nager durablement à une température très basse... sous peine de finir dans le fossé, même sur le plat. (je l'ai malheureusement observé) La natation est la difficulté du NorseMan et la discipline que redoutent bien des triathlètes.

Le meilleur accueil.

Le travail des bénévoles est fantastique aux trois endroits comme leur sourire accueillant. Ils nous motivent
dans bien des cas. Merci à eux. Il n’y a rien à ajouter. Bon pas de jalous, ex-aequos ! Sur le Norse, j’ai
cependant constaté un truc sympa... Voyez plutôt.

... Sur le NorseMan, le Boss en personne aide les triathlètes à sortir de l'eau...

Le plus beau des IM.

En terme de variété des paysages, l’AltriMan, se trouvant à la croisée de plusieurs climats et régions,
l’emporte; C’est un Briançonnais qui le dit. Prenez le temps de découvrir cette région un peu reculée. En terme de dépaysement sportif, le NorseMan l’emporte car il a bien sûr un côté rock n’roll (traduire par “triathlon extrème”) grâce à son saut dans le fjord depuis un ferry. (D’ailleurs, faire partie des élites ne semble pas pour autant représenter une certitude de finir la course.) Dans une moindre mesure la grimpette en haut du Gaustatoppen est aussi dépaysante. En terme de romantisme, le NorseMan. (si si !) Quels mots trouver pour exprimer le plaisir de partager une telle course avec sa support team ? 


Il n’y a plus qu’à décider lequel est le plus dur…

Pour info, le choix pas objectif du Raspa (car il n’a pas pu finir) va vers l’AltriMan et le NorseMan, cependant, sur un pur plan affectif, entre les trois son cœur balance … 


… Sinon il ne vivrait pas dans la Casse Déserte avec Sa Gazelle...

Raspoutine - La Gazelle


Les liens sympas... de belles vidéos de la course...

Déjà la vidéo anniversaire des 10 ans du norseMan en 2012 (et en plus il y a La Tortue !!!)


La vidéo 2011 du NorseMan


La vidéo 2010 du NorseMan (... envoutante !)


Le site de la course où on trouve tout les renseignements ...

... pour se préparer un voyage sympa !

http://www.nxtri.com/



Prochains objectifs de Raspoutine et La Gazelle en 2013

triathlons : juin : LD Belfort , juillet : Altriman (objectif majeur), août : EmbrunMan .

trail : novembre : Solukhumbu Trail 2013 au Népal .


(un p'tit lien sur notre voyage de noces qui nous mène au pied de l'Everest !)

Merci Philippe Bourgine, pour ce beau film réalisé sur l'édittion 2010

Merci, merci, merci...

Sourire

A nos amis Norvégiens, pour cet incroyable concentré d'émotions sportives !

Nous ne rêvons que d'y retourner, encore et encore !!!

Alors, je l'avais annoncé au début, ce récit vous est dédié.

Sourire

Un grand, grand merci à mon amie Christine, elle m'aura donné mon certificat médical en 2011,

alors que mon avenir sportif paraissait des plus incertains.

Sans ce petit papier, pas de NorseMan ! Cette grande triathlète,

aujourd'hui EmbrunWoman 2012, et encore, avec La Grande Classe !!!

avait compris l'an passé jusqu'où menaient les rêves Nordiques de Raspoutine !

Clin d'œil

Grand merci aussi à mon amie Linda, grande athlète et traileuse,

qui sait corriger ma prose Shakespearienne défaillante,

c'est toujours un énorme plaisir que de partager avec toi les sentiers de nos belles montagnes.

Embarrassé

Merci à Ma Gazelle "Support Team" pour la vie, je suis fier d'être ton mari.

A présent, allons arpenter ensemble les marches Népalaises,

... Encore une fois !!!

Sourire

Merci enfin à mon Carapacidé favori, mais quelle belle aventure on a partagé là !

Cool

... Au plaisir de se croiser vers la Casse Déserte...


...

et pour finir,

nous sommes retournés en 2014 sur le Gaustatoppen

alors voici

CoolCoolCoolCoolCoolCoolCoolCool

La vidéo du NorseMan de Panâme

CoolCoolCoolCoolCoolCoolCoolCool


 


14 commentaires

Commentaire de La Tortue posté le 03-02-2013 à 22:17:12

jamais je n'ai attendu un récit avec autant d'impatience et je tenais à être le premier à y laisser un commentaire, mais comme je veux le lire en une seule fois et que je n'ai pas beaucoup de temps, je me suis contenté de regarder les photos dans un premier temps.
je les connaissais pour la plupart, mais ça m'a déjà transporté 6 mois en arrière et évoqué de grands et profonds souvenirs teintés de nostalgie.
merci mon raspa d'avoir écrit tout cela. je reviendrais déposer un autre commentaire après lecture approfondie et savoureuse, j'en suis persuadé.

Commentaire de raspoutine 05 posté le 03-02-2013 à 22:43:26

Franchement, je ne l'ai pas encore achevé ! Manquent le débriefing, la comparaison NorseMan-AltriMan-EmbrunMan, des traductions en cap notamment et je n'ai remercié personne... peut-être le plus important sur ce genre de course...
Bref... A suivre ! mais j'ai confiance ! le we prochain devrait permettre d'avancer mais j'avais oublié comme c'était compliqué de boucler proprement un récit !

Commentaire de LtBlueb posté le 03-02-2013 à 23:11:15

Purée pris de vitesse par la Tortue, mais l'honneur lui revenait d'etre le premier à passer ici ... Pareil que mon ami caparapacé, j'ai fait une premiere lecture, tantot diagonale, tantot plus précise , pour m'impregner du truc : et bien je suis mordu ... je vais y retourner ! tiens nous au courant des évolutions, j'aime bien lire un récit lorsqu'il est complet ! en tout cas, c'est plus que prometteur !! la version anglophone est de grande grande qualité... très loin de cette traduction un peu trop littérale ! chapeau !(et il risque d'y en avoir d'autres !!)

Commentaire de La Tortue posté le 03-02-2013 à 23:40:41

jamais je n'ai attendu un récit avec autant d'impatience et je tenais à être le premier à y laisser un commentaire, mais comme je veux le lire en une seule fois et que je n'ai pas beaucoup de temps, je me suis contenté de regarder les photos dans un premier temps.
je les connaissais pour la plupart, mais ça m'a déjà transporté 6 mois en arrière et évoqué de grands et profonds souvenirs teintés de nostalgie.
merci mon raspa d'avoir écrit tout cela. je reviendrais déposer un autre commentaire après lecture approfondie et savoureuse, j'en suis persuadé.

Commentaire de Ironmickey posté le 04-02-2013 à 09:46:31

Whaou... Ca c'est un récit. Celui de le "La Tortue" était déjà pas mal, celui ci est correct aussi. Ils sont très instructifs.
BRAVO une nouvelle fois et je suis vraiment fier de te connaître. Je peux me vanter d'avoir passé une ligne d'arrivée à tes côtés à Cublize.
Le "Swissman" est tentant...
A bientôt.
Mika.

Commentaire de raspoutine 05 posté le 11-02-2013 à 20:11:17

Je prends bonne note pour le SuissMan... C'est sûr !
Merci à toi, mais la fierté était Ô combien partagée
sur la ligne d'arrivée de Cublize, of course !

Commentaire de freddo90 posté le 04-02-2013 à 14:20:16

Merci pour ce récit, je me rappelais encore de celui de la Tortue, ce qui aide bien pour saisir tout le contexte, et bravo à tous les deux !

Commentaire de La Tortue posté le 11-02-2013 à 01:50:00

ça y est, j'ai enfin eu le temps de tout lire d'une seule traite ! récit géant, à diffuser sur la page officiel du Norseman et sur tout bon forum de triathlon !

je suis assez d'accord avec ta conclusion sur les 3 tri extrêmes que tu cites. en ce qui concerne la difficulté, je pense qu'il faut laisser parler les chiffres. Pour moi : 30' de moins à Embrun qu'au Norseman mais 1h de plus à l'Altriman qu'au Norse. Donc, d'après moi, il n'y a pas photo, l'Altriman dans sa globalité est le loin plus difficile de tous, même si je n'ai jamais autant souffert en natation qu'au Norseman. Mais à chacun de se faire sa propre opinion en y participant aux 3 !!!

Mon raspa ! j'ai vécu en Norvège, un des grands moments de ma "carrière" de sportif amateur, tant sur le plan sportif pur, qu'amical ou familial ; je ne te remercierai jamais assez d'avoir pu en revivre les émotions quelques mois plus tard grâce à la lecture de ton récit ! Surtout en ce moment où quelques nuages au dessus de ma carapace me font peut être craindre que je ne pourrais jamais revivre de tels moments !

MERCI mon Ami !!!

Commentaire de raspoutine 05 posté le 11-02-2013 à 07:18:45

Hum, j'ai bien peur qu'en terme de "santé", nous ne soyons également parvenus à la croisée des chemins du "raisonnable" et du "pas raisonnable". dans la Raspa-family, nos 50 ans, nous indiquent malgré tout aussi une limite à ne pas dépasser en termes de rêves sportifs à vivre. pour nous, le Népal 2013 sera donc cette limite.
Mais effectivement, cruelle est la décision de devoir nécessairement "lever le pied" un jour tant l'intensité du moment vécu nous pousse toujours plus à y retourner !
A ce jour, question émotion sportive, seule la vue de l'Everest à Renjo Pass peut se comparer à une arrivée au sommet du Gaustatoppen, les SoluKhumbers me comprendront.
Prends soin de toi, on n'a quand même pas dit notre dernier mot !
Et puis, c'est nous qui te remercions !

Commentaire de panâme posté le 22-02-2013 à 17:28:03

Oh ! que c’est beau mon Raspa et long aussi…j’ai dû poser une journée de RTT pour venir à bout de ton récit. Tu m’avais longuement conté ton aventure Norsemanienne mais de te lire quelle émotion et quel defit de vouloir implanter la gazelle en terre norvégienne….un seul mot BRAVO.

Commentaire de La_Gazelle posté le 23-02-2013 à 11:59:28

Quelle aventure ce fut ! l'impression d'avoir passé un mois sur place alors qu'il ne s'est écoulé que quelques jours mais tellement intenses ... Magnifique pays, magnifique course qui méritent qu'on y retourne et surtout qu'on s'y attarde pour profiter. Et ... magnifique Raspa, avec La Tortue, 2 grands athlètes, qui ont parfaitement géré cette longue et extraordinaire aventure qu'est le Norseman.
Merci à toi mon mari de me faire partager tout ça ...

Commentaire de XDams posté le 14-03-2013 à 20:58:31

Impressionnante aventure et énorme ce récit ! Merci ;)
Je serais au départ 2013 ... J'ai partagé ton CR sur ma page FB consacrée a ma prepa, a mon aventure ;)
Biz
Dams

Commentaire de Olycos posté le 15-03-2013 à 11:39:40

MERCI,...

Je n'avais as été captivé par un récit depuis bien longtemps,...
J'en ai eu des frissons,... Tu relance ma motivation pour un IM merci

Commentaire de a_nne posté le 15-07-2013 à 23:24:03

Juste...énorme !
Cela m'a pris un moment avant de tout lire, mais quel plaisir, vraiment :-)
Merci pour ce partage et ces photos. La course et l'arrivée avec 'ta' gazelle a du être un grand moment ! Respect !

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