Franch a écrit:Cheville de Miel a écrit:Franch a écrit:Je pense qu'avant de parler de boisson il faut comprendre le concept de fenêtre métabolique et que la période juste après une séance (dans les 30 minutes) est le meilleur moment pour recharger la machine.
https://www.superphysique.org/articles/4330Plutôt un mythe qu'une réalité cette fenêtre métabolique. Bien mangé, bien dormir, bien boire, et privilégier la prise de glucide pendant l'effort.
Intéressant, a voir comment ça s'applique dans les autres sports que la musculation évoquée ici. J'ai quand même l'impression que dans les sports d'endurance cela reste une réalité présente parce qu'on ne peut pas forcément s'hydrater et s'alimenter pleinement durant les longs efforts.
Ainsi à l'arrivée d'une course cyclisme les staff sont prêts a hydrater et nourrir les athlètes sitôt la ligne franchie, dans les sport Co comme le rugby celui qui rejoint le banc est attendu avec sa boisson.
Je confirme
Il y a des "visions" selon les sports et aussi selon les
cultures.
J'ai bossé comme interprète dans le football professionnel, juste après un transfert. Il était saisissant de voir les différences culturelles entre les pays au niveau nutritionnel et de complémentation.
Le français qui débarquait tendait à considérer tout ce qui n'était pas de l'eau comme du doping, ne mangeait que ce qui lui plaisait, etc. il manifestait un intérêt très limité pour le discours du nutritionniste du club (dont le meilleur pote bossait dans le rugby en France, en top 14).
Dans ce club en Italie,
l'alimentation était considérée comme partie intégrante de la vie sportive du professionnel, certains repas étaient obligatoires au restau du club, le tout en commande informatisée (ce qui permettait au nutritionniste de suivre les joueurs). Et, dans la mesure où souvent les joueurs avaient un cuisinier bossant pour eux à la maison, le nutritionniste offrait à chaque joueur un carton de légumes bio par semaine (en se disant le cuisinier qui reçoit ça va l'utiliser).
Dans la même mesure, le joueur français ne demandait que de l'eau lors des entraînements, alors que le nutritionniste poussait à des boissons sportives de sa préparation.
Cet exemple là montre 2 aspects :
- la dimension culturelle encore très forte
- le fait qu'on peut être un champion sans rien connaître de l'alimentation
Il y a donc là matière à relativiser : j'ai pu constater que j'avais des connaissances très valables à ce niveau là (merci kikourou), mais je sais très bien ce que cela apporte à mon niveau personnel (aucune performance en plus, juste le plaisir de savoir).