L'auteur : akunamatata
La course : Trail des Aiguilles Rouges
Date : 25/9/2011
Lieu : Chamonix Mont Blanc (Haute-Savoie)
Affichage : 2305 vues
Distance : 50km
Objectif : Pas d'objectif
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Mingalaba ami(e)s traileurs,
Trail des aiguilles rouges 2011
Un nouveau trail au programme en ce mois de septembre, mais pas que....En effet, j'intègre avec un peu de pression (de celle que l'on met dans les pneus et non celle tirée d'un fut de bière) l'équipe officielle de photographe couvrant l’événement. Cyril Bussat, Pierre et Éric sont mes nouveaux collègues, je reste dans ma partie à savoir traduire photographiquement la vision interne du traileur lors de sa course. Départ, Chamonix triangle de l'amitié, 4h30 du matin, j'arrive direct depuis le boulot 2h avant, juste le temps de dormir un cycle de sommeil d'1h30 et de me changer à la va vite dans la voiture sous la lueur blafarde d'un lampadaire de parking.
Il ne fait pas froid (12°C), c'est surprenant et inespéré somme toute car je suis déjà bien chargé avec le matériel obligatoire et le matos photo plus ma gopro. Je ne ressemble pas à un photographe, et j'aime cela: passer incognito au milieu des gens, pouvoir prendre des photos sans perturber la scène. Je reconnais de nombreuses personnes mais ne m'autorise pas trop de bavardages, je tiens à prendre l'instant présent (excitation, traileur ensommeillés appréhension, le petit café revigorant, la directrice de course du CMBM fatiguée mais énergique...) . Je rejoins Cyril qui me présente au team, le courant passe bien immédiatement, on est tous content d'être là et plus tard là haut à chasser l'image et l'air pur des sommets. Je salue les solukhumbers (Jérémie, Annie, Dawa, Pierre et Pascal) tout en mitraillant et filmant la ligne de départ.
Je ne suis pas dans le sas et pour cause je ne ferai pas la totalité du parcours (52 km, 4000 m+), je vais zapper la partie montée flégère et le lac blanc qui seront abordés par les coureurs encore de nuit (ce qui d'un point de vue photographique a peu d’intérêt n'est ce pas ?). Ce sera Cyril qui sera chargé d'accueillir les participants à l'aurore. Quant à moi, je prendrai en cours de route la tête de course au ravitaillement du buet si le jour s'est levé et finirai la course au sein du peloton. Pour le moment je filme avec la gopro montée sur bâton le départ, cette caméra est un vrai petit bijou technologique mais je n'ai pas encore fini d'explorer les possibilité de stabilisation. Et pour cette course, je vais laisser l'innovation et faire ce que je sais faire, c'est pas le moment de foirer la prestation ! Du coup la Gopro vous en aurez un aperçu avec l'aide de Viktor (accessoirement aussi un reporter de runner's world version suédoise) le plus francophile des traileur suédois que je connaisse.
Il y a du beau monde à la manœuvre devant, l'organisation a la touchante attention de faire avancer les dames devant pour une photo collective. Toutefois les cadors reviennent vite sur le devant de la scène et prennent rapido la poudre d'escampette dès le fil levé. C'est toujours étonnant de voir les différences d'allures en si peu de temps s'afficher devant nos yeux. En deux minutes, tous les coureurs ont disparu de la place et j'ai peine à croire qu'il y avait près de 650 coureurs le mors entre les dents. Et là c'est bien mort, car la particularité de cette course est qu'elle ne revient pas au point de départ, cette année elle se terminera à Servoz et faisant traverser la magnifique réserve des aiguilles rouges. Coté logistique, c'est ... compliqué, il faut que je laisse ma voiture à Cham, tandis que Éric et Pierre prennent le 4x4 pour se poster de part et d'autre du Brévent km 38 (Cyril est déjà parti juste après le départ, il a du deniv à faire pour choper les premiers au lac blanc, km 9). Une fois les derniers passés Éric et Pierre amène ma voiture de Cham à Servoz. Quant à moi je dois attendre un bon samaritain qui puisse m'amener au Buet km 16. Le hic c'est que j'ai plus accès à ma voiture (j'ai filé les clés à Pierre, qui lui même est reparti pioncer dans sa location, trop loin d'ici au triangle de l'amitié) et l'organisation remballe fissa barrières, ravitaillement et tout le shoobang. Évidemment à 5h du matin, pas grand chose d'ouvert, et malgré la température clémente (12°C) je commence à tourner en rond et tue le temps en apprenant par cœur les exploit du dr Packard sur les jolis panneaux explicatif de l'histoire du mont blanc jalonnant la place. J'attends mon "fixeur" sur la mission de largage au buetistan, son nom est Bruno T. bien connu des réseaux spécialisés et marié avec notre meilleure agent du service secret de notre trailjesté: la mata hari, la carla bruni, son nom de code Karine H.
Et c'est parti pour une discussion à bâtons rompus avec Bruno, on parle de son bataillon Lafuma et sa campagne en UTMBistan, avec malheureusement un objectif raté pour cause de non infiltration et d'exfiltration de précieux nutriments à l'agent Karine H. Je me rends compte que désormais il faut une rigueur de tout instant pour soutenir les traily SEAL (Super Elite Aero Lafuma). Un autre monde est en devenir sur certains territoires, plus pro, plus "mainstream" et j'en profite aussi un peu il faut avouer. Au col des montets, c'est Michel Lanne qui déboule tel un fantôme avec son equipement blanc Salomon, un sacré client celui là, pour ses débuts il a fini 2nd sur le trail de la Sainte Baume en début d'année préfigurant un bien bel avenir pour un gars qui a les pieds sur terre.
Les points lumineux des frontales se détachant de la montagne sont autant de lucioles papillonnant plus ou moins vite dans notre direction. Elles apparaissent d'un halo brumeux presque neigeux, c'est une mauvaise nouvelle, le ciel ne sera pas dégagé et le voile nuageux nous enveloppera tout au long de la journée. C'est vraiment un crève cœur, car l'immensité du paysage ne se révélera pas aujourd'hui, il ne faut toutefois pas être trop mécontent non plus au vu la tournure de la météo l'an dernier (très mauvais temps et parcours de repli) !
J'attends avec Bruno le passage de Karine, et d'après le timing c'est pile poil qu'elle arrive en 3ème position. Du col des montets les coureurs doivent descendre vers la vallée en longeant la route jusqu'au Buet (Vallorcine), premier gros ravitaillement. C'est là que les cadors peuvent faire jouer leur avantage en changeant de sac à vitesse grand V, enfin sur cette course ça a l'air normal, même les plus rapides ont le temps de se sustenter, plaisanter avec les bénévoles, ouf ! C'est même une Corinne Favre toute penaude qui arrive après Karine en maugréant mi amusée mi dépitée, j'ai plus de pile dans ma frontale et j'y voyait rien dans la descente ! C'en est tellement désarmant que c'en est charmant, Bruno lui file une frontale de rechange, c'est tout à son honneur : Corinne va pouvoir faire parler la poudre et damer le pion à toutes ses concurrentes (la suissesse skieuse alpiniste Séverine Pont Combe et Karine).
C'est le moment pour moi d'entrer en jeu, je pars avec la frontale qui me sert à peine 10 petites minutes. Nous prenons la direction du vallon de Bérard empruntant un GR très agréable. Le chemin longe la rivière de ce vallon encaissé, la lueur matinale fait monter la température lentement ainsi que les couleurs diurnes. J'essaye de prendre quelques photos, hélas il me manque des IL (indice de Lumination) pour pouvoir prétendre prendre autre chose que des sujet immobiles sans flash. Le ciel est bien voilé avec une lumière un brin voilée par les nuages d'altitude accrochés au sommets environnants. Cette ambiance lumineuse, laitée, au sein de la forêt me rappel dans une moindre mesure le souvenir d'une diagonale des fous brièvement. Au km20, le peloton est frêle, je navigue entre la 30ème et 100ème place (je rétrograde vous l'avez bien compris !), les organismes se réveillent grâce à notre amie sérotonine et je ne vois que des sourires ou bien concentration dans cettte montée de 600 m+ vers le refuge de la pierre à Bérard km 21.
Le chemin aisé et progressif se prolonge jusqu'au Refuge de la pierre à Bérard (alt 1900 m) et déjà presque 2000 m+ en 21 km ! à partir d'ici le chemin...disparait et nous allons devoir élever notre attention d'un cran afin de calculer la trajectoire optimale entre les fanions orange fluorescent qu'on posé les traceurs du CMBM. Nous avons 600 m+ à encaisser dans un décor ultra minéral, ce dernier me fait penser à de la lave solidifié, ou alors une immense bouse statufié d'un dinosaure cyclopéen. Les grupetto de coureurs sont un peu éparpillés et si le traileur de tête n'a justement plus trop sa tête, je vois de nombreux détours et retours sur le tracé original. Les premières défaillances arrivent aussi tant les pas sont inégaux et les pentes ardues. Il faut mettre les mains parfois et les bâtons utiles avant se révèlent de piètres outils, rippant sur une roche lissée par des éons d'érosion cumulé.
L'altitude commence à prendre son écot sur les organismes peu acclimatés à cet air plus pauvre en oxygène, j'y encourage Marion de Quechua qui est ma foi bien placée et file d'un pas déterminé vers le col de Salenton (alt. 2520 m, km23). C''est un beau spot pour prendre les coureurs en plein effort, la vallée se détache en arrière plan, les traileurs sont concentrés dans l'effort, dommage que les sommets soient toujours ennuagés.
Après ce intermède chaotique, nous ne sommes plus très loin du sommet et le sentier devient plus apprivoisé. Les gros rochers ont laissé place à un single traversant un pente de pierrier (en fait sans doute des gros rochers réduits en cailloux par les différences de T° ai fil des âges). Nous entrons dans le nuage et la T° chute rapidement, mais au moins la cadence est moins hachée, autorisant un mode de marche favorable à tous. Arrivé au col de salenton, je me rends compte de l’immense et presque écrasante vue: à l'est la réserve naturelle du vallon Bérard, à l'ouest la réserve naturelle de Passy. L'une parait bien plus sauvage tandis que l'autre plus policée semble n'être qu'une vaste prairie mongole vu d'ici. Le soleil perce brièvement notre cocon humide libérant les couleurs qui ne demandaient que cela. Je croque goulument le bonheur d'être ici à photographier et courir, faire une gymnastique d'esprit et de corps, tout simplement de vivre intensément le présent.
Col de Salenton
vue sur la réserve de Passy
Je reste au niveau du col le plus longtemps possible, la fenêtre météo de beau temps se referme brusquement et je me résous à plonger dans la vallée. Le chemin est un régal à descendre, single sans aspérité, un peu terreux,herbeux, les genoux apprécient grandement. Je jette incessamment des regards autour de moi, calculant, anticipant les meilleurs angles de prise de vues. Le mont blanc est visible à travers une déchirure du manteau nuageux nimbant notre horizon. Nous progressons à l'ombre de géants, et parfois je me dis qu'il ne tient qu'à nous d'exercer nos sens autant que notre endurance. Peut être que nous entendrions le chant du vent, et verrions des symphonies de couleurs et de senteurs.
Le soleil magnifie la "toundra" , les petits lacs à nos pieds sont autant de petits feu follets à l’éclat diamant. La prochaine étape est le refuge de moede anterne situé à 7 km du col, beaucoup de traileur sont à cours d'eau et trouvent le temps longuet. Quelques ruines avec abreuvoir sont les bienvenues, l'occasion pour moi de jouer avec les traileurs et l'eau jaillissant de la source.
Peu avant d'arriver au refuge de moede anterne (km30) j'aide une traileuse qui s'est méchamment ouvert le genou sur un caillou, je sort du crashpad mon couteau suisse et le tend à son compagnon pour la découpe du pansement (j'avais aussi de l'éosine mais il a poliment décliné l'offre, j'aurais peut être dû insister car j'ai pas mal d'histoires dans le tiroir à se faire dresser les cheveux suite à une mauvaise asepsie). Toujours prévoir une bonne rousse de secours, toujours !
Houla, 1h50 pour faire ces 7 km depuis le col, vous êtes prévenu, j'ai lambiné un peu mais pas tant que cela! Le refuge est idéalement placé, on se croirait sur le bord du monde, devant nous s'étend le massif des aiguilles rouges et la montée vers le brévent (km 39 alt. 2525m) mais avant cela il va falloir descendre un peu dans la réserve du carlaveyron (400 m D-) avalé à toute berzingue ayant rangé le reflex dans le sac. (quand on court avec un reflex à la main, il faut avoir de bons réflexes pour ne point tomber, et bruler un cierge pour ne pas ruiner un petit joujou de plusieurs xxx d'euros ...). Km 33, alt.1600m au pont d'Arlevé, point de plat car il faut caser les 4000 m+ en 50 km, cela remonte tout de suite en direction du col du brévent. La montée est très progressive, laissant le temps au corps de s'habituer à la lente remontée en territoire de haute altitude, presque 1000 m+ ininterrompu. Pas si facile que cela car le col se dérobe sous nos yeux de nombreuses fois. Bon sang où peut il bien être ? C'est un brusque changement de pente qui marque la sortie, de nouveau minéral et chaotique, il faut donner un coup de collier pour passer certains pas. Des mouflons, nous surplombant, semblent philosopher sur le sens de l'existence, nous dans ce fatras de blocs nous nous dépêtrons tant bien que mal pour nous en sortir, une drôle et cynique répétition du style de vie que l'on aimerait bien pouvoir oublier parfois.
Le pont de L'arlevé, le seul replat en 10 km !
non loin du col du brévent, c'est l'anarchie, faut virer les cantonniers !
Enfin la récompense, un "V" noir sur f(m)ond blanc apparait dans le collimateur. Là pour ceux qui ne sont jamais venu (c'est mon cas), je suis sur le cul et pas seulement pour prendre les photos ! "Ça envoie du bois" comme dirait Jérémie. Et pour ceux, encore comme moi, qui croient que le col est synonyme de descente, eh bien c'est qu'ils ont mal lu le road book. Ici on est à 2365m il reste 150 m+ pour accéder au Brévent. Bigre, nom de Zeus, les CMBM ne nous sont pas foutus de notre gueule et nos quadriceps seront à revendre sur ebay pour pas cher à la fin de la journée... Quoique nos gueules aussi bien que béates à Servoz ne vont pas faire un tabac sur meetic non plus. Trêve de soliloques et reconcentrons nous sur le jeu du sniper. Un petit jeu entre l'équipe des photographes, celui à qui shootera le premier lors de notre croisement. Damned, Éric m'a tuer, il s'est placé astucieusement en haut des échelles, impossible pour moi de me saisir à temps de mon nikon.
Le col du Brévent, derrière le panorama herculéen (mer de glace, les drus...), presque abyssal !
accroche toi teddy bear (because we'll be together) !
l'arrivée au Brévent est un peu décevante car nous arrivons par une piste 4x4 (il faut bien monter le ravito), j'ai encore un peu d'eau et de coca, c'est opportun car ce fut le couac, panne de pack d'eau !
J'entends à la VHF les consignes de sécurite sans appel, rationnement puis si penurie arrêt des coureurs ici même ! Il ne reste que 11 km, mais l'orga ne peut prendre le risque d'envoyer des traileurs dans cet environnement sans eau. En descendant vers le Servoz, je plains la bonne centaine de coureurs encore derrière moi, leur déception va être terrible. Mais c'est sans compter sur l’expérience et des moyens des organisateurs. Un hélicoptère de la sécurité civile arrive juste à temps pour délivrer le précieux breuvage (ça fait pas très écolo, mais c'est diablement efficace). Pierre m'attend non loin d'ici et je me sens obligé de sortir un jump, tant pis pour le jeu du qui shoot qui.
Je retrouve avec plaisir Ultrasteph, aux aiguillettes des houches, qui quand il ne court pas est pointeur sur la course, il a beau dire qu'il ne reste plus que 7 km de descente. Il ne précise pas le pourcentage, car il y a 1500 m + ! Les plus rapides mettront 30 minutes, quant à moi fort de mon grugeage de parcours, j'ai encore les cannes et je me fais super plaisir en déboulant à 38m/min dans ce décor de rêve.
La dernière descente sur Servoz sur une crête grandiose.
J'ai mis 50 minutes pour la descente, première fois que je descends aussi longtemps sur un denivelé aussi fort. Mais en bon état, je retrouve Cyril affairé à shooter les arrivées, le soleil est bien présent et j'étouffe un peu sous un équipement peu adapté à la situation. C'est l'occasion de debriefé avec Cyril, revoir Marion, Pascal, Violaine, Didier et finalement beaucoup d'amis fait au cours de ses dernières années que ce soit en France ou en Navarre. Eric et Pierre arrivent avec ma voiture, je peux enfin me changer et aller manger une bonne tartiflette. Notre quatuor est rasassié de paysages, d'altitude, du travail bien fait aussi (enfin j'espère dans mon cas), les blagues fusent et Eric l'annécien doit se demander d'où viennent ces serials chambreurs ? (du sud, du sud...).
Un dernier mot sur le CMBM dont la joie fait plaisir à voir, et qui me rappelle furieusement l'ambiance magique du mon club le Marseille trail club. Oui le CMBM peut être fier sur ce coup là, un vrai fournisseur de sourire, de souvenirs impérissables.
Akuna
PS ah oui ! Qu'a donné le job de la fine équipe ? Eh bien le résultat est là sous la forme d'un livre photo personnalisé plutôt bien fait à mon gout.. A penser si il y a un cadeau de noel à faire pour un traileur en mal de compétition .
(exemple avec Agnès #270)
7 commentaires
Commentaire de @lex_38 posté le 02-11-2011 à 08:44:25
Merci pour ton CR!
Une autre vision de la course avec ton oeil à la fois coureur et spectateur! Très intéressant à découvrir!
Et puis tes photos, c'est toujours au top!
Commentaire de LTDB posté le 02-11-2011 à 20:46:29
Salut JM,
Superbes photos comme d'hab' mais j'ai une question un peu embarrassante à te poser : elle en pense quoi Tibichique que tu ais toujours, je cite : "une bonne rousse de secours" ?
J'espère que ça n'est qu'un lapsus calami, lapsus que tu ne corrigeras pas car sinon mon commentaire ne voudrait plus rien dire ;-)))))))
Amicalement et à bientôt, I hope !
LTDB_de_retour_d'un_séjour_féérique_en_Corse
Commentaire de akunamatata posté le 02-11-2011 à 20:53:11
j'ai vu le lapsus, et finalement je ne vais rien changer lol !
Commentaire de Mustang posté le 03-11-2011 à 08:25:59
superbe récit d'une autre vision d'un trail d'exception
Commentaire de Gibus posté le 05-11-2011 à 23:04:40
Trail exceptionnel
vu par photographe pet un coureur exceptionnel
bravo
Commentaire de raspoutine 05 posté le 11-11-2011 à 22:31:39
Eh bien !...
Aimer la course au milieu de la nature... Tu nous montres qu'il y a une autre façon d'apprécier ces événements sans pour autant y chercher un temps ou simplement finir. La participation révèle bien des facettes, alors. Merci de nous plonger au cœur de cette histoire avec ce recit autre et de grande qualité.
Un autre genre de perf !
Merci à toi
Raspa
Commentaire de Yvan11 posté le 06-12-2011 à 14:28:01
Ok,vendu ! Je le mets sur mon programme 2012 !
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