Récit de la course : La Piste des Oasis 2010, par Insigma

L'auteur : Insigma

La course : La Piste des Oasis

Date : 22/5/2010

Lieu : Cappadoce (Turquie)

Affichage : 791 vues

Distance : 100km

Objectif : Pas d'objectif

6 commentaires

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Le récit

***** 1ère étape. *****

Plein les yeux… !
Une 1ère étape de 23kms vraiment magnifique…

Ce matin, aux alentours de 9h, après le briefing d’avant-course qui nous apprend que nous allons passer sur un petit pont où il faudra rester attentif et éviter de tomber (!!), nous nous échauffons collectivement, sous les ordres du médecin de course, puis nous prenons le départ dans une ambiance très décontractée pour l’ensemble des participants (53).

Les paysages changent sans cesse, nous découvrons au détour d’un sentier les fameuses cheminées de fées de la Cappadoce puis de longues étendues plutôt désertiques. Tout ceci sur un parcours où s’enchaînent joyeusement courtes montées et descentes.
C’est une belle et longue descente raide qui nous amène dans le village d’Ortahishar, ce même dénivelé, nous le faisons dans l’autre sens, juste derrière pour aboutir au CP1.
Petite pause rapide pour mon père et moi, nous passons respectivement 29 et 30ème.

Ensuite, arrive la falaise troglodyte où j’aurais aimé que ma caméra donne le meilleur d’elle-même, c’était sans compter sur mes 2 mains gauches qui m’auront fait sélectionner le mode photo, plutôt que le mode vidéo, et ce, sur toute la durée de la course !! Un peu dégouté j’avoue… Mais il reste des étapes !
Le panorama offert par cette falaise est superbe, et tellement bluffant. Nous sommes clairement scotchés ! Comment s’imaginer qu’ils pouvaient creuser à même la pierre pour se loger là ? C’est fou !

Nous atteignons ensuite le village de Mustafapasha où nous rejoignent, puis dépassent, des concurrents. C’est le CP2.
Ravitaillement solide bienfaiteur dans l’estomac, nous passons dans un très joli canyon, le sentier est étroit et vraiment agréable, puis attaquons une belle montée ! Qui est longue…
Le plateau est enfin atteint, je dis à mon père que les 472m du dénivelé positif sont sûrement atteints (Edit 25/05/2010 : il y avait en fait 600D+). Effectivement, il restera encore quelques bosses mais rien de bien méchant. Ce qui est moins sympa par contre, c’est la drache (je me “belgifie” bien malgré moi, désolé …) qu’on se ramasse sur le coin de la figure !

Le CP3 est au coeur d’un village troglodyte, nous nous y arrêtons rapidement puis attaquons la dernière portion. De bien belles descentes composent celle-ci…
Panneau “Arrivée 1000m” atteint, c’est la quille !! Nous en terminons après 2H53 d’efforts. Notre classement ? 39 et 40ème. Et pour le premier, Sylvain Bazin – qui n’est pas le premier venu au vu de son palmarès de course éloquent -… 1h42 ! Première femme, en 2h04. Bravo à tous les 2 !

Demain, 20km au programme, 120m D+, ça va aller vite…


***** 2ème étape. *****

 

Tellement de choses à raconter…
De ma jeune expérience de traileur, j’ai dû accumulé sur une seule course toutes les bêtises du monde.

Au programme 20kms, “roulant” (selon les termes repris du briefing), pour rallier le village d’Ihlara. J’ai un temps de référence de 1h22 sur 20kms plat, je suis donc supposé courir sous les 1h45, à la grosse louche, vu le dénivelé de 370m. Que nenni jeune homme !

Cette étape, j’ai décidé de la courir en solo, sans mon père. Je suis donc bien plus stressé qu’hier sur la ligne. Le décompte est effectué, je m’élance, dans la foulée de l’incontournable Sylvain Bazin et le suit quelques temps, avant qu’il ne se trompe de chemin, ce qui me met en tête de la course, l’espace d’un instant lol
Le 2ème de l’épreuve d’hier (un Belge, Roger Denays) ne tarde pas à me doubler lui aussi. 3ème. Cette place, je la conserve un bon moment, jusqu’au CP2 où nous étions prévenus ; le tracé empruntait une montée longue et raide (150D+) pour atteindre le plateau surplombant le canyon dans lequel nous nous étions engouffrés quelques minutes plus tôt.
Cette montée est l’occasion pour le 3ème de l’étape d’hier (Gilles Rostollan) de me doubler, me donner une petite tape sur les fesses (oui, on aime bien se tripoter en course ^^) pour m’encourager et de repartir de plus belle (sans lui, je n’aurais certainement pas terminé la montée en courant !).
La descente très technique redonne sur une piste, que nous suivons, puis nous voyons Sylvain revenir sur ses pas. BIIIP première erreur de balisage !.. Et il y en aura malheureusement BEAUCOUP d’autres sur cette étape…
Une fois revenu sur le parcours, le 5ème nous a rejoint, je les regarde s’éloigner, je ne peux (déjà) plus suivre… Inquiétant. Chaleur étouffante, je ne supporte décidément pas.
Nous longeons la rivière (rivière Melendiz) avec une alternance de sentiers et de pistes, le parcours est très agréable. Même s’il faut redoubler de vigilance avec le balisage approximatif, d’autant que je suis seul et n’ai plus personne en point de mire.

A ce moment, je suis 5ème, je me dis que je vais tenter de conserver cette place jusqu’à la fin…

Le CP3 en vue, je m’y arrête franchement cette fois, pour prendre quelques trucs sucrés. Et boire de l’eau.
Il doit rester 5kms, personne derrière moi, ça repart, mais la chaleur, accablante, est difficile pour moi à supporter… Je ne tarde pas à faire les frais de cette chaleur qui m’oblige à souvent boire, le camelbak est vide…(!!!) Je l’avais effectivement peu rempli, pensant que l’étape serait très rapide. Arghh, pas cool du tout. Les effets indésirables de ce manque en eau ne se font pas attendre, je commence à me sentir vraiment mal, 17kms affichés au compteur, il en reste 3 à venir encore, et mes yeux, sans doute vitreux, ont bien du mal à garder le cap.

Pour couronner le tout, je n’ai rien à manger, et n’ai pas pris de réserves au ravito. Décidément, j’accumule les erreurs de débutants :(

Panneau “arrivée 1000m” franchi, je me sens un peu soulagé mais je marche beaucoup depuis quelques minutes, je suis en hypoglycémie, c’est un vrai calvaire.
Ce qui devait arriver, arriva, je suis rejoint.. à 500m de l’arrivée. Par 2 concurrents, à qui je demande du sucre ou une barre énergétique… Ils n’ont plus rien (j’apprendrai plus tard, à l’arrivée, qu’un des 2 avait effectivement ce qu’il fallait mais qu’il n’avait pas compris que je demandais ça. Argghhh !) et me disent de les suivre, qu’on est bientôt arrivés. Ouais, je sais bien tout ça.. Mais impossible pour moi, je marche, je trottine péniblement, je marche, je regarde dans le vide, “il est où ce foutu escalier bon sang !!”..
Le voilà enfin, cet escalier annonciateur d’arrivée. Je grimpe 4 à 4 (oui enfin presque, 1 à 1 en marchant est plus proche de la réalité !), je passe la ligne d’arrivée 20m derrière (en courant s’il vous plait !). Et je m’écroule. Je bois au moins 1L de jus de raisin, je me gave, tel un porc, de gâteaux sucrés, d’une orange, etc. Il était temps… On m’arrose d’eau, je suis complètement déshydraté, c’est une horreur totale. Je pars ensuite m’allonger dans l’ambulance, point de chute inévitable de cette étape, qui au final, s’avérera très difficile. J’en termine en 2h06 – vous faites le rapprochement avec les 1h22 dont je parlais au début de billet ?-, et en 7ème position. Les premiers terminent en 1h58, ce qui n’est pas si éloigné de mon temps, mais je sais qu’ils se sont fait avoir, comme beaucoup, par une erreur de parcours sur la fin !

Demain, c’est la “longue” étape de 35kms, où j’accompagnerai mon père qui a brillamment terminé son parcours en 2h56. Au vu des conditions, c’est un bel exploit !

 

 

 

***** 3ème étape. *****

 

C’est la plus longue, il va falloir s’accrocher !
Mon père est suffisamment stressé ce matin (et avant même le départ pour la Turquie !) par cette étape, qu’il était tout naturel que je l’accompagne encore aujourd’hui.
Dans les starting-blocks à 9h, c’est parti !

Le début de l’étape est vraiment chouette, on arrive rapidement dans un canyon où il faut se baisser par moments, se contorsionner à d’autres, faire trempette dans la rivière qui coule tout du long, bref, que du bonheur, un vrai trail quoi, hors des sentiers battus. Ce canyon entre les 5ème et 8ème kilomètres, est vraiment agréable. Il nous amène rapidement (enfin la notion de rapidité est toute relative, car nous marchons aussi beaucoup vu l’état du terrain) à une belle grimpette, puis à une descente, et re-grimpette pour aboutir au 10ème km, lieu du CP1.
C’était, aux dires des organisateurs, le passage le plus difficile.
Nous l’avons vaincu !

Suite à ce CP, le paysage change radicalement, nous sommes dans les hauteurs, sur un plateau très monotone, trop même.. C’est assez lassant. Le CP2, situé pile à la moitié du parcours est dépassé, nous montons un chemin très abrupt puis nous nous retrouvons de nouveau dans les champs de lys, sur un plateau, et toujours en plein soleil, soleil qui ne cessera de briller toute la journée.

Plus loin, nous rattrapons 2 concurrents qui nous avaient doublés quelques temps plus tôt, car ils avaient manqué le bon chemin, pas de bol.. Mais ça nous arrange bien, et ça nous évite de nous tromper nous aussi, car la rubalise était effectivement peu voyante.
26 ou 27ème km (je ne sais plus, la batterie de mon GPS a rendu les armes), c’est le CP3 qui fait suite à une bonne montée qui finit d’achever mon père. Du sucre, du sucre, et ça repart, timidement. Le chemin est pourtant descendant mais mon père donne de sérieux signes de fatigue, qui le font même s’arrêter à plusieurs reprises dans ce faux-plat descendant.
Nous alternons marche et course, c’est dur pour lui. D’autant que nous avons en visuel deux concurrents qui s’approchent dangereusement !
Ils ne sont plus qu’à quelques mètres de nous avant l’entrée dans le village de Derbentbashi, et tout le monde se rejoint au CP4 (où j’ai eu droit à du pain chaudement sorti du four, un vrai régal !)… Mon père a pris des réserves et s’alimente en marchant, moi je discute avec les locaux et le gars au point de contrôle. Je pensais qu’il restait 3 bons kilomètres, mais il m’en annonce 2 !

Je repars avant nos 2 poursuivants, dans les rues du village, rattrape mon père au bout d’un certain temps, car sa marche active l’a bien emmené, et c’est une grosse descente qui s’annonce. Attention aux chevilles ! Ce serait trop bête, si près du but… Nous sommes en bas, les 2 gars en haut de la descente en lacets, on peut le faire !!
Il y a de l’agitation pas très loin, mon père me demande si c’est l’arrivée, je lui annonce hélas que non, c’est un groupe de vététistes, puis au fur et à mesure que nous nous approchons, nous reconnaissons des visages connus, ma mère entre autres.. C’est bon, ça devrait plus être trop loin alors ! “200 mètres” annoncés !! Mon père puise dans ses dernières forces pour ne pas se laisser rattraper, la rivière qui nous fait face, on ne sait pas comment la contourner, je lui dis de foncer à travers, et finalement, nous franchissons ensemble la ligne d’arrivée, quelques secondes seulement avant nos poursuivants !

Et tout ça en – de 5h. 4h58m02 exactement…
J’étais déjà épaté de son état de forme hier, après l’étape, mais là, j’avoue être fier des performances de mon papa !! Bravo… Un nouveau traileur est né !

PS : Le président du club de trail que j’ai rejoint il y a quelques semaines m’annonce par mail qu’un article est paru dans la Voix du Nord !! Super sympa :) (i.e. marathon du Mt-Blanc, pas des Sables)

Edit : une petite vidéo bonus.. lol

***** 4ème étape. *****

4ème et ultime étape de cette Piste des Oasis 2010, en Cappadoce.

Objectif pour moi, prendre une pseudo-revanche sur moi-même et mieux gérer cette étape, que je courre en solo. Je vise les 5 premières places.

Le départ est lancé, un chien peinturluré en vert ainsi que les membres du staff pour seuls spectateurs, nous voici partis sur des petits sentiers très techniques avec une alternance incessante de montées et descentes. Je me place 4ème, je ne suis pas du tout asphyxié, comparativement à la deuxième étape… Tout va pour le mieux. Le CP1 est rapidement atteint, je ne m’y arrête pas. Néanmoins, les encouragements font plaisir…
Les mêmes font course en tête, je recolle au second lors d’une montée très raide effectuée en marchant.

Suite à cette montée, nous nous échappons avec Roger, le second des 3 premières étapes, sur les longues pistes à perte de vue.

Il me lâche sur ces pistes très roulantes, mais je le rejoins peu avant le CP2, dans une partie plus technique sur laquelle je suis plus à l’aise. Je m’arrête juste prendre un quartier d’orange, puis relance la machine, devant mon compagnon de route. Le tracé est véritablement superbe, les single-tracks n’en finissent plus, les fortes descentes laissent la place à des montées raides tout aussi pentues, un vrai régal.

Plus loin, nous débouchons sur un tunnel dans lequel une malheureuse torche éclaire faiblement un énorme rocher en plein milieu du passage. Heureusement que je lève la tête assez tôt pour voir ce rocher car le chemin étant fortement ensoleillé juste auparavant, il était tout à fait impossible de distinguer quoi que ce soit avec cette torche… Je préviens mon suiveur de prendre ses précautions, car je m’imagine qu’avec moi devant, il n’aurait pas pu le voir… Et puis de toutes façons, il faut prévenir de tout danger ses collègues de course.
Suite à ce passage, il faut emprunter 2 échelles métalliques un peu branlantes, sympa !

Encore des tunnels peu éclairés, nous marchons au radar, j’adore !
Suite à toute cette partie rocailleuse, je n’entends plus mon compagnon Belge… Ca m’étonne un peu mais je continue.

Nous parvenons ensuite dans un petit village où il faut passer à travers un bar (sans s’y arrêter, c’est peut-être là la plus grosse difficulté de l’étape) puis tourner à gauche sur une petite montée raide, là encore, juste avant une large piste.

Mon suiveur me double, et me lâche une nouvelle fois (j’apprendrai plus tard qu’il s’était égaré !).. Un groupe de randonneurs s’écarte sur notre passage et nous encourage chaleureusement, ils sont français d’ailleurs il me semble. Ca fait toujours plaisir et rebooste un peu !

Le CP3 est à 200m, je vais m’y arrêter pour me ravitailler convenablement même si j’aperçois depuis de longues minutes dans le rétroviseur le 4ème , Gilles Rostollan, qui fond sur moi. Ca me stresse un peu je dois dire !
Un des Turques présents à ce ravito répète sans cesse « monsieur 3ème, monsieur 3ème ».. Bon oui, je sais, tu me casses les oreilles là, je voudrais être un peu au calme !!

Pas de Gilles qui me rattrape, je relance, ça descend… Je dois faire la différence à ce moment-là même si de mon point de vue, je traîne, ça traîne, c’est long, il va me reprendre !..
CP4. Notre guide Turque, Nuri, est là, il filme (vidéo visible à la fin du billet) et il asperge d’eau les concurrents qui souffrent tous de la chaleur encore très forte aujourd’hui. Je suis tellement persuadé que mon suiveur va me rejoindre que je prends pas mal de temps à ce ravito, ingurgite plusieurs quartiers d’orange et m’arrose la tête à 2 reprises.
C’est reparti, personne derrière..

La police contrôle la circulation lors de notre traversée de la route 1km plus loin, et me laisse tourner à droite sur cette même route… Sauf que ce n’est pas du tout le bon chemin ! En effet, je ne vois plus de rubalises depuis un petit moment mais cette large route est si fréquentée que je suppose qu’ils ont été victimes de « débalisage » comme cela arrive malheureusement trop souvent sur ce type d’épreuves.

La montée sur cette route est interminable, je marche puis cours entre plusieurs points que je me fixe au préalable, ce qui me permet d’atteindre le haut de la côte plus facilement. Je me retourne très souvent, je ne vois personne, mon GPS indique 24kms, il en reste 1 !
Pas de panneau « Arrivée 1000m » comme les autres jours… Bon passons, on verra bien. En haut de la route, je sais que l’hôtel, lieu de notre arrivée, est sur la route qui redescend mais là encore, pas de rubalises. Tant pis, j’y vais quand même. Je sais que ma place est assurée mais c’est plus fort que moi, il faut que je me retourne. Personne, c’est bon !
Un dernier virage à gauche, et c’est l’hôtel.

Je m’étonne un peu que ma sœur n’ait pas anticipée mon arrivée, je passe la ligne sans qu’elle ait pris de photos, je suis copieusement applaudi, comme l’ensemble des arrivants. Et elle me dit que je ne suis pas arrivé par le bon chemin !! incroyable, j’ai réussi à me tromper de chemin 2,5kms plus tôt, au niveau des flics qui ne m’ont rien dit… Et le plus fort de tout, je n’ai pas perdu ma 3ème place sur la ligne malgré un sérieux détour !

Je repasse la ligne, en venant du bon chemin cette fois, histoire d’avoir la photo qui va bien.
Un peu de boisson sucrée, un changement de t-shirt plus tard, et me voilà reparti sur les traces de mon père.. Que je ne retrouverai jamais car lui aussi se sera trompé de chemin. Une vraie équipe de boulets… La magie de la génétique !

Première fois que je termine sur un podium lors d’une course, belle satisfaction personnelle.

6 commentaires

Commentaire de domi81 posté le 30-05-2010 à 18:46:00

toutes mes félicitations pour ta course et ton podium !
j'ai suivi tes étapes avec tees CR, nickel !
au plaisir de te croiser.... ;-)

Commentaire de Astro(phytum) posté le 30-05-2010 à 22:45:00

Bravo et merci Stan pour ce récit exotique .
Tu nous racontera ça en vrai au MMB.

Commentaire de Land Kikour posté le 31-05-2010 à 12:31:00

Encore bravo Stan, une bien belle virée que cette course, de plus, accompagné de ton père. Que de souvenirs !!
Tu peux être fier de toi mais je ne suis pas surpris quand on connait le bonhomme.
A bientôt et merci pour tes récits ultra rapides.
Bonne récupération,
Olivier

Commentaire de MiniFranck posté le 01-06-2010 à 09:51:00

Bien joué le Ch'ti Bedouin. Félicitations à vous 2 pour cette expérience Père-Fils, merci de nous en avoir fait profiter.
A bientôt

Commentaire de Le Loup posté le 04-06-2010 à 14:53:00

Ouahhh, sympa cette virée. Bon, j'ai lu en diagonale par manque de temps mais je vais revenir et relire tranquillement. Je voulais te laisser un premier petit message ; alors félicitations ! A+

Commentaire de fanfan59 posté le 09-06-2010 à 16:37:00

SUPER STAN !!!! C'est vraiment géant ce que tu as fait. Félicitations ainsi qu'à ton papa. Bisous

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