Un si beau dimanche d’automne

10 octobre 2010 

Rien de tel qu’une séance longue 5 semaines avant un marathon pour se faire une bonne ballade en plein Paris, profitant d’une météo exceptionnellement clémente en ce 10 octobre (14°C au départ, 19 à l’arrivée) !

J’avais fixé RDV à deux collègues histoire de ne pas être seul …

 

 

  

9h, c'est tôt pour eux ...

 

… mais y a plein d’autres amis qui sont venus :

  

Nous avons beau être sur le Pont d’Iena quasiment 3/4h avant le départ, nous sommes plutôt en fin de peloton. Chacun a sa méthode pour passer le temps :

 

 

Y en a même qui prennent des photos d’Art :

 

 

Puis c’est le coup de feu ; progression lente en piétinant jusqu’au pied du Trocadéro pour le départ officiel :

 

 

Les deux premiers kilomètres sont laborieux avec cette foule, jusqu’à l’avenue Foch. Heureusement, pas d’objectif chrono aujourd’hui ; j’ai prévu de courir en endurance et d’accélérer à allure marathon les 5 derniers km. L’inconnue restera mon cardio, instable et délirant ; la faute aux interférences probablement, et au Keymaze 700 pas bien fini… Faudra que j’aille revoir Monsieur DKT… 

L’entrée dans le Bois de Boulogne me rappelle que j’y suis venu mardi soir faire un fractionné avant de rentrer à la maison : il y avait tellement d’embouteillages que j’avais fini par laisser la voiture au carrefour des Cascades ; aujourd’hui, pas de voitures : une revanche !

 

 

Un groupe de jazz New Orléans nous accueille :

 

 

J’entends « Salut François ! »C’est Xbo qui me dépasse, lui aussi en prépa marathon pour Vincennes. Le tour dans le Bois est bien agréable sous ce ciel bleu magnifique ; des bateaux miniatures voguent sur le lac Supérieur, un orchestre bavarois est posté du côté de l’Hippodrome d’Auteuil :

 

 

 

Puis c’est le retour vers Paris intra-muros, par le boulevard Excelmans, où la mi-course est rapidement atteinte :

 

 

A mon tour de rattraper un(e) kikou : Christellem ; elle n’arrive pas à se caler sur son tempo marathon (Vincennes également). Nous débouchons à présent sur les quais.

 

 

 

 

La Tour Eiffel se dessine et se rapproche ; quiétude sur le quartier du Front de Seine :

 

 

 

 

 

Le public, timide jusque là, commence à être présent ici :

 

 

 

 

Les ravitos auront été à chaque fois une vraie bousculade … pas évident de canaliser autant de onde ; heureusement j’avais perso prévu d’être autonome pour tester mon alimentation solide de dans 5 semaines !

 

 

Nous sommes au 15^e km : à partir de là, j’accélère au feeling (sans cardio et avec un GPS yoyo) pour atteindre mon allure marathon. La fin de course approche. Pas trop le temps de s’arrêter admirer l’obélisque de la Concorde, ni le Louvre, ni le musée d’Orsay :

 

 

 

    

Le dernier km sera effectué en accélérant, histoire d’arriver dans le temps prévu ; l’organisation devait cependant savoir que j’étais là :

 

 

 

Bilan :

Les temps de passages et à l’arrivée sont conformes à ce que je voulais ; mais sans cardio impossible de leur donner une valeur, j’ai bien l’impression d’avoir forcé ?...  Pas de quoi être serein pour le 14 novembre...

Au-delà de ça, difficile pour moi de se caler à la bonne cadence dans ce genre de course ; c’est plus pratique seul en forêt … Va pourtant falloir s’y faire rapidement, je ne serai pas seul non plus à Nice le 14 novembre !!

Malgré tout, je vous le confirme, c’était un beau dimanche d’automne…

François

Dossard 21014