Récit de la course : Embrunman 2011, par deserteuse

L'auteur : deserteuse

La course : Embrunman

Date : 15/8/2011

Lieu : Embrun (Hautes-Alpes)

Affichage : 1792 vues

Distance : 233km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

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Comment je suis devenue IRONWOMAN


15 août 2010

Juste pour rigoler, comme je crois savoir nager, faire du vélo et courir, je m'inscris au triathlon sprint de Lamastre, tout près de chez moi.

1ers étonnements:

La licence journalière obligatoire , le règlement tatillon appliqué par des arbitres en tenue peu seyante, le marquage au feutre, le bonnet qui craque, les bouchons de guidon manquants, jugulaire jugulaire!

Sans combi, je sors avant-dernière de l'eau, m'emberlificote dans ma brassière à la transition, m'élance à vélo avec 10 mn de retard sur le peloton, suivie de la voiture balai qui m'asphyxie. Impression de ne pas être à ma place, envie de m'excuser de faire attendre tout le monde, je remonte quelques concurrents qui ont crevé et termine en fin de classement.Ca va très vite pour une habituée du long comme moi.

Et pourtant...ce sera l'étincelle des débuts, j'ai aimé cet enchaînement d'efforts qui m'a boostée et l'ambiance bon enfant. Ma prime de 1ère V3 (sur 2!) sera vite transformée en liquide partagé avec les copains de Macadam venus en spectateurs.

Euphorique, je fanfaronne: « Dans un an, je fais Embrun! »

Etat des lieux:

L'objectif défini, il me faut bâtir une stratégie pour remporter ce challenge à la barre très haut placée. En effet, je n'ai JAMAIS nagéplus d'un km, dans un crawl maison approximatif, très peu rectiligne et exténuant, à la vitesse maxi de 35 mn/km et ma plus longue sortie vélo ne dépasse pas les 120 km dans la journée à l'Ardéchoise. De plus, je n'ai pas envie de me rentrer dedans à l'entraînement et recherche avant tout le plaisir dans ma pratique sportive...difficilement conciliable avec un plan de prépa ironman qui me fatigue à la simple lecture! A priori, quelques handicaps: manque de flottabilité et de puissance mais... j'aime les côtes!


Dans la colonne des points positifs: une solide expérience de l'ultra (MDS,UTMB, 100km de Millau et 333...) d'où une bonne connaissance de ce genre d'épreuve où il faut puiser dans ses ressources. Et surtout le goût du défi et l'envie de me confronter à du nouveau qui reste tout de même de l' ultra endurance, ma passion.


Plan d'attaque:

  • Inscription au club de triathlon de Valence pour parvenir à nager 3km800 en moins de 2 heures. Tous les mercredis de 20h à 21h15 j'apprendrais donc la technique des 4 nages dans la ligne 5 très conviviale des débutants dans le même bain que Mathilde Cini et Simon Vian, jeunes fleurons du club.

  • En hiver, sortie VTT hebdomadaire du samedi matin avec le groupe des « papis grangeois » ou ski de fond dans le Vercors ( 2 seulement car un hiver sans neige) puis démarrage du vélo de route dès les beaux jours...pour apprendre à ROULER afin de pouvoir enchaîner 188 km et près de 5000+ en 9 h maxi.

     

  • Et bien sûr continuer à m'entraîner en course à pied les mardis, jeudis soir et dimanche matin à Macadam 07, mon port d'attache depuis 20 ans.

     


Côté matos : Définitivement Aquaman!

Je découvre, à mon corps défendant, que c'est le nerf de la guerre.


Une bonne combi AQUAMAN et un vélo performant et léger seront cruciaux pour ma réussite. En attendant, je deviens accro au « pull buoy » qui me permettra d'allonger notablement la durée et la distance de mes séances. Quant au vélo, un cadre carbone DEFINITIVE de chez Gitane me fait perdre 3 kg et me permets enfin de ne plus être lâchée en descente et sur le plat.


Programme d'entraînement: ma vie en rose, vert et bleu!

Je fais part de mon projet autour de moi, étonnée de voir qu'il suscite beaucoup de curiosité et d'intérêt...pas vraiment de l'envie mais pas loin chez certains! Sans compter ceux qui l'ont déjà fait et en gardent tous un souvenir ému et ceux qui voudraient bien avoir le temps, les moyens ou la liberté de le faire et vont vivre à travers moi cette aventure.


Un immense merci à mes coatchs et partenaires en natation et vélo qui m'ont encouragée, accompagnée, conseillée et supportée!


Dès le mois de janvier, je surligne mes entraînements sur le grand calendrier cartonné de l'entreprise GHP: en rose la natation, en bleu le vélo, en vert la cap.

En fin de semaine, je note en marge le temps total de sport tout compris.

Hors vacances scolaires où la dose augmente, je tourne autour de 15h/semaine (en gros: 3 à 4 séances de natation pour un volume hebdo de 8 à 10 km, 3 séances au club Macadam soit une trentaine de km et 1 à 2 séances de vélo de 3 à 4 h à partir de mars) De janvier à mai, pour me stimuler et varier les plaisirs, je participe à une dizaine de courses en Dromardèche et Pilat ( trails blancs ou trails courts) de 12 à 35 km maxi et constate avec plaisir que j'améliore mon chrono sur l'Ardéchois d'une bonne ½ heure.


Ma « carrure » s'est étoffée (si, si!), je me sens affutée et dévore sans prendre un gramme!


A partir du mois d'avril, mon calendrier bleuit au détriment du rose et j'entame une série de sorties longues à vélo qui me donneront beaucoup de plaisir jusqu'à fin juillet. Je découvre les joies de la randonnée au long cours à travers la montée du Ventoux par Bédouin, les gorges de l'Ardèche, du Tarn, de la Jonte, le Larzac, la Margeride, les grands cols alpins (Galibier, Glandon, Télègraphe, Croix de fer...), la montée d'Huez le jour du Tour et une reconnaissance du parcours d'Embrun ( Brunissard, l'Isoard, le Pallon et Chalvet passent du fantasme au concret!) ...le tout sans sacrifier mon fameux « principe de plaisir » grâce à des haltes gastronomiques ou culturelles: l'inimitable pavé de St Régis à Lalouvesc et la petite église baroque de St Saturnin sur la route de St Jean de Maurienne... souvenirs délectables.


Effets collatéraux:

Je m'intéresse à la technique de mes 2 nouveaux sports: le site PLAISIR DE NAGER entre dans mes favoris et j'achète des revues cyclos! Je découvre les plaisirs de la GLISSE en natation comme en vélo où je fais des pointes au-delà de 60 km/h en descente.


De nouvelles perspectives s'ouvrent à moi: dès les beaux jours je file dès que possible nager en lac et goûte ainsi une nouvelle liberté. Des moments de plaisir sublime à nager seule, dans le soleil couchant d'une belle journée d'été au lac de Devesset sur le plateau ardéchois ou dans les eaux limpides du lac de Serre Ponçon vers l'îlot St Michel en juillet.


Même chose à vélo dont je découvre les joies de l'itinérance lors d'escapades de 2 ou 3 jours jusqu'à la mer ou bien Millau. Je ne suis pas Déserteuse pour rien!


Derniers réglages, affutage et gamberge:

Les 3 dernières semaines seront consacrées à cette trilogie:


J'opte finalement pour des roues carbone non sans hésitation mais je ne le regretterai pas. Je suis capable à présent de sentir le rendement de mon vélo et apprécie les performances de ma monture.


Saturée d'eau chlorée pendant tout l'hiver et peu motivée par la météo frisquette de ce début d'été, j'ai l'impression de régresser. Je ne parviens plus à me motiver pour enfiler les 120 longueurs de bassin que j'enchaînais allègrement cet hiver. Idem à vélo où j'ai du mal à tenir une moyenne de 23 km/h, sésame de ma réussite. Dire qu'en juin, je grimpais le Ventoux par Bédouin en 1h42'!

Les classiques bobos d'avant course se manifestent: notamment une sciatalgie qui m'empêche de courir durant 15 jours. Fatigue et doutes sont bien là...ainsi que l'envie d'en découdre au plus vite.

Je sais par expérience que cette absence de bonnes sensations avant une grande échéance est plutôt bon signe et ne m'alarme guère. Même une victoire en féminine au Maratour des glaciers aux 2 Alpes début juillet ne me rassure pas vraiment mais me donne l'occasion d'un effort longue durée de 7 h et plus de 3000+ et le plaisir de courir sur le glacier à 3400+.


 

Enfin, départ pour la mecque des mecs!

Le 13 août, je rallie Embrun, et récupère mon dossard, le n°52, un bon chiffre!

 

 

 

 

Sur 984 inscrits, à peine 45 femmes et seulement 5 V3. Beaucoup de muscles saillants et bronzés aux terrasses ou dans les rues embrunaises, encore plus lors du briefing la veille du départ où je me sens bien petite face au « monstre » à affronter. Je suis pourtant bizarrement sereine.


La dernière nuit ne compte pas, heureusement car elle fut très courte sur le parking du plan d'eau à 2 pas du départ pour être au coeur des opérations dès 4h 30 du matin!



Jour J'y suis!

 

5h15:

Entrée solennelle dans le sanctuaire du « paracavélo » où chacun s'affaire à sa chaise. Surtout ne rien oublier: bonnet, lunettes de natation, pince-nez, élastique pour les cheveux,casque à vélo, bidons, gants, le dossard et ses 3 épingles, chaussures vélo, chaussures CAP pour le marathon, chaussettes fines, short de rechange, mes dosettes de crème de marron et canettes de jus de cranberry à déguster lorsque je retrouverai ma chaise cet après- midi.


5h45:

Je me faufile à travers la foule des gars en combi (impression de ne pas être à la maille!) pour rallier le petit groupe des féminines qui part 10 mn à l'avance.

5h50:

Au coup de feu, je plonge enfin dans le grand bain, l'eau est étonnamment tiède, la nuit noire, je commence à crawler à la recherche éperdue des bouées que j'ai du mal à distinguer car elles ne sont pas éclairées comme je le croyais. Très vite seule, mes lunettes s'embuent, je stresse à l'idée de m'égarer et rater le départ vélo. Je navigue à vue, lunettes relevées pour tenir le cap des bouées successives. La horde des nageurs mâles me rattrape enfin, j'essaie de suivre leur sillage sans trop m'éloigner, je me retrouve parfois au milieu du flot écumant qui me rappelle le déferlement des rouleaux de l'océan lorsqu'on se trouve pris dans la vague. Je prends quelques coups et en perds mes lunettes. La 2ème boucle sera plus calme et mieux gérée, il fait jour, je connais le chemin, la horde est moins combattive et plus dispersée. Les conseils de mon « maître nageur » me reviennent et j'essaie d'allonger, les bras en 10h10, la main bien cassée pour une meilleure glisse. J'observe même les 1ers rayons de soleil lécher le sommet des Puys.Il va faire très beau, c'est déjà ça!

Sortie de l'eau en 1h27, soulagement d'être dans les temps.

7h30:

Sans me changer en raison de la chaleur, j'effectue une honnête transition de 6 mn et attaque la montée des Puys au-dessus d'Embrun. Début d'un long périple cycliste de 188 km, j'en ai repéré l'essentiel et sais à quoi m'attendre, aussi le brutal passage à 29% vers les Puys, ne me surprend-il pas et sera passé en danseuse, debout sur les pédales. Concentrée comme jamais sur mon chrono indiquant ma vitesse et l'heure: mon obsession, arriver avant 13h10 au sommet de l'Isoard et avant 17h15 au « parcavélo ». Pour cela, une seule chose à faire: la tête dans le guidon et pédaler en saisissant toutes les occasions de rouler à 30/35 km/h . Même en fin de peloton, ça ne rigole pas vraiment ni ne cause beaucoup. Me reste tout de même le souvenir esthétiquement sublime de la portion de route où les cyclistes semblent plonger dans le lac au-dessus de la route qui rejoint la nationale avant Savine. Ensuite les hameaux et agglomérations se succèdent rapidement dans mon esprit toujours concentré sur ma mécanique interne et externe dans la crainte d'une douleur ou d'une crevaison. Ma pochette ajustée sur la barre ne cesse de basculer et m'irrite les jambes, je choisis de profiter d'une halte pour m'en débarrasser dans un bosquet «  pro-pisse » que je repère pour aller la chercher le lendemain.Coût de l'opération:3mn!

La vallée du Guil après Guillestre file vite, je remonte pas mal de concurrents en évitant le drafting. Enfin, le début de la montée de l'Isoard, peu avant Château Queyras.A Brunissard, au pied du mur, les jambes ne sont pas aussi légères qu'à l'habitude et mon 34/28 ne me paraît plus très moulinant mais je remonte tout de même 8 féminines...qui me reprendront plus tard! La Casse déserte arrive assez vite. Plus que quelques lacets et me voilà au sommet à 12h17!

Halte de 5 mn, je récupère mon sac de dépose et bois un jus de fruit nettement plus goulayant que ma boisson énergétique. J'en profite pour déchausser car les pieds commencent à bien chauffer. Je renonce au coupe-vent et me lance dans la descente vertigineuse vers Briançon, mon compteur atteint par endroit les 60 km/h! C'est grisant mais je sais que le plus dur est à venir car il reste encore près de 80 km à effectuer.

Tous les 10 km, un panneau nous indique les kms restants, pratique pour maintenir un rythme. Briançon, Les Vigneaux, Largentière filent à plus de 30km/h, j'attrape au vol des morceaux de banane aux ravitos, pas trop de vent thermique contraire comme je le redoutais. La rampe du Pallon se profile, plus assez de jambes pour rester en selle, je la passe en danseuse.

Restent 30 km après la traversée de la Durance, je m'efforce de chasser les pensées négatives qui m'envahissent, je redoute la dernière montée du Chalvet et n'ose penser au marathon qu'il me va falloir enquiller avec le peu de jambes qui me restent et des pieds en feu. La chaleur devient suffocante, mes pieds me font gémir de douleur et je suis désespérément seule, probablement dans les derniers. Je flirte avec l'idée d'arrêter... tout en sachant qu'avec une heure d'avance sur les barrières fatidiques, il est hors de question de jeter l'éponge. Je m'offre même le luxe de 2 arrêts-ravitos de 5 mn pour déchausser afin de calmer l'échauffement de mes pieds. Enfin, Embrun! Plus que 10 km dont les 6 redoutables de la montée de Chalvet finalement moins durs que prévu malgré un arrêt où je marche quelques minutes en chaussettes sur la route en maudissant le carcan de mes chaussures . La descente vers le plan d'eau, très mauvaise, me procure enfin du plaisir!


16H 17:

Je retrouve ma chaise avec presque une heure d'avance sur la barrière horaire! En 8h52, contrat rempli! Je sais que j'irai au bout maintenant, reste à gérer ce marathon qui débutera dans une véritable fournaise. Un kiné m'offre ses services, je lui confie mes pieds endoloris et m'occupe du reste: enfiler un short et mes vieilles Lafuma, boire un jus de fruits. Transition de luxe: 11 mn!


16h28:

Dès la sortie du parc empli de vélos, mentalement, je quitte le mode compète. La natation et le vélo ont épuisé mon influx et les 1ères foulées attisent une douleur au tendon d'achille gauche que j'avais perçue en fin de parcours vélo, pensant que c'était un caillou. Pas de doute, il s'agit d'une tendinite causée par la tige de ma chaussure vélo.Qu'à cela ne tienne, j'ai tellement proclamé que je finirais le marathon même en rampant! Ben m'y voilà! Je passe donc « en mode 333 », c'est-à-dire l'état d'esprit qui a guidé mon aventure de 333 km non stop dans le désert marocain en 2009. Avancer en marche rapide et courir dès que le terrain est facile. Et surtout, profiter de ces moments exceptionnels, sortir du retranchement de la concentration et recharger les batteries au contact du public nombreux et incroyablement enthousiaste. Aux ravitos tous les 3 km, je me régale de pommes de terre salées et d'oranges pressées. J'échange quelques mots avec les compagnons de galère qui passent à ma portée. Je me distrais en observant ceux qui ont le petit bracelet couleur saumon fluo signalant qu'ils en sont déjà à leur 2ème tour. Je sais que le mien viendra, il suffit d'être patiente et je le suis lors de cette 1ère boucle vers Baratier effectuée comme une balade. Surtout ne pas compter les km, ne pas penser « marathon »! Nous longeons 4 fois le lac sur 4 km, moment à part entre une haie de spectateurs qui nous acclament, plaisir de reconnaître quelques visages. Même chose lors de la remontée dans les rues piétonnes de la ville au milieu des touristes attablés aux terrasses qui saluent le courage de « la petite dame »...je n'échangerais pourtant pas ma place contre la leur!


La nuit tombe sur Baratier lors de mon 2ème passage, la chaleur est moins forte, l'effort a anesthésié ma douleur au tendon d'achille. Je cours dans la descente et trottine le long du lac, savourant par avance l'arrivée. Je contourne le parc à vélo et m'engage enfin sur le tapis bleu de la ligne d'arrivée, portée par la foule.


Il est 22h31, j'ai mis 16h41mn pour devenir « embrunwoman »!

 

 




Epilogue:


L'an prochain, si je ne refais pas Embrun... j'améliore mon chrono à Lamastre!







 


 

8 commentaires

Commentaire de akunamatata posté le 04-09-2011 à 02:44:03

Bravo Françoise !
belle leçon d'endurance et de défi savamment réalisé en tricolore

Commentaire de Aouet64 posté le 04-09-2011 à 11:54:59

Félicitations !
Splendide récit plein d'émotions, et belle persévérance. Merci de m'avoir fait rêver pendant les quelques minutes de lecture.
Continue à nous faire vibrer.
Stéphane
PS : quand je serai grand, je serai Iron-Man aussi !

Commentaire de philkikou posté le 04-09-2011 à 15:50:39

Quel challenge pour une débutante en triathlon (qui a de la bouteille ;-) ) que de choisir l'Embrun(wo)man comme 2° triathlon après celui de ... Lamastre !!!

Pari bien préparé et réussi avec un mot magique :"PLAISIR !" Bravo et bonne continuation...

Commentaire de La Tortue posté le 04-09-2011 à 21:27:58

bravo !
et maintenant..l'Altriman !

Commentaire de LtBlueb posté le 04-09-2011 à 21:57:18

un super prépa ou tu n'as rien laissé au hasard ... pour un super résultat ! bravo francoise ! a bientot de te rencontrer j'espère !!

Commentaire de Berty09 posté le 05-09-2011 à 23:06:09

Un grand bravo. C'est un vrai plaisir de lire tes aventures. Ca donne envie même si ça reste ultra long!

Commentaire de Ironmickey posté le 07-09-2011 à 18:05:55

Bravo. Tu as terminé l'une des plus belles épreuves d'endurance qui puisse exister. BRAVO BRAVO!!! Mickaël.

Commentaire de raspoutine 05 posté le 08-04-2012 à 12:15:24

Un super défi en 2010, une superbe course en 2011... Quand même, il fallait oser !
Manifestement, tu étais à ta place !
Bravo à toi !

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