Bon, en ce moment mon soucis c'est plutôt la
clavicule, mais j'ai aussi une expérience avec les soléaires
(je m'en passerais bien...)
Allez hop, si ça peut servir à quelqu'un, voici mon expérience "soléaire" :
ça doit faire 20 ans que j'ai des soucis avec mes mollets. J'ai testé les semelles ortho il y a 15 ans, sans grand succès, et les soucis ne m'empêchant pas de courir, j'ai laissé tomber.
C'est normal que ça tire un peu, les mollets, non ?
Surtout quand on a une foulée plutôt avant-pied, qu'on est raide comme un manche à balai et qu'on ne fait pas d'étirements !
Février 2016, ça se complique : de douleur chronique et peu handicapante, ça devient (presque) une vraie blessure : vive pointe de douleur au 1er km d'un semi. Contracture, me dis-je. Abandon, et 1 semaine à boitiller. Mais comme je suis en déplacement à l'étranger, je ne peux m'empêcher de faire de la montagne. Pas de sport de la semaine, à part un petit test sur tapis. ça fait un peu mal. Et un trail sur 2 jours à la fin de la semaine (je ne peux pas rater ça !). Puis du D+. ça n'a pas dû arranger mes mollets. Un 10kms 3 semaines après la blessure, record semi 4 semaines après, record marathon 1 mois 1/2 après. Tout va bien...
Ensuite RàS, toujours des petites douleurs aux mollets, pas forcément à l'effort d'ailleurs.
Et mi-mars 2018, un vrai clac cette fois-ci, plus violent que celui de 2017. à 300m de la ligne d'arrivée et à se tirer la bourre pour la 4ème place, je mets quelques secondes à réaliser que ce n'est pas une simple crampe (trop violent, trop douloureux), et je force un peu dessus pour tenter de rallier la ligne...
Je ne peux plus marcher.
Bilan : déchirure du soléaire avec décollement aponévrotique, ben oui mon brave monsieur vous n'avez plus 20 ans, tonique et raide comme un manche à balai, y'a un moment, ça pète !!!
DNS sur semi à S+1, mais 2 semaines plus tard, re-déplacement pro, et de nouveau, difficile de résister à l'appel de la montagne. Cette fois-ci la douleur est vive à la course, je me contente de D+, ce qui est peut être déjà déraisonnable. Mais c'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de monter à 6000m
Pas d'échographie (difficile à interpréter, ça ne sert à rien dixit mon médecin du sport), du repos, 1 séance de kiné (je n'aurai pas le temps / la motivation d'en caser plus !). à la place, un test iso-cinétique à S+7 : si le mollet D (blessé) produit la même force que le G, c'est que la déchirure est réparée. D'après le toubib, c'est bien plus utile qu'une écho.
Problème : c'est le mollet gauche qui coince ! Pas normal. Kiné et toubib ne pigent pas...
Depuis, ces mollets qui ne m'inspirent plus confiance ont été un bon prétexte pour quasi arrêter la CàP.
DNS sur marathon à S+10, et 1er dossard en septembre seulement... (moi qui prends habituellement 30 ou 40 dossards par an !). Allez hop je m'y remets, 4 dossards prévus en oct-nov... et
crac la clavicule. Mais c'est une autre histoire...
Voilà, je ne sais pas si ça cette expérience peut servir à quelqu'un... perso, j'en conclus qu'il est un peu présomptueux de se croire à l'abri des "vraies" blessures, surtout après 40 ans
Et, faudrait VRAIMENT que je fasse des étirements !